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Ioan

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Tout ce qui a été posté par Ioan

  1. En réalité, si l'on considère une infinité de planètes, la probabilité que nos conditions de vie soient reproduites sur au moins une autre planète est de 100%, on dit p(A)=1 avec A l'événement suivant : "les conditions de vie se sont reproduites ailleurs". Après si les conditions se reproduisent n fois, ou une infinité de fois, ceci est toujours valable car au final on aura au moins une planète reproduisant les conditions de vie. Votre objection porte sur un infini dénombrable, et vous avez raison, pour un infini dénombrable, on tend vers 1. Pour être plus précis : Si l'univers est infini mais dénombrable, on peut parfois continuer à affecter à chaque éventualité une probabilité avec comme condition que la somme infinie des probabilités converge vers 1.
  2. Attention tout de même à ne pas employer le mot "infini" à mauvais escient. Sur une infinité de planètes, la probabilité que les conditions de vie de notre planète se reproduisent ailleurs, est de 1. Une probabilité est comprise entre 0 et 1, on ne parle pas de "probabilité infinie", mais de probabilité dans un ensemble infini ( pas de cardinal card(E)=n comme en probabilités conditionnelles).
  3. Oui, c'est vrai que tout dépend du référentiel encore une fois
  4. Grenouille Verte doit nous démontrer : 1) Le 5eme postulat. 2) Les trois axiomes d'Euclide cités en exemple et qui vérifient la définition. 3) La non-universalité des axiomes. Je sens qu'on va bien s'amuser C'est la raison pour laquelle j'avais parlé de "vérité absolue dans la théorie concernée" dans un de mes précédents messages pour faire comprendre au batracien que l'universalité ne signifie pas que ce soit une vérité absolue qui soit réellement absolue pour tous : la citation de Vuillemin allait d'ailleurs précisément en ce sens, citation que Grenouille Verte a copiée/collée mais n'a visiblement pas comprise.
  5. Ioan

    Peut-on encore critiquer l'Islam?

    Je n'ai pas la même interprétation. Je différencie l'islam de l'islamisme. Beaucoup pensent que c'est la même chose mais on peut démontrer par A+B que ce sont deux choses bien différentes. Je considère que les violences et persécutions observées sont l'oeuvre d'islamistes qui souhaitent diviser pour mieux régner, l'islam prohibant ce genre d'attaques. Il s'agit donc de tomber dans des clichés. Oui il existe bel et bien un islamisme, officiellement l'islamisme politique est un concept qui nous vient du XIXe siècle, mais dans les faits l'islamisme religieux remonte bien avant, c'est ainsi qu'au XIIe siècle les Almohades voyaient se disputer deux principaux courants islamiques au sein de leur royaume : l'islam et l'islamisme. Dans les faits, il s'agit de deux courants radicalement différents, dire que c'est la même chose est simplement montrer son incompétence. Dès le XIIe siècle, le théologien et philosophe Ibn Rushd connu sous son appellation latine Averroès, se bat contre l'islamisme ce qui lui vaudra l'exil (puis le pardon du Calife Al-Mansûr par la suite), de même que de nombreux musulmans ayant une conception de l'islam si différente de cette dernière qu'elle ne peut pas être désignée sous le nom "islam". L'islamisme, c'est le refus d'interprétation des textes révélés, car considérés comme sacrés. Ce refus d'interprétation du Coran peut donner lieu à des actes totalement déplacés dans un contexte qui est celui du XXIe siècle. Pour l'islam en effet, le Coran doit par l'étude s'interpréter. Il y a trois principaux facteurs qui influencent l'interprétation : Les conditions d'application du texte. Le contexte de révélation. Le contexte actuel. C'est ainsi que le crime d'apostasie par exemple ne devrait plus avoir de réalité quelconque dans le contexte du XXIe siècle. En effet, l'interprétation musulmane dit plusieurs choses à ce sujet (l'apostasie n'est qu'un exemple parmi tant d'autres), suivons le schéma ci-dessus : Les conditions d'application du texte : le crime d'apostasie est caractérisé par la vérité factuelle selon laquelle un