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Sybil Vane

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Messages posté(e)s par Sybil Vane

  1. Je sais que cela conforte certains athées de vouloir démontrer à tout prix qu'ils n'ont pas les mêmes cheminements de penser que les croyants, mais c'est faux.

    Le fait de ne pas croire en Dieu est un positionnement spirituel.

    Non, mais si tu considères que tout est spiritualité c'est ton droit, mais ce n'est pas mon avis. ;)

    Je ne considère pas tout comme spiritualité, mais considère en effet que l'athéisme est une doctrine spirituelle.

    Je suis content d'apprendre qu'il faut être du côté de la majorité sous peine de passer pour un original

    Et bien oui, l'originalité est aussi un synonyme de singuliarité ou rareté. :)

    Et penser qu'être athée est banal, commun, ordinaire, est une erreur: la croyance en l'existence d'un dieu, quelqu'il soit est largement majoritaire à l'échelle du monde. Je crois que cela relève de l'ordre de 90% de la population mondiale. ( Mon chiffre est à prendre avec des pincettes, car je ne sais plus d'où il me vient, je l'ai lu quelque part mais je ne sais plus où).

    Ceci dit, selon moi, 100% de l'humanité croit. :)

    Tu veux dire que croire en dieu est du même niveau que croire en l'inexistence de la boite de petit pois comme créateur de l'univers, c'est bien connu que celui qui ne croit pas que la boite de petits pois soit à l'origine de la création passe autant de temps à se consacrer à cette croyance de la non existence que celui qui prie dieu plusieurs fois par semaine, et que dans les deux cas, les différentes croyances vont pareillement influencer les vies respectives de chacun des adeptes de ces deux "spiritualités" ;) .

    Je veux dire que croire en dieu ou en son inexistence est du même niveau. Si pour l'un des deux, cela suppose une action, cela suppose pour l'autre une inaction, quoique, les activistes athéistes sont autant dans l'action que les activistes religieux. Certains croyants ne prient pas. Certains athées ne savent pas exactement ce que leur athéisme supposent. Il y a plusieurs niveau d'investissement dans son propre dogme.

    L'athée va s'investir dans d'autre chose que le croyant. des choses plus confome à sa croyancve athéiste comme par exemple, la prévalence du droit des hommes sur les lois de dieu.

    Tu veux dire par là que la vérité de la foi dépend du nombre d'adeptes et du temps qui passe?

    Non pas que la vérité de la foi dépend du nombre d'adeptes et de sa longévité mais que le curseur de la spiritualité en dépend. C'est d'ailleurs les attributs justifiant les différences entre sectes et religions.

    Nier l'existence d'une chose alors que rien ne permet de le faire est un positionnement spirituel dépourvu de raison n'étant dominé que par ce que l'on appele une , conviction issue de la foi.

    Non, c'est une vision volontairement partiale de la chose, ou alors une incompréhension à comprendre l'absence de spiritualité chez les autres, mais c'est faux. ;)

    Une vision volontairement partiale peut être un positionnement spirituel, comme par exemple, celle volontairement partiale d'un athée. ;) ou volonairement partiale d'un croyant, car j'ose espérer que croyant et athée savent qu'ils sont incapables de prouver la véracité de leur croyance.

  2. Non le fait de ne pas croire en une entité spirituelle n'est pas un positionnement spirituel, je sais que ça conforte certains croyants de vouloir démontrer à tout prix aux athées qu'ils ont le même cheminement de pensée qu'eux, mais c'est faux.

    Je sais que cela conforte certains athées de vouloir démontrer à tout prix qu'ils n'ont pas les mêmes cheminements de penser que les croyants, mais c'est faux.

    Le fait de ne pas croire en Dieu est un positionnement spirituel.

    C'est un positionnement banal et rationnel que de ne pas croire en dieu

    Le fait de ne pas croire en dieu est loin d'être banal: la majorité des êtres humains croient en l'existence d'une divinité. En fait, ne pas croire en l'existence de dieu, à l'échelle du monde, est un fait très minoritaire démontrant une certaine originalité.

