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grandfred

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Tout ce qui a été posté par grandfred

  1. devines !!! Ce qui me fais flippé c 'est que certains me prennent pour un gland !! ta femme me dits souvent le contraire !!!!!!
  2. extraits ....................(.........................).............. Dès le premier jour de l’opération, la grosse boulette. Et, du même coup, la renaissance d’un bourbier incommensurable. Les zadistes de la ferme des 100-Noms, « très modérés et prêts à se mettre dans les clous de la légalité » selon de multiples sources, sont expulsés. Leur bergerie et leurs cabanes démolies. Anecdotique ? Non, le lieu est trop emblématique pour nombre de militants écolos et opposants historiques. Une trahison, crie la délégation, composée notamment de zadistes, qui négocie depuis des semaines, des projets d’installations agricoles alternatifs avec la préfète. La révolte gronde. La pluie de grenades de toutes sortes n’arrange rien. .........................(.........................).................... Il reste 68 squats illégaux Le mouvement, divisé ces dernières semaines, se ressoude illico presto. Modérés et anarchistes refont front commun. Les militants écolos, en sommeil depuis l’abandon du projet, rappliquent dans la zone. Dans le même temps, les 250 zadistes, qui restent dans la zone, sont rejoints par cinq cents autres, au bas mot. Dont plusieurs centaines d’activistes. Prêts à ferrailler durement face aux gendarmes mobiles, voyant dans une blessure une « médaille de guerre ». La tension monte. Les affrontements se font plus violents. En particulier mercredi. À tel point qu’Emmanuel Macron décide de stopper les expulsions et les évacuations. ........(....)...... Le rapport de confiance entre l’État et la délégation chargée de négocier l’avenir de la Zad est aussi bien entamé. Face à la pression, la préfète a finalement proposé à ceux qui désirent créer un projet agricole un formulaire simplifié, bien moins complexe que le précédent. Et a repoussé la date butoir au 23 avril. Au bout du compte, après plus 4 000 grenades tirées, la situation ne s’est non seulement pas arrangée d’un iota. Mais, au contraire, s’est aggravée par rapport à lundi matin, début de l’opération. Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour faire revenir l’état de droit dans la Zad. ......................(.............................)............. https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/analyse-l-expulsion-de-la-zad-de-notre-dame-des-landes-tourne-au-fiasco-5698257
  3. les anti zadistes se prétendent plus français que les autres et se disent fier des traditions françaises ! quoi de plus français que des révoltes, des émeutes, des grèves etc,????? extraits ...........(....................)............... Mais il existe une autre France que celle des rois, des empereurs, des présidents, des lois et des institutions. C’est la France des anonymes, des classes populaires et de leurs luttes. L’historienne Michelle Zancarini-Fournel propose une somme sur le passé de la France qui ne figure pas en tête des manuels scolaires. Dans le volumineux Les luttes et les rêves, elle retrace une « histoire par en bas ». Michelle Zancarini-Fournel s’inspire notamment de la démarche de l’historien Edward P. Thompson qui observe la création de la classe ouvrière. « J’ai tenté d’écrire ici une histoire des dominé.e.s, une histoire située des subalternes, qui s’appuie autant que possible sur leur expérience, telle que l’on peut la reconstituer, tout en étant attentive aux cadres sociaux, c’est-à-dire aux contraintes qui ont pesé sur elles et sur eux », présente Michelle Zancarini-Fournel. L’historienne évoque les groupes sociaux et les individus, la politique et l’intime. Elle propose aussi une histoire sensible, avec ses cris, ses sons, ses chants et ses émotions. Ce livre de référence aborde une vue d’ensemble de l’histoire de France. Il permet de rendre accessible les recherches historiques les plus approfondies. Michelle Zancarini-Fournel propose une histoire globale qui peut également alimenter diverses réflexions sur des sujets plus précis. .....................(...........................).............. Sous la monarchie, dans les campagnes comme dans les villes, les conditions de vie restent difficiles. Le risque de mourir de faim demeure présent. Des révoltes populaires éclatent notamment contre l’impôt et l’administration. L’historienne Arlette Farge évoque même la forte présence de femmes émeutières. A partir de 1789 éclate la Révolution française. Des révoltes se propagent dans les villes comme à la campagne. Mais des divisions traversent le « peuple français ». Les députés sont surtout préoccupés par le maintien de l’ordre et peuvent réprimer les révoltes. En revanche, la population parisienne tente surtout de résoudre les problèmes de subsistance, y compris par la violence. Les paysans refusent de payer les dîmes et les droits féodaux. Les châteaux et abbayes sont attaqués et brûlés. Les députés décident alors l’abolition de la féodalité le 4 août. Mais cette « abolition des privilèges » ne remet pas en cause la propriété foncière et la fiscalité. Des révoltes d’esclaves éclatent dans les Antilles. Elles permettent de faire évoluer les consciences métropolitaines en faveur de l’abolition de l’esclavage. La révolte de Saint-Domingue débouche vers l’abolition de l’esclavage. ..............................(..................................)............................ En 1831, la révolte des Canuts exprime une contestation des conditions de travail. Certains de ses artisans remettent en cause la propriété privée des moyens de production. De nombreuses révoltes éclatent à Paris, avec ses barricades. Le socialisme utopique de Charles Fourier valorise la libre association et l’émancipation de tous les travailleurs. Une nouvelle insurrection éclate en 1848. En France comme dans plusieurs pays d’Europe, un « Printemps des peuples » permet la destruction des vieilles monarchies autoritaires. Ces révoltes permettent l’émergence des Etats-nations et des régimes parlementaires. L’abolition de l’esclavage est à nouveau proclamée. Mais les pratiques évoluent lentement, davantage au rythme des révoltes que de la législation. Louis-Napoléon Bonaparte est élu président. Il organise un coup d’Etat en décembre 1851. Cette prise de pouvoir provoque de multiples résistances à travers la France et une importante répression. ..................(.........................)................... En 1871, la Commune de Paris semble tiraillée entre des dimensions autoritaires et libertaires. Cette révolte spontanée s’apparente à une révolution par en bas. Mais elle se retrouve ensuite dirigée par un Comité de salut public qui regroupe toutes les crapules politiciennes et les blanquistes sur le retour. Cette insurrection subit alors une violente répression au cours de la Semaine sanglante. Au début du XXe siècle se développe le syndicalisme révolutionnaire de la CGT. La lutte pour la journée de 8h de travail s’inscrit dans la lutte des classes et la perspective de la grève générale pour changer la société. De nombreux conflits sociaux éclatent. Une véritable guerre de classe se dessine. Des grèves sont violemment réprimées, y compris par l’armée. Le syndicalisme révolutionnaire décline progressivement. Dans un contexte de montée du patriotisme, le mouvement ouvrier organise la lutte antimilitariste. Mais il ne parvient pas à empêcher la guerre de 1914. La révolution russe de 1917 déclenche une vague de révolte dans toute l’Europe. L’expérience des soviets semble proche des aspirations des ouvriers. Des grèves éclatent en France en 1919 et 1920. Mais le souffle de la révolte retombe. en entier sur le blog = http://www.zones-subversives.com/2017/02/une-histoire-des-revoltes-en-france.html enfin, les zadistes violent s'opposent aux robotcops mais surtout à leurs maîtres = ces medef, ces financiers, ces multinationales, ces adeptes d'une france du travail soumise !!! un autre monde est possible mais il ne viendra pas tout seul ni de vos politicards en tout genre !!
  4. le 1er degré est déjà dur à comprendre pour certains ! alors le second degré.............