musulman se convertit à une autre religion, le christianisme par exemple. Contexte de révélation : les affrontements et batailles entre musulmans et autres religions aux premiers temps de l'islam. Le contexte actuel : différent du contexte de révélation, notamment dans les pays islamiques/musulmans. La plupart des théologiens musulmans, qui ont mené des études très sérieuses (en compagnie de théologiens chrétiens) sur la question se sont aperçus que la peine punissant l'apostasie n'était plus applicable dans un contexte social, économique, et politique tel qu'est celui d'aujourd'hui, c'est la position de l'islam qui prône l'interprétation du texte sacré. Quelle est la position de l'islamisme ? Elle est toute autre : on ne touche pas au texte divin, on ne l'interprète pas mais on le suit à la lettre (refus de compatibilité entre raison et révélation), donc résultat : on applique la peine punissant l'apostasie dans tout contexte. L'apostasie n'était qu'un exemple parmi des milliers d'autres, on pourrait discuter sur le terrorisme ou la lapidation comme l'on peut discuter sur chaque verset coranique, il s'agit toujours du même fait : l'islam et l'islamisme sont deux choses très différentes. La religion a posé la question de la compatibilité entre raison et révélation depuis toujours : c'est ainsi que dans le christianisme, Saint Anselme est l'héritier de la réflexion de Saint Augustin sur ce discours. Saint Augustin comme son successeur Saint Anselme sont persuadés qu'il ne faut pas opposer la raison et la révélation, la philosophie et la loi divine. Averroès agit pareillement pour le cas de l'islam (mais quelque peu différemment : pour les penseurs chrétiens, la loi divine est appelée devant le tribunal de la philosophie, tandis que pour Averroès la philosophie est appelée devant le tribunal de la loi musulmane, cf. Rémi Brague), et dans le cas de l'islam il obtient, textes à l'appui, des résultats très satisfaisant qui seront repris par presque tous les théologiens du courant musulman, en revanche cette réflexion sera dispensée dans le courant islamiste. Que la Loi divine invite à une étude rationnelle et approfondie de l'univers, c'est ce qui apparaît clairement dans plus d'un verset du Livre de Dieu (le Béni, le Très-Haut !) : Lorsqu'il dit par exemple: « Tirez enseignement [de cela], ô vous qui êtes doués d'intelligence! »; c'est là une énonciation formelle, montrant qu'il est obligatoire de faire usage du raisonnement rationnel, ou rationnel et religieux à la fois. De même, lorsque le Très-Haut dit : « N'ont-ils pas réfléchi sur le royaume des cieux et de la terre et sur toutes les choses que Dieu a créées ? » ; c'est là une énonciation formelle exhortant à la réflexion sur tout l'univers. Le Très-Haut a enseigné que parmi ceux qu'il a honorés du privilège de cette science fut Ibrahim (le salut soit sur lui !), car Il a dit : « C'est ainsi que nous fîmes voir à Ibrahim le royaume des cieux et de la terre, etc. ». Le Très-Haut à dit aussi : « Ne voient-ils pas les chameaux, comment ils ont été créés, et le ciel, comment il a été élevé !». Il a dit encore : « Ceux qui réfléchissent à la création des cieux et de la terre...», et de même dans des versets innombrables. Puisqu'il est bien établi que la Loi divine fait une obligation d'appliquer à la considération de l'univers la raison et la réflexion, comme la réflexion consiste uniquement à tirer l'inconnu du connu, à l'en faire sortir, et que cela est le syllogisme, ou se fait par le syllogisme, c'est [pour nous] une obligation de nous appliquer à l'étude de l'univers par le syllogisme rationnel ; et il est évident que cette sorte d'étude, à laquelle la Loi divine invite et incite, prend la forme la plus parfaite [quand elle se fait] par la forme la plus parfaite du syllogisme, qui s'appelle démonstration. Extrait du Traité Décisif. Telle est alors construite la pensée d'un musulman qui allie loi divine et étude rationnelle de l'Univers, le différenciant de l'islamiste qui se conforte à la loi divine sans étude rationnelle, donc à l'application directe et irréfléchie de la loi divine où le rejet de l'étude