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Frelser

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Tout ce qui a été posté par Frelser

  1. Frelser

    Le défi sceptique...

    Il n'y a pas de limite franche à cette notion de doute raisonnable. Si nous devions en rechercher une, il faudrait le fonder sur nos attentes ou exigences propres. Ainsi, un sceptique extrémiste ( ) pourra par exemple reffuser de manger, en considérant que cela n'est pas forcément nécessaire pour sa survie, ni que sa survie soit une nécessité évidente.
  2. Je ne vois pas dans ce cas sur quelles recherches tu te fondes quand tu évoque cette notion innée d'injustice... Mais je ne conteste pas cela. Je souligne juste que cette notion a été sélectionnée dans le processus de l'évolution et joue un rôle central dans les rapports de forces et les conflits d'intérêts. Tu conviendras sans doute que ce que tu nomme vaguement injustice n'est pas un genre de céréale qui se consomme ou se quantifie ? Mon questionement et ma thèse sur les notions de bien et de mal ne consiste pas à nier que celles-ci n'existent pas en notre esprit et dans nos cultures, mais sur les processus organiques, neurologiques, d'échanges sociaux qui les modulent et surtout vise de souligner que si l'idée de bien ou de mal est universel, de par le fait que cela a une fonction sociale évidente, aucune valeur n'est universelle et stable : sans aucune exception. Puisque les conséquences de nos agissements se répercutent différement d'un contexte à un autre simplement... Par exemple, pour en revenir à ton objection : ce qui est injuste selon un groupe social peut être considéré comme un devoir moral évident par un autre groupe, et ce qui semble juste à le premier sembler injuste au second... Rien ne permet de fonder ces valeurs sur une base réfutable qui puisse se vérifier par chacun de façon à plier la logique universelle. Là où ma thèse se propose à répondre à la mise en marche de ces notions, c'est par le paramètre des conflits d'intérêts individuels ou communautaires qui domine de façon subconsciente et à notre insu. C'est précisément par cela que s'explique que l'idée vague d'équité, d'injustice, de bien ou de mal émerge en parallèle aux échanges sociaux, dans la recherche de la survie et du bien-âtre simplement.
  3. Frelser

    Le défi sceptique...

    Il n'est point nécessaire de chercher à accepter ou non que les lois soient les mêmes ici et partout dans l'univers (principe cosmologique) pour comprendre si cela changerait quelque chose à notre maitrise et compréhension. Puisque déjà ici même, l'observation statistique à n reprises d'un même phénomène à l'identique ne constitue pas une preuve que cela va toujours être le cas ici même. Cet a priori qui constitue un principe central en physique ne se fonde pas sur une démonstration mais sur une attente probabiliste. La loi est ainsi une espérence fondée sur les mesures et observations statistiques suivant un protocole donné. Le fait que cela se soit observé n fois, aussi grand que soit ce nombre ne constitue jamais qu'une espérence statistique. Et il n'est pas nécessaire d'invoquer l'infini pour arriver à ce constat logique évident. Mieux encore, sans même faire appel à l'infini, il est par exemple statistiquement probable que notre univers se désagrège subitement par une désintégration α massive et s'évanouisse en un coup suivant la MQ. Ou que des milliards de particules surgissent du vide quantique interstellaire par effet tunnel provoquant l'effondrement de l'univers sur lui-même... Ou encore mieux, que des particules, voire des atomes, des molécules et des objets se mettent à surgir un peu partout par effet tunnel, remplaçant ceux qui se désintègrent à l'identique mais en sorte que les objets de l'univers ne s'attirent plus mais semblent bien se repousser devant nos yeux... Ou que de l'antimatière et de la matière surgisse ainsi du vide de l'espace pour s'annihiler entre-eux et dilate l'espace en sorte de réellement éloigner les objets les uns des autres. Que des gènes se mettent à apparaitre dans les organismes vivants transformant ceux-ci de façon catégorique, et pourquoi pas de façon qui semblerai suivre des algorithmes et donc constituer une autre physique entèrement nouvelle... Et les exemples peuvent ainsi se démultiplier encore et encore. Donc, non seulement les lois physiques ne sont pas garanties, mais il est acquis qu'elles peuvent basculer en tout sens à chaque instant. P.S. : l'effet tunnel n'est pas statistiquement prévisible et suit entièrement un hasard aveugle, et est donc entièrement imprévisible.
  4. 0=(1-1)+(1-1)+(1-1)+(1-1)+...+... 0=1+(-1+1)+(-1+1)+(-1+1)+...+... Alors -- > 1=0 ??
  5. Alors, puisque tu semble ne pas avoir bien compris ma réponse, reprenons encore une fois Elle peut être vraie à certaines occasions aussi, ou être ni vraie ni fausse, tout en semblant l'être..--> Cette phrase n'étant pas vérifiable, elle peut en outre d'être ou ne pas être vraie : 1. Etre insensée, donc ni vraie ni fausse. 2. Etre vraie à certains moments et fausse à d'autres occasions. Donc, charge à toi de démontrer que ces deux autres solutions ne sont pas probables.
  6. Frelser

