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Tout ce qui a été posté par Infinitive
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De ne pas pouvoir soupoudrer tous ceux qui ont marre de quelque chose de milliers de paillettes de tendresse... sic ... Suis pas la vraie fée clochette... :blush:
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Et voilà pense Monsieur Felix...Et voilà... Il ne me restait que cette issue pour faire fi de cette période... Il s'achemine lentement, le holster fumant encore le long de sa cuisse. Un regard vers les trois corps qui gisent dans la puanteur de la ruelle. Costaliano était un risque, plus grand encore que Capone... Il le sait bien lui, Monsieur Félix, qui vient tout droit de leur avenir. Il a vu le petit ganster nerveux poser cette bombe dans la grande biblihothèque. Il sait qu'il devait tuer ce jour là 435 personnes et dans ce groupe fauché et déchiqueté, se serait trouvée la femme qui portait en elle le petit du petit des autres. l'enfant pour qui il parcourt les siècles... :smile2:
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Bon.. ça, c'est dit... Schizo rien du tout ! Mon Marc, schizo ???:bad: Bon je récapitule : il s'agit de 3 passages d'un roman (ou qui essaie de l'être) dont je n'ose, veut, sait pas quoi faire... Alors gentil Morphée, je vous demandais votre avis... Et le voilà lui, qui m'invente une histoire dans l'histoire, qui brode et joue du pinceau, sculpte dans mes mots. Il crée au point que j'en perds le fil ! :) Schizo...Scrogneugneu...Bien que...:gurp:
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A Evasive... Pardon pour la faute d'orthographie de ton pseudo...:blush: Lapsus révélateur toutefois... Vous m'occupez beaucoup l'esprit ces derniers jours, tous autant que vous êtes... C'est bien ! :)
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Bonjour à tous. Je suis un peu réservée, mais bon... Voilà : je vous donne, à tous, 3 extraits de l'un de mes livres qui sommeille dans une enveloppe depuis quelques mois. Dites moi, oui, dites moi ce que vous en pensez.... Attention à vos smiley qui me déchirent le coeur !:blush: Cosette, Invasive, Jedino, Morphée, vos écrits sont doux je ne vous quitte pas des yeux... Et votre avis m'est devenu précieux. 1er Extrait : Elle sort, éclat de couleur sur le trottoir, elle trotte, se retourne, me voit à la fenêtre, l’étole brandie comme un étendard. Elle me sourit, son nez instantanément rosi par le vent vif. Elle lève ses deux bras et je lâche le fin voile de tissu. Je ris à pleine gorge de la voir reculer en essayant d’attraper la capricieuse écharpe. Son ventre est presque gracieux vu de là-haut… Elle pirouette, descend du trottoir. Je hurle, elle rit. Je hurle, mauve le foulard, je hurle dans le frémissement de la tôle, dans le vacarme des freins. Je hurle quand son corps se désarticule sur le pare-choc de la voiture. Je hurle encore quand il retombe disloqué sur le trottoir, je hurle toujours quand la voiture roule sur son bras droit. Et dans l’instant de parfait silence qui suit, je me rends compte qu’elle, n’a pas bronché. Pas un bruit. Pas un cri. Seul le son mat de son crâne sur le poteau du feu vert. Rouge… Vert… J'ai, dans les narines, une odeur d'acier frotté. Son corps est là, couché sur l’asphalte, il paraît presque qu'intact. La courbure de son bras est surprenante. Son ventre rond est encore rond. C’est la seule évidence de cet instant. Je pose sa tête sur mes genoux et j’attends. Les yeux mi-clos. Les doigts englués de son sang. Pourpre et chaud. Second extrait : 21 janvier 10 h 12 Ils sont trois, debout. Le chirurgien me montre un siège. Sur son bureau, un grand sous-main en cuir. Les stylos sont parfaitement alignés. Le PC est allumé. Il tortille un trombone nerveusement. « Activité cardiaque maintenue artificiellement… » Il y a un insecte sur le bureau, il longe le sous-main. « Plus d’activité cérébrale… » C’est quoi ce putain d’insecte ? Ça vole non ? C’est plus petit et moins gras qu’une mouche. « Situation critique, choix à faire. » Un insecte en janvier c’est nul. Une blatte ? Non trop petit. « L’enfant… » Un bébé blatte ? Ça fait comment les mères blattes ? Ça pond et ça se casse ? Ça pond, les œufs se démerdent et ça se casse. Les œufs deviennent des bébés blattes. Ils se démerdent. « Décision immédiate, nous sommes désolés, monsieur. » Finalement la mère blatte, c’est juste une couveuse. « Souffrance fœtale… » La mère blatte ça se trouve, elle pond et elle meurt. Les éphémères font bien ça. « Césarienne… » Ça ne meurt pas, en hiver, les blattes ? « Vous avez bien compris Monsieur ? Chaque minute compte. Cela fait 1h20 que son cœur est maintenu artificiellement. La