Aller au contenu

grandfred

Membre
  • Compteur de contenus

    15 741
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    30

Tout ce qui a été posté par grandfred

  1. La Préfète va devoir s'expliquer devant la justice COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 11 AVRIL 2018 EXPULSION DE LA ZAD DE NDDL ET DES 100 NOMS LA PRÉFÈTE DE LOIRE ATLANTIQUE VA DEVOIR S'EXPLIQUER DEVANT LA JUSTICE LE 12 AVRIL À 9 HEURES Pour tous contacts : Me Vallee avocat des habitants de la zad - 0240200022 Portable presse de la zad : 06 95 06 81 49 Un habitant de la ZAD de Notre Dame des Landes, résidant depuis plusieurs années au lieu dit « Les Cents Noms », a assigné en urgence Madame Nicole Klein, préfète de la Loire Atlantique, devant le Tribunal de grande instance de Nantes, pour faire constater l'illégalité de son expulsion de son domicile. Le Président du Tribunal de grande instance a fait droit à la demande de ses avocats pour qu'une audience se tienne au plus vite : elle aura lieu le 12 avril à 9 heures, alors que les expulsions sur la zad se poursuivent. En février 2013, en janvier et septembre 2016, il s'était fait connaître auprès des propriétaires successifs de la parcelle qu'il occupait. En mars 2018, il a de nouveau signalé sa présence auprès de la préfecture de Loire-Atlantique. Malgré ses nombreuses demandes, il n'a eu aucune réponse et n'a jamais pu bénéficier d'une procédure contradictoire. Le 9 avril 2018 au matin, il était expulsé de son domicile par les forces de l'ordre accompagnées d'un huissier qui ne daignait même pas lui donner copie de la décision qui aurait autorisé son expulsion. La maison des 100 noms, ainsi que la bergerie attenante étaient démolies dans la foulée. Une expulsion dans ces conditions, hors de tout cadre légal, porte atteinte à ses libertés fondamentales et notamment le droit à un procès équitable, le droit de propriété, le droit au respect du domicile. Elle est en outre manifestement irrégulière et constitue une voie de fait qu'il est demandé à la Justice de sanctionner. ALors que ces expulsions se poursuivent dans les mêmes conditions sur la zad de Notre-Dame-des-Landes, la préfecture va devoir s'expliquer ce jeudi devant la justice. lire l'article complet sur https://zad.nadir.org/spip.php?article5423 / #zad de #NotreDamedesLandes
  2. extrait 17h38 D’après Ouest-France, un ancien occupant des 100 Noms, lieu agricole de la Zad expulsé et rasé lundi, assigne la préfète devant le tribunal de Nantes pour « faire constater l’illégalité de son expulsion ». Audience en urgence jeudi 12 avril à 9 h. 17h30 Joint par Reporterre, le porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel, exprime sa consternation : « tout ce passe comme si le dialogue n’avait jamais existé, comme si les deux mois de négociations engagés n’avaient pas eu lieu. On piétine la concertation, on repart de zéro. L’attitude de l’Etat et de la préfète est méprisante vis à vis des gens sur place ». Il rappelle que Nicole Klein, avant d’être nommée à la préfecture de Loire-Atlantique, a été préfète de la Somme et a suivi à ce titre le dossier des 1000 Vaches. « Si c’est ça sa vision de l’agriculture, on comprend mieux pourquoi elle refuse obstinément tout projet collectif. Tout se passe comme si l’Etat refusait les projets collectifs proposés par les zadistes afin de pouvoir les expulser ». La Confédération paysanne appelle à un arrêt des expulsions et invite les paysans à converger vers la Zad avec leurs tracteurs. « Nous avons tenté d’entrer en contact avec le gouvernement pour négocier une sortie de crise, en vain pour le moment. Tout ce qu’on nous a dit, c’est : la préfète gère ! Mais on ne peut pas continuer comme ça, ce n’est pas ainsi qu’on gère un conflit ! » https://reporterre.net/Sur-la-Zad-la-resistance-continue-face-aux-militaires