    Vérité et réalité

    Les couleurs n'existent pas, elles sont simulées par le cerveau qui inteprète les ondes selons leurs fréquences. Car en dehors de notre cerveau, il n'existe pas de couleur rouge ou autre.
  7. Il n'y a pas de sens moral universel inné. Ce à quoi tu fais allusion est la question de la réaction à l'inéquité qui est soutenue comme innée. Ce qui est très différent, mais appuyé par des expériences chez des bébés et certains animaux. http://www.lefigaro....de-l-equite.php La question de l'équité est, comme je l'ai développé plus haut centrée sur la notion du conflit d'intérêts qui est de fait biologiquement inné. Quoi que des cas d'altruisme total aient été observés dans certains cas dans la nature, qui semblait être au désavantage de l'animal qui se sacrifie, s'est avéré comme favorisant son groupe à long terme ou garantissant un autre avantage. Or si cet avantage n'est plus garanti, la notion d'équité aussi est modulée autrement, comme chez certaines tribus archaïques chez lesquelles le bien personnel n'existe pas et où tout appartient à tout le groupe. J'ai de même mentionné plus haut le cas du vol et du brigandage qui est toléré sur d'autre groupes si cela favorise le groupe qui les pratique... http://www2.cnrs.fr/...munique/839.htm Tu n'as manifestement pas lu ou pas compris ce qui a été écrit. Nous recherchons des avantages et cherchons à réduire les risques. Cela se base sur la mémoire émotionnelle. Même lorsque nous avons l'impression de notion altruiste, nous nous apercevons que cela a été sélectionné au fil des générations car procurant un avantage collectif. Comme d'aider les plus âgés, en sorte que les plus jeunes le voient et fassent pareil quand nous serons à notre tour âgés. Or, si cela est trop périlleux, comme chez les eskimos, les seniors sont abandonnés en sorte que le groupe s'en déleste et puisse survivre en cas de tempête.
  8. Frelser

    Vérité et réalité

    Certes, mais cette représentation ne découle pas d'une marge de réflexion mais est le fruit neurologique de nos sens. Nous ne pouvons voir une rose rouge en vert, même avec la plus intense volonté du monde. Or, cette teinte n'existe nulle part en dehors de notre esprit. Il n'y a pas d'atome rouge ou vert. De même, notre représentation mentale d'un espace euclidien en trois dimensions n'est par fidèle à la réalité extérieure dont nous pouvons néanmoins établir des modèles théoriques plus pointus que ce à quoi nos sens donnent accès, comme l'échelle cosmique ou le niveau subatomique. Or, n'importe quelle paire de points de l'espace simulé en notre esprit peuvent se trouver superposés s'ils contiennent respectivement chacun l'une des deux paires de particules intriquées... Ou l'espace peut se concevoir comme courbé autours de la masse du soleil dans le cadre de la RG. Pourtant, nous n'avons nullement généré cette représentation en rouge de notre rose, ni une représentation euclidienne de l'espace en réfléchissant.
  9. Frelser

    Vérité et réalité

    Sous un autre angle, la notion de réalité est une représentation mentale de ce qui doit se trouver à l'extérieur de nos sens, tandis que la vérité est une interprétation particulière d'une partie de nos observations de cette réalité extérieure.
  10. Frelser

    Le défi sceptique...

