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Tout ce qui a été posté par Frelser
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Frelser a répondu à un sujet dans Philosophie
L'égalité est une idée stupide. On est simplement tous uniques. On peut être cons dans un domaine et brillant dans un autre. Il ne faut pas confondre égalité des chances et égalité tout court. Il n'y a pas qu'une seule forme d'intelligence, il n'y a pas une seule forme de force... Sujet fatiguant. Tout le monde sait que les femmes sont autrement supérieures aux mâles. -
En réalité c'est très simple. Comme l'espace et le temps ont émergé, selon la seule physique connue comme existente et étudiée très minutieusement, au moment du big bang, à la limite du big bang : il y avait donc un potentiel initiant ce processus, alors même que ni le temps, ni l'espace, ni la matière n'existaient. En MQ, il n'y a pas de localisation précise mais des ondes de probabilités. Ainsi, un électron se trouve à la fois dans toute l'orbitale. De même, les neutrons du noyau peuvent statistiquement se trouver au-delà des électrons, et cela a été mesué et se nomme radiation alpha. Donc, la notion d'espace qui s'étend de la RG est une conséquence de la MQ dans laquelle il n'y a pas de séparation spatiale. Donc, l'ensemble de l'espace issu d'un volume de Planck à la frontière du big bang est resté identique à lui-même. Nous nommons extension de l'espace-temps, un changement paramétrique indépendant de toute notion de distance. Inexistant par ailleurs au moment initial de l'émergence de l'Univers. Sans avoir le nez dans les formules explicites sur le papier, il n'est pas aisé voir impossible de comprendre la force de ce constat. Prenons l'exemple de la masse d'un proton, elle l'a acquise par le champs de Higgs... Le spin du proton peut se trouver à 4 cm du proton. Sa position est une probabilité... Si elle est intriquée avec un autre proton, elle peut se trouver à la fois sur Terre et dans le corps d'un trou noir. Donc, concrètement, la seule chose qui demeure comme existant en soi ce sont des règles statistiques nues de la notion d'espace et de temps. C'est un anthropomorphisme. Dieu n'est pas un objet situé dans l'espace-temps. Si il crée tout, il crée également le temps. Et cela est plus pertinent, puisque le temps non plus n'existe pas en soi. Si on pense les mathématiques comme une forme de logique, pas besoin de lui penser un support. Une forme géométrique existe en soi, mais pas matériellement. Même si on peut envisager une infinité d'isomprphisme en fonction du type d'espace... Enorme energie théorique. C'est une question de fluctuation. Il n'y a aucune limite à la quantité d'energie potentielle du faux vide quantique. Cela aussi rejoint très précisément la notion d'un dieu omnipotent. J'espère que j'ai pu un peu clarifier cela.
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Tu simplifie mes propos et cela les rend en effet incompréhensibles. Relativité du temps : 1. Le temps est la mesure de la quantité d'événements. 2. Il n'est pas synchrone en tous points de l'Univers. Ainsi, il s'écoule plus ou moins vite selon la vitesse, la température ou la gravité. 3. Au moment du big bang, il s'annule et cède la place à un temps imaginaire sans aucune flèche. Espace non séparé : 1. Toute paire de points pris au hasard dans l'espace-temps peuvent se trouver superposé sans aucune exception et l'espace n'est pas séparé : cela est une illusion. 2. Le temps peut être formulé en tant que quatrième dimension et également s'annuler. 3. Au moment du big bang, l'espace se trouve confiné en-dessous du volume de Planck, sans dimension véritable. 4. Un espace divisible à l'infini interdit tout mouvement ordonné sans l'imposition d'une finalité ou d'une cause finale permettant de parcourir une infinité de points dans une durée composée d'une infinité d'instants. L'infini divisé par l'infini étant strictement indécidable et donc tout ordre dans un tel univers étant impossible sans une finalité extérieure absolue. L'effet tunnel : Les lois de la mécanique quantique qui permettent de mesurer les événements à l'échelle subatomique permettent l'émergence de l'espace, de l'energie et de la matière par l'effet tunnel. Ainsi, la seule chose qui permette l'existence tient en des règles nues des notions d'espace, de temps, d'energie ou de matière... A la limite du big bang, le temps est le commencement absolu. Puisqu'il ne se synchronise pas avec aucun domaine topologique intérieur (inexistant physiquement) ou extérieur. En sorte qu'il y a une rupture spatio-temporelle franche signifiant qu'il n'y ait pas d'avant ou d'extérieur à l'univers à cette limite. Autrement dit l'espace émerge à cette frontière. Et en mettant que d'autre univers se soient formés, ils ne sont pas liés chronologiquement au notre sauf à avoir interféré statistiquement avec lui (matrices de données). Tout univers potentiel étant donc le produit de la même physique nue de départ, et chacun ayant émergé chronologiquement au point zéro. Ainsi, le Potentiel qui permet cette émergence ne pouvant lui-même pas s'auto générer (théorème d'incomplétude). Il devient nécessaire à l'émergence de l'Univers. C'est le seul principe nécessaire à l'existence. Autrement dit, le temps s'annule et s'interromp au moment du big bang.
