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ZAD de NDDL : appel pour une vraie sortie de crise ! Avant la reprise du dialogue avec la préfète de Loire-Atlantique, des organisations nationales, associations et collectifs appellent fermement le gouvernement à permettre une sortie de crise à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. La tentative d’expulsion des habitant-es de la ZAD engagée la semaine dernière par le gouvernement s’est soldée par un échec cuisant et prévisible. La méthode forte employée, brutale et guerrière a blessé de nombreuses personnes, semé la révolte et relancé un conflit stérile. Nous répétons que la poursuite des expulsions serait dramatique et ferait risquer un nouveau Sivens. L’afflux de soutien en un temps record sur ce territoire est le révélateur du profond attachement inter-générationnel à ce lieu devenu un symbole d’expérimentation et d’espoir, bien loin des caricatures grossières et hâtives que veulent en donner certains politiques et ministres. Le gouvernement continue néanmoins de mettre le couteau sous la gorge aux habitants encore non expulsés, menace des espaces d’activités non encore détruits, en enjoignant les habitants à accepter avant le 23 avril 2018 un modèle de régularisation purement individuel, qui opérerait un tri inacceptable entre eux. Alors que sur la Zad, solidarité et dimension collective sont expérimentées chaque jour et sont un des piliers de projets de vie. Une écoute honnête et réelle quant à cette dimension collective du projet porté pour l’avenir de la Zad est essentielle. Une place doit être laissée à ce titre à des activités qui ont un caractère agricole, mais aussi artisanales, culturelles, sociales, ainsi qu’à l’ensemble des habitats. C’est ce maillage d’activités qui fait la richesse de ce lieu, un espace rural vivant, un lieu expérimental à cultiver, une singularité à préserver. Alors que le mouvement d’occupation a accepté un nouveau rendez-vous avec la Préfète le 18 avril, nous ne pouvons croire que le gouvernement s’enferme définitivement dans une logique martiale, en méprisant au passage le soutien large dont bénéficie l’expérience de la Zad, comme le week-end du 14-15 avril l’a largement montré, sans laisser une place réelle au dialogue. Nous réaffirmons donc notre soutien au territoire de la ZAD et demandons au gouvernement d’agir pour une véritable sortie de crise par le haut : - En sortant de l’ultimatum du 23 avril pour permettre un dialogue de long terme en posant un calendrier aux échéances raisonnables et soutenables, - En retirant le dispositif militaire pour permettre des discussions apaisées, - En laissant la porte ouverte aux projets de prise en charge collective des terres de la ZAD par celles et ceux qui l’habitent. Il s’agit aujourd’hui d’admettre, au niveau gouvernemental, que d’autres modèles de schémas sociétaux sont désirables et possibles, que des projets d’agriculture innovants sont à expérimenter et que la répression aveugle ne peut avoir de place dans une société équilibrée, démocratique et affichant sa volonté d’aller de l’avant. Premiers signataires
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https://zad.nadir.org/spip.php?page=article&id_article=5596#2018-04-18-17-27
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extrait Les syndicats étudiants montent aussi au créneau La CFDT, l'Unsa et la Fage (des syndicats et des organisations étudiantes qui ont soutenu le plan Etudiants en octobre dernier) alertent sur la mise en oeuvre du site Parcousup. Ils évoquent des « risques de dysfonctionnement » importants et réclament « un plan d'urgence de créations d'emplois statutaires ». La Fage s'en est aussi pris, mardi, au volet orientation du plan Etudiants. Parcoursup renvoyait vers un site de l'Onisep (l'office public dédié à l'orientation) qui juge l'acteur historique dépassé, dans des fiches « info métiers », il expliquait aux lycéens qu'il fallait «organiser des fêtes» pour devenir pharmacien ou « aimer réparer des machines à laver » pour devenir infirmier. « L'Onisep se fout de la gueule des lycéens! », avait réagi Jimmy Losfeld, président de la Fage. Dans son communiqué la Fage ajoute : "il est inacceptable qu’un site destiné à l’orientation perpétue des clichés dégradants envers les professions. De plus, celui-ci engendre de la désinformation, dans un climat où il est plus que jamais important de lutter contre les stéréotypes qui entraînent une mauvaise orientation." Jusqu'où iront les diverses inquiétudes et contestations ? http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/parcoursup-les-opposants-s-organisent.html extrait La lettre de motivation