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Tout ce qui a été posté par Frelser
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Les données paléontologiques ET génétiques. Déjà répondu à cette remarque plus haut. J'ai déjà répondu que la déglaciation provoquait des catastrophes naturelles que les hommes vivant de pêche ne pouvaient pas éviter. Un copier-coller idiot. Le mythe du déluge a depuis été relevé partout, sur tous les continents. Pourquoi les Arabes n'auraient pas une version à eux ? Les différences avec la version biblique sont évidentes...
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La démographie n'a pas baissé, elle était basse. Et tu ne pourrais pas prouver ton affirmation. Oui, mais les tsunamis et effets de catastrophes réginaux ont bien pu causer une pareille inondation dévastatrice ayant marqué les hommes de cette époque, qui sont connus pour habiter en basse altitude et vivre paisiblement de la pêche. Même avec les technologies de notre époque, nous craignons la hausse du niveau des mers et le réchauffement climatique, serait-ce parce que la mer va grimper en un seul jour ? :p Sauf que la génétique a montré que la lignée masculine ne remontait pas à la catastrophe de Toba mais vers 142.000 ans en Afrique. En revenche, la thèse d'un bassin culturel commun d'une génération fondatrice fait donc remonter les cosmogonies plus loin dans le passé. Et le cas de l'inondation est universelle. Son souvenir a donc pu survivre si longtemps...
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@ juuken. Ecoute j'ai répondu à ces objections là-bas. Ici le sujet c'est la réfutabilité. Je ne vois pas l'utilité de transposer les débats d'autres topics ici. J'ai montré que la fin de la graciation de Riss correspondait avec un volcanisme fort, et une hausse du niveau des mers. Ainsi qu'avec l'apparition de l'homme moderne. J'ai aussi mentioné l'exemple du Kon-Tiki qui pouvait même naviguer dans le Pacifique. Question d'interprétation. Alors je repose mes questions :1) Est-ce que l'homme moderne est apparu vers 130.000 ans selon les données génétiques et paléontologiques ? - Oui. 2) Est-ce que le niveau des mers grimpait à cette période qui est la fin de la glaciation de Riss ? - Oui. 3) Est-ce que l'homme savait naviguer en mer profonde à cette époque ? -Oui. 4) Est-ce que la thèse de la génération fondatrice a été soutenue par Ambrose pour expliquer l'homogénéité des cosmogonies ? - Oui. 5) Est-ce que la navigation dans le Pacifique avec le Kon-Tiki a prouvé que la navigation avec un radeau est possible ? - Oui. 6) Est-ce que le Coran parle de souvenir au sujet de cette inondation ? - Oui. 7) Est-ce qu'une des ces affirmation n'a pas été vérifiée ? - NON. 8) Est-ce que la preuve formelle que cela s'est passé ainsi est faite ? - Non. A présent, je voudrais bien rester dans le sujet du topic.
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J'ai soutenu la thèse d'un souvenir d'innondation remontant à la génération fondatrice, une version de la génération de Toba. J'ai souligné que le Coran parle d'oreilles fidèles au sujet de l'inondation. Et montré qu'à l'époque de l'apparition de l'homme moderne, il y a 130.000 ans le niveau des eaux montait. J'ai cité des sources pour montrer tout cela et la preuve de navigation à cette époque en mer profonde... J'ai montré que la population humaine faible de cette population fondatrice peut expliquer l'universalité de ce souvenir lointain.
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Tu as l'habitude du hs. Il n'y a eut aucune réfutation. Et les topics sont disponibles. Ici, le sujet est la réfutabilité.
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J'ai établi des arguments réfutables, et les topics sont disponibles pour d'éventuelles objections. Pourquoi ? Tu es un homo franciscus toi ?