rationnelle l'empêche de contextualiser. Aujourd'hui la majorité des pays dits "musulmans" sont des pays islamiques, parler de "pays musulman" est une erreur médiatique qui ne manque pas d'être vite colportée : ces pays sont en application irréfléchie de la loi divine, chose dénoncée par presque tous les musulmans (mais chose beaucoup moins médiatisée, voyez où se trouve la désinformation), raison pour laquelle beaucoup d'intellectuels théologiens sont actuellement en interdiction de séjour dans les pays dont ils dénoncent les pratiques (purement islamistes et non musulmanes). Je pourrai encore développer longuement sur le sujet, notamment en abordant les considérations stratégiques de l'islamisme, ou revenir également sur l'histoire où l'on a pu voir des affrontements entre les deux courants religieux diamétralement opposés, voire même entrer dans le détail théologique. Il y a beaucoup de musulmans qui comprennent les textes correctement et se fondent si bien dans la masse qu'on en oublierait presque leur religion. On parle souvent des trains qui sont en retard et rarement des trains qui arrivent à l'heure. Cette année (ou l'an dernier, je ne sais plus) j'ai été agréablement surpris de voir des musulmans et des chrétiens coptes défiler ensemble en Egypte suite à un attentat, c'était une démonstration évidente que certains groupuscules essayent de semer la zizanie entre les communautés au nom du grand principe "diviser pour mieux régner". Beaucoup de musulmans se laissent en revanche endoctriner facilement par des paroles déjà préparées d'avance, et je comprends la raison pour laquelle les manipuler est si simple : beaucoup travaillent et ne prennent pas assez le temps de se poser et de réfléchir sur leur religion. Sur ce point, j'aime quand Bergson dit : "Le problème n'est pas la religion mais ce que les hommes en font". (Dans Les deux sources de la morale et de la religion). Nous ne voyons que ce que les médias nous montrent, parle-t-on plus rarement de l'Indonésie où les religions cohabitent avec un islam majoritaire (80%) ou de certains pays comme le Sénégal où l'islam est là aussi majoritaire (89%) et cohabite avec un christianisme (ainsi que l'animisme) sans problème. J'ai moi-même participé à une messe au Sénégal et j'ai pu remarquer une atmosphère détendue. Cet islam existe, mais les médias refusent de nous le montrer, j'ai cité deux exemples mais en cherchant nous pourrions en trouver plein d'autres. L'islam est critiquable, et le sera encore.
  6. Tiens donc, un coup vous dites que c'est un postulat, et là vous revenez sur l'axiome. Il faudrait savoir, postulat ou axiome ? Quant aux exemples, prouvez donc que les moitiés du même sont égales entre-elles, ou que les choses égales à une même chose sont égales entre-elles, j'ai hâte de savourer vos démonstrations. Pour le moment, c'est du blabla. NB : 5eme postulat d'Euclide = Evident, non-démontrable. Seul le "universel" peut-être remis en cause. J'attends votre magnifique preuve. Pour les axiomes de groupe, seul le "universel" peut également être remis en cause.
  7. Vous n'oubliez pas un peu le reste ?
  8. Correction : A=C, B=C, donc A=B.
  9. Puisque Grenouille s'obstine, prenons trois autres axiomes (d'Euclide également) : Les choses égales à une même chose sont égales entre elles. (A=C, B=C, donc A=C) C'est : 1) Évident. 2) Non-démontrable 3) Universel. Autre exemple : Si, à des choses égales, des choses égales sont ajoutées, les touts sont égaux. (A=B, A+C=B+C) 1) Evident. 2) Non-démontrable. 3) Universel. Troisième exemple : Les moitiés du même sont égales entre elles. 1) Evident. 2) Non-démontrable. 3) Universel. Une application brève, concise et très concluante de la définition.
  10. Lien à copier/coller dans la barre d'adresse : http://www.lirmm.fr/~terrat/ENS/EDI/TER2007/%208%20-%20Le%20cinquieme%20postulat%20d'Euclide%20-%20SLAIMAN%20Maher.pdf (le lien direct ne fonctionne pas) Pour rajouter à ce qu'a dit La Folie : – Axiome (grec Axioma = j'estime) je crois vrai : irréfutable, évident. – Postulat (latin Postulare = demander ) que l'on demande au lecteur d'accepter. L'un n'empêche pas l'autre.