démotivante? Une des particularités de ce nouveau système, c’est que les candidats devront rédiger pour chaque voeu une lettre de motivation, dans laquelle on aura tout intérêt à mettre en avant ses activités extra scolaires. Pourquoi pas, a-t-on envie de dire, sauf qu’on sait qu’il y a une corrélation entre niveau de vie familial et activités diverses. Les enfants de milieux modestes sont désavantagés, et ils seront probablement un peu démoralisés parce qu’à 17 ou 18 ans, ils risquent d’avoir un CV lui aussi modeste. L’engagement associatif ou autre sera presque un « must ». Autre problème, c’est que très tôt, les lycéens dès la seconde, avec le choix des (matières) majeures vont devoir se montrer stratèges. Est-ce bien raisonnable, et n’est-ce pas contradictoire avec la souplesse mise en avant par le ministère? Le lycée vampirisé par le supérieur Avec les attendus du supérieur [les compétences qu’attendent les enseignants du supérieur de leurs futurs étudiants], on sent la volonté de façonner les futurs étudiants dès 16 ou 17 ans. La spécificité du lycée devrait s’effacer au profit d’un pré recrutement des étudiants. Le lycée doit développer sa coopération avec le supérieur, mais il n’a pas à être à son service. La filière S fortement privilégiée au détriment des autres Dans les filières en tension comme psychologie ou encore Staps, on voit bien que les profils recherchés sont plus ceux d’élèves de S, du fait des matières scientifiques mises en avant, et que tous les lycéens ne suivent pas. On commence à nous dire que ceux qui vont sélectionner seront sensibles à différents profils, mais s’il n’ y a des quotas, on assistera à un fort déséquilibre au profit de la série S. Aujourd’hui à Bordeaux, en Staps, parmi les lauréats en fin d’année, il y a 44% de bacheliers S et 32 % de bacheliers ES. Demain, il y a fort à parier que la part des ES et L sera faiblarde. Le marché du « coaching scolaire » va prospérer L’argent est de plus en plus présent dans le système scolaire. Outre les prépa privées, on voit se multiplier les services payants proposés aux parents à qui ont fait croire (et c’est loin d’être totalement faux) que la réussite scolaire demande une véritable stratégie. Le nouveau système Parcoursup ne rassure pas en ouvrant encore un peu plus la porte à l’argent dans le parcours scolaire. http://enseigner.blog.lemonde.fr/2018/02/12/parcoursup-5-effets-pervers/ extrait Le Snesup-FSU, premier syndicat chez les enseignants du supérieur, l'organisation étudiante Unef, l'UNL et le SGL (syndicats lycéens), les syndicats FO, la CGT, Sud et d'autres réclament le retrait du projet de loi sur les nouvelles modalités d'accès à l'université, traduites dans la nouvelle plateforme d'inscription Parcoursup. Ils ont été rejoints par la FCPE, première fédération des parents d'élèves, qui appelle à se joindre aux actions prévues à travers la France pour que "le baccalauréat reste la seule porte d'entrée" à l'enseignement supérieur. https://www.lci.fr/societe/lyceens-et-etudiants-vent-debout-contre-parcoursup-une-reforme-trop-precipitee-pour-qu-elle-se-passe-bien-2077457.html
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c 'est toi qui a commencé à insulter les zadistes de fachos !! j'ai évoqué le terme méthode de fachos te concernant car tu as l'habitude de tronquer des coms de différents forumeur !!! seul votre vision à vous les anti zadistes, les anti révoltés comptent ! jamais, tu n'as repris les propos genre "" crasseux"", pouilleux"" faignant", l'appel aux méthode de Trotski à Konsdadt pour les zadistes , et autres saloperies de la part de tes soutiens ici ! et tu me parles que tu m'as connu plus juste et plus prudent ?? reprenons un peu le sens de ce fil ! les Zadistes ont vite compris qu'après le 31.03.18, le macron allait les faire expulser par la force. Certains se sont préparer au combat ! c 'est leur choix ! d'autres continuent ) être pacifiques ! d'autres ont tentés le cadre juridique !!! les zadistes ne sont pas homogènes mais divers !! c 'est l'intervention de 2 500 robotcops avec des blindés, des grenades en tout genre ( assourdissantes, lacrymo) des pelleteuses etc..., la destruction de lieux de vie, de travail qui fait que la riposte est là !!! tu peux dire ce que tu veux ! tu ne peux comprendre que des gens décident de vivre autrement, de refuser de participer à la farce qu'est devenu ce medefland que vous appelez tous la france !!! la révolte gronde par diverses formes = les zads, les grèves, ! les défaites des différentes zad ( 50 je crois) , des différents mouvements sociaux, dans les facs .....etc.... ne serviront que les multinationales et leurs pantins !! source ?? merci !!