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Si moi je suis concordiste, alors il n'y a personne de sensé dans ce forum. Je suis maniaque au sujet des critères de scientificité et de précisions. C'est une grâve insulte à mon intégrité. Mais franchement, vos avis sont juste comiques. Comme quoi, il ne faut pas avoir fait l'école du cirque pour faire rire. :p
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Ton avis m'est complètement indifférent. Les posts sont disponibles dans le forum, et chacun peut voir qui soutient quoi. Je ne suis pas concordiste, ni fanatique. C'est plutôt toi qui manque de recul par rapport aux discussions. Ton opinion sur moi est nul et sans aucune valeur, étant donné que tu es toi-même ignorant des notions scientifiques essentielles, comme en témoignent beaucoup de tes interventions comiques entre-autres dans ce fil.
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Ton vocabulaire témoigne de ta propre "neutralité". Quel rapport entre le sujet et le fanatisme ? Tu devrais sortir prendre un peu d'air et prendre le temps de mieux lire mes interventions avant de réagir en multicolor.
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Un mauvais biais de sélection peut être un moyen de réfutation. Dans une étude statistique, la réfutabilité consiste en l'interprétation des données statistiques. En tête de critique de l'inférence vient la démonstration de l'orientation volontaire ou non du biais de sélection. Parfois, une conclusion d'une étude statistique peut être infirmée par une preuve directe démontrable, indépendement des données statistiques.
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Non, même si un modèle est réfutable, si il est infirmé, il perd sa scientificité. Et ce, même si une partie de ses prédictions semble se vérifier. On n'a pas le luxe de qualifier de science un modèle qui peut induire des erreurs de jugements, même marginales. Tu devrais apprendre à lire ce qui est dit avant de répondre. J'ai parlé d'un article scientifique qui prétendait justement que le tabagisme préserverait des maladies neurodégénératives. Cette étude se fondait sur des études statistiques globales, entre fumeurs et non fumeurs. Le taux de mortalité des fumeurs pesant proportionellement plus lourd dans l'échantillon de l'étude que les effets du tabagisme sur les troubles mnésiques prématurées. Justement, les études plus fines ont montré que le tabagisme ne protégeait pas de ces maladies, mais provoquait même des cas de troubles de la mémoire. C'est justement la preuve que l'interprétation des observations, les inductions, déductions et inférences doivent être avérées pour acquérir un degré de scientificité véritable.
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C'est vraiment la question de la valeur scientifique des paradigmes qui importe. Il faut bien préciser que c'est l'inférence du général au particulier ou l'extrapolation du particulier au général qui doit être conforté par la réfutabilité... Si on a démontré que cette transition, ce postulat, cette hypothèse ou cette théorie, ..., doit être réfutable et pas infirmée. C'est cela qui différencie définitivement une croyance ou une superstition d'une science. Le fait de par exemple établir un lien entre le tabagisme et les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, voir supra, est une erreur d'appréciation. Etant donné que le taux de mortalité des fumeurs réduit leur longévité moyenne, or, ces maladies neurodégénératives sont des maladies majoritairement de personne âgées. Donc, le fait que les mesures sur le terrain semblent coller aux prédictions ne suffit pas à faire d'une hypothèse une vérité scientifique. Tant qu'un modèle ou une théorie n'est pas réfutée dans ses fondements et paradigme, elle reste valable.
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Quand à ma maitrise de la théorie quantique, on a déjà largement débattu sur la question de l'intrication, la non-localité etc. On a assez traité de cela, et encore une fois, je rappelle que le sujet ici ce n'est ni ma "maitrise" de la physique quantique, ni la physique quantique, ni moi en général. Disons donc que je ne suis pas du tout Max Planck... :p Je te prie donc de bien vouloir respecter le sujet du topic qui est la place de la réfutabilité dans la démarche scientifique. Merci. P.S. : Personne ne dirait que la Terre est le centre de l'Univers, ou que le soleil est au centre de l'Univers désormais. Il faut donc distinguer le pouvoir de prédiction d'un modèle de son interprétation tirée des observations. On peut fort bien reconnaitre la valeur de prédiction partielle d'un modèle, tout en en rejetant la philosophie. L'exemple des modèles géocentrique et héliocentrique considérant respectivement la Terre et le soleil comme centre de l'Univers font des prédictions partiellement valables, de par le fait que l'on peut prendre comme repère n'importe quel objet de l'espace et produire des modèles marsocentrique ou vénucentrique. :p Les prédictions seront possibles, or, la réalité est la relativité générale, car tout dans l'Univers interagit, il n'y a pas de centre.
