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Tout ce qui a été posté par grandfred
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ZAD : les chiffres d'une guerre - En 8 jours, depuis le début de l'assaut militaire sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, 11 000 grenades ont été tirées. Vous avez bien lu : onze mille. 8000 lacrymogènes, 3000 explosives. - Près de 1400 grenades ont été tirées par jour en moyenne par la gendarmerie. Soit presque exactement un tir par minute sans interruption. - En 8 jours, cette opération militaire a déjà couté au moins 3 200 000 euros. Sans compter les dépenses pour le maintien de l'ordre à Nantes, Rennes et ailleurs. Ni le coût des engins de chantiers venus démolir les lieux de vie. - Plus de 150 personnes ont été blessées, parfois gravement, dont plusieurs journalistes. Sources : http://www.europe1.fr/…/a-notre-dame-des-landes-une-guerre-… http://www.presseocean.fr/…/nddl-operation-zad-la-facture-p…
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il en manque !! un exemple totalement au hasard () Saint-Nicolas du Chardonnet, un refuge catholique pour l’extrême droite 3 novembre 2015 de Alexandre Glaser .................. Des religieux traditionnalistes, ce n’est pas ce qui manque. Mais il y a un petit truc en plus à SNC : la « Fraternité sacerdotale de Saint-Pie X » est très en lien avec des courants dangereux de l’extrême-droite française. Rivarol[3], journal pétainiste bien connu de la droite négationniste, est en vente tous les dimanches matin après la messe (en latin toujours). On trouve sur la rambarde devant l’Eglise, ces mêmes dimanches matin, une petite brocante de livres : aux côtés de livres sur l’histoire de l’Eglise se trouvent, bien dissimulés quand même (il faut fouiller un peu s’ils n’ont pas disparu achetés par des négationnistes en manque de haine) les œuvres de Faurisson (dont la publication est interdite). Après une petite messe en latin, histoire de se détendre les nerfs, certains croyants de SNC rentrent faire une petite lecture dominicale des œuvres de négationnistes, de Rivarol ou de Minute, avant de prendre leurs calmants et de retourner aux vêpres du dimanche soir, toujours à SNC. Là où c’est plus angoissant encore, c’est lorsque l’on interroge ou que l’on écoute les conversations de ces mêmes individus, au café du coin (un café par ailleurs très sympathique, avec une grande terrasse mais où la pinte est à près de 10 euros…), le Saint-Victor. Ils ne se cachent pas de leurs opinions et j’ai eu une fois l’opportunité de « m’entretenir », enfin de débattre, avec un type qui m’expliquait à quel point la craniométrie était une science rigoureuse (le principe de la craniométrie, qui remonte au XIXème, revient à faire des études sur des crânes pour en déduire des conclusions plus absurdes qu’autre chose sur une prétendue infériorité des femmes, des noirs, des arabes, des juifs etc.)[4], combien la Shoah n’était qu’un événement mineur de l’histoire. en entier sur http://streamsescp.com/briller-en-societe/saint-nicolas-du-chardonnet-un-refuge-catholique-pour-lextreme-droite/ Parmi les fidèles de la paroisse, on compte (ou on a compté) également des personnalités de milieux divers, telles qu'Alain de Lacoste-Lareymondie, Jean-François Chiappe, Paul Guth, Michel de Saint Pierre, Jacques Perret, Paul Vialar, Michel Droit ou encore Jean Dutourd, Jacques Dufilho et Louis de Funès40,41. Tristane Banon y a été baptisée42. Marine Le Pen y a fait baptiser ses trois enfants et son père, Jean-Marie Le Pen, s’y rend régulièrement pour y faire dire des messes pour ses amis défunts43 Le 8 décembre 2003, près de 200 étrangers en situation irrégulière menés par Sylvain Garel et Romain Binazon occupent quelques heures l'église. Ils finissent par quitter les lieux avant l'arrivée de fidèles qui viennent défiler pour la traditionnelle procession aux flambeaux de l'Immaculée conception. Depuis 2005, le mouvement indépendant des Scouts Saint François-Xavier est implanté à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Nicolas-du-Chardonnet alors les anti squatteurs, vous allez hurler au scandale et exigez l'envoie de gardes mobiles et cie ??
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une petite blague avant que j'aille dormir un peu hé zen !!! c 'est pour rire !!!!
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allez je relance le débat allez les ""z'honnêtes gens"" lâchez vous !!! macron vous aime !!!
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tu raisonne, et c 'est ton droit, en tant que ""z'honnête citoyen"" et penses que nous sommes en démocratie ! nous sommes nombreux à penser que nous vivons dans une oligarchie ! dans uen société dont les plus riches en tirent profit et font voter des lois pour les autres ! pas pour eux !