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et ça c 'est une voiturette ??? extrait Contacté, le Service d'informations et de relations publiques des armées (SIRPA), qui gère la communication de la gendarmerie, confirme la présence de plusieurs blindés sur place, sans vouloir en préciser le nombre exact. Le SIRPA confirme que ces blindés sont de Véhicules à roues de la gendarmerie (VBRG). D'après la vidéo de présentation visible ci-dessous, ces véhicules sont équipés de «lance-grenages de 40mm pour tirer des grenades lacrymogènes» et de mitrailleuse de 7,62mm. https://liberation.checknews.fr/question/58441/des-blindes-se-dirigent-ils-reellement-vers-la-zad-de-nddl-pour-aider-a-levacuation
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les zadistes ne se laisserons pas tabassés comme de vulgaires hippies !! parmi les zadistes, certains ont choisi la non violence, d'autres le cadre juridique et d'autres de répondre à la violence de l'état par la violence ! mais oser parler de fachos !! pufff ! c 'est toi qui fais le fachos ici en tronquant assez souvent les coms de ceux qui ne pensent pas comme toi ! tu as l'habitude de tronquer les coms !! méthodes de stal ou de fachos ?? tous les antifas ne sont pas black block ou zadistes ou grévistes cheminot ou étudiants grévistes mais des luttes communes font nous rejoindre !! la convergence des luttes te fais peur DDR alors tu diffames en insultants les plus énervés des zadistes de fachos !!!!! tu as prévus des lettres de dénonciations ou quoi ??,
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puffffffffffffffffffffffff ton com montre ton incapacité à utiliser utilement ton cerveau !!! tu n'as rien saisi du désire de vivre autrement, en dehors du capitalisme, de l'ultra libéralisme, du medef tout puissant !!!!! allez prends ta carte au medef ou engage toi chez les robotcops = tu as le niveau tip top !!!
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AUJOURD HUI LES GM JOUENT AVEC L ELECTRICITE : rappel des épisodes précédents : mercredi dernier lors d’une attaque massive les gendarmes ont pris position autour de la Grée et coupé l’électricité aux différents lieux de la zone. Enedis, contacté, a affirmé que la gendarmerie refusait de les laisser rétablir le courant. Un petit lutin s’est donc occupé de rétablir l’électricité quelques jours plus tard. Ce matin, sous couvert de protéger Enedis qui vient vérifier que le rétablissement n’est pas dangereux, la gendarmerie lance une opération imposante, plusieurs centaines de gendarmes mobilisés, deux blindés, le GIGN, une équipe cynophile, les drones... parce que plutôt que venir à pieds ils préfèrent attaquer systématiquement toutes les barricades de la zone, encercler la Grée, prendre position devant les Fosses Noires en bloquant - une fois de plus - l’accès au camping des cheveux blancs... on a eu des témoignages de gens qui se sont fait tirer dessus dans le dos alors qu’ils partaient de la Grée en courant, d’autres qui ont reçu des des grenades assourdissantes sans sommation. Une fois encore la gendarmerie joue avec le feu en provoquant un regain de tension sur la zone... et nous coupe l’électricité sous prétexte de vérifier que ça fonctionne. Moi ils me font perdre confiance dans le service public ! Mise à jour 11h52, l’élec est revenue, par contre l’accès à l’eau du réseau a été coupé. Le sous-préfet Stéphane de Riboux, présent sur place, prétend ignorer d’ou vient l’ordre. A suivre... 10h16min INFILTRATION DE FLIC(S) EN CIVIL : on nous transmets des photos assez explicites, une personne en civil en train de discuter avec les GM puis qui les quitte pour rejoindre nos rangs. Et toujours les flash ball https://zad.nadir.org/spip.php?page=article&id_article=5596#2018-04-18-10-16 un petit rappel = seul DDR a la capacité de tout savoir ! Seul son avis, ses analyses sont justes et bienveillantes ! s'il dit que celles et ceux qui ont osés résister par tous les moyens ( même des jets d'urines ou de merde !) aux serviteur du demi dieu macron sont des fachos... ben ... il n'a pas besoin de prouver ses dires !! pour ce sacrilège anti macron que sont les zadistes des 50 ZAD, les cheminots grèvistes, les étudaints anti exclusion des pauvres des fac, etc....la matraque , les flash balls, les grnades lacrymo sont une réponse trop douce ! ainsi parla DDR !!