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La théorie de Newton n'a pas été réfutée, elle a été dépassée. Elle est toujours valable car le paradigme de fond est valable. Quand au géocentrisme, ses prédictions sont partiellement valables, non pas de par le fait que la Terre est au centre du Monde, mais parceque "le modèle prend comme repère la Terre" et représente les planètes dans un mouvement compliqué avec des épicycles... Le système héliocentrique aussi a ses limites, "étant donné qu'on prend le soleil comme repère". Mais le modèle héliocentrique a été affiné en fonction des interactions entre les différents objets du système solaire. Donc, encore une fois, le modèle géocentrique a été dépassé par le modèle héliocentrique copernicien, mais le modèle héliocentrique képlérien qui l'a dépassé a à son tour été dépassé par le modèle relativiste. Chacunes de ces théories a un niveau de prédictibilité de plus en plus élevé. Elles sont toutes acceptables comme scientifiques mais ont évolué en précision, avec deux révolutions fondamentales : copernicienne et relativiste. Toutes sont valables, mais avec des niveau de prédictibilité s'affinant avec le temps.
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La fonction de la réfutabilité tient en la possibilité de vérifier les postulats et hypothèses. C'est sa fonction, une fois réfutée, les fondements infirmés resortent du champ de la science comme des erreurs. Mais tant qu'elles n'ont pas été réfutées, elles demeuraient viables. Une fois que la majorité des prédictions d'une théorie est confirmée, elle devient viable... Même si certaines de ses prédictions sont infirmées dans certaines conditions non prévues par le paradigme fondateur.
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Elles sont enseignées dans l'histoire des sciences, mais elles n'ont plus de valeur scientifique. Pour être scientifique, il faut qu'une théorie soit réfutable, qu'elle fasse des prédictions que l'on peut expérimentalement éprouver. Une théorie donne des vérités réfutables, c'est ça qui en fait des valeurs de sciences.
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Elle n'est pas réfutée sur le fond, elle est avérée faire des prédictions imparfaites et incomplètes de la réalité. Mais ses prédictions sont valables à l'échelle universelle. Si elle était réfutée sur le fond, cela signifierait que ses prédictions étaient fondamentalement une erreur. C'était une théorie scientifique, mais elle est infirmée, donc elle n'a plus aucune valeur scientifique. On ne peut pas soutenir scientifiquement que le fils d'un maçon aura des mains dures. Ou que deux particules intriquées ne peuvent pas communiquer à distance. Les postulats fondateurs sont infirmés, donc c'étaient des erreurs d'appréciation point.
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Une théorie réfutée n'est pas réfutable, elle est infirmée Yardas. Elle est scientifiquement viable tant qu'elle n'est pas réfutée, et ce, même si on ne peut pas technologiquement la vérifier. Le seul fait d'être réfutable la lance dans le domaine de la science, mais si elle est infirmée, elle s'avère fausse et n'a aucune valeur scientifique.
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Il ne s'agit pas de réfutation, une réfutation nécessite l'infirmation de l'hypothèse. Il s'agit d'une extension et d'un modèle plus étendu.
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Non, la théorie de Newton n'a pas été infirmée. Elle a été dépassée. D'ailleurs, il est exceptionel qu'une théorie vérifiée même en partie soit réfutée complètement. Comme ce fut le cas avec le Lamarckisme par exemple. La plupart des théories sont tôt ou tard confrontées à des observations incohérentes. Quand je soulignais que la réfutation d'une théorie ou d'une hypothèse, je parlais d'une réfutation de fond. Comme avec le principe de localité, qui a été infirmée expérimentalement par exemple. On a parfois des théories concurrentes, avec des points forts et des points faibles mutuellement cincompatibles... Une théorie qui se vérifie en bonne partie a valeur de science, tant qu'il n'y a pas une réfutation de fond. La désintrication a lieu, mais la cohérence ne s'annule jamais complètement. Il reste dans les matrices des états corrélés, y compris après la séparation. Non, c'est le contraire, la théorie de la décohérence prédit cela, mais dans la pratique, la corrélation partielle, ou la cohérence ne s'annule jamais, car elle ne le pourrait pas.