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j'avoue moi aussi que je n'ai pas lu tous les coms !! pour deux raisons = - mon planning de travail, mes horaires décalés, mon travail de nuit, - ma lassitude de lire le n'importe quoi de certains intervenants !! je ne parle pas de celles et ceux qui ont une vison politique différente de mes positions ! non ! je parle de ceux qui sont dans la caricature !! ta deuxième partie, mon com précédent y fais allusion ! non ?, sinon, autre chose = Dimanche soir 15 avril, le président de la République, Emmanuel Macron, a répondu longuement aux questions de Jean-Jacques Bourdin, de BFM, et d’Edwy Plenel, de Mediapart. Quelques minutes de ce long échange ont été consacrées à Notre-Dame-des-Landes. Vous pouvez en lire le décryptage complet ici. Ses propos, loin de contribuer à un apaisement nécessaire, annoncent une volonté de recourir encore davantage à la force. Mais les arguments de M. Macron sont très mal fondés, pour ne pas dire mensongers. Décryptage. « Alors que le projet a été abandonné, les gens continuent à protester. » Non, les zadistes ne protestaient pas après l’abandon du projet d’aéroport en janvier. Au contraire, ils s’en sont réjouis, et depuis, se tournaient vers l’avenir en développant les projets de toutes natures, à base agricole, qui ont été lancés tant bien que mal depuis des années. Ce contre quoi ils se défendent maintenant, c’est contre l’opération militaire qui crée le désordre sur ce territoire. « On a voté un référendum local ». Non, il n’y a pas eu de référendum, et le président de la République, gardien des institutions, devrait le savoir mieux que quiconque. Il y a eu consultation. La différence ? Un référendum est une convocation du peuple souverain, dont la décision, exprimée par le vote, s’impose avec la force de la loi. Une consultation, eh bien, c’est une consultation : on prend l’avis des gens, mais sans que cela ait de conséquence juridique. De surcroît, cette consultation sur le projet d’aéroport était biaisée dans son principe, puisqu’elle ne concernait que les habitants de la Loire-Atlantique, alors que l’aéroport, dit « du Grand ouest » concernait les régions de Pays-de-Loire et de Bretagne, dont les habitants auraient dû participer à la consultation. Si cela n’a pas été fait, c’est parce que les dirigeants de l’époque sentaient bien que le résultat serait négatif. « Pourquoi les gens qui étaient à la ferme des Cent Noms depuis dix ans, ils n’ont jamais voulu créer une de ces formes là ? » [forme collective d’exploitation agricole]. Mais parce que c’était impossible ! Pendant toutes ces années, le territoire et ses habitants étaient en lutte contre le projet d’aéroport et devaient faire face à des menaces récurrentes d’opérations policières. Cela n’aurait eu aucun sens de former un dossier officiel qui aurait été évidemment refusé puisque les terres devaient être occupées par un aéroport. « Je vais avoir moi un projet alternatif, je vais aller m’installer dans votre salon… » Cet apparent bon sens est foncièrement malhonnête, puisque les habitants de la Zad occupent des terres publiques, qui n’ont aucune destination précise depuis plusieurs mois. Il n’y a pas ici d’atteinte à la propriété privée. Le point d’orgue de la supposée démonstration mérite d’être cité en long : « Et pour nos concitoyens les plus modestes, le retraité, la personne qui paye ses impôts, qui paye pour avoir une maison, qui paye son loyer, paye dignement ses impôts, et l’agriculteur qui paye ses terres… vous pensez que je peux maintenant aller lui expliquer : “Il y a des gens qui ont une idée formidable, une idée fumeuse, ils payent pas les terres, se conforment à aucune règle, produisent du lait sans aucune règle… Les règles de santé publique, c’est pas les leurs, ils ont un projet alternatif, c’est formidable, on paye plus rien, il n’y a plus de règles". Je peux les regarder en face ? » La ficelle est trop grosse : diviser les gens, les petits, qu’ils se jalousent, qu’ils se haïssent entre eux. De la part de celui qui a encore allégé l’impôt sur les grandes fortunes, invoquer l’égalité devant l’impôt est d’un cynisme achevé. Mais ne doutons pas que cela puisse marcher. Il faut donc démonter cet argument. D’abord, il est fort probable que vu la façon de vivre très sobre des habitants de la Zad et leurs faibles revenus monétaires (c’est un choix pour beaucoup d’entre elles et d’entre eux), ils ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu. Ensuite, s’il s’agit de faire payer les impôts, pourquoi ne pas avoir envoyé 2.500 gendarmes contre la multinationale Amazon — entre autres — qui a longtemps pratiqué une évasion fiscale faramineuse ? Ce n’est que récemment qu’un compromis a été trouvé avec l’administration fiscale, qui reste d’ailleurs secret, et ne nous dit pas ce qu’a effectivement payé Amazon. On attend donc la même férocité de M. Macron à l’encontre de tous ceux qui pratiquent l’évasion fiscale pour un montant évalué par les experts à 60 milliards d’euros par an. « La République, c’est permettre des projets alternatifs, nous en avons sur le terrain avec des gens sérieux. » Ah bon ? De quoi s’agit-il ? En matière agricole, la situation empire au contraire, avec des difficultés énormes à l’installation des jeunes paysans, avec un système verrouillé par les chambres d’agriculture et la FNSEA, qui privilégient l’agrandissement des exploitations existantes, avec une politique par exemple contraire au pastoralisme ou remettant en cause les aides aux territoires défavorisés. en entier sur https://reporterre.net/Les-mensonges-sanglants-de-M-Macron nota bene = à celles et ceux qui me demandent de faire preuve de d'impartialité !! heu vous déconnez ou quoi ? j'ai une vision politique différente de vous ! j'ai ma vision ! je tente de donner des sources non partisanes, objectives mais c 'est trop souvent imposible tant que les médias ne sont sont pas neutre ! sur ce forum, quand un forumeur me fait remarquer ( par une source fiable !! hou là là là) que ma source a fait preuve de mensonges , je le reconnais bien volontiers !!!