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Communiqué de presse du 16 avril 2018 Contre les expulsions à Notre-Dame-des-Landes, le Syndicat de la Médecine Générale se mobilise ! Depuis le lundi 9 avril, jour où ont commencé les expulsions sur le site de la ZAD de Notre- Dame-des-Landes, des membres du SMG sont présent.e.s sur place au sein d’un collectif de soignant.e.s, en lien avec l’équipe « médic » des habitants. Le but de ce collectif est de participer aux soins et de témoigner d’éventuelles blessures faites aux habitant.e.s par les forces de l’ordre. Alors que des discussions étaient entamées pour l’avenir de ce territoire, après l’abandon du projet d’aéroport, le gouvernement a décidé de procéder à des expulsions violentes de nombreux lieux de vies. Il s’agit d’habitats alternatifs et collectifs respectueux de ce milieu fragile, dont certains développent des projets artisanaux et agricoles protégeant la biodiver- sité du site et la santé de tous et toutes. Le SMG s’insurge contre cette violence d’Etat qui refuse toute expérimentation d’organisa- tion alternative collective et solidaire du vivre-ensemble. En effet, la ZAD n’est pas que le lieu d’un projet abandonné d’aéroport, elle est aussi un lieu d’expérimentation sociale utile à tou.te.s, y compris dans le soin et la santé. En tant que soignant.e.s, nous soutenons cette lutte sociale pour le droit à vivre différemment. Guillaume Getz, président François Meure Marie Kayser Documents joints = pdf https://zad.nadir.org/spip.php?article5597 et malgré tout, la vie continue = Chantier collectif de maraichage aux Rouges et Noirs mercredi 18 avril 2018 La semaine dernière le chantier des Rouges et Noirs n’a pu avoir lieu pour cause de charges de gendarmes extrêmement violentes. Cette semaine il n’est pas question de renoncer, appel donc à venir jardiner, aujourd’hui, avec des masques à gaz s’il le faut ! La zad vivra, on ne renoncera pas !!! https://zad.nadir.org/spip.php?article5608
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puffff fachos ! et pourquoi pas cathos de saint nicolas ???,, sans dec ! la violence de ta si précieuse société capitaliste récolte ce qu'elle mérite lors de manifs, lors de résistances à la ZAD ou ailleurs !! cela t'emmerde que des gens soient prêt à se défendre et à ne pas subir ??, tant mieux !! tu crois sincèrement que lors des révoltes, des émeutes, de la révolution de 1789 les gens t'auraient écouté ??? la révolution n'est pas un dîner de gala !!!!!!!
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Nous lirons ensemble face à ceux qui nous menacent, et érigerons des barricades de mots pour que le courage des insurrections passées, poétiques ou romanesques, nous donne de l’allant dans les batailles à venir. Depuis 2012, nous prédisions que si l’État voulait derechef tenter de mater la zad, il reviendrait avec l’armée. Nous ne nous trompions pas. C’est bien une opération militaire qui a cours depuis le 9 avril, avec ses colonnes de blindés et de camions bâchés, avec ses grenades, ses drones, ses troupes. Au milieu du bocage à peine paré de printemps, nous voici sous les feux du gouvernement. Nos nuits sont ponctuées par le passage des hélicoptères éclairant nos lits de leurs spots, des signaux d’alarme provenant d’un quartier qu’ils attaquent, des appels de nos voisins au talkie-walkie. Ils ont amené dans nos vies leur guerre, pensant réduire à néant ce que nous vivons ici comme ils le feraient d’une armée étrangère. Mais voilà, malgré les destructions, malgré la violence inouïe de leurs armes, nous ne plions pas. En place de la débandade qu’ils prévoyaient, ce sont au contraire des milliers de personnes qu’ils voient affluer. Car on ne met pas les tanks face à la foule sans convoquer l’imaginaire des grandes résistances populaires : du printemps de Prague à la place Tian’anmen. Toujours les puissants sous-estiment le courage des populations. Leur pensée martiale ne conçoit guère la force d’une émotion partagée, c’est pourquoi ils ratent l’essentiel : leur présence même a déclenché ici une puissance qui ne cesse désormais de s’accroître. Et évidemment, la seule réponse qu’un militaire peut avoir dans ce cas est le redoublement du feu, la menace d’une guerre totale. Ainsi, si vendredi dernier la préfète a annoncé dix jours de trêve des destructions, ce n’est finalement que pour mieux mettre sous la gorge du mouvement son « formulaire de déclaration de projet agricole individuel ». Nous aurions, chacun, jusqu’au 23 avril pour le signer, sans quoi ce qui est encore debout à la zad serait balayé par les bulldozers. L’État refuse jusqu’ici catégoriquement le projet collectif que le mouvement propose. Il semble même que le simple mot « collectif » le fasse ruer dans les brancards et sortir ses chars d’assaut. Une allergie finalement compréhensible en ces temps où chaque espace doit avoir sa fonction, chaque individu sa tâche définie, tout et tous étant bien séparés les uns