  5. c 'est ton terme cloporte qui m'avais faire réagir ! du pur céline ou presque !!! le nouvel ordre mondial est le thème préféré des complotistes, des fachos !! cette chienlit comme tu dits refuse le capitalisme ! à chacun ses moyens de faire la révolution, de contester !! cette chienlit reprends les méthodes des libres entrepreneurs pollueurs de la FNsea ! tu devrais être heureux que les méthodes des ""bons paysans"" (qui te donnent le cancer et autres saloperies rien que pour le culte du dieu pognon) VRP de monsato et cie !!! en plus la casse relance l"économie car cela donne du taf aux vitriers, aux assureurs, à caux qui vont nettoyer, aux vendeurs de rideaux de protection des vitrines, etc.... le nombre d'emploi ! c 'est fou !!!
  6. surtout de te voir citer des fachos !! – Breizh Info se trahit également à quelques détails, comme ce titre de rubrique « La Bretagne orange mécanique » (allusion à un livre, La France orange mécanique, très populaire à l’extrême droite) ; cette interview du fondateur très islamophobe de l’Observatoire de l’islamisation, Joachim Véliocas ; ou cette annonce d’un forum de la Fondation Polémia (créée par Jean-Yves Le Gallou, le théoricien cité plus haut). Parmi les membres de la rédaction, on compte d’ailleurs l’ancien président du mouvement identitaire Jeune Bretagne Yann Vallerie, ou un ancien candidat FN à Nantes, Thierry Monvoisin. http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/01/les-vrais-faux-sites-d-information-locale-des-militants-identitaires_5023675_4355770.html extrait Lʼéquipe de rédaction Le passé des membres de lʼéquipe de rédaction de Breizh-Info montre de façon claire lʼorientation politique de ce média. Lʼune des pierres angulaires de ce site est Yann Vallerie, ancien président de Jeune Bretagne, groupuscule dʼextrême-droite lié au Bloc Identitaire jusquʼen 2012 et disparu en 2014. Également ancien membre de lʼextrême-droite indépendantiste bretonne, Adsav (qui sʼest illustrée tristement à Pontivy samedi dernier), Yann Vallerie a joué un rôle important au sein de Jeune Bretagne. Il sera candidat aux élections cantonales de 2008 avec pour slogan « Maîtres chez nous ». Cʼest au nom de ce mouvement quʼil prend la parole lors dʼun rassemblement de lʼEnglish Defense League, un groupe anglais dʼextrême-droite anti-islam, criant « nous ne voulons pas la charia pour nos femmes et nos enfants ». Également contributeur de Breizh-Info, Louis-Benoît Greffe, passé par divers sites dʼinformations bénévoles, a été condamné à trois mois de prison avec sursis en 2014 pour lʼagression dʼun prêtre de 84 ans, à Orléans. Enfin, la liste des membres de lʼéquipe de rédaction mentionne également Thierry Monvoisin, « candidat Front National aux élections sénatoriales de 1992 et aux législatives en 1997 à Touvois » selon Télénantes. « Décrire les faits, rien que les faits » ? Faire de la politique et se présenter comme « journalistes indépendant » nʼest pas nécéssairement contradictoire pour qui veut faire de la presse dʼopinion. En revanche, on ne peut être journaliste sans respecter une certaine déontologie. Dans la présentation du site, Breizh-Info présente dʼailleurs ses valeurs en déclarant : « notre volonté : décrire les faits, rien que les faits, et les mettre en perspective les uns avec les autres ». Pourtant, la réalité semble bien différente. En janvier 2014, le journal Le Petit Bleu titre « Vraie ou fausse polémique au lycée Ker Siam ? ». À lʼorigine de la polémique, un article de Breizh-Info qui prétend que lʼétablissement de Dinan « veut obliger ses élèves à visiter la Grande Mosquée de Paris » et que « de nombreux parents se plaignent dʼune telle visite ». Contactée par Le Petit Bleu, la direction de lʼétablissement dément toute polémique : elle nʼa reçu « aucune contestation concernant cette visite de la Mosquée de Paris ». Rebelote en janvier 2015, mais cette fois-ci avec, à la clé, un dépôt de plainte contre Breizh-Info. Le site avait alors fait témoigner un enseignant (de façon anonyme) du collège Norange qui disait que lors de lʼhommage à Charlie Hebdo, lʼétablissement était « au bord de lʼémeute, chaque mot pouvant déclencher une guerre ». La direction de lʼétablissement, ne partageant visiblement pas la tonalité de cet article déposa plainte contre Breizh-Info. Télénantes écrit alors que « Yann Vallerie admet que sa rédaction nʼa pas tenté de recueillir dʼautres témoignages avant la publication de son article sur le collège de Saint-Nazaire. La multiplicité des sources étant pourtant une règle indissociable du travail de journaliste ». Plus récemment, alors que la commune de Sérent répondait à une sollicitation dʼune association quant à lʼaccueil de réfugiés dans lʼancien EPHAD de la commune, Breizh Info fait les choux gras de cet événement et, selon Libération « affirme que le projet […] sera financé par la Mairie ». Le maire dément dans le quotidien national, affirmant « Il est […] clair que la commune ne participera pas financement du projet ». Rien que les faits ? Il est permit dʼen douter. Insécurité, Islam, immigration comme fond de commerce Le Peuple breton a observé les thèmes et la façon dont ils sont traités par Breizh-Info sur une période dʼun an (entre le 28 octobre 2014 et le 28 octobre 2015). Sur les 392 articles publiés en un an, 70 dʼentre eux traitent de sujets variés ne pouvant être regroupés par thèmes dans des catégories réunissant au moins trois articles. Nous avons donc choisi de les ranger sous lʼappellation « divers ». Quelques exemples de ces articles : droit des animaux (un article), astronomie (un article), autofinancement de Breizh-Info (deux articles). Ce qui marque, cʼest surtout les trois « I » que sont lʼinsécurité, lʼimmigration et lʼislam. ............................(..................................).................. Le site tente même de contourner lʼinterdiction des statistiques ethniques en se risquant à estimer la population non-blanche par lʼobservation du nombre de vaccination de la drépanocytose, une maladie génétique qui touche particulièrement les populations africaines, antillaises, indiennes, moyen-orientales et méditerranéennes. Des statistiques dont on peut se demander à quoi elles pourraient bien pouvoir servir et une méthode pour le moins douteuse comme lʼa expliqué le quotidien Le Monde. Lʼutilité de telles données est peut-être à chercher du côté de la théorie du grand remplacement à laquelle Breizh-Info semble croire dur comme fer. Ce concept, très présent dans les milieux dʼextrême droite, prétend que les populations immigrées vont submerger et remplacer les « autochtones » européens comme le dit un article du site intitulé « Invasion migratoire : le chaos à venir par les ventres et la santé ». Il y est affirmé que les populations immigrées vont « se reproduire ici, et elles prendront la place des autochtones, par milliers, puis par millions » avant de prophétiser : « on devrait donc assister très rapidement à une tiers-mondialisation de lʼEurope et au retour des épidémies mortelles ». Rien que ça ! http://lepeuplebreton.bzh/2015/11/24/decryptage-breizh-info-fachosphere/ extrait Est-il aussi rigoureux? En 2015, deux jours après l'attentat contre Charlie Hebdo et le mouvement de solidarité nationale qui lui succède, Breizh-Info publie un article sur un collège de Saint-Nazaire dont les élèves ne seraient "pas Charlie". La source? Un unique professeur, anonyme. "Si plus de 100 000 personnes se sont rendues sur les places de France manifester leur soutien et leur recueillement après l'attaque islamiste visant Charlie Hebdo, force est de constater que tout le monde ne partage pas l'idée de deuil national", lit-on sur le site breton, qui affirme que les élèves de l'établissement n'ont pas souhaité respecter la minute de silence demandée par leurs professeurs. La direction du collège ne tarde pas à démentir sur le site Saint-Nazaire Info: "Face à cette diffamation, nous ne pouvons rester silencieux. Nous contestons fermement l'ensemble des propos tenus dans cet article." Yann Vallérie s'insurge: "Nous n'avons jamais publié de fausses informations. Un journal local s'est interrogé sur notre article, rien de plus". En août 2016, selon Breizh-Info, le leader serbe ultra-nationaliste Slobodan Milosevic aurait été "blanchi" par la justice internationale - le titre a depuis été modifié: "Sloboban Milosevic blanchi de certaines accusations", peut-on lire désormais. "Bon, je dois reconnaître que le titre était peut-être trop globaliste, admet Yann Vallérie. Mais il suffisait de lire l'article pour comprendre de quoi il était question." Aucune confrontation de points de vue Pour David Doucet, co-auteur de La Fachosphère. Comment l'extrême droite remporte la bataille d'Internet, ces sites ont beau emprunter aux codes du journalisme, ils font surtout du militantisme en ligne. "Ils peuvent avoir des intentions journalistiques, mais ils obéissent avant tout à des intérêts militants. Jamais ils ne publieront un papier qui va contrecarrer leur vision idéologique, analyse-t-il. Ils n'essaient pas de contacter leur contradicteur, et bien souvent ils assènent leur propre vérité. Ils n'appliquent pas la méthodologie d'un journaliste classique, qui va toujours essayer de confronter les points de vue et tenter d'interroger son objet d'étude." https://www.lexpress.fr/actualite/medias/boulevard-voltaire-breizh-info-dans-la-tete-des-reinformateurs_1895330.html pour un oeil les deux yeux ! pour une dent toute la gueule !! certains refusent de se laisser péter la tronche !!! c'est humain !! la révolution n'est pas un dîner de gala ! allez pour se détendre, on parie sur le nombre de noc qui vont prendre les ludwig au sérieux ??