    Pas de science sans doute méthodique.
  11. Spinoza est un des philosophes, à l'instar également de l'imam abu'l Hassan al Ach'ari, qui soutenait que les notions du bien et de mal n'ont pas de réalité intrinsèque. Le bien n'est selon eux pas existant par soi-même mais devient bien ou mal selon la volonté divine. Un acte est bon ou mauvais aux yeux des individus en fonction de leur culture et de leur milieu. Sans qu'aucun ne puisse démontrer le bien-fondé de ses valeurs morales. Une valeur inculquée paraissant toujours évidente et même incontestable pour toute personne au sein de sa communauté et de son groupe culturel. Ainsi, un musulman pourra être complètement choqué en voyant deux jeunes personnes s'embrassant et s'enlassant en public, tandis qu'un européen pourra être choqué de ce qu'une jeune musulmane reffuse de s'asseoir avec un garçon sur un même banc à l'école. Tout étant en rapport avec les valeurs morales de chacun... Mais aucune ne pouvant se démontrer être bien ou mal de façon objective. Certains pourront pratiquer le cannibalisme et considérer l'ingestion de la chair de l'ennemi comme un honneur voué à son ame, tandis que d'autres pourront reffuser de manger de la viande... Ainsi, les notions de bien ou de mal sont relatives aux sociétés et à un code commun. Sans qu'il n'y ait d'hiérarchie objective entre les différents codes... Chaque code étant le résultat local de l'expérience individuelle et collective des sociétés fondée sur la recherche subonsciente du bien-être, dans une lutte et une négociation perpétuelle des intérêts individuels ou collectifs. La question sur l'évaluation subjective des notions de bien ou de mal est un point caractéristique charnière qui nous permet de réaliser que notre impression de libre arbitre est trompeur, et nous permet de mieux nous représenter le poids du fonctionement cérébral subconscient dans notre mode de réflexion qui nous semble entièrement sous notre controle.
  12. Frelser

    Le défi sceptique...

    Je me concentre et j'écoute.
  13. Cela fait beaucoup de couleur pour ne rien apporter de neuf à la discussion.
  14. Frelser

    Vérité et réalité

    @ Quasi-Modo. Pour ce qui est de l'imagerie d'atomes et de la dualité onde-particule, je voudrais souligner que cela est en effet régulièrement mécompris chez les profanes. Il n'y a pas davantage d'étrange à ce que je voie ma main ou mes cellules... Que si je mesure et crée une image d'atomes, ou de particules... Pour comprendre cela, il faut bien comprendre que la dualité onde-particule n'est pas une dualité mutuellement exclusive, mais justement doublement vérifiée par les mesures et les expériences. Ainsi, la diffraction, les interférences etc. confortent le modèle ondulatoire, tandis que l'effet photoélectrique et la mesure de masse confortent le modèle corpusculaire. En pensant le modèle complémentaire, Bohr et ses collègues n'inventaient rien, mais pliaient devant les mesures simplement. A mesure que nous nous penchons sur le décriptage théorique sur le papier, nous nous apercevons que ce ne sont bien là que des projections mentales des mesures en fonction de notre perception propre du monde extérieur, qui de toute évidence n'y colle plus dès lors que nous nous enfonçons dans des mesures plus étendues ou plus pointues que celles sur lesquelles est fondée notre simulation cérébrale de notre environement en termes de trois dimensions euclidiennes, de formes, de couleurs, de sons ou de saveurs. Cela devient de plus en plus manifeste lorsque nous pensons des particules limites théoriques telles que les bosons de Higgs. En effet, paradoxalement, à cette limite de la physique conventionelle, nous nous basons sur des évaluations statistiques, et allons à tatons. Les données attendues dans les accélérateurs conçus sur mesure en fonction des paradigmes élaborés confortent des résultats prévus sur le papier en conformité à une batterie de formules avancées purement théoriques, or ce que nous nommons ainsi particule peut aussi bien correspondre à tout autre chose que notre méthode d'approche nous conduit à se représenter comme une particule...
  15. Frelser