des autres. La campagne, c’est fait pour l’agriculture et puis c’est tout. Les livres, les concerts, les débats, on les trouve à la ville, voilà. Qu’un coin de campagne ait développé un tel entrelacement de liens et d’activités, sans avoir cure de mettre entre eux les barrières des classifications, quel scandale ! Que tous ici soient un peu paysans, un peu artisans, un peu poètes, un peu barricadiers, sans destin univoque, quel fouillis ! L’ordre républicain dont ils se réclament est aussi celui qui consiste à ranger la maison pour mieux la contrôler, quitte à n’y entretenir que la tristesse et l’ennui. Il se trouve qu’à la bibliothèque du Taslu, il nous sied de cultiver un certain désordre. Il y a de la poésie dans la politique et les bandes dessinées philosophent. Et comble de l’horreur, nous n’avons aucun projet agricole, encore moins « individuel ». Que signifierait d’ailleurs une bibliothèque individuelle ? Nous ne convoitons aucune parcelle, ne pouvons nous enorgueillir d’aucun diplôme agricole, et n’avons aucune production à vendre. Les nourritures spirituelles ne se quantifient pas, semble-t-il, à l’étalon des exigences étatiques. Nous sommes donc, comme tant d’autres ici, menacés de voir les blindés confluer vers nous dès la semaine prochaine. Car en l’absence de toute sortie de crise crédible pour le territoire de la zad, tout nous laisse à penser qu’ils vont venir finir leur sale boulot et entamer une seconde vague de destructions encore plus massives. Nous avons dimanche dernier déterré les bâtons du talus où nous les avions plantés le 8 octobre 2016. Ce jour-là, des milliers d’entre vous avaient également apporté un livre à la bibliothèque. Dimanche 22 avril, nous demandons donc à toutes celles et ceux qui depuis un an et demi ont fréquenté le Taslu, y sont intervenus ou voulaient y intervenir, de converger à 14 heures à la Rolandière. Nous y lèverons une armée d’un tout autre genre : les troupes de l’imaginaire. Dans votre paquetage, avec le sérum physiologique vous embarquerez un court extrait de texte parlant de résistance. Nous les lirons ensemble face à ceux qui nous menacent, et érigerons des barricades de mots pour que le courage des insurrections passées, poétiques ou romanesques, nous donne de l’allant dans les batailles à venir. Ensemble nous sauverons le Taslu, ensemble nous sauverons la zad. Publié il y a 1 hour ago par Serge Quadruppani http://quadruppani.blogspot.fr/2018/04/le-dimanche-au-taslu.html
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méthode de ceux qui n'ont rien à part des projets !! et un rappel Combien de terres agricoles cultivables disparaissent en France ? 82 000 hectares de terres agricles se perdent chaque année en France. > 82.000 hectares de terres agricoles ont disparu en moyenne chaque année entre 2006 et 2010 Le saviez-vous ? Pour produire une couche de 18 centimètres de terre arable, la nature a besoin de 1 400 à 7 000 ans, à raison de 0,5 à 2 centimètres par siècle. 29 m2 Chaque seconde, 29m² de terres agricoles disparaissent en France https://www.planetoscope.com/sols/1370-disparition-de-terres-agricoles-en-france.html tu préfères la FNSEA ?? extrait Désormais qu’une partie de la profession paysanne est menacée de mort violente, la question va se poser des responsabilités. Comme chez Orange où il a fallu des dizaines de suicides pour qu’on change de stratégie. Qui peut prétendre qu’au nom de la compétitivité de la France et d’une libéralisation fossoyeuse des hommes et des terroirs, les recommandations de la FNSEA faites aux «paysans» d’agrandir leurs exploitations, de se confronter aux marchés avec des outils «plus compétitifs», d’accroître leurs investissements n’aient pas été un pousse-au-crime ? Pire, une faute impardonnable. Alors que, de toutes parts, sonnaient les alarmes sur ce modèle productiviste à bout-de-souffle. Qui blanchira le président de la République et son ministre qu’on a connu plus clairvoyants d’avoir autorisé la ferme des 1000 vaches dans la Somme alors que la France croule sous les tonnes de lait dont elle ne sait que faire ? La question va être de savoir s’il peut se constituer des entités juridiques pour conduire devant les tribunaux ceux qui ont conduit l’élevage dans de telles impasses. Et qu’on n’accuse pas les Chinois ou les Européens bloqués devant un marché russe interdit lorsqu’on savait que les Chinois achèteraient du lait meilleur marché dès que ces quotas européens auraient été levés et que les Russes trouveraient la parade en Nouvelle-Zélande ! Tout cela avait été dit et écrit. en entier sur http://www.liberation.fr/debats/2016/02/28/crise-agricole-traduire-la-fnsea-en-justice_1436310
