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Constantinople

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Tout ce qui a été posté par Constantinople

  1. Tout peut se faire. Des enfants grandissent des des familles recomposées, des familles mono parentales, etc. On parlait seulement de rôle de père et de mère. et si il y avait des différences entre les deux, et oui, ça me parait évident, ne serait ce que par la dualité masculinité/féminité.
  2. Dites, entre la volonté de lutter contre les stéréotype et la négation du fait qu'il existe des différences sexuelles, il y a surement un juste milieu non ?
  3. Ce n'est pas aussi formel. Un enfant se construit sa personnalité en premier en s'inspirant de ses parents, et donc, de son pére pour le coté masculin et sa mére pour le coté féminin. Aussi je dirais que généralement, la mére a un rapport plus "charnel", plus "amour inconditionnel". Y'a quand même un des deux parents qui porte l'enfant pendant 9 mois et accouche de lui. Puis vous ne pensez pas qu'il y a une différence entre féminité et masculinité ?
  4. Je trouve quand même qu'il y a une différence. Une mére n'a pas le même rapport à la maternité, et le pére à la paternité. Et il existe objectivement une masculinité et une féminité.
  5. J'ai déja dit que tous les gens qui avaient des enfants ne le faisaient pas forcément pour de bonnes raisons, donc vous pontez les exceptions qui confirment la régle. Ensuite ce n'est pas un sentiment, pour certains et certaines avoir une progéniture qu'on éleve correctement est vraiment un accomplissement.
  6. Non, la spontanéité n'est pas une condition préalable à l'altruisme, et sauver quelqu'un est aussi en grande partie égoiste car cela valorise son image de soi, on s'"héroise." Beltrame avait peut être le complexe du héros ou un égo sur développé car il pensait que seul il allait s'occuper sans souci du terroriste à la last action héros : Qu'en savez vous ? Selons vos définitions théoriques, ces gens seraient donc de purs égoistes agissant probablement dans une quête de sens de la vie, d'un accomplissement professionnel frustré, ou de pression sociale. Vous êtes dans la théorie et donc avez un souci à gérer les nuances. Heureusement qu'il y a une part d'accomplissement personnel dans l'acte de procréer. Mais ça n'exclu pas le fait qu'un couple qui décide de procréer a conscience qu'ils vont devoir changer de vie, devenir moins centrés sur eux même, et égocentriques car il va falloir s'occuper du petit être à venir. C'est altruiste même si on en tire une satisfaction dans le fait d'être parents. Si, carrément. Encore une fois je ne nie pas que des gens font des enfants pour, parfois, de mauvaises raisons (aides sociales, volonté de "bloquer" le mec, que sais je) : mais votre raisonnement est biaisé. Vous partez du principe, qui est faux, que le choix d'avoir des enfants est fondamentalement et uniquement égoïste, alors nécessairement, vous dépeignez des motivations peu glorieuses. Autant je peu comprendre certaines féministes qui pensent sincèrement que c'est une sorte de regression sociale de se sentir épanouie parce que mère, autant cette position, j'avoue qu'elle m'interloque. S'accomplir en faisant des choses positives, altruiste, a nécessairement une part égoïste; Pasteur en découvrant le vaccin contre la rage, au prix je n'en doute pas de nombreux sacrifices, n'agissait pas que par altruisme mais aussi par égo, volonté de réussir, de s'accomplir, de briller : et pourtant c'est un acte incroyablement altruiste qu'il a réussi. La seule raison de parler d’égoïsme dans la décision d'avoir des enfants, c'est en gros de satisfaire un caprice sans en accepter les sacrifices. Là ok. Mais à partir du moment où les parents font leur enfant avec la volonté de prendre toute leurs responsabilités, c'est un acte indiscutablement altruiste, c'est franchement indéniable .
  7. Rien ne fait jamais automatiquement quelque chose, sinon les lois scientifiques de base comme la gravité, mais on maximise les chances.