  7. Attention, INTOX ! C'est peu dire que ça se passe pas comme le disent les médias et le gouvernement à #NDDL !!! nous explique Dominique DENIAUD, de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique... Voici son message du 12 avril "L’appel d’hier a été entendu par un certain nombre d’entre vous, je comprends aussi l’hésitation, la fatigue, nos multiples autres préoccupations et surtout la difficulté à comprendre ce qui se passe réellement sur le terrain. L’opération démarrée lundi continue avec une méthode qui ne correspond absolument pas à la description faite par la préfecture et par la plupart des journalistes qui ne peuvent accéder sur le site et doivent se contenter des images et commentaires fournis par l’Etat (c’est une première dans une opération de maintien de l’ordre). L’expulsion et la destruction de tous les lieux, y compris ceux sur lesquels il y avait des projets agricoles, est méthodique et systématique. La communication sur l’absence de déclaration de certains des lieux est largement erronée ; le site des 100 Noms par exemple était bien inclus dans la proposition pour la signature d’une COP (convention d’occupation précaire) déposée en préfecture la semaine dernière et les habitants s’étaient fait connaître comme résident à trois reprises durant les trois dernières années. Contrairement à ce qui est dit, et comme nous l’avons souligné depuis plusieurs semaines dans nos multiples rencontres avec les services de l’Etat, il n’est pas possible de s’inscrire à la MSA sur le territoire de NDDL, puisque pour s’inscrire comme exploitant, il faut bien une signature du cédant et du propriétaire du foncier concerné. (Vous connaissez tous ce formulaire que vous avez sûrement déjà utilisé). Or ces terres appartiennent aujourd'hui à l'Etat. Nous avons proposé une sorte de préinscription qui n’a pas eu d’écho, l’Etat s’enfermant sur une inscription individuelle, alors qu’il y a une vraie attente des porteurs de projets à s’inscrire collectivement en se nommant dans le collectif. La situation actuelle nous paraît extrêmement compliquée et la méthode portée par le gouvernement n’apporte aucune solution à court terme et risque d’allonger de façon considérable le règlement de ce dossier. Nous pouvons exprimer notre désaccord de bien des manières, chacun peut trouver sa place, l’essentiel actuellement est ne pas déserter ce sujet. Dans tous les cas, il faudra à nouveau discuter, même si les jours qui passent amenuisent considérablement les chances d’aboutir à notre seul objectif : rendre ce territoire vivant et vivable." Dominique DENIAUD, paysan en Loire-Atlantique https://www.facebook.com/confrhone/?hc_ref=ARSkFlZBFmq4SgedDy5Os5vlRKHRjEil1gdtFUzHe0ZQvBwDvfyRkiLGEI7I-eWGI7s&fref=nf
  8. Bilan médic des dernières 48 heures samedi 14 avril 2018 Depuis le début de la semaine, au moins 148 personnes ont été prises en charges par le groupe médic’ (ce bilan n’est pas exhaustif). Au cours des dernières 48 heures, le groupe médic soigne et prend en charge en continu des personnes blessées pendant les assaults policiers et nous a livré ce bilan (là encore non exhaustif) : 23 personnes ont subi des éclats multiples éclats de grenades sur le corps (visage, nuque, torse, jambe, pieds, mains, doigts...) parfois enfoncés de 3 cm dans la chair. Une même personne peut avoir reçu une quinzaine d’éclats. Certaines personnes présentent des signes d’infections suite à ces blessures 8 personnes avec des hématomes des membres avec des phénomènes de compression dangereux liés à l’utilisation des Lanceurs de balles défensives 3 personnes avec des atteintes neurologiques (vertiges, céphalées, confusion...) suite aux explosions de grenades. 1 personne atteinte à l’oeil par un éclat de grenade, 3 autres souffrent de baisses d’audition sévères liées à des explosions de grenades Sur les postes de soin et lors des déplacements de l’équipe médic’ sur les lieux de charge, il a été constaté l’utilisation d’armes au potentiel létal : tirs tendus de grenades diverses utilisation de grenades avec des charges explosives massives au contact à hauteur d’homme utilisation massive et continue au niveau d’habitations de gaz à haute concentration toxique : brûlures, nausées, Etc plusieurs témoignages d’utilisation de gaz incapacitants (deshydratation immédiate, diarrhée, vomissements, confusion, possible abattement...) https://zad.nadir.org/spip.php?article5513 alors heureux les ""z'honnêtes gens"" de ce forum ???
  9. la remise en cause du macronisme triomphant, d'une france aux mains des financiers va devenir un crime d'état !