prochaine attaque sera fatale à l’enfant. » C’est une mère blatte. Je souris bêtement. L’enfant, j’avais oublié l’enfant. En fait je m’aperçois que je n’y ai jamais pensé vraiment. Je veux dire comme à une personne. Comme à quelque chose de vivant. C’était juste les couleurs qu’il mettait sur les joues de Julie. Son ventre tout rond. Rigolo à s’étirer comme un ballon de baudruche. Ses seins devenus mammaires, sexy en diable. Ses fesses plus dodues creusées des petites vallées d’une légère cellulite. Son appétit sexuel, la coquine. Ses larmes et ses colères tumultueuses, ses courses aux pots de peinture et aux fringues pour rase moquette. L’enfant ? Quel enfant. Moi j’attendais de le voir pour le croire, de l’entendre pour l’écouter. De le porter pour le sentir en moi. L’enfant, avant, il est à elle. En elle. Elle voulait que je le ressente, que je l'écoute. Sourire… J'ai fait comme si. Mais il est juste en elle. Mon cerveau n’a pas réussi à projeter une image. Même pas essayé à vrai dire. Je ne me sens pas coupable. La maternité c’est mécanique, ça s’applique la minute de conception. Comme une peinture spéciale femme. Reconnaissance en paternité. C’est l’instant où l’homme donne son nom. À cet instant précis, il décide de reconnaître son enfant. Merde ! Il le reconnaît. Troisième extrait : Il avait, ainsi, passé quelques mois au Soudan. C'était là, sur cette terre de poussière et de désolation, qu'il avait rencontré Anne ou Jeanne ou Élisabeth, au fond, il n'était plus très sur. Tous les deux étaient portés par la même lame de fond. Les tentes de toile beige montées à la hâte, un petit drapeau blanc marqué d'une croix rouge. Comme un étendard. Seule protection de leur âme contre cette désespérance. L'humanitaire comme une drogue. Et les corps des enfants. Squelettiques. Les pauvres mamelles, faméliques, de leurs mères agonisantes. Vides. Les nourrissons pendus à ces bouts de seins désolés et inutiles. Les nourrissons encore un peu hurlants et puis ensuite muets, sans même assez de force pour crier. Juste leurs grands yeux noirs autours desquels bourdonnent des essaims de mouches. Deux petits lacs dans lesquels se perdait leur dernier souffle. Et la mort. L'odeur du charnier à en vomir. Le charnier sur lequel on finit par s'asseoir et sur lequel on ouvre une boîte de fayots que l'on partage à deux. Une boîte de fayots que l'on mange honteusement, sans lever les yeux pour ne pas croiser le regard d'un autre, qui lui, meurt de cette faim monstrueuse. L'odeur du charnier, comme un rail de cocaïne. On ne finit par ne plus penser qu'à cela. Et puis survivre pour ne surtout pas le raconter. C'est exactement là qu'ils se sont croisés. Il avait vingt ans. Ses yeux bruns semblaient ne plus pouvoir s'ouvrir sur autre chose que ces terribles images.
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Bonjour Jeune Jedino, C'est très doux... C'est très vrai... Ce cadre de référence qui fait de nous ce que nous sommes... Et puis cette vie aussi, qui doucement lentement nous imprègne.. Tu verras, même ce qui parait vouloir générer en nous la plus grande détresse s'estompe au fil des ans se dilue comme un fusain mouillé. Et la couleur plus douce devient acceptable... Ces grands petits quelques choses qui nous font.
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Le fracas qui emplit alors la tribune fait résonner encore de mille façons le coeur de la douce. Elle serre ses deux mains dans son long tablier de satin. "Mon dieu portez jusqu'à lui la ferveur de ma tendresse; qu'elle puisse lui oindre le corps de toutes les forces de l'amour. Que la noirceur de l'ame maudite qui éperonne le fougueux et sombre animal se dilue dans la ferveur de mes voeux" Las, le chevalier noir trempe sa force dans la rage qui l'anime, il voit encore le doux ruban attaché à la pointe du félon. Il devra donc le pourfendre à en mourir s'il le faut au pied de la tribune. "Puisse tu n'aimer personne puisqu'il ne peut être moi !" hurle t'il en jetant l'assaut Il ne veut laisser dans le coeur de l'infante que la rupture nauséabonde d'un chagrin inconsolable. Il portera à son haume le doux filin de tissu ensanglanté. Le doux amant est emmené,seul contre toutes les colères. qu'importe en lui, brûle ce feu parfait, si intense que sa vaillance en devient aveugle! Le combat est terrible, aboutir à une mort certaine celà ne pourrait en être autrement. La douce princesse gémit de cette folie. Elle implore que cesse la lente agonie de ses espoirs. Il en sera ainsi. Le ruban gît au sol accompagné de son parement. le jeune homme est mourrant, mais mourrant encore un peu, il emporte aux cieux le coeur de sa belle. Victorieux est son amour mais aux prix de cet abandon.