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194 posts, et aucune vérité proposée qui puisse être acceptée et vérifiée par tous ? Quand à la réalité, c'est un condensé absolu d'infinies nuances et subtilités. Elle fluctue sous nos yeux et prend forme selon le regard que nous posons dessus... Prenons un exemple concret. Mettons que tout va bien, je suis au top de ma vie, et soudain une simple écharde entre dans un doigt de pied. Toute mon attention sera focalisée sur cette écharde. Elle sera mon point noir moral. Ensuite, je trébuche et me déchire un ligament à la cheville. Du coup, l'écharde est presque entièrement oubliée, je laisse mes projets et mon programme en plan pour au plus vite atténuer cette douleur attroce. En faisant des radios, le médecin me propose de faire une prise de sang comme j'ai une plaie ouverte. Et le bilan des analyses qui tombent deux jours plus tard révèlent un cancer avancé... Et cela passe au-dessus de tous mes problèmes, mais j'espère bénéficier d'une chimio et m'en sortir. Devient ma seule préocupation. Mais en rentrant à la maison, je constate que ma maison a brulé, et que ma famille, mes enfants, mes biens, ma chambre à coucher : je réalise que j'ai tout perdu. Et cela me fait presque passer mon cancer en second plan. Deux semaines plus tard, un astéroide chute quelque part en Sibérie... La planète est entièrement désorientée, les cendres du choc de la collision couvrent le ciel, plus d'electricité, de violents séismes, une panique généralisée. Voilà un peu l'homme, le regard posé sur l'écharde enfouie dans un orteil qui était en réalité insignifiant, pouvait se positioner au coeur de ma vie. Or, je pouvais en réalité potentiellement considérer un cancer avancé, voir la perte de tous mes proches comme une situation surmontable. Le regard posé sur le monde, c'est lui qui lui donne forme. Qu'est-ce qui est beau ? Qu'est-ce qui est mal ?
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Maintenant que tu en parles, c'est vrai qu'hier j'avais froid, mais mes pieds semblaient brûler.
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Frelser a répondu à un sujet dans Philosophie
Non, ça c'est César. Il aut rendre la monnaie à Cléopâtre, puisqu'en fin de vie elle ne faisait plus son poids. -
Un bel exemple à cela est la question de la forme de la planète. De plate ou parfaitement sphérique elle est passée à une spère oblongue aplatie aux pôles, et puis à un géoïde. Pour être soutenue comme visco-élastique à géométerie variable. Or, la forme elle-même est une illusion, puisque le temps fluctue et que l'espace n'est pas vraiment séparé... La « véritable » forme de la terre: en l’absence de vent, d’ondes et de courants, la surface de l’océan reflète les montagnes et les crevasses du fond des océans. source
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Pourtant il fait toujours chaud et froid dans mon salon quand ma copine passe. Tandis que la chambre est froide pour moi, elle est chaude pour elle, même quand on change de position.
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Juste à titre de rappel, la science se fonde sur la réfutabilité des arguments. Donc si un argument se vérifie, et qu'un autre se vérifie on a deux vérités réfutables : donc scientifiques.
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Thanatos. C'est une pulsion de la mort du plaisir. Freud a développé la notion de libido et de l'eros, et a revu sa théorie en fin de carrière. La recherche de l'annulation des plaisirs peut également être une pulsion.
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Si il y a le néant, alors il n'y a plus de temps. Sauf si il y a quelqu'un qui l'observe quelque part. Le temps se mesure selon la quantité d'événements. C'est ainsi que dans un frigo le temps ralenti, que dans les environs d'un trou noir il fluctue, qu'au niveau sub atomique il peut s'inverser et s'arrêter dans le zéro absolu à −273,15 °C...