  11. Travail d'Etude et de Recherche : le 5eme postulat d'Euclide Tentatives de démonstrations.
  12. On ne prouve pas l'axiome d'Euclide. Nombreux sont ceux qui ont prétendu avoir démontré le cinquième postulat à partir des quatre autres (le problème est dans l'unicité et non dans l'existence). En fait, ils utilisaient alors inconsciemment une propriété équivalente. En retirant ou modifiant le cinquième postulat, on obtient les géométries dites "non euclidiennes". Quant à son évidence, ce n'est pas parce que certains mathématiciens ne l'ont pas trouvé évident qu'il n'est pas évident. En faisant une figure d'étude, l'évidence est très concluante. Quant à son universalité, arrêtez de pinaillez, je vous ai déjà dit que c'était abusif de parler d'universalité. J'aurais plutôt parlé de "vérité absolue dans la théorie concernée". Pour le dogme, vous ressortez le sempiternel exemple de Jésus, mais cela ne prouve rien comme on vous l'a déjà fait remarquer au moins cinq fois. Le dogme n'a pas besoin d'être factuellement vrai pour être vrai, que vous le vouliez ou non. Pour qu'elle soit un dogme il faut que cette affirmation soit imposée comme vraie sans avoir besoin d'être factuellement vraie pour être vraie. C'est visiblement ce que vous ne comprenez pas depuis le début. Prenons un dogme concret : "Dieu existe". Allez-y, tentez de me prouver ce dogme.
  13. Ioan

    L'Évolution: Questions et Réponses

    Ah bon ? :gurp: Oui c'est ce que dit le créationniste Arun Yahya dont nous connaissons tous les arguments ridicules.
  14. Ioan

    L'Évolution: Questions et Réponses

    Je vais jouer le candide de l'instant en posant une question qui est un argument souvent repris par les créationnistes : Les effets des mutations sont destructeurs ou fatals, mais en aucun cas bénéfiques et n'augmentent pas la taille du génome. Y'a-t-il un exemple de mutation génétique ou de processus évolutionniste où l'information du génome a été augmentée ? Et en voici une deuxième : Richard Dawkins affirme "c'est comme si les espèces de l'ère cambrienne s'étaient plantées là, sans aucun historique d'évolution" dans l'horloger aveugle. Il n'y a aucune forme de vie complexe dont on a les traces avant l'ère cambrienne, n'est-ce pas un argument concluant à l'apparition subite de certaines espèces ? [Design Intelligent mode off]
  15. Grenouille Verte, n'essayez pas de vous défiler une fois de plus, et répondez à mon message. Vous savez parfaitement que l'exemple des géométries contredit votre conception erronée de l'axiome, alors n'essayez pas de fuir en vous focalisant sur "universel" sachant que l'essentiel réside sur "non-démontrable" et c'est sur ce point là que l'axiome et le dogme sont complètement analogues. Vous tentez de fuir, je serai là pour vous rappeler que vous n'avez pas répondu.
  16. "Énoncé répondant à trois critères fondamentaux : être évident, non démontrable, universel." On peut contester le caractère universel ---> en effet les vérités sont relatives. Cet axiome est évident -----> Bien sûr qu'on peut le trouver évident, il suffit de faire un schéma. En revanche, il reste non-démontrable ! Vous n'avez rien expliqué du tout, en fait vous contournez le problème, à savoir le caractère non-démontrable de l'axiome en question. C'est justement sur ce point là que l'axiome est complètement analogue au dogme, et c'est sur ce point là que la comparaison tient. Le fait que vous ne trouviez rien à redire sur le caractère non-démontrable confirme précisément ce caractère inhérent à l'axiome, et tous les dictionnaires le confirment. Ignorerez-vous encore longtemps le problème en feignant d'y avoir répondu ? C'est Dyprosium qui a cité le 5ème postulat d'Euclide comme exemple d'axiome. Mais je suis d'accord avec vous : c'est un mauvais exemple, il règne une certaine confusion dans ce sujet entre postulat et axiome. :dev: Un axiome est un postulat, mais de nature plus évidente. C'est un truisme, et dogmatique. http://www.math93.com/euclide.htm#t1 La confusion n'existe que dans votre tête.
  17. Comparer les dogmes religieux aux axiomes mathématiques ------> Oui. Comparer les croyants aux mathématiciens --------> Non. Vous confondez les deux choses. Vous avez lu un peu rapidement, l'exemple des géométries euclidiennes et non-euclidiennes vous contredit et me donne raison. Un pinaillage sur les produits scalaires ne changera malheureusement rien au fait que les géométries non-euclidiennes portent précisément sur la non-application du cinquième postulat (l'axiome d'Euclide sur les parallèles). J'ai évoqué le terme d'axiomes de Peano et d'analyse non-standard ... mais cela ne vous intéresse pas j'imagine, vous allez sûrement me dire qu'on utilise très peu le second ordre et ainsi vous pourrez vous défiler une fois de plus. Vous avez recopié une citation qui n'engage que son auteur, c'est différent ---> mauvaise application de l'argument d'autorité. Pour ma part j'ai cité une définition globale reprise dans tous les dictionnaires. La rigueur n'est pas de votre côté.