    Le fait de ne pas croire en dieu n'est ni plus ni moins rationnel que le fait d'y croire: rien de tangible ne permet de valider la véracité de l'inexistence de dieu.

    le fait que beaucoup y croient implique que l'athée va plus souvent être confronté à cette croyance plutôt qu'à celle qui voudrait qu'un poulpe, une grenouille ou une boite de petits pois règnent sur l'univers, mais c'est du même tonneau pour lui. Il n'y a aucune foi et rien de spirituel dans le fait de penser qu'une boite de petit pois n'est pas à l'origine de l'univers.

    Cela dépend si la boite de petit pois est considérée par d'autres comme à l'origine de la création de l'univers et que les recherches sur la réponse à cette question restent sans réponses depuis plusieurs millénaires. Prendre alors le pari que l'une ou l'autre des réponses pouvant être apportées à la question est la bonne relève de la foi.

    Là je nie l'existence de dieu comme je nie dans un autre débat le fait que l'on puisse savoir ce qui s'est passé dans une chambre d'hôtel dans laquelle on n'était pas, ça n'a rien de spirituel dans aucun des cas, et quand bien même certains prendraient le slip d'un homme politique pour le saint suaire, ça ne le deviendrait pas pour autant. ;)

    Et pourtant, l'histoire, l'anthropologie, l'ethnologie et diverses sciences et leur techniques d'investigations nous permettent désormais d'appréhender des réalités que nous n'avons pas vécu.

    Nier que l'on ne peut savoir ce qui se passe dans une chambre à l'aune des élements que nous possédons, lorsque ces éléments ne permettent en rien de déterminer quoique cela soit, est un positionnement raisonnable, rationnel.

    Nier l'existence d'une chose alors que rien ne permet de le faire est un positionnement spirituel dépourvu de raison n'étant dominé que par ce que l'on appele une , conviction issue de la foi. D'autant plus, lorsque la chose en question nié, est liée à l'existence de dieu.

  3. L'athée met sa foi dans la non existence de Dieu, le croyant dans son existence.

    Non, si tu mets du spirituel dans le mot "foi", alors tu ne peux pas l'employer pour l'athée, et si tu n'en mets pas, il n'est pas totalement conforme à ce que ressent le croyant pour son dieu. ;)

    Si je le peux et je le mets. :)

    Croire en l'inexistence de Dieu est un positionnement spirituel. L'athéisme est un courrant spirituel niant le divin sans preuve de son inexistence, mais le niant de manière tout de même avec la même ferveur qu'un croyant admet l'existence de son dieu sans en avoir aucune preuve.

  4. Il est de grande chance pour que personne ne fasse d'une boite de petit pois une divinité mais les animistes font d'une pierre un objet divin.

    les indouistes font d'un éléphant à plusieurs bras un de leur dieu,ect... . Qui a-t-il de plus absurde entre le choix d'une boite de petit pois symbole de l'hygiene, du progrès industriel et de l'alimentaire et celui d'un éléphant a plusieurs bras comme symbole de la sagesse et de l'éducation entre autres?

    Rien. C'est au même niveau.

    L'athée met sa foi dans la non existence de Dieu, le croyant dans son existence.

  5. J'adore la rédaction de l'article.

    Martin, le français, qui se fait tabasser par aissa, djamel ect... dont on ne donne que les prénom, sans préciser la nationalité :smile2: alors qu'a coup sur, ils sont également français. :smile2:

    Bref, des jeunes français qui en tabassent un autre.