  10. mais oui mais oui ! les robotcops sont de gentils hippies non violent !! les zadistes devraient donc se laisser faire péter la troche en disant = merci ! venant de ta part, ce com va retourner à sa place = poubelle !! sinon extraits ............(...................)................. Côté assistance médicale – les équipes « Médic » –, c’est la stupeur, comme en 2012 lors de la précédente tentative d’expulsion de la zad [2]. Marie, médecin généraliste, rapporte que les tirs tendus de flashball provoquent de graves blessures au niveau des yeux et des pieds. « Hier, des personnes ont été touchées au visage et au thorax, indique-t-elle. Une personne a reçu une grenade de désencerclement dans sa capuche et a heureusement eu le réflexe de la renvoyer immédiatement. Sinon cela aurait pu faire un mort. » L’ombre de Rémi Fraisse, jeune militant écologiste tué en 2014 par une grenade similaire à Sivens, dans le Tarn, plane (lire ici). ............(......................).............. Marie-Jo, enseignante à la retraite, et déjà présente lors de l’opération policière de 2012, confie s’être sentie en danger mercredi lorsque les forces de l’ordre ont pris en étau les personnes présente au pique-nique de soutien organisé au cœur de la zad. « En 2012, on pouvait toujours s’échapper. Là, on était coincés. Ils arrivaient de toute part, nous obligeant à reculer très vite. Je suis tombée dans un fossé rempli d’eau. On n’a pas pu bouger ensuite jusqu’à la tombée du jour. » » Camille, « en rébellion depuis 40 ans », et habitué aux manifestations et aux violences policières relève que « côté matos, ils ont fait de gros progrès. Ils ont des trucs qui font mal sans tuer. Un de leur gaz, de couleur jaune, rend vraiment malade. On reste mal parfois pendant plusieurs jours » . Fermes, salles communes, logement : « Ils cassent tout ce qu’ils peuvent » « C’est un coup de bulldozer auquel personne ne s’attendait », déplore Marcel Thébault, paysan et résistant « historique » de Notre-dame-des-Landes. Personne ne comprend la logique qui prévaut. Ils ont rasé les « Cent noms », où vivaient huit personnes en train de régulariser leur activité agricole, mais ont épargné les « Vraies rouges », situées à proximité. Ils ont attaqué le pique-nique solidaire et pacifique qui se tenait mercredi dans un champ mais ont reculé face à une trentaine de personnes assises sur la route en défense de la Rolandière, un lieu « en dur » qui abrite une bibliothèque et où se dresse le phare de la Zad. « Ils ont annoncé qu’ils intervenaient pour arrêter 80 à 100 personnes, mais finalement, ils n’arrêtent presque personne », ajoute Gibier, qui développe un projet maraîcher. Plusieurs interpellations ont cependant eu lieu dans la matinée du 13 avril. ....................(.........................)........................ Des négociations ruinées : « En faisant semblant de nous tendre la main, ils nous ont cassé le bras » L’incompréhension est d’autant plus grande que plusieurs négociations s’étaient ouvertes ces dernières semaines. Imparfaites, puisque la délégation désignée par l’assemblée des usages de la Zad avait été refusée par la préfecture, mais suffisamment sérieuses pour que chacun croit à une accalmie côté policier. « Nous avions le sentiment d’être vraiment sur le chemin de la discussion », dit Marcel Thébault. Des rencontres se sont déroulées avec les services du ministère de la Transition écologique pour échanger à propos d’hectares litigieux. Une association collégiale a été créée pour pouvoir signer des baux précaires. Plusieurs occupants étaient en relation avec la Mutuelle sociale agricole pour étudier le statut juridique de leur activité.... « Ils nous avaient dit, lors de l’abandon de l’aéroport, qu’il fallait nous mettre en conformité avec le droit. Nous étions prêts à ça, insiste Gibier. Cela ne nous effraie pas. Simplement, nous avons besoin de temps. Et eux se sont empressés de nous détruire. En faisant semblant de nous tendre la main, ils nous ont cassé le bras. » « Une cabane détruite, deux reconstruites » .......................(.....................).................... https://www.bastamag.net/Sur-la-Zad-les-gens-arrivent-de-partout-pour-defendre-et-reconstruire
  11. L’historienne américaine Kristin Ross raconte ses visites sur la ZAD... et ses échanges de mails avec l’Elysée en octobre dernier. .....(.-....)..... J’y suis retourné six ou sept fois, pour le plaisir. J’aime le rapport au temps qui s’éprouve là-bas. Cela n’a rien à voir avec la temporalité du capitalisme. Sur la ZAD, on travaille énormément, mais pas pour un salaire, et cela change tout. Il faut s’occuper des animaux, des cultures, des enfants. Ils sont tout le temps occupés à construire, agrandir, réparer leurs lieux de vie. Ils ont aussi construit des bâtiments collectifs, ainsi que des installations ludiques, notamment un phare. Un phare en plein bocage, que l’on érige et que l’on entretient avec soin : voilà l’exemple d’un luxe communal ! On mange très bien à la ZAD, sauf quand la nourriture manque Les journées sont également occupées par les activités politiques et culturelles. C’est ce que «Mauvaise troupe» appelle l’activité de «composition»: prendre du temps pour vivre ensemble, avec toutes ces sensibilités. Cela passe par des AG, qui peuvent durer jusqu’à 6 heures. Vu de loin, on peut être tenter d’en sourire, mais quand vous vivez ces moments sur place, vous ressentez de l’admiration pour l’énergie mise à inventer une vie différente. Je vois une liberté formidable dans leur façon d’assumer une forme de «pauvreté». Ils limitent leurs besoins, privilégient le travail collectif, apprennent à être autonomes. En compensation, une richesse de vie leur est donnée; et on pense bien sûr aux communautés précapitalistes, ou encore aux communautés franciscaines, mais sans la dimension religieuse. On mange très bien à la ZAD, sauf quand la nourriture manque, et les gens aiment faire la cuisine ensemble ...........................(.........................)........................ Mais après, l’Etat a cherché à diviser les zadistes. Bien sûr, il y avait des désaccords internes sur l’avenir. Certains étaient pour trouver un compromis avec l’Etat, d’autres adoptaient une position radicale, un anarchisme pur, au risque de l’impuissance. Au lieu de trancher à la majorité ou de se disperser dans le chacun-pour-soi, ils ont cherché une position médiane, les discussions ont pu être pénibles et nécessitait du temps. C’est toujours cette idée de la «composition». Mais l’Etat ne voulait pas de cette expérience-là. Ce qui s’est passé la semaine dernière est dramatique. Que de pollution, que de gaz, que de boue partout ! Les gendarmes n’ont pas seulement démoli, ils ont sali. Même les bêtes se sont pris des lacrymos et errent dans la forêt. Tout se passe comme si l’Etat, faute d’avoir pu construire son aéroport, avait quand même réussi à saccager le bocage. De quoi Emmanuel Macron a-t-il donc peur pour agir avec une telle violence? Ma réponse est que, aujourd’hui, vivre autrement, librement, un peu hors du système, constitue une menace pour le néolibéralisme. ..................(....................). Ce que m'a proposé l'Elysée Ce même gouvernement m’avait contacté en octobre dernier, par l’intermédiaire de Sylvain Fort, conseiller «Discours et Mémoire» d’Emmanuel Macron. Il voulait que je vienne à l’Elysée lui parler de 68. A l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, le Président envisage de participer à la réflexion nationale qui ne manquera pas de se déployer tout au long de l’année», m’a écrit sa collaboratrice. Dans ce mail, les événements 68 étaient associés à des thèmes comme «modernisation», «impasses» ou encore «l’éventuelle pénurie d’utopies qui en a peut-être résulté.» C’est le récit classique selon lequel 68 aurait épuisé et enterré les dernières illusions révolutionnaires et que désormais, faute d’alternative, il faudrait renoncer à changer le monde. Dans mon travail d’historienne, j’ai au contraire montré que 68 a inventé de nouvelles formes d’actions, dont des mouvements comme Notre-Dame-des-Landes se nourrissent encore aujourd’hui. Je ne crois pas à l’idée de l’impasse et j’ai donc décliné la proposition de l’Elysée. https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180413.OBS5151/macron-revait-de-celebrer-mai-68-puis-il-a-envoye-des-blindes-sur-la-zad.html
  12. extraits Les zadistes utilisent des bombes à excrément Oui. Popularisée lors des affrontements entre policiers et manifestants au Venezuela au printemps 2017, la technique de la bombe à l’urine ou aux excréments a été adaptée en Loire-Atlantique. Mercredi, une photo du compte Twitter Taranis News montrait que les zadistes organisaient « une collecte de pipi ». .....(.....).... L’un de ces blindés a été brûlé Non. La rumeur est partie de vidéos et de photos diffusées par plusieurs médias mardi. On y voyait l’un des blindés de la gendarmerie être atteint par des cocktails Molotov des zadistes. Attaqué par les flammes, l’engin paraissait en mauvaise posture, à tel point qu’on a pu penser qu’il brûlait. Une interprétation démentie par la gendarmerie. .........(...............)........... http://www.leparisien.fr/societe/notre-dame-des-landes-blindes-catapulte-et-bombes-a-l-urine-le-vrai-du-faux-de-la-zad-13-04-2018-7662216.php un petit rappel sur la violence de certains zadistes = - pour un oeil les deux yeux ! pour une dent toute la gueule !! - dieu pardonne ! pas le prolétariat ! - que certains aient choisi l'option de l'auto défense n'enlève pas le fait que de nombreux autres ont choisi la non violence ou le cadre juridique !! la défaite des zadistes laissera la porte ouverte au triomphe du macronisme décomplexé ! alors heureux ??