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J'ai vu l'enfant ! Mais puisque je vous le dis ! Je l'ai croisée un jour au creux d'une allée dans ce parc vert. Elle courait la douce petite, elle courait de toute la force de ses petits mollets ronds. J'ai vu la mère, puisque je vous le dis ! La mère affolée cherchant des yeux et de la voix l'enfant perdue. La coquine se cachait derriere un arbre, un buisson. Elle se cachait si bien que la mère la croyait volée. J'ai vu encore les yeux de celle-ci quand elle a aperçu le mouvement de son petit jupon... Les bras qu'elle a serrés si fort autour d'elle, à l'étouffer. Les larmes enfin qui ont empli ses yeux et cette joie féroce de l'avoir retrouvée. "Enfin ma douce, mon enfant, mon bonbon, pourquoi ?" "Juste ma maman adorée, pour voir encore comment je suis aimée" J'ai vu la mère et l'enfant. Ils étaient parfaits.
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Les martyrs de la langue française.
Infinitive a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Langue française
Ah ben me voilà rassurée ! Diantre ! Je pensais m'être fourvoyée vers des lieux emplis de colère... Moi qui espérais le moelleux de vos écrits, voilà que je me perdais déjà dans cette furie ! Rires...Bon... Règle n° 1 : ne pas prendre les smiley grognons au 1er dégré, ce ne sont que de coquins fripons... -
Paisible Bonjour folette !! Je t'ai trouvée là ! Enchaînement de synonymes : truc = malice = taquinerie = badinage = plaisir = bonheur = bien être = serénité ! CQDF... pour muche... Je déclare forfait !
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Les martyrs de la langue française.
Infinitive a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Langue française
Bon si vous lui pardonniez hein ? Après tout sur le fond, il a bien raison... "J'ai été" n'est pas très joli à l'oeil et peu élégant à l'oreille... Et puis moi je débarque avec mes pieds (pas si grands que celà tout de même) et j'en rajoute... Facile ! D'autant que je suis vraiment nulle en conjugaison... Heureusement Antidote m'appuie de tout son savoir ! Et ensuite : toute nouvelle ici, je ne sais pas si vos colères sont véritables ou... :blush: -
bonjour . trés interressant .allez , encore une ...pour la route , lol . le voyageur du temps ha ! monsieur félix , comment allez vous ? belle journée n ' est-ce pas ? cela fait longtemps que l ' on ne c ' est vu , je suis allez rechercher mes enfants en vaccance chez leurs mamie , ils sont adorablent mais aussi de petits chenapants . heureusement , la mamie est trés patiente et puis , elle leurs fait de si bon gàteaux . bon , je vous pris de m ' excuser , le devoir parental m ' appéle heureux de vous avoir rencontré . monsieur félix n ' est pas trés causant , comme à son habitude , il n ' à pas dit un mot . son interlocuteur lui tend la main bonne soirée monsieur félix , celui-çi lui répond par un signe étrange et tourne les talons . d ' un pas rapide , il rejoin sa voiture , une vieille cadillac bonne pour un musé . il s ' engouffre dedans et démare . il sort de la petite ville de campagne et prend une route déserte , la nuit est tombée la vielle cadillac s ' arrète prés d ' un champs bordé par un bois , aprés deux bonnes heures de route . monsieur félix consulte sa montre une heure du matin , il est à l 'heure , comme toujours . il fait quatre appèles de phare et attend . soudain , sans aucun bruit , un engin énorme en forme de soucoupe dont le pourtour du disque est bordé par des petites lumières d ' un éclat trés vif , fait son apparition et se dirige vers la voiture . monsieur félix descent et s ' approche sans aucune crainte de l ' engin mystérieux une espèce de panneau s ' ouvre l ' entement , laissant apparaitre une entrés éclairé par une lumiére bleu éblouissante une petite passerelle de mètal se déroulle doucement . monsieur félix grimpe les quelques marches prestement . le pannaux se referme doucement , sans un bruit puis , lengin mystérieux s ' élève lentement et brusquement accélère à une vitesse prodigieuse et disparait dans le ciel de cette nuit étoilée . lol bonne soirée Qu'enfin il s'éveille l'homme étrange, endormi dans le sous bois. Les marauds effarés n'osant approcher de la chose inconnue. Au poignet de l'être, un bracelet étonnant, résonnant d'un bruit démoniaque, un tintanibulement strident et inconnu. Le voici approché par une fillette en