  18. En effet. Et force est de constater qu'un religieux ne va considérer que les dogmes de son culte, tandis qu'un mathématicien va utiliser les axiomes des différentes théories mathématiques. Le dogme et l'axiome n'ont donc pas le même statut. Le dogme est une sorte de croyance, le croyant pense que c'est vrai, que c'est une vérité factuelle et absolue. L'axiome lui est un outil, un jour un mathématicien va utiliser l'axiome de la commutativité, et le lendemain, il va utiliser l'axiome de la non-commutativité car il travaillera dans une structure algébrique aux propriétés différentes. Selon vous, un axiome est un "Énoncé répondant à trois critères fondamentaux : être évident, non démontrable, universel.". Je vous ai donné un exemple : l'axiome de l'inverse (un axiome des groupes). Voici l'axiome en question : Pour tout x, il existe y, x*y=y*x=e. En quoi cet axiome serait "évident" ? En quoi serait-il "universel" ? Vous continuez à comparer le mathématicien au religieux, donc vous continuez sur une fausse piste. Le comportement de chaque individu ne change rien aux notions de dogmes et d'axiome, retenez bien ceci puisque vous essayez de changer la définition des notions en vous basant sur des comportements, ce qui est illogique. Le mathématicien utilise plusieurs axiomes, et le croyant utilise les dogmes de sa croyance, oui c'est un fait, mais cela n'induit rien. Ici le mathématicien serait plutôt comparable à un philosophe ou un historien des religions qui étudierait chaque religion indépendamment avec leurs dogmes sans remettre en cause leur caractère véridique. Ne comparez que ce qui est comparable sinon vous finirez par créer de fausses contradictions. Quant à votre exemple, je vous en ai aussi donnés et qui concerne les géométries. Certes la géométrie euclidienne se définit actuellement davantage par le produit scalaire, mais il est un fait scientifique que les géométries non-euclidiennes résultent de la non-application du cinquième postulat (axiome d'Euclide sur les parallèles) dans un type d'espace différent. Là aussi c'est un exemple tout à fait concluant sur cette notion d'axiome, le fait de définir la géo.euclidienne par les scalaires ne change rien à ce fait. Mais ce qui m'amuse dans votre exemple concernant les groupes, c'est que vous évitez soigneusement ce que dit la définition que vous citez vous-même. "En quoi cet axiome serait évident, en quoi serait-il universel ?" et vous oubliez le principal : "en quoi serait-il non-démontrable ?". Or, toute la logique du dogme est également basée sur le côté non-démontrable. "Universel" est abusif si ce terme suppose que c'est absolu, quant à être évident il fait intervenir une logique de type mathématique. En revanche les exemples d'axiomes ne manquent pas, en partant des axiomes de Peano et ceux d'analyse non-standard, on retrouve la même comparaison "euclidien" et "non-euclidien" dans lequel certains axiomes ne s'appliquent qu'à leur théorie, tout comme le dogme diffère d'une religion à une autre. J'ai cité un dictionnaire il me semble, non ?
  19. La comparaison est bancale car : un mathématicien va utiliser plusieurs théories mathématiques (par exemple il va étudier les groupes ET les anneaux) un croyant ne va adhérer qu'à une religion et ses dogmes seront pour lui des vérités absolues, factuelles, réelles. Votre interprétation n'en est pas moins bancale pour la simple raison que ce n'est pas le religieux qui est comparé au mathématicien, mais le dogme à l'axiome. A force tout mélanger, vous vous emmêlez tout seul les pinceaux. Soyez un peu plus rigoureux à l'avenir. Vous inventez une nouvelle définition de l'axiome pour essayer de vous convaincre que vous avez raison. Cependant, les dictionnaires vous donnent tort, ce n'est pas en noyant le poisson avec une citation (qui n'a pas valeur de définition mais n'engage que son auteur) que vous avez prouvé quoi que ce soit. La définition d'un axiome EST cette vérité indémontrable qui a valeur de vérité incontestable dans le domaine étudié (tout comme le dogme d'ailleurs).