  3. Communiqué de presse – L’Etat, entre expulsion violente et opération de communication. Attac 44·lundi 9 avril 2018 Ce lundi 9 avril, dès 3h du matin, commençait l’opération d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Cette journée est une triste journée pour l’altermondialisme. Aujourd’hui, l’Etat a fait preuve d’un comportement démesuré, violent, et injuste. Ce bocage est un territoire d’innovation agricole, mais également de productions alternatives, de lieux sociaux et culturels. Le gouvernement montre, à grand coup d’images filmés par les forces de l’ordre elles-mêmes, sa volonté d’imposer son modèle néolibéral en empêchant l'exercice de la citoyenneté . Si vous voulez sortir de la logique purement marchande, de la concurrence à outrance, et à l’inverse faire émerger des modèles solidaires, participatifs et gérés par et pour ceux qui vivent sur un territoire donné : alors vous êtes gazés et expulsés dans la violence. Nous avons fait face à une stratégie mensongère de la préfecture. L’exemple le plus concret est la destruction de la ferme des « 100 noms ». Ce lieu de vie, dont les habitants ont entamé un dialogue avec la préfecture, fait tout ce qu’ils pouvaient pour régulariser leur situation, ce lieu de vie portait des alternatives agricoles concrètes. Connu de tous, de la préfecture et de la MSA, il a pour autant été détruit malgré l’opposition de militants non-violents qui voulaient le sauvegarder . Nous dénonçons cette journée d’intervention des forces de l’ordre qui n’est autre qu’une vaste stratégie de communication de la part de l’Etat, mensonger envers les citoyens et violent envers les habitants du bocage, alors même qu’une grande démarche de régularisation est en cours depuis 1 mois avec la préfecture. Ce jour est celui d’une mise en scène grotesque voulant faire passer un message politique de la part du gouvernement « la fin d’une zone de non droit ». Alors même que comme le dit Geneviève d’ATTAC 44, membre de la coordination de la ZAD « dans la gestion du dossier, l’Etat à tous les niveaux a violé sa propre légalité. Cela a d’ailleurs été un des appuis pour le soutien de la population ». Non, nous n’avons pas assisté à la fin d’une « zone de non droit » mais bien à une opération de communication, expulsant des habitants majoritairement pacifistes et portant juste des alternatives dans un monde que certains veulent à sens unique…
  4. Ils détruisent la #ZAD à Notre Dame des Landes. Et qui est l'heureux propriétaire des maisons ci-dessous ? Pierre Ferracci, homme d'affaires et proche d' Emmanuel Macron : Une zone de Non-droit Des maisons jugées illégales Une absence de permis de construire Mais Toujours pas de destruction Toujours pas de bulldozers à l'horizon Que font Gérard Collomb Édouard Philippe Emmanuel Macron Nicolas Hulot ? la loi ! rien que la loi ! sauf que .........
  5. Le gouvernement vient d’annoncer la création d’un million de postes de CRS pour disperser le million de Français qui manifeste dans la rue. C’est une conséquence inattendue des différents mouvements sociaux qui agitent actuellement la France : le gouvernement va créer un million de postes de CRS pour disperser le million d’étudiants et de chômeurs qui empoisonnent la vie des honnêtes français en manifestant jour et nuit dans les lieux publics. Le chômage va ainsi baisser mécaniquement d’une façon jamais encore observée. L’idée est d’une simplicité enfantine. Et c’est Emmanuel Macron qui la met pour la première fois en application. « Les Français veulent du boulot ? Et bien, on va leur en donner » a déclaré le chef de l’état quelques instants avant de signer l’ordonnance décrétant la création d’un million d’emploi chez les forces de l’ordre. Ironie de l’histoire, le million de poste de CRS créé correspond exactement au million de manifestants actuellement dans les rues. Et c’est justement là où le bât blesse : si chaque manifestant devient CRS, il n’y aura plus aucun manifestant à disperser et mécaniquement beaucoup trop de CRS. « C’est Mélenchon qui se démerdera en 2022 avec ça » a répondu le chef de l’état avec un sourire machiavélique. http://www.scienceinfo.fr/le-gouvernement-table-sur-une-baisse-massive-du-chomage-suite-a-lembauche-dun-million-de-crs/ je parie que certains vont gober cette blague !