  13. tu vois, notre société inhumanisée, basée sur l'individualisme, l'égoïsme, la performance, le fric et cie est la source, depuis de toutes les inégalités, de toutes les bassesses, de toutes les saloperies posible ! mais il y a toujours eux, et je compte bien que cela continue, des gens qui voulaient un autre monde, d'autres rapports basés sur l’entraide, la solidarité, le partage !!! la société est complexe ! je le sais ! tu es libre de choisir de devenir un salaud à la balkany, à la bernard arnault, à la cyril hanouna et consorts tu es libre de choisir un autre choix !
  14. tiens le retour de louis ferdinand CELINE !!! N'empêche heureusement que les Français ont pas élu Le Pen, on aurait eu des évacuations violentes d'universités et de ZAD, des journalistes empêchés de travailler et des interviews de la présidente par Jean Pierre Pernault. source = nordpress !!!!!
  15. extrait Publié le 30 mars 2017 par gperra Depuis plusieurs années, je remarque des liens très forts entre le mouvement des Colibris et le mouvement anthroposophique. En effet, lorsque j’étais moi-même anthroposophe, j’ai assisté en 2007 à la fondation de ce mouvement et savais alors que de nombreux anthroposophes s’y étaient impliqués, pour devenir ses cadres. Ce qui était logique, compte-tenu du fait que Pierre Rabhi, la figure de proue de ce mouvement, était lui-même un anthroposophe-masqué, c’est-à-dire une personne reprenant consciemment à son compte des idées de Rudolf Steiner, mais en dissimulant ses sources et en modifiant pour cela le vocabulaire d’origine (Lire à ce sujet Pierre Rabhi, la Biodynamie et l’Anthroposophie). Pour autant, je me suis interdit d’affirmer et de croire que l’ensemble des membres de ce mouvement étaient des anthroposophes, car je pouvais constater que tel n’était pas le cas. En effet, nombre de gens parmi mes connaissances et même des amis avaient des sympathies pour ce mouvement, sans pour autant être des anthroposophes, ni de près ni de loin, et n’adhéraient au discours des Colibris qu’en raison de leur sensibilité sincère à certains thèmes écologiques, à un souci véritable du devenir de notre planète. Mais aujourd’hui, les soupcons de collusion que je pouvais nourrir, non envers l’ensemble des personnes, comme je le disais, mais envers les appareils et leurs dirigeants, se sont vus confirmés par le fait que la firme Weleda, qui est une firme anthroposophique, dirigée par des anthroposophes, finançant des institutions et des publications anthroposophiques, se livrant à des opérations de magie anthroposophique dans la confection de ses produits (Lire à ce sujet mon article Weleda sur France 2), soutient aujourd’hui publiquement les Colibris, comme nous le révèle un encart publicitaire du journal Le Monde : https://veritesteiner.wordpress.com/2017/03/30/les-colibris-et-les-anthroposophes/
  16. ah ce topic !!! nous avons différentes positions ! les anti zadistes car défenseur de l'ordre et du capitalisme,car défenseur du macronisme triomphant les pro ZADistes car défenseur d'une autre société, basée sur le partage, la solidarité, la fin d'une société où l'économie est au centre et l'humain nié, relégué au rôle de travailleurs ! et toute les nuances possibles entre ces deux là !! depuis la vision de la bonne droite de l'extrême droite à celles des utopistes, voulant refaire ce monde pourri ! il y a de tout comme forumeur = ceux qui sont dans la caricature totale envers les zadistes qui ne seraient que des crasseaux faignants et incapables ; ceux qui sont contre les zadistes mais qui restent dans le rationnel; ceux qui ne prennent pas position mais reconnaissent des faits troublants et dans les comportement des représentants de l'état et parmi certains Zadistes !, ceux qui pensent que l'expérience des différentes Zad est une tentative d'essayer autre chose que la glorification des vinci, monsanto, google, amazon et cie ! les différentes réactions sur ce topic ne sont pas représentatif de la société réelle mais me fait penser que c 'est pas gagner tant que l capitalisme a ces "idiots utiles""
  17. La Commission de la carte dénonce le port de brassard « presse » par d'autres que par des journalistes (12/04/2018) La Commission de la carte dénonce le port de brassard « presse » par d'autres que par des journalistes (12/04/2018) Selon plusieurs témoignages de journalistes présents lors de l’évacuation de la zone dite de Notre Dame des Landes, plusieurs membres des forces de l'ordre portaient sur eux un brassard identifié « presse ». La Commission de la carte des journalistes professionnels dénonce ce fait qui porte atteinte à la profession de journaliste. La CCIJP tient à rappeler que seuls les journalistes professionnels sont habilités à porter de tels brassards se rapportant à la carte de presse, une carte d’identité française officielle des journalistes professionnels encore plus nécessaire dans une période de sécurité renforcée avec le plan vigipirate. Paris, le 12 avril 2018 http://www.ccijp.net/article-136-la-commission-de-la-carte-denonce-le-port-de-brassard-presse-par-d-autres-que-par-des-journalistes.html
  18. un petit rappel extrait Par un courrier du 21 mars dernier à Monsieur le Premier Ministre Edouard Philippe, 25 avocats des barreaux de Paris, Rouen et Nantes ont enjoint au gouvernement de leur communiquer, ainsi qu’aux habitants de la ZAD qu’ils représentent, les fondements légaux de l’expulsion que celui-ci compte mener à compter du 1er avril prochain. Les avocats dénoncent en l ’état l’illégalité du projet d’expulsion qui ne repose à ce jour, au vu des différentes déclarations publiques, que sur des considérations d’ordre strictement politiques tel que le retour nécessaire à « l’ordre républicain », notion qui ne supporte pourtant aucune définition juridique. Ils rappellent que, s’agissant de leurs domiciles depuis de nombreuses années, les habitants ne peuvent en être expulsés sans avoir reçu au préalable de décision de justice en ce sens. En l’absence de procédures judiciaires contradictoirement menées à l’encontre de chacun de lieux d’habitations, toute expulsion par la force constituerait une voie de fait de la part du gouvernement. Les avocats signataires sollicitent donc du gouvernement qu’il produise instamment les décisions de justice sur lesquelles reposeraient les expulsions annoncées. Monsieur Edouard PHILIPPE Premier Ministre Hôtel Matignon 57 rue de Varenne 75700 Paris SP 07 Paris, le 21 mars 2018 Par lettre recommandée avec AR Aff. : « ZAD » de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) Objet : Observations sur l’illégalité d’une expulsion des habitants de la « ZAD » de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) .....(.....)