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Tout ce qui a été posté par Frelser
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La fonction d'onde n'est pas un état de la matière comme c'est le cas des champs de Maxwell. C'est une fonction. Je ne vois donc pas le fil rouge de ce raisonnement mon ami.
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Je ne suis pas sûr de comprendre en quoi cela serait déterministe, puisque la particule est confinée sous contrôle, mais c'est remarquable.
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C'est il me semble sans rapport. Ou une étrange extrapolation ?
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Cher @zenalpha, l'électron ne se trouve pas "un peu partout sur la fonction d'onde", elle se trouve partout dans l'onde jusqu'au moment de la mesure. Je ne comprends pas de quelle expérience nous parle l'auteur de la vidéo ?
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L'observateur ne fait qu'un traitement des informations qui lui parviennent. Par exemple en dehors de notre esprit, il n'y a pas de ton de couleur, pas de timbre de voix, pas de goût de cerise, pas de sensation de chaleur... Mais nous traitons et interprétons des signaux en les déformant plus ou moins. Et la réalité extérieure est extrêmement ordonnée et acausale à la fois. L'important n'est pas que la réalité extérieure réponde à nos attentes, mais de comprendre et accepter ce qu'il nous communique.
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On est bien avancé alors. Des triplés ?
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Quelle permutation ? Dans quel sens ?
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Comme je l'ai déjà suggéré plus haut quelque part, la RG présente une incompatibilité apparente avec la MQ. Mais il n'y a pas d'incompatibilité stricte. Du fait que la MQ soit fondamentalement acausale, il est permis dans le cadre formel de la théorie que toutes les lois de la RG soient dérivées de cette caractéristique aléatoire de la MQ. Reste à comprendre si cette coertion est exacte ou approximative.
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Il y a, il me semble, un biais dans l'expérience de pensée de Schrodinger. Son idée est valable en réponse à ceux qui soutiennent que seul l'homme déterminerait l'issue de la mesure par l'observation. L'autre école, qui est plus pertinente à mes yeux, c'est que tout est information. Cette information est indépendante de notre observation. Pour nous amuser, imaginons une expérience un peu différente. Le chat est ôté de la boîte et placé dans une chambre totalement hermétique, où il peut respirer, manger et boire. Au milieu de la chambre il y a un dispositif, qui, comme dans l'expérience de pensée de Schrodinger est enclenché par la désintégration d'un atome. Si l'atome se désintègre un petit boum a lieu et une marionnette effraye le chat, et un casque détecte cette frayeur et le boum, et ouvre une porte au chat, qui sort de la chambre. > Si le chat sort de la chambre, c'est que l'atome s'est désintégré. > Qui de nous ou du chat a été le premier observateur ?
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Il y a un problème avec la vidéo. C'est une bonne synthèse de l'état de nos connaissances.
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C'est à la base une moquerie des réalistes envers les tenants de l'école de Copenhague. Si l'état d'une particule est superposée jusqu'à une observation, alors un chat soumis à un système de mise à mort fondé sur le moment de désintégration indécidable d'un atome en guise de détonateur serait à la fois mort et vivant tant que la boîte reste fermée. C'est marrant que la moquerie EPR a conduit à la preuve la plus puissante en faveur de la complétude de la MQ. Je crois que si le chat observe la détonnation avant nous, il devrait pouvoir nous le communiquer lui-même dans une autre vie..
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On est bien d'accord. Néanmoins, cette décohérence n'est jamais complète. C'est ça que je pointais @zenalpha. Je n'ai pas la prétention de te corriger, je veux juste attirer ton attention sur un point sensible.
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P.S. : En outre, en proposant de transformer la non localité quantique à un espace, disons multi-local, on ne résout en réalité rien. On ne ferait que compliquer encore l'équation. Je m'explique : il est possible de mesurer deux états distincts d'une même particule et deux endroits distincts (cf ici). Dès lors, il devient obsolète de chercher deux "coordonnées" distinctes pour deux particules distinctes. Une même particule apparaît déconfinée en trois quasi-particules en conformité avec les prédictions de la MQ.
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Cher @zenalpha, la théorie de la décohérence est une interprétation parmi d'autres. Il est délicat de fonder une approche supposée compléter, ou seulement augmenter, la physique quantique sur une hypothèse aussi réduite. D'autant plus que la décohérence tend vers zéro sans jamais réellement l'atteindre, dans le formalisme de ladite théorie.. Pour la fonction d'onde, c'est un faisceau de probabilités, et elle n'est qu'un des aspects de la matière, l'autre étant corpusculaire.