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l'atat n'est pas proprio de tout !! vinci est aussi proprio d'une partie ! enfin un petit rappel d'1 lien mis plus haut dans ce topic = extraits .......................(.............................)...................... Restent enfin 550 hectares, lesquels, loin d’être en friche, sont cultivés… Mais par des agriculteurs riverains de la Zad, via des baux précaires renouvelés chaque année avec le concessionnaire AGO-Vinci. Certains font même partie des agriculteurs expropriés par l’État, mais qui ont accepté de toucher les indemnités, et ont ensuite pu continuer à cultiver leurs terres en attendant que le projet d’aéroport se fasse. Au sein du mouvement anti-aéroport, l’avis est unanime : ils ne pourront pas continuer d’exploiter ces terres indéfiniment, encore moins se les approprier. « Ils n’ont pas posé d’acte de résistance, on leur demande donc de ne pas oublier qu’ils ont renoncé à ces terres-là », affirme Marcel Thébault. « Il faut quand même rappeler que cela fait dix ans qu’ils ne payent pas de fermage à AGO-Vinci pour l’utilisation de ces terres ! » explique Dominique Deniaud, porte-parole de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique, syndicat fortement engagé contre l’aéroport. « Ils ne peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre », résume Sébastien. Leur idée serait que, au fur et à mesure, les exploitants actuels de ces terres laissent la place à des agriculteurs qui s’installent. Ainsi, pour ces 850 hectares, le mouvement anti-aéroport a déjà imaginé un avenir, formalisé depuis 2015 dans un texte intitulé « les six points pour l’avenir de la Zad », soutenu deux jours avant l’abandon par de multiples organisations locales et nationales. Quelques principes simples sont posés. Notamment, le fait que la gestion soit collective et assurée par « une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes ». « On a sauvé ces terres du béton, il est légitime qu’on les gère, complète Marcel Thébault. On est les mieux à même de préserver la biodiversité qui y vit, les activités qui s’y sont construites, et d’en faire un lieu ouvert. » ...................................(................................).................. L’avenir de ce territoire « ne pourra pas se décider en deux mois, abonde le maire de Notre-Dame-des-Landes, Jean-Paul Naud. Il faudrait que l’on constitue un groupe de travail, sous l’égide de la préfecture, afin d’arriver à un accord à l’amiable sur la répartition de ces terres. Il faut éviter une évacuation forcée de la Zad, car cela crisperait tout le monde » https://reporterre.net/Quel-avenir-pour-les-terres-de-la-Zad-de-Notre-Dame-des-Landes-On-fait-le-point allez pour ta culture = extrait Creuset altermondialiste Cette nouvelle forme de lutte apparue à Notre-Dame-des-Landes a fait des petits. Depuis quinze ans, plusieurs ZAD ont vu le jour en France. Parfois, la ZAD n’éclot pas à l’orée du conflit. En Loire-Atlantique, par exemple, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a vu le jour plus de six ans après le début du conflit, comme le rappelle le géographe Philippe Subra : l’occupation se fera en plusieurs vagues successives, avec les premiers occupants qui arrivent à l’été 2007. Pour le géographe, c’est le G8, qui a lieu en France, en 2011, qui accentue le mouvement avec “l’appel à convergence des luttes anticapitalistes”. Il serait idiot de dire qu’un zadiste est ontologiquement un militant altermondialiste puisque les ZAD peuvent brasser large et fédérer aussi bien des voisins mécontents de la destination future d’un site que des itinérants des luttes. Ce fut le cas, par exemple, à Notre-Dame-des-Landes, où l’on a vu qu’une certaine capillarité a pu s’exercer entre groupes d’opposants... même si la sociologue Geneviève Pruvost, qui a enquêté trois ans sur place, décrit plutôt une constellation de luttes plurielles : Des écologistes antinucléaires, des nihilistes “antisystème”, des intellectuels autonomes anticapitalistes, des paysans de type Confédération paysanne, des féministes radicales… C’est vraiment une constellation, d’autant plus difficile à dessiner que toute figure emblématique qui résumerait le mouvement est rejetée. Mais pour Philippe Subra, les ZAD ont quand même en commun d’avoir recruté auprès des réseaux de l’altermondialisme. Il notait ainsi dans la revue Hérodote en 2017 : Au-delà de [leur] diversité, les différentes ZAD ont en commun un même mode opératoire – l’occupation permanente du site – et le fait de mobiliser des militants appartenant à la mouvance altermondialiste. A Notre-Dame des Landes, c’est le tempo de l’état de droit qui a permis à la mobilisation de se structurer, et aux opposants d’investir l’espace. Car l’étape de concertation, qui démarre vraiment en 2006 avec une enquête d’utilité publique, a eu pour effet d’interrompre le chantier. Le temps des bulldozers mis sur pause, la ZAD s’arme symboliquement, politiquement et concrètement, sur le terrain. C’est à ce moment-là que les médias découvriront le mot “zadiste”. Toutes les ZAD ne sont pas identiques puisque certaines chercheront, plus que d’autres, à faire émerger en leur sein des laboratoires d’expérimentation démocratique. Le tout à échelle micro-locale et si possible désintermédiée. Depuis 2010, c’est ce que les militants zadistes cherchent le plus à mettre en avant lorsque la presse leur demande une profession de foi. Ainsi, cette militante de Notre-Dame-des-Landes, répondant à un journaliste des Inrocks en 2014 : Ici, nous sommes en confrontation avec l’Etat, il y a globalement un ras-le-bol du système existant qui s’autoproclame démocratie et qui est en réalité au service d’une élite. [...] Nous voulons un véritable pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Être constamment dans la discussion et tout remettre en cause dès qu’un groupe ou un individu prend trop de pouvoir. Nous