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  6. Si l'athéisme est une croyance alors il faut aussi admettre que les croyants en quelque chose, croient en des milliards de choses autres que dieu, à ce moment là nous serons d'accord et ce ne sera juste qu'une question de rhétorique. Le croyant en dieu peut croire en l'inexistence d'un poulpe géant qui aurait créé l'univers, il croit en l'inexistence de deux poulpes géants qui auraient créé l'univers...etc. A partir du moment où quelqu'un parle de quelque chose dont personne ne peut prouver l'inexistence et que l'on considère que le fait de croire à cette inexistence est une croyance, il n'y a pas de souci, on peut même jouer à tenter de battre le record de croyances à la minute. Mais si on a un regard objectif sur soi même, on peut aussi faire une différence entre la croyance banale et la foi. Pour une personne ayant la foi (ça m'est arrivé à une époque,) la croyance en une entité spirituelle n'est pas du tout au même niveau que la croyance en l'inexistence de milliards d'autres, puisqu'il n'a pas foi en elles. ;)

    Mais croire en l'inexistence d'un poulpe géant créateur de l'univers est ... une croyance.

    Je ne sais quoi te dire d'autre, tu as tellement l'air sur de la pertinence de ta démonstration qui ne démontre qu'une seule chose et qui revient à confirmer mon propos initial:

    D'un point du rationnel, ce qui n'est pas prouvable n'est que croyance. C'est de la force et de la conviction en cette croyance, la transformant en certitude, que nait la foi.:)

    Foi athéiste, chrétienne, raélienne, ou poulpéenne.

  7. Moi, je me souviens très bien qu'il a dit que Banon a tout inventé. Il contredit très clairement la position du parquet.

    Ha non. Dire que Tristane Banon a tout inventé est loin de signifier très clairement contredire le parquet.

    Je te rappelle que Tristane Banon affirmait avoir subit une tentative de viol, ce que le parquet a réfuté en refusant d'instruire sur ce point, alors qu'il le pouvait puisqu'il n'y avait pas préscription.Donc dire que Trsitane Banon a tout inventé concernant la tentative de viol est assez conforme à la décision du parquet de ne pas poursuivre.

  8. Il y en a très peu. Je ne peux même pas t'en citer un, tu le peux toi?

    par contre de mémoire, je peux te citer Okman38, St Thomas et Eklipse comme forumeurs ayant tenus des propos, qui doivent être selon toi, catégorisés comme extremistes, puisqu'ils affirment DSK coupable.

  9. «sa souffrance» ; celle du Somalien ? Je parlais de la souffrance de celui qui accepte (ou n'accepte pas) ; accepter sa propre souffrance. Pas accepter celle d'autrui. Merci de relire et de réajuster.

    Non, pas celle du somalien, sa propre souffrance personnelle. J'avais donc bien compris contrairement à toi. Donc merci de relire et de réajuster ;)

    Merci des conseils. Peut-être a-t-il pu traverser ton esprit qu'un étudiant est souvent contraint de faire tout un tas de petits boulots et que, peut-être, c'était mon cas ? Ou encore que même un prof a un entourage, possiblement constitué d'autres personnes exerçant d'autres professions ?

    Mais je t'en prie, c'est avec plaisir.

    Peut-être ne t'est-il pas venu à l'esprit que j'ai moi-même été étudiante et fait tout un tas de petits boulots et que c'est pour cela que je suis consciente de l'importance du vécu mais également de l'importance de regarder ce qui se passe autour de soi, comme par exemple ce que vivent les autres de notre entourage ou non ?

    Qui plus est, on peut élargir son "petit monde" tant qu'on veut, ce monde ne sera jamais qu'une construction personnelle, non-exhaustive et essentiellement imaginaire du réel

    Ha non. notre appréhension du réel n'est pas essentiellement imaginaire. Enfin pas pour moi :).

    Connais-tu personnellement des femmes somaliennes ayant perdu des enfants ? As-tu vécu en Somalie ? Connais-tu la culture somalienne ? Ce n'est pas en regardant le monde au travers d'un écran qu'on le connait. .

    Je connais personnelement des femmes sénagalaises ayant perdu des enfants, j'ai vécu au Sénégal, je connais la culture sénégalaise, et bizarement, la peine des femmes sénégalaises que je connais est la même que celle que des mères françaises peuvent éprouvées. Mais c'est vrai qu'il est plus doux d'imaginer le contraire.