  8. Mais là on ne parle plus d'altruisme mais de masochisme....Et de fait, encore une fois, vous déclarez en somme que l’altruisme en tant que tel n'existe pas. Et en quoi est ce contradictoire avec l'altruisme ? Un compositeur de génie mettons se donne de la peine pour composer par égoisme, mais il prends un plaisir purement altruiste à ce que son œuvre donne du plaisir à ceux qui l'écoutent. Les deux ne sont pas contradictoires, ou alors, bon courage pour trouver ne serait ce qu'un seul acte altruiste en ce bas monde. Encore une fois vous êtes dans la théorie, le 1 0, le on off. Ce n'est pas parce qu'il y a une part d'accomplissement dans le fait d'avoir un enfant qu'il n'y a pas d'altruisme, et qu'il faille chercher des raisons tordues psychologiquement pour expliquer le geste parce que raisonnablement, vous n'arrivez pas à comprendre que quelqu'un puisse décider de sacrifier de son confort de vie pour un être vivant autre que lui même. Excusez, mais vous parlez d'échec personnel, donner un sens à sa vie, manque affectif comme si, en creux, celui qui décide de ne pas en avoir le fait parce qu'il est en réussite personnelle, a un sens à sa vie, n'a pas de manque affectif à combler. Ca me parait plus révélateur de votre psyché que celle de ceux qui désirent se reproduire, cette analyse. Pourquoi vouloir nécessairement s'opposer à la part humaine qu'est l'instinct ? C'est sur que se mettre au niveau du Christ ou de Bouddha, c'est voir très grand. Mais ce n'est pas sur que ceux qui ont cette folie des glandeurs fassent plus spirituellement au final que d'humbles parents qui élèvent convenablement leurs enfants pour en faire des êtres responsables qui aideront l'humanité à s’élever, à leur niveau.
  9. On peut acquérir une vie spirituelle riche sans être bouddha ou christ, ou sinon, on est quand même bien dans la merde. De l'aveuglement, voila autre chose : on est tombé sur un nihiliste.
  10. Si ils font un enfant sans se douter qu'ils vont sacrifier à leur confort individuel, ils sont particulièrement idiots quand même. Ou inconséquents. Si vous entendez par "prolongement de soi" le désir de perpétuer les siens, je considère difficilement ça comme égoïste. Si vous entendez par là comme une sorte de poupée barbie mais vivante, ok, mais je pense qu'il s'agit de cas extrêmement particuliers. Tu viens de dire la même chose que ce que je disais, mais en version la petite maison pour la prairie : donner la vie semble être instinctivement une manière de concrétiser une union. Je ne considère pas ça comme de l’égoïsme du tout en tout les cas.
  11. Tu es sur qu'ils n'auraient pas répondu à un moment donné, parce qu'on voulait donner la vie ?
  12. Un enfant est un enfant, il n'est pas formé pour être suffisamment mature pour décider d'un projet de vie, c'est donc ses parents dans une première partie de sa vie qui le forme, très logiquement, il peut avoir des gouts, des aspirations, la musique, le sport, ou pas. C'est naturel et sain que des parents essaient de transmettre leurs valeurs et leur éducation, c'est comme essayer de lui donner le meilleur jeu de carte possible, après, c'est à lui de jouer avec.
  13. Donc tes parents étaient cons ou égoïstes ?
  14. Tes parents devaient être très cons alors.
  15. J’espère bien que non !!! Il faut attendre quelque chose de son enfant, avoir des ambitions pour lui, lui vouloir le meilleur en terme de réussite et d'accomplissement. Sinon pourquoi vouloir le mettre dans de bonnes écoles, le pousser à avoir de bonnes notes, l'éduquer, le pousser à exceller dans ce qu'il entreprends ?
  16. Vous êtes beaucoup trop théorique. On parle d'altruisme simplement parce qu'on donne vie à un autre être que soi en lui sacrifiant nécessairement de son confort individuel. Cette histoire de pas encore né ou sans objet, c'est de la rhétorique. après bien sur qu'il ne faut pas tomber dans la béatitude de l'éloge des mères, il est évident que certains parents feraient mieux de s’abstenir, et que d'autres le font essentiellement pour des raisons qui tiennent plus à la nature du modèle social français qu'à un grand appel altruiste de donner la vie. Autrement dit l'altruisme n'existe pas en tant que tel, car si il faut attendre de qualifier d'altruiste une seule action qui ne rejailli pas un tant soit peu positivement sur nous, il n'y a absolument aucune action altruiste sur la planète. Par exemple ceux qui donnent pour le Cancer mais pas pour le sida le font pour des raisons purement égoistes.
  17. Il faudrait vérifier ça statistiquement, c'est peut être un cliché, ou peut être pas. J'ai cette impression. https://www.20minutes.fr/societe/652610-20110113-societe-plus-femmes-diplomees-moins-elles-enfants
  18. C'est étrange votre capacité à percevoir de l’égoïsme dans la décision de vouloir des enfants, et une sorte de conscience morale au fait de ne pas en vouloir alors qu'il semble évident que dans le premier cas, on sacrifie une part de sa vie individuelle pour faire de la place à un être vivant, et que dans l'autre cas, on privilégie son individualité. Je dis ça objectivement puisque je n'ai pas d'enfant, en tout cas pas encore. Qu'il y ait une part d'accomplissement personnel chez beaucoup de femmes qui peut être apparentée a une raison égoïste, pourquoi pas, mais il y a la même part d'accomplissement de faire le choix de garder sa vie telle qu'elle est, et cet accomplissement ne necessite contrairement au choix de l'enfant aucun espèce d'effort ou de sacrifices pour ça. Votre position sur l’égoïsme est donc difficilement compréhensible sauf à l'expliquer par projection. Elle n'est pas automatique, mais elle existe. Combien de mère continuent à aimer leur enfant alors que l'individu est une pourriture intégrale ? C'est une notion plus féminine à mon sens, car liée au fait de la chair qui engendre la chair. Nous les hommes là dessus nous sommes plutôt extérieur....