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waouhhhhhh tu sais de quoi tu parles ?? est ce de l'humour de fossoyeurs ?, extraits Vers la fin de la révolte, Trotski refuse l'utilisation d'armes chimiques, mais cette option a été évoquée dans le cas d'une résistance plus acharnée. La nuit du 16 au 17 mars, « la troïka extraordinaire d'Aleksei Nikolaev » arrête plus de 100 meneurs de l'insurrection, dont 74 sont publiquement abattus. L'assaut final a lieu le 17 et, une fois les forces bolcheviques entrées finalement dans la place, « les troupes attaquantes prendront vengeance pour leurs camarades tombés dans une orgie de sang. »[9] Après dix jours de constantes attaques, la révolte de Kronstadt est finalement écrasée par l'Armée rouge. Sur le plan international, à cette époque, il y avait un large accord sur la nécessité de la répression, y compris dans le KAPD (déjà dans l'opposition de gauche à la Troisième Internationale). Suite de la répression - Bilan La répression ne se termine pas ici. Des prisonniers emmenés à Pétrograd sont exécutés au long des mois qui suivent. « Ce massacre prolongé fut dirigé ou autorisé par Dzerjinski. (...) La responsabilité du Comité central bolchevique aura été simplement énorme [et] la répression qui s'ensuivit... inutilement barbare. »[10] Les pertes bolcheviques sont estimées à plus de 10000 morts. Aucun chiffre fiable sur les rebelles tués, exécutés par la Tchéka ou plus tard ou déportés dans des camps de prisonniers n'est disponible. Nicolas Werth indique que la répression a fait des milliers de victimes[11]. Après l'écrasement de la révolte, 4836 marins de Kronstadt sont arrêtés et transférés en Crimée ou dans le Caucase. Lénine ordonne le 19 avril qu'ils soient finalement envoyés dans des camps de travail obligatoire (futurs camps du Goulag) des régions d'Arkhangelsk, de Vologda et de Mourmansk. Huit mille marins, soldats et civils s'échappent vers la Finlande en marchant sur la glace. Les équipages du Petropavlovsk et du Sébastopol combattent jusqu'au dernier, de même que les cadets de l'école de mécanique, du détachement de torpilles et de l'unité des communications. Un communiqué statistique de la section spéciale de la Troïka extraordinaire du 1er mai déclare que 6528 rebelles ont été arrêtés, 2168 exécutés (33 %), 1955 condamnés au travail obligatoire (dont 1486 pour cinq années), et 1272 libérés. Les familles des rebelles sont déportées en Sibérie, considérée comme « seule région appropriée » pour elles. https://wikirouge.net/Révolte_de_Kronstadt sans déc !!!
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ouin c 'est pas juste !!! les zadistes ne se laissent pas péter la gueule !!!!
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je ne comprends pas ce qui te choque ! tu n'es jamais allé dans une ferme où traînent des tas de truc en ferraille ? là, je vois des outils, un truc agricole, une cuve,, ce qui ressemblent à des roues de tracteurs sur le côté gauche !! et tu crois que c 'est de la ferraille ?, d'ailleurs, rien ne se jettent et surtout pas la ferraille qui sers à un tas de truc ! une découpe, un poste à souder et hop !!! enfin, j'ai mis , d'autres aussi, des tas de liens sur ce topic ! tu as zappé ? ces éleveurs, ces boulangers, ces agriculteurs, une bibliothèque, ces plantes médicinales ( je ne parle pas de beuh !!!) , ces lieux de vie etc........
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tu es trop fort !! il y a eu des tas d'insultes envers les zadistes = pouilleux, consommateurs de joints, incapables de faire pousser des l"gumes, de travailler, de construire et j'en passe ! il y a eu un ping pong entre un mysogine et une foreumeur et ce qui te fait réagir c 'est mon interprétation ??? les robotcops envoyer contre les zadistes sont là pour faire mal, pour mater la rébellion, l'envie de construire un autre monde, celui de construire des communes libres, etc..... ceux qui ont choisi la police ont choisi de défendre le capitalisme ! sinon tu choisi assistance sociale, infirmier, medecin etc.... choisir les forces de répression n'est pas anodin !! allez en zik on nous attaque , on se défends ! désolé si c 'est toi qui prends !!!!! Depuis deux cents générations Si j'ai souvent commis des fautes Qu'on me donne tort ou raison De grèves en révolutions Je n'ai fait que penser aux autres Pareil à tous ces compagnons Qui de Charonne à la Nation En ont vu défiler parole Des pèlerines et des bâtons Sans jamais rater l'occasion De se faire casser la gueule
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face à un robocop ce beau keupon a bien du courage ! face à un keum dressé pour mater les opposants au merveilleux monde capitaliste ! face à un pantin des pouvoirs en place qui n'hésitera pas à cogner car protéger par le pouvoir !! certains ont choisi un autre monde que le capitalisme ! lui ce bouffon de la société a choisir d'être torse nu alors que d'autres ont choisi de lutter par tous les moyens !! ce keupon n'a pas de vocation mais sur ce forum, beaucoup ont la vocation = choisi ton camp camarade = collabo ou résistant ?? ben hé tu sais bien qui est morfou !!!! cela t'étonnes ??, au lieu d'argumentée, elle choisie souvent une liste de clichés, d'insultes, d'idées reçues à la con !!