    Vérité et réalité

    Ou bien elle est parfois vérifiée comme par exemple l'affirmation que deux objets séparés dans l'espace s'entre-attirent avec des forces magiques directement proportionnelles à leurs masses respectives et inversément proportionelle à la distance qui les sépare ? Ou que l'espace se courbe autours de leurs masses en sorte de les rapprocher virtuellement l'un de l'autre ? :p
  16. Je te propose de bien me relire. Manifestement, tu n'as pas bien compris. Tu ne démontre pas que 2+3=5, tu l'énonce et le considère comme vrai dans le cadre d'une arithmétique donnée. Ensuite tu dis : 'voilà qui est un énoncé incontestable'. Pour que cela soit valable, il te faudrait démontrer le bienfondé de ton arithmétique en dehors de ton arithmétique. C'est le fammeux théorème d'incomplétude. Idem pour tout le reste. :)
  17. Donc tu as réalisé que le chaos ne règne pas.
  18. Frelser

    Le défi sceptique...

    En effet, tu n'as pas l'air si décontracté.
  19. Frelser

    Vérité et réalité

    Alors il y a autant de vérités que d'affirmations.
  20. Frelser

    Vérité et réalité

    Je ne parle pas de synonyme mais de précision. Nommer un humain matière organique n'est pas inexact. Mais il y a plus précis...
  21. Frelser

    Vérité et réalité

    Ce sont des conventions simplement. On pourrait également classer les claviers, pour revenir à ton exemple, en fonction des touches spéciales ou du niveau d'ergonomie et d'applications droitier/gaucher. Alors je pourrais objecter "c'est un clavier français de type B-R 132, l'appelation azerty est révolue en langue française".
  22. Frelser

    Vérité et réalité

    Le paradigme n'est pas observé, il est évalué sur base d'observations. C'est pour cela que la théorie du phlogistique ou le modèle de Copernic sont toujours valables si on se limite aux moyens d'observation et de mesures de l'époque. Ou que différents modèles de l'atome, ou de l'univers s'excluant mutuellement sont valables dans le cadre de leurs paradigmes propres. Or, même si nous en arrivions à un seul modèle conforté avec les observations permises par nos moyens actuels, cela ne signifierait jamais que celui-ci est absolu, puisque la réfutabilité est précisément la seule façon de qualifier un modèle comme scientifique.
  23. Pourquoi y a-t-il des lois et des constantes ? Pourquoi une particule ne se dissipe pas entièrement sous forme d'energie cinétique en sorte que le temps prenne fin ? Le fait de mesurer, formuler et rédiger des esquisses de lois plus ou moins étendues ou restreintes sur base factuelle et formelle ne donne nul élément de réponse à cela. Si les particules persistent dans le tems et si des lois et constantes s'observent, alors il doit y avoir une cause à cela. Cause qui ne sera ni la matière qui en dépend, ni le temps ou l'espace qui n'en est qu'un autre élément. Cette cause ou ce principe est donc un fait. Si cette cause n'est ni la matière, ni l'energie, ni une loi, ni le temps ou l'espace, alors lui attribuer le nom de dieu ou non consiste en un débat vide.
  24. Frelser

    Vérité et réalité

    Par le fait de fixer un paradigme et chercher à le conforter par une analyse réfutable. Or, comme souligné par Gödel par le biais de son théorème d'incomplétude : tout modèle est condamné à demeurer à jamais incomplet, ne pouvant se conforter par lui-même.
  25. Frelser

    Vérité et réalité

    La vraie réalité ? Comme le gout d'un bon steak ? Or, qu'est-ce qu'est donc ce gout ? Se trouve-t-il dans les atomes et molécules du steak ?Or, si je prends les mêmes-atomes de ce steak, les détruit dans un accélérateur et les réorganise, je peux fabriquer strictement n'importe quel gout, n'importe quel parfum... Par exemple je peux le transformer en sucre en morceaux, ou en senteur de musc... Alors les aromes, que sont-ils. Ou bien si je produit une série de paires de particules intriquées, et en forme un morceau de sucre, les dimensions ou la forme de ce sucre dont les extrémités se trouvent physiquement connectés ne deviennent-ils pas clairement une preuve de ce que nos sens nous trompent ?
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