menons depuis le printemps dernier une expérimentation politique qui devrait déboucher sur la création d’une ou plusieurs assemblées. Nous avons deux ans devant nous pour mettre ça au point, pour s’organiser pour les corvées par exemple. En attendant, la ZAD est un point de rencontre et de repos pour beaucoup de monde. On réinvente la vie en collectif. Anatomie de la révolte Sylvaine Bulle, une sociologue qui a investi un temps la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et produit plusieurs textes à partir de "cette observation participante", regarde ainsi cette confrontation : Contrairement à une théorie du pouvoir relationnel (de Michel Foucault à Giorgio Agamben, Pierre Dardot et Christian Laval), l’État n’est pas perçu par les occupants comme un agencement complexe de forces éparses et invisibles. On se rapproche davantage d’une tradition critique de Marx à Lefebvre à Bourdieu, où les relations entre Etat et espace sont déterminantes : comme dans le contrôle du foncier, des procédures urbaines et juridiques en faveur de la concentration du capital. Dans la mesure où l’État “concret” concentrerait les différents pouvoirs, l’affrontement physique avec les institutions et représentants de l’État prend un sens aigu. Comme le déclare un occupant, il convient de remporter le rapport de forces au sein d’une confrontation ultime : "faire tomber l’État". Plus loin, la chercheuse tente de définir une méthodologie pour embrasser les contours de l’expérimentation démocratique qu’elle a rencontrée dans le bocage. En voici un résumé (parcellaire) : Une occupation est loin d’être une abstraction vide, une idéalité ou une action sauvage. Elle s’appuie au contraire sur un rapport matériel et charnel au bocage et à ses implantations, qui permet de donner forme à une praxis. Mais la radicalité militante offre différents visages et différentes stratégies : elle peut amener les occupants à jouer les agriculteurs parfaits, à employer des techniques de dissimulation [...] ou au contraire à exacerber le registre de la guérilla. De même, le projet politique de l’autonomie ou de l’utopie peut s’exprimer graduellement dans le régime du proche et de l’habiter, à travers l’individualisation (au sens libertaire) ou avec des relations plus diversifiées (avec les voisinages) avec lesquelles les acteurs définissent le devenir de l’occupation [...]. Cette expérimentation politique et sociale suppose de nouvelles qualifications : la reconnaissance de la mutualité, comme forme politique plus ou moins appuyée selon les moments, de temporalités, ou encore la dimension pragmatique de l’engagement. Ces deux aspects font que la politique d’occupation ne se confond pas avec la disruptivité de certains mouvements sociaux (comme Nuit Debout, Occupy). Se “donner à la lutte” comme le disent les occupants suppose de dépasser l’opposition entre violence et non-violence, intimité et engagement, et un certain nombre de clivages entretenus par la sociologie entre raisonnement explicatif et événements quotidiens. Ainsi, le maintien à terme ou non de cette Commune en devenir pose de nombreuses énigmes à la pensée politique et sociologique. Une occupation comme celle ZAD est une mise en abîme permanente de l’expérimentation et de l’émancipation, du social et du politique. Elle permet de ne pas oublier que les acteurs ordinaires, “quand ils se révoltent, ont toujours une longueur d’avance non seulement sur les sociologues mais aussi sur les politiques”. "Quand ils se révoltent, ont toujours une longueur d’avance non seulement sur les sociologues mais aussi sur les politiques” : la sociologue Sylvaine Bulle emprunte cette toute dernière phrase à Luc Boltanski qui a notamment travaillé sur la révolte contre la démocratie et publiait, en 2012, dans la revue Contretemps “Pourquoi ne se révolte t-on pas ? Pourquoi se révolte t-on ?” en entier sur https://www.franceculture.fr/droit-justice/revolte-utopie-reelle-experimentation-penser-les-zad-avec-notre-dame-des-landes
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hein ??? tu serais pas homophobe toi ??? et pourquoi une telle attaque perso ??? tu n'as rien d'autre en stock ?? pas un véritable argument ?? on en parle car cela est 1 exemple sur deux affaires liées au respect des lois, du droit de la propriété ! chez les zadistes certains reprochent l'occupation illégale des terres agricoles par des zadistes alors que l'état est proprio ! pour le bon copain de micron, on voit que la police n'a pas été envoyée afin de démontéeles constructions illégales !! tu vois mieux le rapport ???
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non ce n'est pas hs !! cela montre bien que cela que l'on soit riche ou pauvre on t'envoie ou pas des robotcops !
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ah la source frelatée au vert de gris !! et pourquoi pas rivarol ?? que s'est il vraiment passé ?? extraits ........(........)..... Quelques minutes plus tôt, dans la salle d'audience pleine d'habitants de Sisco, le procureur Nicolas Bessone a tenté de déminer l'affaire en exposant les faits. D'abord, dans la crique de Sisco, il n'y avait pas de burkini et personne n'a crié "Allah akbar". Ensuite, si on y regarde bien, ce ne serait "pas une affaire de Corses contre personnes d'origine maghrébine", car plusieurs protagonistes n'appartiennent à aucune de ces deux communautés. Finalement, juste un banal fait-divers qui s'envenime : quatre frères marocains agressifs qui tentent de s'approprier une plage en intimidant des touristes, et un village qui réagit par une grande violence. .....(.......)