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La société des journalistes et des personnels de Libération (SJPL) a dénoncé, lundi 16 avril, "un emploi disproportionné de la force" par des gendarmes à Notre-Dame-des-Landes, "et un usage inapproprié d'armes susceptibles de blesser grièvement les habitants, les manifestants et les journalistes". "En moins d'une semaine, deux journalistes ont été blessés au cours d'opérations menées par les forces de l'ordre à Notre-Dame-des-Landes", rapporte la SJPL dans un communiqué. Un journaliste a été touché "à l'arcade sourcilière, au cou et à la jambe par des éclats projetés par une grenade à effet de souffle", et un photographe "au pied par un projectile du même type", affirme-t-elle. https://www.francetvinfo.fr/politique/notre-dame-des-landes/deux-journalistes-du-journal-liberation-blesses-a-notre-dame-des-landes_2709274.html#xtor=CS1-746
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je cite ton article pour ceux là qui sont de dangereux activistes, consommateurs de beuh et cie, pouilleux = D'autres manifestants, Evelyne, 69 ans, Simone, 65 ans, et Claude, 77 ans, étaient en week-end à Guérande, mais ils ont poussé jusqu'à Nantes, «contre le bétonnage, l'agriculture intensive et pour la protection de la nature» et «en soutien de la liberté». «J'aime bien l'idée d'une autre manière de vivre», a expliqué Evelyne. sois plus intelligente que ce troll ! ne le relances pas ! sa haine va un jour l'étouffer !
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extraits .......................(.....................................)................ En France, on croit que la propriété privée a toujours existé » Depuis quelques années, la notion de « communs » fait son retour. Il s’agit de concevoir des formes d’organisation selon lesquelles la propriété ou les droits d’usage sont collectifs. Reporterre avait d’ailleurs imaginé que Notre-Dame-des-Landes, débarrassée d’aéroport, devienne un bien commun. Or jusqu’ici, l’État refuse tous les projets qui ne sont pas individuels, y compris ceux portés par un collectif d’habitants (comme l’a montré l’expulsion des Cent Noms, mardi dernier). Comment expliquer cette raideur institutionnelle ? Pour Étienne Le Roy, professeur émérite d’anthropologie du droit à Paris 1, et ancien directeur du Laboratoire d’anthropologie juridique de Paris, « l’inculture générale des Français est incroyable ». « On croit que la propriété privée a toujours existé, alors que, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle en France, il y avait des propriétaires, mais pas de régime juridique organisé de propriété », rappelle-t-il. Selon lui, nous, Occidentaux, serions tellement convaincus de la supériorité de notre modèle d’organisation, fondée sur la propriété privée, que nous aurions absolument oublié qu’il en existe d’autres. « Au moins un tiers de l’humanité continue à vivre avec des principes d’organisation qui n’ont rien à voir avec ce qu’on entend : une grande partie des sociétés africaines continuent à organiser leur vie économique, sociale et politique selon des principes immémoriaux et infiniment plus efficaces que ce que l’on croit. » .......................(..................)..................... Même constat pour Grégory Quenet, professeur d’histoire de l’environnement à l’université de Versailles-Saint-Quentin. « Il n’y a pas de système de propriété unique et intangible », affirme-t-il. Pour preuve, il cite différentes formes de communs. Par exemple la pratique des assolements, un système agricole où les cultures et leurs rotations étaient décidées par la communauté et ensuite imposées aux cultivateurs. « On était propriétaire de sa terre, mais on ne décidait pas de ce qu’on y produisait », explique Grégory Quenet. Autres exemples, les cas d’appropriation des terres d’autrui : « Lors des colonisations, il a fallu justifier l’accaparement des terres. En Amérique, les puritains anglais ont pris la terre des Indiens en disant : “Ils ne travaillent pas la terre, ne créent pas de richesse.” » À chaque fois, précise Grégory Quenet, le nouveau régime de propriété est garanti par une souveraineté, un système de pensée ou de croyances (en l’occurrence, la Couronne d’Angleterre). « Une sorte de colonisation intérieure » menée au nom de l’État de droit .................................(.............................)....................... Mais les pratiques antérieures ont tout de même été occultées, au profit de celles « qu’une politique d’exploitation, coloniale, voulait imposer à l’ensemble du monde », selon Étienne Le Roy, qui fait le parallèle avec ce qui se passe à la Zad. « Le type de problématiques qu’on peut analyser de manière historique avec les sociétés africaines, vous en retrouvez toutes les applications à Notre-Dame-des-Landes : le ministère de l’Intérieur qui se prétend détenteur d’une connaissance et d’une compétence au titre de principes juridiques incontestables dans sa perspective, mais qui ignorent, récusent, voire cherchent à détruire les réponses qu’un certain nombre d’acteurs avaient inventées durant ces quelques années d’expériences selon une logique de communs. » ..................(......................)