    S'il faut attendre de voir le monde entier pour estimer le connaitre, alors aucun prof n'a rien a nous apprendre. Or, c'est faux. regarder le monde au travers les apports que les autres peuvent en faire est déja un debut de connaissance sur lequel il ne faut absolument pas cracher.

    Et néanmoins, ce fait ne suffit pas pour expliquer son geste, sinon toutes les mères ayant perdu un fils s'immoleraient sur leur lieu de travail.

    Mais toutes les mères qui ne s'immolent pas sur leur lieux de travail après la perte d'un enfant sont-elles des femmes heureuses au travail?

    non pas nécéssairement. Et toutes le personnes qui se suicident ailleurs que sur leur lieu de travail sont-elles des personnes hereuses au travail? non pâs nécéssairement non plus.

    Donc déduire du fait de se tuer sur son lieu de travail que cela est le reflet d'un mal être au travail et la preuve, en l'espèce, d'une éducation nationale defaillante, est approximatif. Le lien de causalité n'est pas établit.

    Dans la mesure où l'oralité nécessite une mémoire, il faut bien que celle-ci s'incarne. Or, c'est le vieux qui nécessairement incarne la mémoire collective ce qui, évidemment, le valorise ─ et ce faisant, dévalorise le jeune, qui n'apporte rien de comparable à la collectivité.

    Absolument pas. Ce proverbe ne va pas jusqu'a ton interprétation personnelle imaginaire d'une réalité. Si un vieux n'a pas de jeune à qui transmettre, alors son savoir est vain.

    Ce proverbe ne traduit en rien une échelle de valeur entre la vie qui sait, et celle qui apprend. Mais juste l'oralité de la transmission africaine.

    ( cf: Les écrits d' Amadou Hampaté Bâ sur ce sujet)

    dans ce thémé, Fénélon proposait Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait mais ici aussi, pas d'échélle de valeur entre la vie qui sait et celle qui ne peut pas.

    Si l'on ne hiérarchisait pas les morts, on parlerait autant de toutes les morts ou bien on ne parlerait d'aucune. Bien sûr qu'on hiérarchise les morts ! Regarde la mort de Khadafi ; si la valeur "vie" était si absolue, nous serions tous en deuil. C'est pas ce que j'observe.

    Il y a un paquet de gens à s'offusquer des conditions de la mort de Khadafi, non? Fin pour ma part, j'en fais partie. Et j'ai entendu dans différentes presse des échos à mon sentiment.

    Je ne suis pas en deuil pour la mort de quelqu'un que je ne connais pas mais je peux la déplorer, et je déplore et réprouve assez fortement celle de khadafi comme celle de cette enseignante.

    Le cœur, c'est pour ressentir ; pour penser, il y a la tête.

    Hein? :hu:

    Le coeur est un organe qui assure la circulation du sang dans notre corps. :|

  10. Juste un truc... à ceux qui comprennent comme ils veulent entendre :

    Quand un ami vient vous voir et vous dit : "Je souffre"

    Entendez-vous : "Il n’y a QUE moi qui souffre" ? ou encore "Personne ne souffre plus que moi. JE suis celui qui souffre LE PLUS au monde" ?

    Et lui répondez-vous : "Mais enfin, il y a plus malheureux que toi !" (sous entendu, ta douleur c’est de la broutille, je ne la reconnais pas)

    "Et tu n’es pas le seul à souffrir !" (sous entendu, mon pauv’gars, ton cas n’est pas intéressant)

    Parce que si c’est le cas, vous ne devez en effet pas lui être d’une grande aide... je dirais même, bien au contraire.

    Quand une personne n'est pas d'accord avec toi, si tu es du genre à lui répondre que c'est parce qu'elle est conne, tu ne dois pas être très efficace pour faire adhérer à tes raisonnements, je dirai même bien au contraire.