haillons, à ses pieds, couverts de blessures, de misérables chausses bien trop grandes pour la pauvresse. Les cheveux emmélés de ronces et de feuilles n'ayant sans doute jamais eut la moindre connaissance d'un quelconque outil, sorte de peigne de corne, ou de brosse encore en poil de sanglier, comme il en existe, dit-on, dans les demeures à hautes tours. Monsieur Félix, les yeux sagement clôts attend qu'enfin s'estompe l'effroi. Car il sait bien lui, que le pire sera quand il voudra leur parler. Il n'a plus dans la voix la rocaille des accents de ces terres profondes disparues depuis mille ans. Il lui faudra les convaincre avec humilité de n'être pas un envoyé des démons qui peuplent leurs terreurs ignardes. Dans presqu'une vie son vaisseau le reprendra. Il s'agira alors de savoir quel avenir à cette terre là il fera. Pour l'heure, il lui suffit pour mener son enquête, de ne pas se faire pourfendre à coup de pierres, de bois et de crachats. Il se tait donc et attend que veuille bien s'apaiser les craintes de ces pauvres, gueux en ces temps là. Au plaisir de vous complèter à nouveau...
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Et toi douce Evasive n'es tu pas belle aussi ? Serait il mensonger ce tendre halo qui t'entoure, qui te niche ? merci de ton accueil. :)
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... la vague gigantesque ... Je ferme les yeux se dit l'homme. Il les ferme si fort qu' il y entend battre son coeur et le coeur aussi des engloutis de toutes les mers. Il entend leurs cris à l'instant même ou la titanesque déferlante s'écrase. Il entend la supplique, douce mélopée. Et son esprit s'échappe enfin, survolant la furie des éléments. Il n'est donc point de fin, pense t'il encore, il n'est donc point de fin qui ne s'accompagne de ce merveilleux espoir ! J'ai vu je vous l'assure, s'elever l'ombre douce de l'homme, je l'ai vue et la vague m'a aussi emportée.
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impromptu J’ai guetté l’ombre à la pointe putride de son âme. Aiguisée, durcie, rouge de sa flamme. Sur la couche, repue, peut être abandonnée, J’ai suivi la trace étrange, sanglante, carminée. M’enivrant sans fin aux effluves de limailles, J’ai arraché enfin son cœur de mes entrailles.
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Les martyrs de la langue française.
Infinitive a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Langue française
Sourire. Le verbe être, à un temps composé, se conjugue avec l'auxiliaire avoir. C'est une règle incontournable ! L'écriture : "j'ai été" est juste, mais inusité dès lors que le groupe verbal est appuyé d'un complément circonstantiel de lieu. dans la phrase qui nous occupe il s'agit, d'après moi, d'une erreur de verbe. Le verbe correct n'étant pas être mais aller. La formulation "j'ai été à la plage" est une forme familière, proscrite dans les écrits officiels (juridique et autres) mais largement utilisée dans le langage courant. Bref... Pas de smiley grognon ! Par pitié ! J'ai été très triste de le recevoir mais toutefois je suis allée vérifier dans mon bled (bible grammaticale). :blush: -
Bonjour Evasive... Joli pseudo dites vous ? Autant pour vous ! Merci pour l'ecrivaillon(ne) que je suis...
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... à l'instant leurs fers se croisent, les yeux étincelants de rage animale, ils en oublièrent l'heure ainsi que le geste de la première vilénie. Pourtant, une telle furie se devait d'être portée par une outrecuidance sans nom, l'insulte était elle si grave ? Qu'importe puisqu'en eux maintenant se devait d'être assouvi le besoin viscéral. Ils ferraillèrent ainsi longtemps, l'aube les trouva exangues, tous deux. Ils ne surent jamais qui fut le vaincu, la victoire appartenant, sans conteste, à la jouvencelle enfin, mais avec délectation esseulée... Ainsi périrent, finalement sans interêt, deux presque gentilhommes.
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Les martyrs de la langue française.
Infinitive a répondu à un(e) sujet de Frelser dans Langue française
M'enfin... Quand même... Je suis allée me parait plus doux aux oreilles (et aux yeux accessoirement !) Sinon pour ce qui est de la stucture du groupe verbal : j'ai été au marché (ou ailleurs !) est parfaitement correct bien que considéré comme une forme familière... Sourire... Laissons la place à l'enfant qui sommeille...