...... Entre deux blocs, Mohamed, 65 ans, bricole sa vieille voiture en plein soleil. "Je suis là depuis 46 ans. Mais, je vous jure, si mes enfants et mes petits enfants n'étaient pas nés ici, je quitterais la Corse, se désole-t-il. Je n'ai pas le choix, je crèverai ici." Ses mains pleines de cambouis lâchent un instant sa clé et son tournevis : "On vit comme des chiens. Vous voyez tous ces poteaux électriques et téléphoniques ? Je les ai portés sur mon dos." Les gouttes de sueur qui ruissellent sur son visage ressemblent à des larmes. Quand ma femme marche le long du cimetière, des gens en voiture lui crient 'arabi fora' [les arabes dehors]. Ça me fait mal au cœur. Mais que voulez-vous, on doit bien vivre ensemble. Je suis un homme, il faut que je sois avec les hommes. Mohamed .......(.......)........ A la fin juillet, six prédicateurs salafistes venus du continent ont tenté d'organiser une prière sur une plage de Balagne. Leurs pneus ont été crevés. Dans une Corse championne de France des violences contre les musulmans, selon les chiffres de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), une boucherie halal a été mitraillée en février, une salle de prière incendiée en avril et on ne compte plus les tags "arabi fora". ..................(....................)......................... Pour André Fazi, politologue à l'université de Corse, à Corte, "ce type de rixe entre groupes issus de cultures différentes n’est pas exceptionnel, et l’île en a connu de bien plus violentes il y a une dizaine d’années (notamment à Bastia). En revanche, les suites de cette rixe ont bien été exceptionnelles, tant sur le terrain (manifestations, rassemblements) que dans les médias (faux témoignages, récupération politique de la polémique sur le burkini)". Il souligne encore qu'"il y a un discours de crispation identitaire qui existe. Mais il y a aussi un contre-discours, plus modéré". https://www.francetvinfo.fr/france/corse/corse/en-corse-tout-le-monde-a-peur-d-un-cote-comme-de-l-autre-et-on-redoute-que-cela-n-eclate-apres-la-rixe-de-sisco_1595317.html
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un petit rappel sur la safer, la fnsea , l'agriculture polluante etc.... Mercredi 19 août, la ferme des Bouillons, lieu agricole alternatif près de Rouen, a été évacuée par les CRS. Tout allait pourtant pour le mieux à la ferme des Bouillons [1] entre un stage de construction d’éoliennes, le passage d’Alternatiba et le marché maraîcher hebdomadaire ; mais la période estivale est propice aux entourloupes étatiques. C’est ce qu’a vécu la ferme occupée, située à Mont-Saint-Aignan, en périphérie de Rouen. Une entourloupe bien ficelée qui a abouti, mercredi matin 19 août, à l’évacuation par les CRS de la trentaine de personnes qui occupaient depuis plus de deux ans et demi la ferme pour la sauver d’un projet immobilier du groupe Auchan. Fin juillet, l’association de protection de la ferme des Bouillons apprend qu’un compromis de vente a été signé entre Immochan, la foncière d’Auchan, au profit d’une SCI nommée In Memoriam dirigée par les frères Mégard pour la somme de 150 000 euros. L’établissement en charge du foncier agricole et sous tutelle de l’Etat, la Safer, a confirmé cette vente mardi soir 18 août. Et dès le lendemain matin, dans une précipitation exceptionnelle qui témoigne que cette décision de la Safer a été prise en parfait accord avec le préfet, la police intervenait. La Safer refuse de préempter, alors qu’elle le peut, c’est-à-dire examiner d’autres propositions de reprises, les comparer et évaluer quelle offre est la plus pertinente. La Safer a donc fait le choix de ne pas ouvrir le dossier présenté et mûri pendant un an par les militants, et portés par plus d’un millier d’adhérents à l’association, sans compter les sympathisants. Un projet porté par Romain Pavot, maraîcher bio, en activité au sein du réseau des Amap depuis six saisons et paysan sans terre d’ici la fin de l’année. La confirmation de la vente à la SCI In memoriam a ainsi amené le préfet a signé l’évacuation de la ferme mercredi matin, à 6h. Bien plus qu’une affaire de marchands de tapis, il s’agit d’un dossier politique. La ferme des Bouillons, légitimité contre légalité Le groupe Auchan a acheté la ferme de quatre hectares il y a trois ans. Depuis décembre 2012, elle est occupée par des militants de tous bords. Sur place, le quotidien s’organisait entre le travail aux champs, les conférences, formations et concerts organisés [2]. Agriculture, culture et éducation populaire sont au cœur de cette occupation qui draine de nombreux soutiens allant de la Confédération paysanne à EELV en passant par l’ancien maire de la commune, Patrice Colasse (PS). La société civile est également présente, en masse sur le site. A titre d’exemple, le festival La Tambouille organisé en septembre 2014 avait attiré 3 000 personnes durant un week-end. Ces presque trois années d’occupation ont porté leurs fruits. En janvier 2013, la ferme a été classée en zone naturelle protégée, et six mois plus tard, le permis de démolition d’Auchan n’a pas été reconduit. A l’été 2014, la ferme était sauvée. Dernier obstacle pour la rendre pérenne avec un projet légal de maraîchage et d’éducation populaire, le propriétaire : Auchan, qui ne voulait pas négocier avec ses détracteurs. Des nouveaux propriétaires proches de la famille Mulliez et de l’extrême-droite Un an plus tard, presque jour pour jour, l’association de protection de la ferme apprend donc qu’un compromis de vente est signé. Les acheteurs sont deux frères réunis au sein d’une SCI (société civile immobilière) nommée “In memoriam“, les frères Mégard. Un faisceau d’éléments permettent de douter de leurs intentions affichées. Avant tout chose, laissons-les se présenter, dans une vidéo où ils remercient le groupe Immochan de son aide. Voir la vidéo : La Ferme Des Bouillons évolue Le statut juridique de SCI est assez commun. Dans le cas de la ferme, il est particulièrement utile. Une fois rachetée, la SCI pourra revendre des parts à qui bon lui semble sans que la Safer, ni les pouvoirs publics ne puissent s’y opposer. La Safer elle-même dénonce ces pratiques [3]. Cette manière de faire est bien connue, par exemple à