    Dire à une personne qu'il y a bien plus grave est aussi un moyen de la faire euphémiser son problème et de lui montrer que des solutions existent. Ce n'est absolument pas sous entendre que sa douleur est une broutille et qu'on ne la reconnait pas. :hu:

    Ca, c'est ton interprétation très personnelle d'un propos qui n'engage que toi.

    Les pauvres petits Candide, ont leurs donnent des devoirs et ont leurs fait des interros :snif:

    C'est une réelle souffrance pour certains élèves. ( c'est mi ironique/mi réaliste) mais cela montre bien en quoi, parfois, c'est bien plus la fragilité de la personne que la dureté de la réalité qui est facteur de désastre.

    Donnez nous des exemples de raisons sensées qui pourrait conduire à cet acte :gurp: ?

    La mort de son enfant par exemple. Kaba tsigat disait qu'en fait l'enseignante venait de perdre son enfant. C'est une douleur assez intense pour rendre sensée une dépréssion ou l'entrée dans la folie.

  11. Ce n'est pas une position qui justifie c'est une position qui analyse, le bonheur et le malheur sont des choses relatives à un certain nombre de paramètre dont le vécu et les attentes (entre autre), mais cela semble évident .

    Après réflexion, je pense que c'est en fait une position qui comme tu le dis, analyse, mais qui analyse de manière érronée et en plus qui justifie, légitime et a permi de péréniser depuis la nuit des temps les plus grandes maltraitances humaines effectuées par l'espèce humaine. A la première lecture , je la trouvais respectable, mais finalement, non, elle ne l'est pas.

    C'est exactement cette position qui a conduit à l'esclavage, la ségrégation, l'appartheid, le nazisme, la colonisation. C'est ce sentiment que la douleur des autres n'est pas identique à la notre, que le bonheur d'un noir n'est pas celui d'un blanc, que sa culture est une sous culture qui ne lui permet pas d'envisager la valeur de la vie comme nous l'envisageons.

    Notre humanité nous apporte des points communs fondamentaux que même la culture n'éfface pas, exemple tout bête:

    - aucune société n'autorise le meurtre

    - quelle culture permet a une femme violé d'apprécier son viol? la faim fait souffrir? que l'on soit somalien ou français, la faim, le froid, la déshydratation, le cancer fait mourir

    - toute société a un rituel funéraire

    - toute société maltraitée cherche à fuir la maltraitance dont elle est victime

    - ect...la liste de points communs tous témoin d'une même direction vers le bonheur est encore longue.

    Penser qu'une famille thailandaise a moins d'affection pour ses enfants parce qu'on les mets sur le trottoir au nom d'une analyse qui raménerait les attributs du bonheur à un simple lien culturel est érronée. Ce n'est pas une moindre affection, ni une moindre douleur, ni une moindre considération de la vie qui conduit a cela, mais une misère plus pregnante. Fut un temps, ou aussi en occident, nous faisions travailler nos enfants. Les récits du 17 et 18ème siècle relatant ces sombres périodes traduisent également la douleurs des parents devant la rudesse de la vie de leur enfants ( et la leur), et c'est bien ce rejet commun de ces douleurs qui conduisent une société à s'en libérer, comme l'occident a souhaiter s'en libérer, et comme les pays arabes ont montré dernièrement leur souhait se s'en libérer pour tendre comme tout a chacun vers plus de liberté, plus d'oppulence, ... .

    C'es bien la preuve par les faits qu'il y a un tronc commun énorme dans nos souffrance et bonheur et ce indépendament de notre culture mais lien tout simplement à notre humanité.

  12. Cependant, je pense qu'on ne peut pas a priori rejeter les idées du procureur, et dire qu'il se trompe forcément. Tous ceux qui, sur ce sujet, ont dit que le procureur avait obligatoirement tord sont extrémistes.

    Des extrémistes de quoi?

    Je n'aurai pas employé le mot "extrémiste" car il me semble mal à propos, mais en effet, tous ceux qui sur ce sujet ont dit que le procureur avait tord ou que DSK était coupable, sont plus dans la croyance que dans une démarche analytique.