  19. L'intelligence est une notion subjective, et on va pas entrer le débat sur l'inné et l'acquis et des études génétiques, mais de toute façon, que ce soit une question génétique, ou une question d'éducation et d'environnement, il est évident que l'enfant qui nait dans une famille plus éduquée a plus de chance dans la vie qu'un enfant qui nait dans un contexte de sous éducation, c'est pas politiquement correct de le dire, mais c'est l'évidence. Or ce sont ces femmes là qui font moins le choix de la maternité, notamment parce que psychologiquement, à mon avis, c'est en quelque sorte régresser socialement au statut d'usine à bébé pour le dire vulgairement, alors qu'elles ont une vie intellectuelle et professionnelle satisfaisante.
  20. Si tu prends les gens qui "écrivent des manuels de puériculture" comme des autorités légitimes pour analyser psychologiquement...C'est un choix...
  21. C'est quand même un signe de culpabilité inconsciente de ne donner que des motivations douteuses au fait de se reproduire alors que cela constitue fondamentalement le sens de la vie, prolonger l’espèce. C'est une notion instinctive et biologique qu'est la reproduction, et y chercher des motivations douteuses psychologiques et un poil bancal. Soyons honnêtes, et je parle en tant qu'homme qui aurait pu être père plusieurs fois, Nous avons atteint un tel niveau de confort de vie désormais que se reproduire n'est plus une obligation en vue de survivre (auparavant, la progéniture nombreuse était une stratégie de survie), mais un choix personnel de favoriser un bien être, un confort de vie par rapport au fait de devenir parent. Et c'est assez caractéristique d'un sentiment de culpabilité moderne de certains qui ont l'impression de déroger à ce qui continue à être confusément, inconsciemment, leur devoir d'accuser ceux qui font un choix inverse aux leurs d'être eux, les égoïstes, par projection. Chez les femmes il y a un sentiment de beaucoup de femmes de carrière, ou en tout cas intelligentes, abouties professionnellement, que c'est en quelque sorte régresser socialement de devenir mère. Ce qui est fort dommage car plus on avance plus on découvre que les facultés intellectuelles sont transmises génétiquement, notamment par la mère, or ce sont généralement les femmes les moins accomplies sur ce plan là qui se reproduisent le plus.
  22. Avec l'ambiance entre métropolis et blade runner en prime, plus le coté film noir. J'étais plutôt fan aussi. Mais je me rappelle du monologue d'entrée qui révèle un peu l'intrigue du film dés le début, c'était un peu con.
  23. Le pire c'est que quelque part, il m'est presque sympathique ce mec. Avec un bac moins 5 et une formation à la con en sécurité, il devient une des personnes les plus puissantes de france à chapeauter une reforme des services français avec toute la haute hierarchie qui lui léche les pieds, un appartement de luxe qu'il s'appréte à rénover, une bagnole de fonction incroyable avec les gadgets, et dieu sait ce dont nous ne sommes pas au courant : et le mec, qui pouvait rester peinard jusqu'à la fin du quinquennat, et recaser aprés, en profiter un max quoi, il perds tout parce qu'il ne peut pas s'empêcher d'aller taper sur des opposants certes jeuteurs de bouteilles. Le mec c'est un nietzschéen incompris en fait ^^ Plus sérieusement, je suis d'accord avec vous mais moi ce qui m'étonne c'est que les gens ne se posent pas des question de fond sur la maniére de Macron de diriger. Si il a un Benalla sur le volet sécurité, y'a t'il d'autres énérguménes officieux de sa trempe sur d'autres secteurs de l'activité présidentielle ?.
  24. Ils ne sont pas connards parce que gauchistes, mais parce qu'ils balançaient des bouteilles de verre sur les policiers. Je ne trouve pas que leur traitement fut en quelconque manière excessif. L'affaire benalla vous aura rendu pro jeteur de bouteilles. Un peu trop aveuglé par l'envie de vous faire du Macron.
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