  6. « Ils ont détruit la bergerie » « Hier, ils (les gendarmes mobiles) ont détruit la bergerie des 100 noms. Aujourd’hui, ils sont en train d’attaquer d’autres lieux agricoles, ils attaquent tous les projets agricoles contrairement à ce qu’ils avaient dit », a déclaré lors d’un point presse Sarah, expulsée lundi du lieu-dit Les 100 noms. « Aujourd’hui, ils ont interrompu le dialogue, ils ont choisi la violence, choisi de détruire ce qu’on a créé. Ils ont tué des animaux et clairement ce sont eux qui interrompent le dialogue alors qu’on était, nous, dans une logique de dialogue apaisé », a souligné la jeune femme, tenant une agnelle morte dans ses bras, retrouvée, selon elle, dans les débris de la bergerie, démolie par les forces de l’ordre. Un collectif d’une vingtaine d’occupants a eu plusieurs réunions avec la Direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et a sollicité, il y a une quinzaine de jours, un rendez-vous avec la Mutualité sociale agricole (MSA) pour se « mettre en conformité », a indiqué Sarah. « On a cru au dialogue » « Depuis le début de la discussion (avec la préfecture, NDLR), on a été bluffés totalement. Alors là, ils sont forts, parce qu’ils nous ont eus, on a cru au dialogue, à l’apaisement et aujourd’hui ils nous répondent par la violence », a souligné Willem, éleveur laitier installé légalement depuis deux ans sur la ZAD. « Qui me dit que demain, à l’heure de la traite, les gendarmes mobiles ne seront pas en train d’embarquer les bêtes dans des bétaillères pour les amener à l’abattoir, nous n’avons aucune garantie, aucune confiance », craint-il. « On souhaite l’arrêt immédiat de cette opération policière qui n’est absolument pas légitime, il n’y a pas d’autre option », a déclaré Julia, apicultrice sur la Zad, s’exprimant au nom du collectif. en entier sur https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/video-notre-dame-des-landes-demande-l-arret-des-operations-ce-soir-5686069 quel bel avenir =
  7. mauvaise fois ou tu as zappés ce que j'ai mis ici ?? ils voulaient un projet coopératif, collectifs !!!! ça sert à quoi que je poste des liens, des extraits si personne ne les lit ?? ah oui ! force à la loi !!! pufffffffffffffffffff
  8. NDDL est une répétition, un entraînement, ! si macron est soutenu dans cette action, puis pour les facs, le MEDEF aurait open bar sur toute la france ! alors heureux ???
  9. extraits ......................(...........................)................ En dépit du dispositif sécuritaire se voulant dissuasif (2 500 gendarmes mobiles, grilles anti-émeutes) et le recours à une stratégie de saturation de l’espace, en dépit des premiers « succès » remportés par les autorités publiques avec la destruction de nombreux espaces de vie et autres « porteurs de projets » (« Le hangar des 100 noms », « la Tour du Lama fâchée », « La vigie », « Jessy James »…), assimilés à des « squats » par les autorités, l’opération de maintien de l’ordre jugée à haut risque demeure sans garantie de succès. ........(.....)..... Les avions ne décolleront pas ! » Après plus de quarante années d’agir en commun contre ce projet aéroportuaire mettant en péril l’intégrité de 1 650 hectares de terres agricoles et de zones humides, « les avions ne décolleront pas » à Notre-Dame-des-Landes, comme le chantaient des dizaines d’opposants, de façon prémonitoire, le 24 novembre 2012, dans la forêt de Rohanne. Située sur le territoire de la commune de Notre-Dame-des-Landes, cette zone humide compte plusieurs espèces rares et protégées. Elle était menacée de destruction par les travaux du futur aéroport. ............(....................)............... La question du devenir du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes étant définitivement réglée, après des années de tergiversation de la part des pouvoirs publics qui ont alterné coups de force et temporisation, reste l’épineux problème des 200 à 300 femmes et hommes qui se font appeler « Camille » dans les médias par refus de toute forme de personnalisation. Ces derniers disent habiter « en conscience » une ZAD devenue au fil des années une zone « libérée » et « autogouvernée », une véritable « utopie réelle » à ciel ouvert, pour reprendre le titre du célèbre ouvrage du sociologue Erik Olin Wright. Dès la remise du rapport des médiateurs, en décembre dernier, l’exécutif avait expliqué qu’indépendamment du sort du projet aéroportuaire, la restauration de la normalité à Notre-Dame-des-Landes, c’est-à-dire de « l’État de droit », serait sa priorité absolue. En d’autres termes, le dégagement, si besoin par le recours à la force publique, de celles et ceux qui vivent « illégalement » sur ces terres devrait être mené à bien. ...........................(...................................)