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Non, la théorie de Newton n'a pas été réfutée. Elle a été dépassée. Elle ne prévoyait pas une physique différente à des vitesses proches de la célérité de la lumière. P.S. : La théorie de la décohérence est intéressante et a fait du chemin. Mais de par la nature de la physique quantique qui s'opère dans un espace de Hilbert, la cohérence ne s'annule jamais. Pour cela il faudrait un temps infini. Si on intrique A et B on obtient AB. Si A ou B interagit avec un troisième élément C, on obtient une décohérence provisoire qui rend A et B discernables. Le système forme désormais un nouveau système. Dans ce jeu de couplages et de décohérences provisoires, l'ensemble de l'Univers est lié en un seul système.
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@ Wipe. La perte d'information dûe au contact des atomes de la fibre optique ou aux autres photons lors du parcours. zeilinger a envoyé des photons un à un à raison de 194 photons par seconde, sans perte d'information. Or sur 144 kilomètres, cela montre la robustesse de l'intrication. S'il-te-plait, on a assez trainé sur le sujet, je ne souhaite pas y rester éternellement. Salut Yardas, il faut d'abord bien comprendre ce que signifie la réfutation. Qu'entends-tu par réfutation, quand tu affirme qu'une théorie ou hypothèse réfutée demeure scientifique ?
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Merci de revenir au sujet alors, on a largement discuté de la question de la "quanticité" ou la "classicité" de la physique macroscopique. C'est vrai que la théorie de la décohérence a avancé ces dernières années, et il reste certains points obscurs... Je voudrais partager un article de 2007 pour fermer ce long hs, et qui concerne le sujet et la cryptographie quantique : Anton Zeilinger et son équipe on réussi à envoyer des photons intriqués sur une distance de 144 kilomètres à travers l'air sans perte d'information. Science et Avenir, d'un article de la revue Nature.
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Pour revenir au sujet de la réfutabilité, je voudrais ajouter deux techniques d'approches très récentes. L'approche analogique est une des percées géniale. Elle consiste à établir des lois analogues sur le papier entre les événements très différents en apparence. Cela permet rien de moins que d'expérimenter des phénomènes jusqu'ici hors de portée, et transporte l'astronomie dans les laboratoires et engendre un genre d'astronomie expérimentale. On recrée ainsi les effets d'un pulsar, d'une supernova ou d'un trou noir en laboratoire avec des appareils sans rapport manifeste avec ces champs de recherches. Les lois qui déterminent certains effets décrits sur ces objets insaisissables se révélant identiques à celles de phénomènes très différents parfaitement maniables en laboratoire. Ce qui permet d'orienter les hypothèses et de les tester de façon tout à fait inattendue dans les laboratoires. L'autre innovation qui est tout-à-fait nouvelle celle-là, est la comparaison systématique de bases de données avec des logiciels du genre du moteur de recherche Google. Des relations inattendues surgissent comme par magie du fond des informations, permettant également d'émettre des hypothèses inédites pour orienter la recherche... Ce dernier biais de recherche ne génère pas de moyen de réfutation transparente, mais il a l'avantage de donner des pistes intéressantes à conforter à postériori avec une analyse approfondie des hypothèses émergent de cette technique originale.
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Je sais que le débat sur la question de la complétude de la MQ est lié à la question de réfutabilité, et nous en avons traité longuement, mais le sujet n'est pas l'intrication quantique ou la non-localité. Je prie donc les intervenants à revenir au sujet du topic, qui est bien le rôle et la place de la réfutabilité dans la démarche scientifique. Merci de votre compréhension.