    Ceci dit, je n'ai pas vu grand monde dire que le parquet français avait tort, qui a dit cela? à part peut-être l'avocat de Tristane Banon qui lui voyait dans les faits une tentative de viol?

  13. En fait, cela m'agace :)

    que cela soit en + ou en -.

    J'aime bien savoir ce que les autres pensent de ce que j'ai écris mais surtout pourquoi ils le pensent. Dire c'est bien ou c'est bof n'apporte pas grand chose, alors que de dire pourquoi c'est bien, pourquoi c'est bof, m'apparait comme plus nourissant.

    Après, ce n'est pas fondamentalement important non plus, des fois, c'est en effet bien mieux que les gens ne justifient pas leur position :D

    Mais je suis pour aussi la supréssion des agences de notations donc bon :D

    edit: je vois qu'un immature a mis moins 1 a tout le monde :smile2:

    • Like 1
  14. Certes, mais doit-on pour autant penser que le procureur est le dernier des crétins et qu'il est complètement impossible qu'il ait raison ?

    Que pensez-vous de l'éventualité que le procureur soit dans le vrai ?

    Tout à fait d'accord.

    par contre, je trouve que l'on ne peut pas penser grand chose de ce que dit le procureur puisque nous ne savons pas ce que le procureur reconnait comme constitutif d'une agression sexuelle.

    Est une simple tentative de baiser?

    un baiser volé?

    un baiser donné par surprise? contrainte? violence? menance ou les 4 à la fois?

    est-ce un baiser accompagné d'une main aux fesses? d'une main insitante aux fesses?

    est-ce un baiser accompagné d'une masturbation ostensible?

    ces différents faits engendrent les différents degrés de l'agression sexuelle, différents degrés qui auraient engendrés différentes peine si le juge avait estimé également condamnable l'acte en question.

    S'il ne s'agit que d'un baiser tenté, excuse moi, mais tout ce cirque pour cela... en rassemblant en plus les femmes victimes de viol, et bien je trouve cela honteux. :sleep:

  15. Les causes et les conséquences du suicide me semblent être des éléments plus pertinents pour comprendre le phénomène qu'une vision subjective du courage et de la lâcheté.

    Mais c'est quoi les causes du suicide?

    Qui a assez d'autorité pour en exclure la lâcheté? qui l'a déjà fait?

    c'est quoi un vision objective du courage et de la lâcheté?

  16. Il faut quand même savoir de quoi on parle...

    Dans la sphère privée, il est tout à fait stérile d'accepter une souffrance au nom de l'existence hypothétique et imaginaire d'un Somalien dont on ne sait rien et qui ne correspond à aucune réalité de toute manière puisque "le Somalien" ne renvoie à personne

    mais à la représentation vague que nous nous construisons d'un ensemble de personnes dont nous méconnaissons la culture, la diversité, etc.

    C'est même assez réducteur de se baser sur une figure abstraite pour résumer tout un peuple... Enfin, c'est une figure imaginaire qui permet de poser un cadre à notre propre culture...

    Je ne dis pas qu'il faille accepter sa souffrance, au contraire, en trouvant stérile et couard de se suicider, je pense me placer du coté de ceux qui ne renoncent pas.

    En revanche, peu importe ce qui nous fait tenir, et donc nous battre et refuser l'acceptation, ce n'est ni vain, ni stérile, bien au contraire et peu importe si ce qui nous permet d'affronter les difficultés est le constat d'une réalité bien plus dure pour les autres, l'essentiel étant bien la combativité.

    Après , si pour toi un somalien ne renvoie à personne, et c'est malheureusement parce que trop de gens pensent comme toi, que la misère perdurent, c'est ta réalité et ta représentation vague, pas la mienne, ne la généralise donc pas.