...... En l’état des éléments du dossier à notre disposition, c’est-à-dire essentiellement vos déclarations publiques, dès lors que les habitants n’ont reçu aucun ordre d’expulsion prononcé par une juridiction à l’issue d’une procédure publique et contradictoire, la « ZAD » de Notre-Dame-des-Landes ne nous paraît pas expulsable. * * * La caducité de la Déclaration d’utilité publique du projet de Notre-Dame-des-Landes au 8 février 2018 implique que l’Etat redeviendra, après exercice du droit de rétrocession par certains des anciens propriétaires, propriétaire de 75 à 85% des 1650 ha des terres restant (Rapport de la mission de Médiation du projet d’aéroport du Grand-Ouest du 13 décembre 2017). Sur ces terres, selon les informations fournies par la Préfecture, 94 habitats ont été recensés, constituant le domicile de plusieurs centaines de personnes depuis plusieurs années – alternativement désignées comme « néo-ruraux » et « zadistes » par le rapport de la mission de Médiation. Votre gouvernement ne peut feindre d’ignorer le cadre légal de l’intervention qu’il projette, alors même que celui-ci lui a été expressément rappelé par le Parlement dans un rapport déposé à l’Assemblée nationale le 21 mai 2015 fait au nom de la Commission d’enquête « chargée d’établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens » au lendemain de l’évacuation de la « ZAD » de Sivens (Tarn) au cours de laquelle Rémi FRAISSE a été tué. Il ressort de ce rapport parlementaire que l’installation d’une « ZAD » ne constitue pas en elle-même un trouble à l’ordre public, les parcelles occupées appartenant au domaine privé de l’Etat et du département. Le gouvernement n’a d’ailleurs jamais argué de l’existence d’un tel trouble pour justifier les expulsions lorsqu’il a annoncé, à la mi-janvier, l’abandon du projet d’aéroport. Vous avez donc fait le choix de respecter la trêve hivernale, confirmant par là même qu’il n’existait pas de trouble à l’ordre public il y a deux mois ; celui-ci ne sera ainsi pas plus constitué au 1er avril prochain. Dès lors, seule l’exécution d’une décision de justice régulièrement mise en œuvre serait de nature à légalement justifier l’intervention des forces de l’ordre dans la ZAD et l’expulsion de ses habitants. Ce préalable à l’expulsion a été expressément rappelé par Mme Françoise MATHE, Présidente de la commission « Libertés publiques et droits de l’homme » du Conseil national des barreaux, lors de son audition sur le régime de protection qui s’attache au logement : « Une ordonnance est nécessaire pour expulser une personne d’un local dès lors que celle-ci en a fait son logement, si précaire soit-il. Je comprends que l’on puisse être heurté par l’idée que des occupants sans titre se plaignent que leurs propres biens aient été détruits et détériorés, mais c’est la règle générale en matière de logement illégal. Pour expulser des squatters, il faut une décision judiciaire. Aussi longtemps qu’il n’y en a pas, le domicile, même fixé en violation du droit à la propriété d’autrui, est inviolable. Cela ne concerne pas spécifiquement les ZAD, mais le problème plus général de l’équilibre entre la protection de la propriété privée et le droit au domicile ou au logement. » Cette déclaration n’est que le rappel des dispositions de l’article L. 411-1 du code des procédures civiles d’exécution qui énonce, que : « Sauf disposition spéciale, l’expulsion d’un immeuble ou d’un lieu habité ne peut être poursuivie qu’en vertu d’une décision de justice ou d’un procès-verbal de conciliation exécutoire et après signification d’un commandement d’avoir à libérer les locaux. » L’expulsion d’un lieu habité en dehors de toute décision de justice est dès lors constitutive d’une voie de fait (TC, 8 avril 1935, L’action française c/ M X., n° 00822, TC, 17 juin 2013, M. Bergoend c/ Société ERDF Annecy Léman, Cass. Civ. I, 9 décembre 2015, n° 14-24.880), régulièrement censurée par les juridictions de premières instances en tant qu’elle porte atteinte à la liberté individuelle et aux droits fondamentaux des occupants (Tribunal d’instance de Montreuil-sous-Bois, Ordonnance de référé, 27 octobre 2017, RG n°12-17-000140). en entier sur https://lundi.am/La-ZAD-de-Notre-Dame-des-Landes-n-est-pas-expulsable
  19. COMMUNIQUÉ (jeudi 12 avril) Après 3 jours d’expulsion, seront-ils prêts à tuer parce qu’ils ne veulent pas de collectif ? Mercredi 11 avril, 6 lieux de vie et habitats supplémentaires de la zad ont été détruits : Sécherie, Acatrelle, Isolette, Boîte noire, Entre deux, Gaieté... Ils continuent d’essayer d’éradiquer nos vies, notre histoire. Des centaines de soutiens étaient présents pour un pique-nique de protestation ce midi. A 14h un déferlement de gaz lacrymogènes et de grenades, perçant les chairs, s’est abattu sur une foule festive et multigénérationnelle qui dansait avec une batucada sur un champs à côté des Fosses Noires. ....(....)... Cette attaque ainsi que celles extrêmement brutales qui ont suivi immédiatement autour de la maison de la Grée et au carrefour de la Saulce ont provoqué de très nombreuses blessures. L’équipe médic fait état de plus de 80 blessés Le bilan de 17h45 (non exhaustif et sous-évalué du fait des difficultés de circulation sur la zone empêchant d’atteindre tous les blessés) fait état de 15 blessures au Flashball, dont une grave au visage ; 16 blessures suite à des tirs tendus de grenades lacrymogènes à la tête. Il y a aussi eu 22 blessures liées à des explosions de grenades : une quinzaine liées à des éclats, y compris à la gorge, et avec des séquelles suspectées au niveau des tendons et des nerfs. Par ailleurs, des troubles auditifs liées aux explosions de grenade F4 tirées à l’aveugle sur les gent.te.s ont été constatées, ainsi que plus de 12 blessures diverses à la tête, certaines touchant l’œil. Une personne gravement blessée a dû être évacuée par des aides-soignant.e.s dont le véhicule a été bloqué pendant plus de 30 minutes, avant d’avoir accès au SAMU, sans que les soignant.e.s soient autorisé.e.s à revenir vers le QG medic. Trois journalistes ont été blessés après avoir été délibérement visés. La préfecture a aussi fait le choix de couper l’électricité dans les maisons en dur encore laissées debout, autour des habitats attaqués. Une femme enceinte et deux enfants en bas âge sont ce soir privés d’électricité. ........(............)................. Une question est ce soir sur toute les lèvres, dans les lieux encore debouts dans le bocage, dans les foyers des centaines de milliers de personnes dans ce pays pour qui la zad représente toujours un espoir : jusqu’où le gouvernement Macron ira-t-il ? Cet après-midi dans la foule prise en étau entre des rangs de policiers, il était clair pour tous que l’État serait désormais prêt à tuer pour finir son opération. Ces chairs blessées, ces morts possibles dans l’acharnement policier sont désormais le prix que l’État macronien est prêt à payer pour ne laisser aucune place à un espace d’expérimentation collective, pour enrayer la solidarité. ...................(......................)................ Nous continuons à exiger la fin des expulsions et des violences policières. Nous n’avons d’autres choix que de continuer à défendre nos vies ici et nos maisons sur le terrain. Il est incompréhensible de prétendre vouloir, comme l’a fait aujourd’hui encore la préfète Nicole Klein, un retour au dialogue tout en menant une telle opération d’éradication. La zad est meurtrie mais la zad est encore debout. Nous appelons toutes celles et ceux qui le peuvent à nous rejoindre dès jeudi et en masse dimanche Nous rappelons le rendez vous de jeudi à 9h devant le Tribunal de Nantes où la préfète devra s’expliquer devant la justice quant aux expulsions illégales, notamment celle des 100 Noms. Nous rappelons les rendez vous de samedi 14, pour la manifestation à Nantes contre les expulsions de la zad (rendez-vous 16h30 place du cirque) et dimanche 15 pour une grande convergence sur la zad pour répondre sur le terrain à l’opération d’expulsion. source ce blog https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-anselme/blog/120418/nddl-letat-pret-tuer