............. En réalité dès ses débuts, et plus encore après 2012, elle est devenue un projet de société à défendre, et par là même est-elle passée du statut de moyen mis au service d’une lutte environnementale à celui de dessein alternatif. La ZAD est devenue une fin en soi à partir du moment où les opposants ont décidé d’« habiter politiquement le lieu », en occupant de façon active l’espace « à défendre ». Ils ont ainsi décidé de donner à la critique de « l’aéroport et son monde » un contenu positif et remarquable au travers de la construction de dizaines « lieux de vie », de l’exploitation des terres, ou encore du développement de nouvelles formes de sociabilités. L’édification d’une « Commune » Ainsi, pendant ces années de répit, les zadistes ont beaucoup co-produit et co-construit. Ils ont cherché à « faire ensemble » dans les lieux qu’ils occupaient afin d’élaborer des « communs » et contribuer par là même à « l’édification d’une Commune et d’un devenir commun ». .................(.........................)..................... Enracinons l’avenir » Une question demeure, et celle-ci est déterminante pour la suite : maintenant que le projet d’aéroport est finalement abandonné par le pouvoir, les dizaines de milliers de personnes, qui se sont régulièrement mobilisées depuis 2012 contre l’aéroport, vont-elles se mobiliser demain à nouveau – et en nombre suffisant – pour défendre l’intégrité physique et la pérennité de la ZAD en tant que zone « libre » et « auto-administrée » ? Une mobilisation de masse, comme à l’automne 2012, est-elle possible autour du mot d’ordre commun et positif « Oui à la ZAD » qui viendrait supplanter le mot d’ordre négatif « Non à l’aéroport », le ciment de l’unité plurielle et bigarrée des opposants depuis près d’un demi-siècle ? Les dizaines de milliers de personnes qui, le 8 octobre 2016, munies chacune de leur bâton, s’étaient faites la promesse de revenir en cas de tentative d’évacuation de la ZAD, convergeront-elles à nouveau sur place pour réaffirmer le droit à l’existence de la ZAD ? en entier sur https://theconversation.com/notre-dame-des-landes-pourquoi-les-zadistes-ne-sont-pas-partis-90244
  10. ah bon ?? la confédération paysanne s'est donc fait berné ?? ainsi que les paysans historiques de NDDL ?? ou bien c 'est ton cul qui te l'a dit >?? c 'est si facile d'écrire cela !! cela soulage ta conscience et fais disparaître tes éventuels remords !! je vois que les amis de la police et de l'ordre sont de retour !!
  11. 10.04.2018 Hélicoptère, véhicules blindés, lacrymogènes et 2 500 nervis sur place… L'Etat est en train de déployer, depuis cette nuit, sur une commune rurale de Loire-Atlantique, l'équivalent de près de 50 % des effectifs humains qu'elle a engagés dans ses opérations extérieures militaires à l'Etranger (source ministère des armées – opérations extérieures 2018 : 5 800 personnes engagées). De quoi le Ministre de l'Intérieur veut-il nous protéger ? Atelier bois, fabrique de pâtes et de bière artisanale, création d'un élevage laitier, implantation de cultures maraichères, projets culturels, démarrage de production ovine, boulangerie, atelier mécanique, troupeau collectif bovin allaitant, production de plantes médicinales… sont autant de projets déjà existants sur place. Aujourd'hui, des paysannes et paysans en devenir ou en place se font expulser, ce qui est inadmissible ! La Confédération paysanne soutient tous les projets agricoles, ceux de transformation alimentaire ainsi que les initiatives qui concourent à expérimenter de nouvelles façons de faire en milieu rural autour de l'agriculture. Elle condamne donc l'opération inacceptable qui est en cours et dénonce le double discours de l'Etat, avec un Ministre qui dit vouloir faire de NDDL un lieu de « développement du bio » et une préfète qui dit vouloir de la concertation. C'est tout le contraire qui est à l'œuvre ! La Confédération paysanne appelle à protester partout en France pour dénoncer la destruction de projets agricoles et de lieux de vie dans la Zone Agricole en Développement de Notre-Dame-des-Landes. http://confederationpaysanne.fr/actu.php?id=6957&PHPSESSID=g30tsjn2u5cioilrdpctbj3bf6 extrait Le ministère propose de fournir des images Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a encouragé les journalistes à se tenir à l'écart de la zone d'expulsion et à rester dans une "zone presse", toujours pour des raisons de "sécurité". Le gouvernement a proposé de mettre à disposition ses propres images, suscitant l'indignation des journalistes. "C'est assez surprenant pour un Etat démocratique d'empêcher les journalistes de voir ce qu'il se passe ici", lance Jonathan Moadab. Sur place, une dizaine de gendarmes porte des dossards "presse" et filme les évacuations. "Ils portent des caméras sur des trépieds, ils ont du gros matériel, pas de GoPro ou des portables, décrit Pacome Le Mat. Ils ont le droit d'aller où ils veulent, ils sont derrière le cordon des CRS. Ils sont équipés de jambières, casques, visières..." La gendarmerie filme les visages des manifestants et des journalistes. en entier sur https://www.francetvinfo.fr/politique/notre-dame-des-landes/en-vingt-ans-de-carte-de-presse-je-n-ai-jamais-vu-ca-a-notre-dames-des-landes-les-journalistes-coinces-entre-zadistes-et-gendarmes_2697214.html
  12. mdr ?? tu soutiens donc l'action de macron et cie à NDDl ?, dans les facs ?? et puis, ayant compris qu'il est soutenu il s'attaquera à des grévistes que tu peux pas blairer genre sncf ! puis ce sera les profs ! puis ce sera dans les EPHAD ! puis aux infirmiers et infirmières, ces bolchos de fonctionnaires ! puis il continuera sa destruction de tous les services publiques !! puis un soir ce sera toi !! mais il n'aura plus personne pour te défendre !