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La contradiction permet de prouver qu'au moins l'une des deux propositions est inexacte.
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La multiplicité des points de vue a cela d'avantageux qu'elle nous permet de ralativiser nos positions. C'est comme un verre de vin moitié vide ou moitié plein. Parfois les différents points de vues sont complémentaires, parfois mutuellement exclusives. Or, rien ne permet de soutenir à priori que les premières soient plus rigoureuses que les dernières. On peut être à la fois doux envers son chien et totalement sociopathe. Ou adorer les chats et torturer des lapins les week-ends...
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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?
Frelser a répondu à un sujet dans Philosophie
Tous les hommes sont égaux, et c'est la différence qui permet de faire l'addition. -
De fait, mais c'était un nez pour ton intervention. En fait, concrètement, nous sommes conduits tant par la physique théorique que par la logique d'admettre que le monde que nous nous représentons mentalement est une simulation (couleurs, sons, émotions, sensations, dimensions, temps linéaire etc.) qui ne réflète pas le monde extérieur. Selon le regard que nous posons dessus, nous élaborons des modèles qui se veulent se rapprocher des événements en sorte de pouvoir déterminer des lois, constantes et règles nécessaires et suffisantes pour prédire et expliquer les observations... Or, il existe des modèles incompatibles qui répondent à des domaines différents mais qui sont mutuellement incompatibles. Etant donné que l'émergence de l'espace et du temps simulé en notre esprit n'est qu'un éveil sur le monde dans le processus d'évolution en fonction de nos besoins, nous ne parvenons pas à nous représenter le monde à des échelles cosmique (courbure de l'espace-temps) ou subatomique (plus de flèche du temps, dualité onde/particule)... Mais pire, l'intrication quantique défait toute notion d'espace séparé. Ainsi, la force des modélisations mathématiques du Monde dépend des paradigmes productifs. Or, nous ne faisons qu'élaborer des représentations sur la base statistique des observations, dont le fondement acausal demeure à jamais insondable. Rien ne permet de penser que le Monde réponde à un modèle unique mentalement représentable par une simulation intelligible.
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- Vois-tu ce que je veux dire ? Ajouta-t-il humblement. - Non répondis-je inquiêt et tortillé, comment cela serait-il donc possible ? - Eh bien. Sache que tout comme en ce jour, toi, tu ne vois pas ce que je dis, tes propos aussi demeureront à jamais impalpables.
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Bon propos que je chasse et accepte courageusement sans contradiction.
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La vérité est un reffuge pour l'esprit, quand la réalité ne répond plus à ses attentes. La réalité est une projection de nos sens qui prend forme selon le regard qu'on pose sur le monde.
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La question n'est pas de douter de ce que la loi sera ou non dépassée. Il est question de notre mode d'approche de ce que nous nommons lois. C'est bien le fait de fonder ces lois sur des mesures statistiques, sans en pouvoir déterminer la causalité profonde qui conduit à devoir se résilier à ce qu'elles ne sont pas garanties, mais espérées statistiquement. Par exemple, la gravitation qui semble être une action magique à distance peut être interprétée comme une courbure de l'espace-temps... Mais cela ne suffira pas à garantir que cela est plus exact que la théorie du phlogistique ou les épicycles du système géocentrique ? La causalité disparaissant définitivement aux limites de Planck, au niveau quantique. Nous ne disposons ainsi jamais que des effets superficiels de l'émergence statistique d'événements dont la causalité profonde est purement aléatoire et aveugle, selon la seule mécanique physique réfutable dont nous disposons à ce jour (la physique quantique) et n'ayant jamais été prise en défaut. Nous retrouvons ainsi le théorème d'incomplétude de Gödel, qui est une autre formulation du principe de réfutabilité poppérien (si une chose est tenue pour certaine, alors elle n'est plus réfutable : donc, plus scientifique...).