travers le dossier de la ferme-usine des mille vaches. C’est par ce biais que Michel Ramery est parvenu à acquérir autant de terres. Les militants dénoncent cette opacité et mettent en avant leur modèle économique fondé sur l’épargne citoyenne, avec le soutien de Terre de Liens [4], et le contrôle de la société civile afin de garantir la vocation agricole du site. A cet argument, la Safer a répondu en ajoutant au compromis de vente une clause garantissant la vocation agricole du lieu pendant au moins 25 ans. Mais qui sont ces repreneurs sortis du chapeau ? L’aîné Thibault Mégard attire l’attention. Il détient plusieurs entreprises, surtout dans le secteur immobilier. Un secteur plus proche des activités d’Auchan que du projet de maraîchage bio qu’il met en avant avec son frère [5]. Du côté de la sensibilité à l’environnement, Thibault Mégard fait aussi partie de l’entreprise paysagiste “Œuvre d’arbre”. La structure se vante de son Certiphyto, un certificat qui garantit les bonnes pratiques dans l’usage des biocides. Pratiques éloignées des soucis de culture biologique et permacole. Merci Auchan Homme aux multiples casquettes, Thibault Mégard est aussi engagé en politique. Lors des élections européennes de 2014, il était candidat sur une liste divers droite à Villiers-sous-Mortagne (Basse-Normandie). La tête de liste n’est autre qu’André-Paul Leclercq, membre de la famille Mulliez en charge du développement du groupe Auchan dans les pays de l’Est. A cela s’ajoute le prix de vente : 150 000 euros. Auchan a acheté le site en 2012 plus de 700 000 euros, une fois reclassé en zone naturelle protégée, le site ne valait plus que 300 à 350 000 euros selon les expertises commandées par l’association de protection de la ferme. Les Mégard seraient donc de très bons négociateurs, à moins qu’Auchan ne leur ait fait une fleur. Un geste commercial qu’il conviendrait de qualifier d’étonnant de la part de la famille Mulliez, plutôt proche de son argent vu son implantation massive en Belgique. C’est peut-être la cerise sur le gâteau, les orientations politiques des deux frères sont diamétralement opposées à celles portées par l’association de la ferme des Bouillons. Thibault Mégard s’est porté candidat lors des élections législatives de 2007 à Rouen sur une liste Mouvement pour la France, son leader national étant Philippe de Villiers. Le collectif “Ras le Front” de Rouen, classé comme anti-fasciste, révèle, photo à l’appui [6], l’implication du petit frère, Baptiste, dans les mobilisations Manif pour tous et Veilleurs de nuit. Dans ce contexte, difficile de ne pas s’étonner du nom de leur entreprise : “In Memoriam”. In Memoriam est le nom d’un groupe de rock d’extrême-droite, une référence dans le rock identitaire français. Le Figaro lui a consacré un article au début du mois suite à sa venue à Fréjus. Les alternatives pacifiques renvoyées à la désespérance Tout ceci dessine un tableau dans lequel le gouvernement a préféré privilégier une solution portée par la collusion entre l’extrême-droite et un des plus grands groupes de distribution français. Le message est clair : tout plutôt que des alternatives portées par les citoyens. Le refus de la Safer de préempter, de prendre en considération le fruit de deux ans et demi de travail de la part de la société civile laisse pantois. Comme l’explique l’association pour la Sauvegarde de la ferme des Bouillons dans une lettre ouverte adressée à Laurent Fabius, président de la COP21 à venir et élu de Seine-Maritime : « Comment pourrions-nous justifier à l’opinion publique française qu’échappe à [la] société civile pacifiquement organisée, le fruit de trente-deux mois de travail de persuasion et de rédaction d’un projet indépendant des lobbies de l’argent, reposant sur une expertise citoyenne partagée ? (…) Quel terrible exemple pour un mouvement reposant sur la compétence collaborative et sur une jeunesse très conscientisée sur ces questions environnementales, qu’un ’coup monté’ renvoyant à la désespérance de toute action pacifiquement et patiemment construite, après un premier échec de la voie politique classique ? » https://nsae.fr/2015/08/22/letat-evacue-la-ferme-des-bouillons-et-la-cede-a-des-proches-du-groupe-auchan/
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tu oublies que selon que l'on riche ou pauvre la loi sur les constructions dîtes illégales ne s'applique pas pour tout le monde extrait La cour d’appel de Bastia a tranché, mercredi 5 juillet : Pierre Ferracci, propriétaire de deux villas, avec vue sur les eaux turquoises de la baie de Rondinara, en Corse-du-Sud, ne devra pas les démolir. Sa société civile immobilière Sponsaglia est bien, elle, déclarée coupable d’avoir exécuté des travaux non autorisés et d’infractions au plan local d’urbanisme. Elle devra payer l’amende d’un million d’euros, ce qui confirme en tout point le jugement du tribunal correctionnel d’Ajaccio du 8 février 2016. « C’est vrai que ces maisons sont belles mais situées dans un site sauvage, vierge de construction, un espace protégé proche du rivage donc totalement inconstructible. La forêt méditerranéenne est désormais saignée de pistes pour accéder au chantier. Un parking, un réseau électrique, une adduction d’eau, une piscine… Tant pis pour la biodiversité ! », proteste un porte-parole de U Levante, association corse de protection de l’environnement. « Nous envisageons un pourvoi en cassation car, selon nous, le préjudice que constitue l’atteinte à l’environnement doit être intégralement réparé, ce que seules la démolition et la remise en état permettent », insiste Benoist Busson, avocat de U Levante et de l’Association bonifacienne comprendre et défendre l’environnement (ABCDE), parties civiles à l’origine de cette procédure. « Bien que l’amende soit très élevée, cette décision est raisonnable et équilibrée », estime de son côté Olivier Burtez-Doucède, l’avocat de M. Ferracci. Permis de construire refusé En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/07/06/corse-les-villas-de-pierre-ferracci-proche-d-emmanuel-macron-echappent-a-la-demolition_5156736_3224.html#ory6CF0jYYF622TD.99