  13. « Comment voulez-vous qu’on soit calme quand des gens qui ont mis cinq ans à construire ça sont mis dehors ! » Des jets de boues seront sanctionnés par une rasade de gaz. Les hommes du toit délogé, le hangar est le premier à tomber, dans un nuage de lacrymo. Les maisons suivront vers 17 h 45. Sarah, jeune femme frêle des 100 Noms a des trémolos dans la voix. «Tout est détruit. Ils nous ont menti !» L’Acipa scandalisée Les gendarmes n’auraient-ils pas fait une erreur stratégique en touchant aux 100 Noms ? Ce lieu agricole et d’élevage n’hébergeait pas des radicaux. Les opposants comptaient en faire un exemple de l’avenir de la Zad. Il n’existe plus. Après avoit réussi pendant deux mois à diviser le mouvement anti-aéroport, l’État a peut-être pris le risque de le resouder en une journée ! Immédiatement, l’Acipa s’est dit scandalisée. « Expulsion incompréhensible. Ses habitants portaient un vrai projet agricole. L’État ne respectant pas sa propre parole, nous appelons tous ceux qui le peuvent venir mardi à NDDL. » Ce revirement important de la plus influente association anti-NDDL pourrait inverser le rapport de force, resserer les rangs divisés et doper la mobilisation contre les gendarmes. L’Acipa gardait, depuis l’annonce d’une intervention, une certaine distance. « L'État a trahi sa parole » Les zadistes sont aussi furieux : « La destruction du hangar, des serres et de la bergerie, l’évacuation des ânes et moutons a achevé de dévoiler l’hypocrisie de la préfecture. » Les paysans du collectif Copain pointent « le risque de fort durcissement des positions » . https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/les-100-noms-detruits-tout-bascule-5684794 celles et ceux qui ont critiqués l'élection du ""gauchos ""macron vont courir adhérer chez LREM en masse ????
  14. tu ne connais pas les luttes du Larsac ???? tu étais sérieuses ?? non !!! sinon pour en revenir au sujet extrait Aux 100 Noms, la première déclaration de résidence principale remonte pourtant à cinq ans. Une demande collective de rendez-vous a été déposée fin mars auprès de la Mutuelle sociale agricole (MSA, sécurité sociale des agriculteurs) pour envisager une forme de régularisation, et un projet agricole a été transmis à la préfecture. Toutes démarches, attestées par des recommandés-accusés de réception, qui auraient dû, en État de droit, protéger les habitants de la brutale opération de ce matin. « On nous a dit “vous avez dix minutes pour prendre vos affaires” !, témoigne l'un d'entre-eux, avec un huissier qui n'avait même pas de document officiel à nous présenter… » Voilà pour la légalité. .......................(...............................).................... On suggère à François de Rugy de se pencher, avec un peu moins de déférence envers le gouvernement, sur le cas des 100 Noms, lui qui signe ce jour un communiqué saluant une opération « ciblée » des forces de l'ordre, qui « ne concerne que des occupants qui refusent le retour à la sérénité sur la zone ». Ce retour au Droit (la majuscule est de lui) « doit permettre d'engager un développement agricole du territoire, associant propriétaires exploitants et occupants désireux d'inscrire leur projet économique dans les règles communes. » Commentaire de Marcel Thébaud, l'un de ces « propriétaires exploitants » historiques restés sur la ZAD : « sidéré » par l'expulsion des 100 noms, « un lieu où il y a de l'énergie et qui cherche à se connecter à la réalité. (…) Ça veut dire que l'option choisie est celle de la destruction totale. » ....................(.....................................)................ en entier sur https://www.politis.fr/articles/2018/04/zad-notre-dame-des-landes-a-quoi-ressemblaient-les-100-noms-avant-destruction-38652/