  20. j'ai pas complètement lu les 3 dernières pages ! hé les gars vous êtes des feignasses ou quoi ?, vous ne bossez pas ??, allez même un type comme lui commence à s dire que là c 'est trop gros ! extrait Mais l’Etat est quand même garant de la légalité… Oui et c’est là que le discernement aurait été nécessaire. Il y avait des fermes, fabriquées en bois (comme la ferme des 100 noms) par des zadistes et des agriculteurs. Ces terres préservées grâce à eux de tout pesticide et béton depuis 40 ans constituent (si près d’une agglomération) un champ d’expérimentation d’agriculture propre, sans équivalent. Ils n’en réclament pas la propriété mais (puisqu’ils sont à l’origine de leur préservation) que la puissance publique leur permette de tenter quelque chose d’alternatif. Ça doit se faire bien sûr dans un cadre légal, avec des conventions particulières, comme ça s’est fait au Larzac. Pour cela, faut-il tout détruire ? Au contraire, les zadistes, vraiment écologistes, souvent diplômés en biologie, ingénieurs agricoles, paysans, ou juste idéalistes dégoutés par le consumérisme, risquent maintenant de se tourner (plus loin hors la loi) vers une forme de radicalité et de violence. Il semble que deux lignes se soient opposées au sein du gouvernement sur la façon de faire évacuer la zad. Qui, à la tête de l’Etat, a poussé à la politique du bulldozer, du flashball et de la grenade offensive ? En tout état de cause, Emmanuel Macron est le responsable. Bien sûr, il n’est pas trop tard pour que cette terre sauvée devienne quand même une terre d’expérimentation… Mais pour l’instant, avec cette opération, la promesse de modernité et d’horizontalité de 2017 est écrasée par la verticalité jupitérienne du macronisme d’Etat. https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-12-avril-2018 ce qui se passe à NDDL me semble de plus en plus un avertissement à celles et ceux qui osent remettre en question cette société qui dérive vers la répression, l'ultra libéralisme économiqe à tout va !!!
  21. extrait Ce que l’État ne mentionne pas à propos de ces « occupants illégaux », c’est qu’ils ont cherché – à quelques individus près – à régulariser leur situation à Notre-Dame-des-Landes. Jade Lindgaard, journaliste à Médiapart, rappelait le 8 avril dernier que « l’assemblée des usages, une instance collective des « usager·e·s » de la ZAD, a fait parvenir à la préfecture une proposition de convention provisoire collective. Ils acceptent de signer avec l’État une forme précaire de bail régularisant leurs activités mais pas sur une base individuelle, ni exclusivement pour des projets agricoles. » Visiblement, cette proposition a été refusée par l’État. En quoi, pourtant, était-elle déraisonnable ? C’est donc bien deux visions du monde qui s’opposent. Toutes deux disposent d’une vision du droit différente. Pour l’une, l’État est seul détenteur de ce qui est juste, légal. Pour l’autre, ce sont les habitants eux-mêmes qui doivent s’auto-organiser. Les premiers veulent un rapport citoyen-État, les seconds souhaitent une gestion collective d’un espace habité. Il s’agit nu plus ni moins de définir qui de l’État ou de la société prime. Et qui est détenteur du Droit… Tout cela témoigne en tout cas d’une quête de sens dans un monde qui n’en a plus. Le mot « République », martelé tous les matins, est un mantra qui ne veut plus dire grand-chose dès lors que la solidarité (réelle) est en cours de destruction, que les systèmes d’auto-gestion sont peu à peu remplacés par une gestion de plus en plus autoritaire. Car cette République est néo-libérale et qu’elle ne porte plus aucune utopie ! Elle est au contraire rongée par un cancer qui progresse en l’absence de projets de société. Car le néo-libéralisme est bel et bien un projet, mais en aucun cas « sociétal » puisqu’il n’a aucun idéal, si ce n’est celui de l’enrichissement personnel. Pire, à mesure qu’il progresse, qu’il se généralise, il détruit les rapports de solidarité. Et fracture les sociétés. Soyons donc sûrs qu’en détruisant la fourmilière géante à Notre-Dame-des-Landes, l’État en fabriquera 1000 autres plus petites. Source de l’article : http://lepeuplebreton.bzh/2018/04/09/nddl-revanche-etat/
  22. Depuis 2008 et le décret déclarant le nouvel aéroport d'utilité publique (DUP), 244 personnes ont accepté l'expropriation à l'amiable selon les partisans du projet. En annonçant l'abandon du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes en début d'après-midi, Edouard Philippe a annoncé qu'il ne prolongerait pas ce DUP. Valable dix ans, il arrivera donc à expiration le 8 février prochain. Et le Premier ministre de conclure: «conformément à la loi, les agriculteurs expropriés pourront retrouver leurs terres s’ils le souhaitent», tout en insistant sur le fait que la Zad devrait être évacuée. Les conditions du droit de rétrocession sont définies des articles L421-1 à L421-4 et R421-1 à R421-8 du code de l'expropriation d'utilité publique. Il y est bien écrit que «si les immeubles expropriés n'ont pas reçu, dans le délai de cinq ans à compter de l'ordonnance d'expropriation, la destination prévue ou ont cessé de recevoir cette destination, les anciens propriétaires ou leurs ayants droit à titre universel peuvent en demander la rétrocession» et que «l'estimation de la valeur de vente des immeubles dont la rétrocession est demandée est faite en suivant les mêmes règles que pour l'expropriation». Par ailleurs, pour les personnes qui ont refusé l'expropriation (une trentaine de dossiers), elles avaient déjà lancé une procédure l'année dernière pour récupérer leurs biens, en s'appuyant sur l'article L421-1. Expropriés en 2012, ils avaient donc demandé au TGI de Saint-Nazaire la restitution de leurs terres puisque l'aéroport n'était toujours pas construit. Avant de demander un renvoi du dossier, explique à Checknews leur avocat Me Etienne Boittin, en attendant que la déclaration d'utilité publique (DUP) devienne caduque. Ce sera donc chose faite dans quelques semaines, comme l'a annoncé Edouard Philippe. Etienne Boittin précise: «ayant refusé l'expropriation et les indemnités, celles-ci sont retenues par la caisse des dépôts et des consignations. En demandant à récupérer leurs terres, ils n'auront pas à payer, et ne récupèreront logiquement pas les indemnités qui seront ainsi restituées à l'Etat». https://liberation.checknews.fr/question/31691/les-agriculteurs-expropries-de-notre-dame-des-landes-et-qui-voudraient-recuperer-leurs-terres-devront-ils-rembourser-le-prix-auquel-letat-leur-avait-achete-le-terrain extraits L’État, lui, voit à travers le prisme de la propriété. Les terres se répartissent alors en trois catégories : Celles acquises à l’amiable par le département ou d’autres instances, au fur et à mesure des années : les ex-propriétaires ne pourront pas en demander la rétrocession. Alors, à qui iront-elles ? Qui décidera ? Celles acquises grâce à l’expropriation et dont les propriétaires ont accepté l’indemnité : sur ce sujet-là, les juristes consultés par Reporterre ont des avis divergents. Si jamais les anciens propriétaires souhaitent récupérer leurs terres contre le remboursement des indemnités, pas sûr que le tribunal accepte ; Celles acquises grâce à l’expropriation et dont les propriétaires ont refusé les indemnités : pour ceux-ci, pas de débat, ils pourront demander à récupérer leurs terres et l’État ne pourra pas le leur