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extrait Un vrai coup d’arrêt infligé à la marche triomphale du macronisme serait d’une importance historique, et pas seulement pour la France : si des messages de solidarité ont afflué aussi bien de la vallée de Suse, que des Appalaches et de la Palestine, c’est qu’en Italie et ailleurs, les candidats à la gouvernance néo-libérale se revendiquaient depuis des mois de la success story vendue par des médias français à l’unanimisme coréen. Pour beaucoup, à travers la planète, la défaite du manager à la tête de l’Etat français serait aussi – enfin – une défaite de son monde. Inversement, une défaite totale du mouvement social en train d’enfler signifierait de nouveaux reculs et pas seulement en France. Pour des millions de gens, la bataille de la Zad concentrait cet enjeu : peut-on renverser les raisons et contredire les armes de ce monde-là ? Le mantra de l’ « état de droit » est apparu dès les premiers instants parfaitement dérisoire. La ruse misérable d’une préfète qui a prétendu épargner les projets déposés en préfecture et qui a fait anéantir la « ferme des 100 noms » avec ses ânes et ses moutons au motif que seuls « les projets individuels » étaient recevables ne pouvait que choquer par son fanatisme idéologique. Le discours de la légalité était miné par l’illégitimité d’un Etat qui avait prétendu stériliser des terres face à des gens qui les ont fait vivre, et qui leur avait donné finalement raison en renonçant au Grand Projet inutile. Celui-ci abandonné, la tâche d’un gouvernement réformiste et pacifique aurait été de négocier aussi longtemps que nécessaire : il n’y avait donc pas d’autre urgence que celle d’une pure opération de communication visant à intimider les contestataires sur tous les fronts et à flatter la fraction réactionnaire de son électorat, la seule destinée à lui rester. La tentative d’imposition d’une forme de black-out à l’intention de la presse, qui n’était pas sans rappeler la deuxième guerre du golfe, outre qu’elle a échoué, a permis de voir ceux qui, dans les médias ne reculaient pas devant le déshonneur de se faire porte-paroles et « porte-images » de la police. Associée à des appels du pied à l’Eglise catholique, elle a eu aussi le mérite de nous renseigner sur le noyau dur des conceptions macroniennes : plus proches d’Erdogan que de Clinton. https://lundi.am/Le-Monde-des-Grands-Projets-et-ses-ennemis-voyage-dans-les-nouvelles-pratiques
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extraits ...................(.............................)................... Comme lui, des milliers de personnes toutes générations confondues, dont des familles, ont convergé sur le site dimanche pour affirmer leur solidarité. Là, ils ont sorti de terre les milliers de bâtons qui avaient été plantés lors d'une précédente mobilisation, en octobre 2016, avec déjà la promesse de venir les rechercher en cas d'expulsions. À la ferme de Bellevue, les manifestants ont mangé dans une ambiance champêtre, dansant au son du biniou et de la guimbarde, pique-niquant sur de gros troncs de bois. Côté "Wardine", près de la D81, des stands d'alimentation bordaient le chemin de Suez et certains se reposaient dans les pissenlits, tandis qu'un "camping" improvisé était installé avec plusieurs tentes. Comme un premier symbole, les manifestants ont reconstruis la charpente du futur "Gourbi", l'un des squats démantelés depuis lundi. Ce "lieu emblématique et collectif" pour les zadistes a déjà détruit quatre fois selon eux. ...............(...............................)..... https://www.huffingtonpost.fr/2018/04/15/a-notre-dame-des-landes-les-zadistes-reconstruisent-et-transportent-une-charpente-sous-les-applaudissements_a_23411699/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001 vos lois ne sont pas nos règles !!
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extraits Attablées à une terrasse du centre de la ville, une dizaine de personnes ont été expulsées manu militari. «Les CRS viennent de gazer gratuitement toute ma terrasse avec des enfants, des poussettes, une femme enceinte, a publié le gérant du bar, le Y .O.U sur Facebook. Ils ont gazé l’intérieur du bar, pris mes chaises pour les jeter sur les clients et amis ! Quand je suis sorti pour leurs demander pourquoi ? Ils on dit c’est ça ou la matraque. » ...........(...........)......... Allez vous dégagez, vous dégagez» La séquence, filmée par plusieurs témoins dont un journaliste de Presse Océan, montre les différentes étapes de l’évacuation. D’abord, les brimades et les moqueries des clients sur la terrasse, qui critiquent notamment le fait que les CRS aient jeté du gaz lacrymogène à proximité d’une famille avec enfants. Puis l’intervention aussi instantanée que musclée des forces de l’ordre. «Allez vous dégagez, vous dégagez», lance notamment l’un deux. ...........(..............)........ Le patron du bar, Julien Lassourd, a indiqué auprès de 20 Minutes son intention de déposer plainte lundi. http://m.leparisien.fr/faits-divers/nantes-l-evacuation-musclee-d-une-terrasse-de-bar-par-les-crs-fait-polemique-15-04-2018-7665429.php#xtor=AD-1481423551
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je t'apprécie car tu tentes de donner un avis assez souvent mitigé, sans excés, sans déformer les propos des autres ! nous avons bien entendu des divergences ! tu es honnêtes ! c 'est con que certaines ne comprennent pas tes blagounnettes !
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heu là cela devient du n'importe quoi les discussions !!! je suis consterné de voir que certaines ont du mal à comprendre les réponses des autres ! on revient sur le coeur du sujet ou pas !!!