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En effet, ce sont des tendences, qui sont généralement floues dans les bords... Les conflits entre les intérêtes et désaventages individuels et collectifs font émerger dans le subconscient collectif des tendences, qui sont impulsivement recherchées ou évitées, en sorte que telle chose soit bien ou mal semble simplement aller de soi, sans que nous ne puissions le démontrer. L'alcool par exemple, peut apporter des intérêts économiques, moments privilégiés entre amis etc. Or, sur un plan plus élargi, les inconvénients sont tout autre.Un extrait d'une recherche sur les effets dévastateurs de l'alcool : "Un programme prévisionnel de cette journée, que j’ai eu entre les mains, contenait quelques chiffres qui m’ont interpellé : « Alcool et délinquance : 27 % des crimes sexuels », « 69 % des homicides volontaires », et plus loin « Alcool, enfance et famille « 50 % des violences conjugales ». Je les cite ici simplement pour leur intérêt pédagogique, me félicitant par ailleurs qu’ils n’aient pas été retenus dans la version définitive du programme. 27 %, 69 % ? Ces pourcentages semblent venir d’une étude datant de la fin des années 1960 (Bombet, 1970). Elle a donc près de 40 ans d’âge. Il s’agissait d’évaluer sur la base des condamnations prononcées un mois donné (avril 1969), en métropole, la proportion de cas où l’un, au moins, des protagonistes, auteurs ou victimes, relevait d’une alcoolisation chronique ou d’une ivresse aiguë (cité dans Inserm 2003, et Perez-Diaz, 2000). Le taux était globalement de 19 %, avec un minimum pour les vols ou les homicide ou blessures involontaires (14 %) et des valeurs maximales pour les incendies volontaires (58 %) et les homicides volontaires (69%). A notre connaissance ce type d’approche n’a pas été repris depuis, du moins en France. 50 % ? Cette proportion pourrait venir d’une enquête canadienne de victimation publiée en 1991 (15 ans d’âge) sur un échantillon représentatif des adultes d’une ville moyenne de l’Ontario, portant sur la vie entière des personnes enquêtées. Elle relate des événements violents dont les personnes interrogées ont été victimes ou témoins. D’après les personnes interrogées, 50 % des agresseurs et 30 % des victimes avaient bu au moment des événements (cité dans Inserm 2003, p. 26). Mais il n’était pas nécessairement question de violences conjugales." Source : Alcool et criminalité >Ban public. Les effets de l'abus d'alcool sur la santé : alccol & santé. Peut-être, mais rien ne suggère de soutenir de façon véritablement subjective que le maintient de la vie soit bien en soi. C'est bien que nous y sommes poussés par l'instinct de survie. Or, la pulsion de mort aussi existe, mais elle est sévèrement réprimée, et heureusement, autrement nous ne serions pas ici à en discuter.
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En effet, les mathématiques non plus ne sont pas complètment cohérentes selon le théorème d'incomplétude de Gödel. Ce qui conforte la nécessité d'un Principe qui rend tout cela possible. :D
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En simplifiant encore, la tentation est grande de vouloir projeter un système de coordonnées d'un ensemble de données non-linéaire de type matriciel ou de type nombres complexes dans une représentation en 3 dimensions. Ou de persister à concevoir un temps linéaire de référence au-delà de la fluctuation temporelle au sein de l'univers ou son annulation aux frontières du big bang... Or, cela est infirmé par les seuls modèles physiques permettant de mesurer et modéliser les événements de façon fine et rigoureuse. A la frontière du big-bang, on revient à l'émergence de l'espace-temps. Au-delà, il n'y a plus d'avant ni d'après, pas de distance, pas de coordonnée ultime (les branes hypothétiques sont des faisceaux de probabilités dont des coordonées semblent subir des permutations croisées interprétées comme des collisions) mais il reste un Potentiel pur. Mais je ne pars pas du principe que la RG ou la MQ seraient les seuls modèles répondant aux observations de façon aussi pertinente, du moins à notre échelle technologique. Or, si on fait table rase de toute mesure pour raisonner par la seule logique innée. On aboutit exactement aux mêmes incohérences. Ainsi, si je veux parcourir une distance [a,b], je dois passer par une infinité de points avant d'attendre b. Devant passer à mi-distance de a et de b avant d'aboutir à b. Et avant d'atteindre cette mi-distance de a à b, je dois encore passer par la moitié de cette distance, et ainsi passer par une infinité de points... De même, si ce parcours va durer Δt secondes : [t1,t2]. Je devrai attendre la moitié de la duré de Δt avant t2, et ainsi attendre une infinité d'instants... Si je veux atteindre b depuis a, je n'y arriverai strictement jamais, sauf à avoir une vitesse infinie. Mais avec une vitesse infinie, jamais je ne saurai si je vais atteindre b, ni quand cela sera éventuellement le cas. Par conséquent, à moins d'avoir un principe qui attribue une finalité d'une précision infinie, tout mouvement régulier, et donc tout ordre même infime serait totalement impossible. Or, non seulement il y a de l'ordre, mais celui-ci est hautement structuré et répond à des corrélations hautement improbables.