  15. En relisant ce topic et ses coms, je vois que la convergences des luttes est presque réussie entre les soutiens sur ce forum à l'extrême droite, de jean marine ou celle de laurent menteur wauquiez, à la droite dure et les pro macrons !!! ah cette bave de haine et de joie mêlées à voir les révoltés ZADistes ou étudiants se faire tapés dessus !! vos coms dégoulines de haines et de joies malsaines !!! alors un petit dessin = ah cette france des miradors ! ah cette france de l'ordre et de la discipline ! ah cette france qui pue de la gueule et du cul !!! extrait N'hésitons pas à l'répéter L'heure est grave l'état d'urgence est décrété Non pas question d'garder le silence Cette voix revient comme un cauchemar diaboliser nos différences Ici ça pue j'ai la nausée Une profonde indignation comment rester les bras croisés Cette voix c'est le poison qui tourne en rond dans son bocal Mon identité ne sera jamais nationale
  16. mort de rire !! j'aime ton humour !! ah le LARZAC !ses paysans, ancien ou néo, les luttes des LIP !!! le bon vieux temps !!!
  17. c 'est curieux que peu de médias et surtout peu d'opposants aux ZADistes se sont servis de cette infos !! c 'est sûrement par ce qu'entre le titre et le reste de l'article !!! ahahahah je mets en entier ton article = Les riverains de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes sont à bout. Victimes de squatts, de vols, de racket et de menaces, ils réclament l'évacuation du site dans une pétition qu'ils ont lancée. REPORTAGE L'angoisse des riverains de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a atteint ses limites. De plus en plus victimes de squatts, de vols, de rackets et de menaces, ils sont à bout et assistent actuellement à une montée en puissance des zadistes qui fourbissent leurs armes pour parer à l'éventualité d'une intervention des forces de l'ordre. Une pétition a été lancée. Difficile de savoir exactement combien de personnes occupent la ZAD (la "Zone A Défendre") de Notre-Dame des Landes. Mais peu importe leur nombre, ils provoquent la colère des riverains qui habitent à proximité. Ces derniers ont donc décidé de faire circuler une pétition pour demander leur évacuation du site. Un enfer. Europe 1 a rencontré un couple qui habite à 300 mètres de la ZAD. Depuis quatre ans, leur vie est un enfer : maison squattée à plusieurs reprises, une dizaine de cambriolages, des zadistes cagoulés et menaçants. Guy et Béatrice viennent donc de lancer une pétition pour réclamer l'évacuation du site en urgence car ils se sentent de plus en plus en insécurité. "Ces gens sont en train de s'armer et de piéger les bois. Ils se préparent à une guérilla, enterrent des bidons de 200 litres de carburant, prêts à être enflammés et ils mettent des pièges avec des pointes sur des planches pour retarder les forces de l'ordre", assure Guy. Qui ajoute : "les bonbonnes de gaz sont empilées par endroit et les extincteurs s'accumulent dans les bois. Ils remplacent la poudre par un liquide inflammable". Face à cette montée en puissance de la violence, le couple de riverains souhaite que ce climat cesse rapidement. "Ce sont des gens qui sont prêts à tout. On vit dans une zone de non-droit. Il y a des miradors au milieu des routes, des carcasses de voitures volées, des chicanes. On se croirait à Sarajevo ou dans un pays en guerre ! Il faut que cela s'arrête !", explique Guy, visiblement à bout. éh oui !!! faut lire l'article jusqu'au bout !! et le ressortir quand tout sera fini pour voir si les pièges ont bel et bien existé !!
  18. ahahahha le pascou !!!!! tu y connais quoi toi, au monde ouvrier ? au syndicalisme ?? ce que tu prônes sans cesse c 'est la vision du travail sous pétain ! la collaboration entre deux classes sociales que tout opposent dont les intérêts !!