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D’une Zone d’Aménagement Différé à une Zone à Défendre, la transition logique aurait pu être une Zone d’Agriculture Durable. Aujourd’hui, le terrain est devenu une Zone à Détruire. C’est ce que souligne Kristin Roos, professeur de littérature à l’Université de New-York lors d’une conférence de presse organisée par l’équipe de “Défendre.habiter la ZAD” à La Colonie (Paris), le 11 avril, au sujet du démantèlement cette semaine de Notre-Dame-des-Landes par les autorités. Dix ans d'expérimentation Architectes, urbanistes et chercheurs ont appelé dans une tribune publiée la semaine dernière sur Médiapart à “défendre une autre manière d’habiter”. Ils sont plus d’une centaine à s’opposer à la destruction de la ZAD. Sur ce terrain se trouvent des constructions qu’ils considèrent comme une “expérimentation grandeur nature et à long terme qui amène chacun à évoluer dans ses représentations et ses pratiques, bien au-delà de ce bocage”. Une pétition a également été lancée le 6 avril, qui compte déjà plus de 35 000 signatures. Depuis dix ans, à Notre-Dame-des-Landes, s’est constitué un vrai lieu de vie. Dans un premier temps pour protester contre l’installation de l’aéroport, puis pour lutter “contre son monde”. Défendre la terre contre le tarmac en l’occupant, en l’habitant. Des cabanes sont construites, des caravanes sont amenées, des anciens bâtiments sont repris. Ils sont aujourd’hui détruits, rasés, réduits en miettes par les forces de l'ordre. Des sites emblématiques comme les “100 noms”, la “chèvrerie” ou le “lama fâché” sont tombés sous les coups des pelleteuses. .....(...).... Lors de la conférence de presse à La Colonie, Nicolas Delon, architecte et fondateur du collectif Encore Heureux, estime que nous nous trouvons aujourd’hui face à un défi écologique, politique et social, dans un monde de plus en plus complexe. “Nous pensons que la société civile que nous représentons se doit d’encourager toute expérimentation, toute aventure exploratoire permettant de répondre à ces défis là. Ce sont des lieux incubateurs, la fameuse 'startup nation' se joue aussi à cet endroit-là.” Il insiste également sur les espoirs que ces endroits font vivre. “Il est difficile de comprendre que l’on puisse détruire ces lieux pionniers, qui en plus ne coûtent rien car ils sont autogérés et autofinancés.” A leur manière, les zadistes tentent de répondre aux enjeux d’avenir, explique l’architecte chercheur. “Ils tentent de sortir des logiques économiques d’extraction et de compétition au profit de logiques de limitation des besoins et de partage des ressources et des connaissances. Et cela s’illustre très fortement dans la manière dont ils habitent le territoire, l’organisent et le cultivent”, assure ce dernier. Il insiste sur le fait que “les habitants de la ZAD n’entendent en rien développer un nouveau ‘modèle’ de comment nous ‘devrions’ tous habiter”. A l’opposé d’une “zone de non-droit”, ils essayent justement de faire prévaloir un droit de vivre, autrement. https://www.lesinrocks.com/2018/04/13/actualite/societe/experimentation-grandeur-nature-et-lieux-pionniers-pourquoi-les-autorites-detruisent-bien-plus-que-des-cabanes-notre-dame-des-landes-111071566/
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Les autorités font tout pour empêcher le rassemblement pacifique de se tenir, et font remonter la tension. Mais le rassemblement des soutiens à la Zad a commencé sur place dans le calme. 16h17 - LL - Face aux gendarmes, l’ambiance reste non-violente. Certains lisent des textes aux gendarmes, d’autres leur apportent des fleurs, d’autres tentent de les amadouer avec de bisous, mais tout ceci les laisse impassibles. L’hélicoptère tourne dans le ciel sans discontinuer. On entend une batucada improvisée à partir des bâtons sur les tôles de la barricade. De nouveaux camions de gendarmes et de nouveaux pelotons arrivent sur la route vers le carrefour de la Saulce. La manifestation est à l’arrêt dans le champ et tout à fait non-violente. 16h05 - LL Ceux de Bellevue rejoignent les défenseurs qui font face aux cordons de gendarmes depuis des heures. Un moment émouvant de solidarité. https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-sur-la-Zad-manifestation-sereine-et-determinee C’est parti pour la reconstruction ! Nous sommes des milliers à ne rien lâcher sur les nombreux chemins et sentiers de la ZAD ! « Vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n’est à personne ! » Jean-Jacques ROUSSEAU, Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes, 1755 yannis youlountas
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heu tu nies 50 ans de luttes contre cet aéroport ! le terme zadiste est source d'incompréhension ! il y les histriques de la lutte, il y a ceux qui sont venus il y a plusieurs années, il y a ceux qui sont là depuis 2012, d'autres plus récent etc... quelle etait le sens d'une lutte contre Vinvi land si il y a pas de projet alternatif ?? j'ai mis assez de lien sur les expériences mises en place sur NDDl !!
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aie !!!!!! c 'est quasi impossible !!!! les grands journaux de presse appartiennent presque tous à des milliardaires ! là, ce pose la question des journaleux qui bossent pour eux et le respect de la déontologie au détriment des ordres reçus ! pour défendre les blogs, les journaux d'opinions de gauche, anars , d'écolos et cie = quand ils racontent des conneries il s'en excusent peu à près ( hum dans l'idéal ::) , des blogs les reprennent aussitôt genre hoax.net, les décodeurs ( qui peuvent être parfois pas si fiables mais bon) etc.... chez les fachos ou la droite dure = la désinformation est pensée , voulue et même est LA stratégie du site !!
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je cite ton article = La question épineuse de la redistribution des terres Le mouvement, qui travaille depuis plusieurs années à l'après-aéroport, compte mette à profit les deux mois à venir pour discuter avec les autorités de l'avenir du site et de la redistribution des terres. "On est prêts à dialoguer. Il y a moyen de se mettre autour d'une table et d'avancer tranquillement", estime Cyril Bouligand, lui-même agriculteur à quelques kilomètres de là. Depuis plusieurs années, les zadistes préparent l'après-aéroport et un texte en six points a été publié. Ils réclament qu'une entité issue du mouvement de lutte puisse gérer la question épineuse de la redistribution des terres afin qu'elles aillent à "de nouvelles installations agricoles et non-agricoles, officielles ou hors cadre". "Ce qui s'est construit depuis 2007 en termes d'expérimentations agricoles hors cadre, d'habitat auto-construit ou d'habitat léger, de formes de vie et de lutte doit pouvoir se maintenir", peut-on également y lire. Une nouvelle séquence s'ouvre. L'objectif n'étant plus d'empêcher "un projet nuisible, mais d'offrir la possibilité d'espaces d'expérimentations dans ce pays", résume Camille. "Laissez-nous cette petite chance d'expérimenter des choses", ajoute le porte-parole du collectif Copains 44. Si certains vont partir vers d'autres luttes, beaucoup souhaitent rester. C'est le cas de Mika le boulanger venu il y a sept ans de Lorraine contre le projet d'aéroport. "Je suis déjà prêt, ils n'ont pas à chercher, je suis candidat pour occuper des terres!" Oui, à partir du moment où les zadistes rentrent dans la légalité, répond le maire de Notre-Dame-des-Landes. =============================== pourquoi donc ce besoin de foutre les zadistes (tous les zadistes ! pacifiques ou non !) dehors par la force ??? rien ne préssait vraiment ! est ce pour faire oublié d'autres trucs genre ordonnances et cie ??,