  20. Je suis entièrement d'accord, les religieux considèrent les dogmes comme représentant une vérité absolue. Mais pas tous. Ce qui est évident, c'est que les croyants pensant que leurs dogmes sont automatiquement des vérités factuelles ont tort du point de vue factuel dès lors qu'il y a croyance en un mythe, et non croyance en des faits. Le problème du dogme lié à Dieu, c'est que factuellement on a deux possibilités : - Dieu existe. (A) = non-(B) - Dieu n'existe pas. (B) = non-(A) Si l'on raisonne avec un principe de non-contradiction, si (A) est vrai, non-(A) est faux, et inversement si (B) est vrai, non-(B) est faux. L'une des deux affirmations est forcément vraie du point de vue des faits, mais il est impossible de trancher. Il faudrait définir Dieu, et toutes ses caractéristiques, se mettre d'accord sur ce qu'il représente etc, avant de trouver un début de réponse. La diversité des dogmes empêche que Dieu soit connu du point de vue des faits, et c'est là que (mais ce n'est que mon avis) beaucoup de croyants font l'erreur de vouloir le(s) dogme(s) de leur religion étant le seul qui soit vrai du point de vue des faits. A la base, la vérité de type religieuse doit donner foi. Un Dieu démontrable n'aurait aucun intérêt puisqu'il anéantirait toute foi : Dieu n'est pas fait pour que tout le monde croit en lui. Dans les textes religieux, il est clair qu'on doit distinguer les croyants et les non-croyants, les uns seront récompensés et les autres châtiés. C'est l'une des bases du monothéisme. Si Dieu venait à être démontré factuellement, personne ne pourrait plus le nier, et cette base de la religion s’effondrerait. Le dogme n'est pas fait pour être factuel. C'est malheureux à dire, et je conçois que cette position puisse être mal vue des croyants, mais je pense que c'est une opinion cohérente.
  21. Wuilemin dit surtout que l'axiome n'a rien à voir avec ce que tu appelles la vérité factuelle (celle dont dépend la forme du monde). La différence, c'est qu'un mathématicien admettra facilement qu'il ne sait pas si le monde est Euclidien ou non; alors qu'un chrétien n'admettra jamais qu'il ne sait pas si Jesus est réellement dieu. Que l'axiome mathématique ne soit pas une vérité factuelle, on le sait depuis longtemps. D'où la nécessité de préciser qu'une vérité scientifique de type mathématique n'induit pas automatiquement une vérité factuelle. La citation de Vuillemin se place précisément en contradiction avec l'absolutisme. Cependant, il ne faut pas oublier que Vuillemin ne définit pas la notion d'axiome, c'est une citation et non une définition.
  22. Wuillemin dit surtout que l'axiome s'est détaché d'une vision absolutiste. Ceci est parfaitement logique de sa part, puisqu'effectivement la vision est surtout relativiste : un axiome s'applique dans un cas précis de théorie, tout comme le dogme varie d'une religion à l'autre. La phrase de Willemin va précisément en mon sens, je vous remercie de l'avoir cité pour la deuxième fois (j'y avais déjà répondu). En revanche, Willemin ne donne pas une définition d'axiome, vous essayez seulement de recourir à l'argument d'autorité. En effet, vous vous focalisez sur une citation pour cacher la définition. Ce que nous dit le dictionnaire TLFi que vous avez cité (mais soigneusement sélectionné le passage qui vous plaisait) c'est : I.− Dans le lang. sc. Énoncé répondant à trois critères fondamentaux : être évident, non démontrable, universel. Oh, quel malheur ! Nous retombons précisément sur ce que tous les dictionnaires disent, et ce que nous disions également, à savoir qu'un axiome n'est pas démontrable. Dommage n'est-ce pas ? Sinon, concernant la géométrie euclidienne, comme je vous l'ai aussi mentionné, vous avez tout à fait raison : les axiomes ne sont plus utilisés et le produit scalaire est devenu important. En revanche, pourriez-vous en dire autant pour toutes les géométries non-euclidiennes ? Je n'en suis pas si sûr.
  23. http://www.math93.com/euclide.htm#t1 Il est stupide de vous entêter Grenouille Verte, vous ne répondez pas sur l'exemple euclidien car vous en êtes tout simplement incapable, vous savez qu'il vous donne tort. Vous écrivez "un axiome est une formule mathématique", preuve de votre ignorance de ce qu'est un axiome. Ensuite vous contestez le caractère dogmatique de l'axiome admis comme vrai sans démonstration, dans ce cas écrivez votre propre dictionnaire avec vos propres définitions. Vous inventez des définitions pour rendre vos interventions plus cohérentes, c'est malhonnête vous savez.
  24. C'est vrai que l'axiome d'Euclide est une formule mathématique. Et vous voulez nous faire croire que vous savez ce qu'est un axiome ?
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