    Pour poursuivre avec cette histoire de femme somalienne qui perd un enfant, on comprend que cette comparaison est absurde dès lors qu'on postule :

    - qu'il n'y a pas de peuple "surhomme", capable d'endurer plus que nous ne sommes capables de supporter en faisant appel à des ressources strictement personnelles. C'est donc un cadre socio-culturel qui permet aux individus de dépasser la souffrance (en développant par exemple une foi plus intense et en s'en remettant au fatalisme de formules comme «C'est la volonté de Dieu.». Le suicide est toujours le signe d'une détresse perçue comme insurmontable ; or ce qui définit une situation comme surmontable ou insurmontable, c'est notre référentiel propre, celui d'un individu immergé dans une société. Il faut donc prendre les deux paramètres en compte au lieu de comparer deux individus qui ne partagent pas le même cadre socio-culturel.

    C'est pour cela que je dis qu'il faut sortir de son petit monde et regarder autour de soi pour aggrandir son référentiel, qui en 2011, avec Internet, surtout quand on est professeur et donc soit disant assez cultivé pour cultiver les autres, ne peut se résumer qu'à mon métier n'est plus aussi facile qu'avant, c'est in-vi-vable, je me meure.

    - que la sacralité de la vie n'est qu'une valeur comme toutes les autres qui s'adapte aux réalités d'une société. Il y a dans notre société des gens qui sont complètement dévastés par la perte d'un enfant et que cela déstabilise tout à fait (ex : ladite enseignante immolée venait de perdre son fils, ce n'est peut-être pas anodin).

    :gurp: en effet, c'est loin d'être anodin!!! et sans doute peut être un peu plus déterminant qu'un simple mal être au travail... le lien de causalité se situe peut-être plus ici.FAire une dépréssion suite à la perte de son enfant, c'set pratiquement le cheminement normal.

    C'est même bizarre que ces collègues puissent écrire qu'elle allait trs bien, si elle venait de perdre son enfant ????

    C'est tout à fait impensable à grande échelle si l'on prend par exemple des sociétés dans lesquelles les enfants mourraient une fois sur deux à la naissance ─ je pense à la France du XVIème siècle ; il n'y a qu'à lire des livres de cette époque, la mort du bébé n'est jamais cause de tourment, sauf quand c'est l'enfant longuement attendu d'un noble qui attendait un héritier et pleure la perte de son nom plus que la perte du marmot. Donc, oui, la valeur vie est relative et il est peu probable que les sociétés ne s'adaptent pas aussi à la mortalité infantile ! La preuve en est que nous hiérarchisons les morts ; un ado qui se suicide, ça émeut plus qu'un nonagénaire qui se suicide. Ce sont pourtant bien deux vies perdues. (et d'ailleurs, l'Afrique a plutôt tendance a valorisé la vie des vieux plutôt que celle des jeunes, cf le proverbe «Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.» quand nous, judéo-chrétiens coupables, nous valorisons l'innocence de l'enfant.)

    Ce proverbe africain ne valorise pas la vie des vieux par rapport à celle des jeunes :) il traduit l'importance de l'oralité dans la transmission culturelle africaine :).

    Comme tu le disais plus haut , c'est bien de savoir de quoi l'on parle ;)

    Je ne savais pas que l'on hierarchisait les morts en fait, un ancien qui se suicide me parrait aussi douloureux que le suicide d'un jeune, mais peut-être que tout le monde pense comme cela :hu: ?

    En revanche, je ne pense pas que la culture aménuise la douleur ou la déplace, mais je pense qu'elle influe la manière de témoigner de celle-ci: Ce n'est pas parce qu'on ne pleure pas, que l'on ne souffre pas, ni parce qu'on ne s'immole pas que l'on souffre moins, mais bien parce qu'elle dépend aussi de la manière dont un indivu s'est construit.

    En somme, la souffrance d'un individu n'est pas quantifiable par rapport à un cadre absolument objectif, elle dépend aussi de la manière dont l'individu s'est construit et cela, nul ne peut le dire.

    voila, tout a fait d'accord, il y a une immense part de relativité.