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Bonjour @zenalphaC'est intéressant, mais la réalité n'est pas binaire, et on ne peut pas certifier que chaque événement à effectivement son contraire. C'est là un énoncé de principe, ou un axiome indécidable. C'est aussi une conclusion de l'auteur de l'article, qui écrit :
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NB : Mon dernier post peut sembler abusif a priori. Mais c'est bien à la fois une déduction allant dans le sens du théorème d'incomplétude, et une question de bon sens. En effet, quelle que soit l'ampleur des expériences permettant d'avaliser une hypothèse, nous ne pourrons jamais avoir de garantie que les résultats des expériences resteront toujours invariable et stables. Ce seul point suffit à réduire absolument toute théorie à une attente statistique. Il sera tout au plus possible de confirmer ce qui s'est effectivement passé jusqu'à présent, dans la mesure où nous pouvons témoignager directement de faits concrets tels que nous les avons observés, et encore, à la condition de ne pas y mêler d'interprétation.. Ce constat est d'autant plus violent sur le plan épistémologique que notre échelle de temps humaine reste insignifiante par rapport à l'échelle géologique et cosmique. Ce dernier point me rappelle combien la conjecture grecque antique voulant que le cosmos soit le résultat statistique d'un chaos primordial est absurde. En fait, le temps ne peut qu'amplifier le taux de désordre global, et en aucun cas le faire augmenter.
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C'est pour ça que je soutiens qu'aucune théorie ne sera autre chose qu'une attente probabiliste. C'est qu'à l'échelle quantique, il n'y a plus de moyen de suivre ce qui se déroule (causal ou non). Ce qui confirme le théorème d'incomplétude. C'est une utopie de croire qu'un jour la science pourrait expliquer l'ordre de la création sans aucune faille fondamentale. C'est d'ailleurs logique, il ne devrait simplement pas y avoir d'ordre.
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En fait, les théories scientifiques sont une version moderne des mythes anciens. On élabore des paradigmes pour expliquer l'issue probabiliste de quantité d'évènements, et on en élabore une formule mathématique en sorte de prédire l'issue d'un faisceau d'expériences. Pour qu'une théorie soit autre chose qu'une interprétation, il faudrait pouvoir établir totalement tous les rouages qui s'opèrent du début jusqu'à la fin, sans aucun saut ni vide. Tant que cela n'est pas acquis, toute la physique reste confinée à une espérance mathématique.
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Mais pourquoi tu me cites, et pourquoi ici ?
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Et tu répondais à quoi alors AZ ? À ma réponse au sujet de la nécessité de développer l'astronomie, la cartographie et les mathématiques pour pouvoir s'orienter vers la Mecque.
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Imbécile. C'est toi qui pretendais que pour s'orienter vers la Mecque, le Prophète aurait laissé un dromadaire décider.
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C'est pour l'emplacement ça. Pour s'orienter dans le désert, les Arabes se reflétaient aux étoiles, donc aux données astronomiques. Comme ça tu mourras moins bête. "C’est Lui qui vous a assigné les étoiles, pour que, par elles, vous vous orientiez dans les ténèbres de la terre et de la mer. Certes, Nous exposons les signes pour les savants." (An'am, 97)
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1. Incontestable ? N'est-ce pas une affirmation étrange que là ? La physique se fonde sur des hypothèses qui se testent ensuite par des séries d'expériences sur mesure. Si nos attentes s'avèrent être compatibles avec les résultats expérimentaux nous avalisons notre hypothèse de départ. Or, cela confirme quoi en réalité ? Que l'expérience a été compatible avec notre hypothèse de départ. Mais cela n'est pas une preuve suffisante et nécessaire pour affirmer que ce résultat serait la seule explication possible, ni même qu'elle sera vérifiée définitivement. On pose donc des marges de tolérance probabilistes à partir desquelles on accepte les résultats obtenus comme suffisants pour les ériger comme scientifiquement validés. Même l'assertion que l'eau bout à 100°C à pression atmosphérique depasse en réalité de loin ce qui peut objectivement être strictement vérifié. 2. Nous n'avons pas encore de théorie réaliste vérifiable permettant de prédire l'état d'un observable avant une mesure.
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1. En effet, pour débloquer des budgets pour la recherche, il faut de solides motivations économiques. Et cela est un biais qui perturbe la déontologie de la recherche. De même, aucune théorie scientifique ne sera jamais certifiée complète et sans faille. Or, la plus grande utilité des modèles scientifiques est soit idéologique et répond à des attentes philosophiques, soit un moyen de développement technologique plus poussé. Mais aucunement une garantie de certitude aboutie. 2. En fait, c'est bien "interprétation de Bohm", et non pas "théorie". Il y a interprétation et non pas prédiction. Si on pouvait prédire l'état d'une particule avant la mesure, on pourrait parler de théorie et vérifier l'assertion de déterminisme quantique.