refuser. Pour l’instant, difficile de savoir comment les hectares se répartissent entre chaque catégorie, car il faut désormais débuter un patient travail d’inventaire, parcelle par parcelle. Autre inconnue : on ne sait pas quels expropriés demanderont effectivement la rétrocession de leurs terres. Des incertitudes qui demanderont plusieurs mois, voire plus, pour être levées. En attendant, il existe une autre carte de la Zad : celle de l’usage actuel des terres. Elle existe déjà, le mouvement anti-aéroport l’a réalisée. L’inventaire donne alors la répartition des terres suivante : Les chiffres mentionnés sont fondés sur l’usage actuel des terres de NDDL et non leur propriété. Cette répartition n’a pas de cadre légal, à part pour les terres baillées par AGO-Vinci. Les agriculteurs « résistants » retrouveront leurs terres Un point met tout le monde d’accord. Sur les 1.250 hectares de terres agricoles, environ 450 sont cultivés par quatre agriculteurs qui sont restés, malgré les expropriations, et ont refusé les indemnisations de l’État. « Ils vont demander la rétrocession des terres dont ils avaient la propriété ou le fermage [bail agricole], et l’État ne peut pas refuser. La déclaration d’utilité publique [DUP] tombe le 9 février, et à partir de là, les expropriations n’ont plus de justification », estime leur avocat, Me Étienne Boittin. « Pour nous, c’est la fin d’une épée de Damoclès, on va enfin pouvoir faire des projets et passer en bio », témoigne Marcel Thébault, l’un de ces agriculteurs « historiques », devenu au fil des ans l’une des figures du mouvement anti-aéroport. Il est en plein chantier collectif de réalisation de piquets pour les clôtures lors du coup de fil de Reporterre. En revanche, l’avenir est plus incertain pour les — environ — 850 hectares restants. ...............(................). Restent enfin 550 hectares, lesquels, loin d’être en friche, sont cultivés… Mais par des agriculteurs riverains de la Zad, via des baux précaires renouvelés chaque année avec le concessionnaire AGO-Vinci. Certains font même partie des agriculteurs expropriés par l’État, mais qui ont accepté de toucher les indemnités, et ont ensuite pu continuer à cultiver leurs terres en attendant que le projet d’aéroport se fasse. Au sein du mouvement anti-aéroport, l’avis est unanime : ils ne pourront pas continuer d’exploiter ces terres indéfiniment, encore moins se les approprier. « Ils n’ont pas posé d’acte de résistance, on leur demande donc de ne pas oublier qu’ils ont renoncé à ces terres-là », affirme Marcel Thébault. « Il faut quand même rappeler que cela fait dix ans qu’ils ne payent pas de fermage à AGO-Vinci pour l’utilisation de ces terres ! » explique Dominique Deniaud, porte-parole de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique, syndicat fortement engagé contre l’aéroport. « Ils ne peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre », résume Sébastien. Leur idée serait que, au fur et à mesure, les exploitants actuels de ces terres laissent la place à des agriculteurs qui s’installent. Ainsi, pour ces 850 hectares, le mouvement anti-aéroport a déjà imaginé un avenir, formalisé depuis 2015 dans un texte intitulé « les six points pour l’avenir de la Zad », soutenu deux jours avant l’abandon par de multiples organisations locales et nationales. Quelques principes simples sont posés. Notamment, le fait que la gestion soit collective et assurée par « une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes ». « On a sauvé ces terres du béton, il est légitime qu’on les gère, complète Marcel Thébault. On est les mieux à même de préserver la biodiversité qui y vit, les activités qui s’y sont construites, et d’en faire un lieu ouvert. » https://reporterre.net/Quel-avenir-pour-les-terres-de-la-Zad-de-Notre-Dame-des-Landes-On-fait-le-point
  23. ............(.......................).......... Jean-Sébastien Piel, également membre du collectif : « On s’est organisés depuis 2009 pour dénoncer le projet d’aéroport. Aujourd’hui, on dénonce la violence policière qui se met en place, encore ce mercredi sur place. On dénonce les expulsions, qui sont en cours au lieu de mettre à plat les projets agricoles. Ces bâtiments ont été démontés, démolis depuis le début de semaine. On souhaite que les projets agricoles sur place soient reconnus. » https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-mobilisation-des-agriculteurs-en-soutien-aux-zadistes-5688691
  24. .............(.....)............"C'était pour faire mal" Au fil de l'avancée des forces de l'ordre, les manifestants se sont retrouvés encerclés par les gendarmes. C'est ce sentiment d'être pris au piège avec une difficulté de quitter les lieux que décrit également Claire : "Ils arrivaient de partout. Il y avait même un blindé. La seule manière de sortir, c'était à travers champs. C'est ce qu'ils voulaient, nous contraindre à évacuer par le nord." L'agricultrice raconte les grenades assourdissantes tirées en direction de la foule : "Ils auraient pu tirer en l'air ou dans les fossés pour faire peur. Mais là, ils ont tiré sur une foule bloquée dans un étau. C'était clairement pour faire mal, pour dissuader en blessant." "C'était très violent, on voyait des gens ensanglantés partout. Beaucoup de blessés transportés par les secours pendant que les policiers continuaient de tirer", poursuit Claire qui décrit. Au moins un manifestant a été blessé et évacué, ainsi qu'un journaliste, blessé à l'oreille, rapporte l'AFP. Une violence que déplore Claire, qui tient à souligner que l'image du zadiste dans l'opinion publique est faussée : "On imagine à tort qu'il y a d'un côté les zadistes crasseux violents et de l'autre les gentils militants et que la police ne cible que les premiers. Mais c'est faux. Il y en a peut-être 10 ou 20, des ados, mais encore... Là, aujourd'hui, les personnes qui se sont fait charger par la police sont des agriculteurs qui veulent juste défendre leur projet professionnel et leur lieu de vie." Sans nous dire quand, Claire promet de revenir dans la Zad pour continuer à défendre ces "beaux projets collectifs", qui "dérangent peut-être le gouvernement". B.K. https://www.nouvelobs.com/planete/20180411.OBS5034/charge-massive-des-gendarmes-a-nddl-ils-tiraient-pour-faire-mal.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1523468416
  25. Les agriculteurs du collectif COPAIN 35 viennent d'arriver à Alma au volant d'une quinzaine de tracteurs. Une cinquantaine de militants ont démarré une opération de tractage au niveau du rond-point, en soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Un banderole a également été fixée sur le pont surplombant la rocade appelant à venir manifester le dimanche 15 avril sur la Zad. Ils affirment ainsi leur opposition aux expulsions menées par les forces de l'ordre dans le bocage nantais depuis trois jours. Des bouchons commencent à se former sur la RN137, sur l'axe Nantes-Rennes, ainsi que sur l'avenue Henri Fréville, en sortie de ville. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/rennes-des-agriculteurs-filtrent-la-circulation-a-alma-en-soutien-a-la-zad-11-04-2018-11923006.php#QZJsPMbWxdQsSgIf.99 http://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/rennes-des-agriculteurs-filtrent-la-circulation-a-alma-en-soutien-a-la-zad-11-04-2018-11923006.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
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