  19. L’après-midi se finit dans un bocage asphyxié par les gaz lacrymogènes après déjà de longues heures de résistance face à la destruction d’habitats et fermes de la zad. Au moins 7 lieux de vie collectifs ont péri, avec leurs divers habitats particuliers brisés, leurs ateliers en miettes, leurs jardins piétinés : planchettes, planchouette, lama fâché, noue non plu, youpiyoupi, 100 noms... L’invasion policière a trouvé face à elle diverses formes de résistance : barricades, barrages de tracteurs, mêlées, personnes se hissant sur les toits, chantant, se tenant dans les bras. Dans les champs, face aux gendarmes mobiles et à leur machines de morts, on trouvait des anciens, des jeunes, des voisins, des paysans, des occupants, des camarades de partout. 6 des soutiens mobilisés sur place ont été blessés et 7 personnes arrêtées. Malgré la disporportion des forces en présence, l’absolue supériorité militaire des gendarmes, un peu de ruse et d’imagination a suffi à mettre deux fois le feu à leurs machines. Le dieu de la boue en a embourbé une autre. A chaque maison expulsée, brisée par les mâchoires des tractopelles, c’est un pan de la vie ici que l’Etat cherchait à éradiquer, et un pan ferme de colère qui se soulevait en nous. Une colère qui s’est diffusée toute la journée à tous ceux qui scrutaient de plus loin ces événements sans avoir pu encore se rendre sur place. Ils seront désormais de plus en plus nombreux dans les prochains jours si l’opération continue. Ils reviendront en masse pour ne pas laisser sans habitat ceux que l’Etat a cru aujourd’hui expulser du bocage... La destruction du hangar, des serres et de la bergerie des 100 noms, l’évacuation de ses ânes et de ses moutons a achevé de dévoiler l’hypocrisie absolue de la préfecture, y compris sur sa prétention affichée à conserver les projets agricoles. La préfete en profite pour appuyer sur un chantage abject à propos des autres lieux abritant des projets agricoles : abandonnez la vision collective maintenant ou vous connaitrez le même sort et les mêmes destructions. La maison des vraies rouges, les jardins maîraicher et médicinal du Rouge et Noir, et bien d’autres pourraient bien être en ligne de mire demain. En ce qui concerne cette ferme, un référé pour voie de fait va être déposé par Me Hurriet à l’encontre de la Préfecture. Les habitants des 100 noms s’étaient en effet identifiés auprès d’AGO-VINCI et de la préfecture dès 2013, puis de nouveau en 2016 et en 2018. AGO-VINCI l’ont sciemment ignoré et ont bafoué le droit de la manière la plus grossière en refusant de les laisser accéder malgré tout à une procédure nominative d’expulsion. Aujourd’hui encore, l’huissier qui accompagnait l’expulsion de ce lieu a refusé de les laisser accéder au jugement d’expulsion et de leur donner son nom. Toute la journée de nombreux soutiens se sont déjà manifestés : communiqués et appels de diverses organisations (Sud Rail, Greenpeace, etc), occupation de la mairie à Forcalquier, rassemblements partout en France. Demain, l’Etat annonce la poursuite des expulsions et de sa volonté d’éradication de l’expérience de la zad. Il faudra les empêcher, s’enraciner, rester. Nous appelons tous ceux qui peuvent à se rendre sur place dès l’aube pour leur faire obstacle. Nous appelons à des mobilisations et réactions déterminées partout ailleurs en france. La zad restera ! https://zad.nadir.org/spip.php?article5339 après la ZAD de NDDl, à qui le tour ?? les grévistes ???????