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La question n'est pas la représentativité ou non d'une réalité extérieure. La question est que chaque propriété (spin, position, masse, ..., instant) mesurée de façon fine montre que nous ne disposons pas d'une référence fixe stable autre que ces mesures. J'ai mentionné qu'au CNRS nous avons observé le spin d'un neutron à 4cm du neutron. Les expériences de type de celle d'Aspect ont montré que que les coordonnées spatiales d'une particule intriquée violent la séparabilité. Autrement dit, il n'y a pas de référentiel extérieur aux données matricielles de la MQ. L'observation du champs de Higgs a montré que la masse d'un partiule ne lui appartient pas. La disparition de la flèche du temps à l'échelle quantique et les preuves que le temps n'est pas universellement synchrone a également démoli l'idée d'un temps éternel immuable. Autant le temps ici et maintenant n'est pas synchrone avec le temps dans le froid absolu du cormos ou dans les abords d'un trou noir, autant l'annulation du temps aux frontières du big bang exclu une prolongation à l'infini au-delà. Je suis plutot pour l'approche purement mathématique de l'Univers de Max Tegmark.
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Même la notion du beau n'existe pas en soi, puisqu'elle émerge pour précisément nous conduire à survivre. Ainsi, une abeille voit des motifs sur une fleur dans d'autres ondes de couleurs auxquelles nos yeux sont aveugles, un éléphant peut entendre des sons si graves que pour nous elles n'existent que si on mesure avec des appareils spéciaux, sons qui peuvent peut-être leur permettre de séduire une femelle sur de très grandes distances... Ce n'est non pas la partie émergeante de cet univers extérieur, mais son organisation en profondeur, jusqu'aux émotions les plus subtiles qui frappe. La douleur par exemple, n'existe pas plus que l'espace euclidien que nous simulons pour sortir du chaos quantique. Douleur qui ne se trouve nulle part ailleurs qu'en soi-même, tout en étant la conséquence des interactions atomiques ? Autant la douleur, ou les couleurs comme le rouge d'une rose, n'a aucune réalité propre. Et c'est quand je comprends que l'espace n'est pas séparé vraiment et que chaque point de ma chambre peut se montrer comme superposé à n'importe quel point de l'univers, en sorte qu'une particule intriquée qui s'y trouve peut en même temps se retrouver aux confins de l'univers, que je réalise que c'est une autre simulation en mon esprit qui n'existe pas en soi mais émerge indépendement d'une idée d'espace euclidien ou ce jeu de projections se réaliserait. Tout l'univers connu ayant surgi d'un seul point de l'espace quantique virtuel. L'esprit ne réalise pas ce que cela implique, or, c'est là une découverte capitale : l'espace ne se trouve pas dans un espace euclidien physique réel supérieur indépendement de son émergence permettant d'en lier chaque coordonnées en une seule et même coordonée unidimentionelle s'évanouissant en elle-même. Il est erroné de vouloir concevoir l'emergence de l'espace-temps dans un pré-espace euclidien inexistant. P.S. : Si nous envisageons un pré-espace cordiste, il faut de même oublier toute idée d'un espace séparé existant de toute eternité en soi-même. Ce ne sont bien là encore, que des représentations tridimentionelles de "cordes" dans un univers mental euclidien. Une projection mentale de formules dans notre univers mental pour leur donner une réalité douteuse. Une brane ne configure dans notre mental qu'un autre faisceau de probabilités quantiques, en supposant qu'elle existe. Ce qui est vrai en terme de séparabilité dans notre univers est vrai dans l'univers quantique cordiste dans les mêmes conditions de configurations, à ceci près que le temps y disparait pour devenir chaotique, ou autrement formulé imaginaire. Temps imaginaire que notre esprit tente comme pour l'espace non séparé quantique et cordiste de projeter mentalement sur un temps fléché inexistant en soi et jamais synchrone. Et ainsi, les notions d'eternité et d'infini disparaissent dans l'univers probabiliste non séparé et imaginaire révélé par les mesures rigoureuses.
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Vérité elle-même tenue pour vraie à défaut d'être montrée comme erronée. L'acceptation de l'erreur possible rendant faux l'idée que la vérité ne serait pas vraie, mais fausse. Or si la possibilité d'erreur demeure une vérité éternelle cela ne rend pas ce qui est potentiellement vrai, potentiellement moins faux.