    En revanche, la souffrance peut aussi être perçue comme un phénomène social dès lors qu'elle touche un groupe d'individus en particulier ─ mis en contexte avec les autres groupes de cette société. On est alors dans la sphère publique et la souffrance doit être traitée dans son aspect structurel pour que la structure change et que cette souffrance disparaisse. Le premier pas, c'est de faire reconnaître cette souffrance en en parlant, en permettant aux autres membres du corps social d'en prendre conscience.

    Comme parler de la souffrance des somaliens par exemple? :)

    Pour en revenir aux ouvriers, ceux qui travaillent le métal ou la tripe, ce sont des souffrances reconnues, on en a conscience. L'intérêt de ce débat, c'est qu'on a globalement des gens qui affirment que l'enseignement est un secteur anxiogène et d'autres qui nient au contraire la souffrance des profs.

    Mais demande à un patron d'usine si ses ouvriers souffrent? :) Aucun ne te répondra oui. Pour certains, ils te répondront non en toute mauvaise foi mais pour d'autre, cela sera bien en toute bonne foi. sans doute estiment-ils qu'un ouvrier vit tres bien dans les conditions qu'il a puisque ses rêves de départ son moins grands que les siens.

    Il n'est pas insensé de considérer la vie comme insgnifiante et de donner plus de valeur à un message, une idée qu'à une personne, de fait le suicide, et d'autant plus l'immolation en public peut très bien n'être qu'une façon de faire passer un message. Un moyen qui assure de par son côté extrême d'attirer l'attention.

    Insensé. On donne forcément de la valeur à sa vie. Sinon, on rentre dans le cadre de ce que la psychiatrie considère comme pathologique.

    les terroristes, kamikazes, et militaires sont donc des malades?

    car si je ne m'abuse, ils sont tous capables de mettre leur vie en jeu pour des idées, valeurs et donc messages?

    forum

    Un professeur sur six en «burn-out»

    Jeudi 20 octobre - 14:34

    Une semaine après le suicide d'une enseignante à Béziers, une étude révèle que 17% des professeurs sont victimes d'épuisement, contre 11% dans les autres professions. Les jeunes en dessous de 30 ans sont les plus exposés

        Les professeurs de collèges et lycées sont 17% à être touchés par le «burn-out», ce phénomène d'épuisement physique, mental et émotionnel, contre 11% dans les autres professions, révèle une étude de deux spécialistes publiée dans Le Monde daté de jeudi. «Près de 30% des enseignants interrogés ont dit songer, souvent, à quitter le métier», explique Georges Fotinos, ancien inspecteur général de l'Education nationale et coauteur de cette enquête réalisée auprès de 2100 personnels de 400 établissements. «Les différences entre les sexes et entre les établissements -en zone urbaine, en zone rurale, en ZEP...- sont moins déterminantes que le facteur âge. Les jeunes en dessous de 30 ans sont plus exposés», ajoute-t-il.

        

        Crise de l'autorité, classes parfois surchargées et plus hétérogènes qu'il y a 20 ans, manque de soutien de l'institution, difficultés face au rythme des réformes, quasi-absence de médecine de prévention, manque d'organisation des enseignants eux-mêmes en collectifs de travail... Telles sont les raisons avancées par les professeurs pour expliquer ces sentiments d'impuissance et de solitude.

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    forum Source: Le Figaro

    Ils sont trop fragiles :)

    Et si le problème des enseignants résidait dans le fait qu'ils n'ont jamais quitté les bancs de l'école? L'élargissement de leur référentiel comme le dit Kaba tsigat ne serait-il pas nécéssaire?

    PS: excusez moi s'il y a beaucoup de fautes ou des erreurs de compréhension, j'ai cassé mes lunettes entre midi et deux et résultat, je ne vois plus très bien :noel:

  17. D'autant que le parquet n'a absolument pas dit ça et qu'il s'en serait bien gardé car ce n'est pas son rôle.

    Je n'en sais rien en fait, j'avais cru lire que le parquet n'avait en effet pas dit cela, mais à force de lire dans la presse qu'il aurait dit cela, je ne sais plus :smile2: Quelqu'un aurait le PV officiel de la décidion du parquet?

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