  20. extraits Qui sont donc ces « illégaux » que le gouvernement veut à tout prix expulser de la « Zad » ? par Nolwenn Weiler 10 avril 2018 ................(....................).................. Qui est illégal, qui ne l’est pas ? Question sans réponse « Il s’est passé moins de trois mois depuis l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport, soupire Geneviève Coiffard-Grosdoy, opposante « historique » et présente sur la Zad ce lundi face aux forces de l’ordre. C’est très court pour trouver une solution à une situation très compliquée sur le terrain. » La longueur de la lutte, les différentes propriétés des terrains et les occupations successives ont dessiné une zone dont les habitants ont des statuts divers : entre les terres qui ont été cédées, celles qui sont sous baux précaires, celles qui sont occupées…« En attendant d’avoir une solution pérenne, il faut donc une solution provisoire », reprend Geneviève Coiffard-Grosdoy. Le mouvement de lutte « contre l’aéroport et son monde », représenté par une toute nouvelle association, était prêt à signer des baux précaires – ou des conventions d’occupation provisoire (Cop) – d’un an renouvelable pour légaliser la situation. « Mais le gouvernement veut imposer des conventions individuelles, pour trier les "bons" des "mauvais". Nous demandons que cela soit collectif. Pour le moment, personne n’a rien signé. » Tout le monde est-il, du coup, dans l’illégalité ? .............(...................)............... La réalité est moins binaire. Plusieurs paysans déclarés à la Mutuelle sociale agricole, et au registre national des entreprises, sont ainsi installés sur des terres qui ne leur appartiennent pas, et qu’ils ne louent pas non plus. Font-ils partie des illégaux ? Doivent-il s’attendre à être mis dehors manu militari, sachant que certains d’entre eux ont des enfants ? « Le gouvernement a d’abord joué (et continuer de jouer) la division, en tentant de faire passer l’idée que certain·e·s occupant·e·s n’auraient aucune légitimité à rester sur un territoire qu’ils et elles ont pourtant directement contribué à protéger du béton et des avions », pensent de leur côté des syndicalistes, des chercheurs, des intellectuels et des élus qui signent une tribune de soutien aux expulsés. Des occupants, notamment paysans rappellent par ailleurs qu’un territoire rural ne comprend pas que des agriculteurs, mais aussi des artisans, des artistes, des personnes assurant des soins... Des forces des l’ordre dans l’incapacité de produire l’avis d’expulsion Très attaché, selon ses dires, à défendre l’état de droit, le gouvernement semble prendre des libertés avec ce même droit. C’est l’avis d’une vingtaine d’avocats qui contestent la légalité des expulsions dans un courrier adressé à Édouard Philippe le 21 mars dernier. « En l’état des éléments du dossier à notre disposition, c’est-à-dire essentiellement vos déclarations publiques, dès lors que les habitants n’ont reçu aucun ordre d’expulsion prononcé par une juridiction à l’issue d’une procédure publique et contradictoire, la Zad de Notre-Dame-des-Landes ne nous paraît pas expulsable », estimaient les juristes. Sans réponse du chef du gouvernement, ils ont réitéré leur demande le 6 avril, exigeant que les personnes menacées d’expulsion reçoivent les éventuelles décisions de justice relatives à leur expulsion, ainsi que les commandements de quitter les lieux. Silence, à nouveau, du côté de Matignon. Vers midi, ce lundi 9 avril, quelques heures après le début des opérations policières, appuyées par des blindés, quand les habitants du lieu dit les « Cent noms » ont demandé à voir l’huissier et les ordonnances d’expulsion, les policiers n’ont pas été en mesure de les leur montrer. Les dîtes ordonnances seraient entre les mains de la préfète. en entier sur https://www.bastamag.net/Qui-sont-donc-ces-illegaux-que-le-gouvernement-veut-a-tout-prix-expulser-de-la et aussi Lire aussi notre précédent reportage : Maraîchage, boulangeries, entraide : les vrais visages de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
  21. aux partisans absolus du respect de la loi = En mars, de nombreux avocats ont écrit au Premier ministre en soulignant que toute expulsion devait se faire en respectant des formes légales et selon une procédure contradictoire. Cette lettre n’a pas reçu de réponse. Alors que le gouvernement veut procéder à des expulsions sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes dès le 9 avril, les avocats ont de nouveau écrit au chef du gouvernement. Ils observent que les habitants de la Zad « se sont expressément fait connaître auprès de la préfecture, d’AGO-Vinci et des tribunaux d’instance de Nantes et de Saint-Nazaire, et ce dès 2013, par l’envoi de courriers recommandés avec accusé de réception. Il est donc on ne peut plus mensonger et expéditif d’affirmer que les habitants ne seraient pas identifiables pour les priver de procédure contradictoire et procéder à leur expulsion. En notre qualité de conseil des habitants, nous entendons déférer aux tribunaux compétents pour voie de fait les expulsions qui auront été irrégulièrement menées. Nous réitérons donc notre demande tendant à la communication des décisions de justice afférentes, ainsi que des commandements de quitter les lieux, sur lesquels la procédure entendrait s’appuyer afin de garantir aux occupants leur droit au recours. » Le terme de « voie de fait » désigne en droit administratif une mesure ou une action gravement illégale de l’administration, qui porte une atteinte grave à une liberté individuelle. Télécharger la lettre au Premier ministre : https://reporterre.net/Les-expulsions-sur-la-Zad-constitueraient-une-voie-de-fait?utm_source=actus_lilo ahahahhahahahha trop fort ces anarcho macronistes !! ahahahahahahahahahah
  22. dixit le mec qui ne cesse de se dire anar !! une nouvelle option vient de se créée = l'anarcho macronisme !!
  23. waouhhhhh encore de beaux clichés !! tu comptes faire une expo ??
×