..................... La propriété privée ne s’est effectivement généralisée en France qu’à la fin du XVIIIe siècle, après la Révolution. « Il s’agissait de remplacer les droits seigneuriaux », explique Grégory Quenet. Mais pas seulement : pour Étienne Le Roy, la propriété privée est avant tout liée à l’invention du marché généralisé, c’est-à-dire du capitalisme : « Elle est la condition même de l’échange sur le marché : si on n’en est pas propriétaire, on ne peut pas disposer d’un bien. Les sociétés d’avant le capitalisme n’avaient pas besoin de régimes de propriété privée. La terre, en particulier, était hors commerce, elle ne pouvait pas être échangée. » Et si c’était tout cela, finalement, que la Zad remettait en cause, et qui lui valait une si forte réaction de l’État ? « Ici, la question n’est pas de savoir à qui appartiennent juridiquement ces lieux, mais qu’est-ce qui est en jeu comme type de souveraineté, comme système supérieur qui fonde la légitimité », dit Grégory Quenet. « Dans les sociétés africaines, tout vient du bas, de l’intérieur des groupes, nuance Étienne Le Roy. Au lieu d’avoir besoin d’une justification venant de l’extérieur et du supérieur, elle vient du groupe qui formalise son projet. C’est comme ça depuis l’origine de l’humanité. » La Zad n’en était pas arrivée à ce degré d’« unification ». Selon Prune, qui connaît bien Notre-Dame-des-Landes, « ce n’est pas un modèle de société postrévolutionnaire, ce sont des expériences, des gens qui tâtonnent ». « À la Zad, l’idée de base était que chaque groupe d’habitants se gère en commun, à partir de la collectivisation des ressources. Cela dit, les installations se sont faites de différentes manières, donc il y a des modes d’habiter et des pratiques très différentes en entier sur https://reporterre.net/Autour-de-la-Zad-la-bataille-politique-de-la-propriete-privee
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ben tu n'as pas lu les différents liens mis sur ce topic ! et pour ce tas de ferraille ! hé, tu le fais exprès ?? tu n'as jamais besoin d'avoir des pièces métalliques ?, tu n'as jamais découpés, soudés du métal pour tel ou tel truc ?, tu n'as jamais eu besoin de pièces de rechange ??
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je cite le 1er lien qui t'as mis en rogne = Là aussi, cela devient plutôt technique d’écrire dessus : comment faire pour critiquer cette église peuplée de psychopathes en tout genre sans passer pour un athée sommaire ? Le fait est que quand on aborde le sujet de SNC (pour les intimes), il suffit d’avoir un peu de bon sens pour se rendre compte à quel point beaucoup des croyants qui la côtoient sont tout sauf catholiques, tout sauf en mode « aime ton prochain » (beaucoup hein, pas tous). treamsescp.com/briller-en-societe/saint-nicolas-du-chardonnet-un-refuge-catholique-pour-lextreme-droite/ le titre est sùurement mal choisi pour cet article ! mea culpa !! j'irais réciter 3 pâtés et 5 laver maria en faisant 3 fois le tour sur les genoux de saint nicolas ! attention = tu fais des amalgames ! tous les zadistes ne sont pas d'ultragauche !!
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j'ai pas stignatisé ! le 1er texte que j'avais mis ..... ben .... tu as zappé la lecture !! l'uteur disait bien qu'il n'y avait rien de chrétien, d'universel dans les visées de ces fachos qui squattent SNC !! là c 'est faux !! trop souvent l'extrême droite joit d'une certaine impunité ( Lyon par exemple dont notre inspecteur HARRY de sinistre de l'intérieur était maire et a encore la main) dans de nombreux cas !! exemple Trois ans plus tard, les mêmes font aujourd'hui leur action de rentrée avec une banderole raciste sur le toit de la gare d'Arras, récupérant, comme de bons vautours, l'émotion suscitée par la tentative d'attentat de la semaine dernière dans le Thalys. Pour l'affaire de Poitiers, toujours pas de procès: or, on voit mal ce qui pourrait nécessiter une si longue instruction. Les militants sont connus, et ont agi face caméra, que reste-t-il à chercher ? Rien, mais avec l'extrême-droite, la justice prend toujours ou presque le temps de ne rien faire, même dans les cas les plus graves. Les jeunes fascistes profitent largement de cette impunité : le plan de la banderole la plus grande possible avec des slogans racistes ou homophobes dessus a été réitéré pendant les manifestations contre le mariage pour tous, contre les migrants et aujourd'hui sur le toit de la gare d'Arras source http://info-antiraciste.blogspot.fr/2015/08/generation-identitaire-limpunite-de-la.html exemple En 1995 Brahim Bouarram est jeté à la Seine, en marge d'un défilé du FN, par des militants néo-nazis, dont il sera très vite établi qu'ils avaient des liens habituels avec le parti d'extrême-droite. Plusieurs d'entre eux étaient en effet utilisés régulièrement comme membres du service d'ordre par les responsables du FN de leur département d'origine . Moins d'un an après le meurtre, plusieurs des co-accusés sont libérés pendant l'instruction alors en cours. Quatre témoins ont d'abord relaté des faits accablants et concordants démontrant que l'ensemble des néo-nazis cherchait activement une victime en scrutant les berges de la Seine, bien avant de tomber sur Brahim Bouarram. Mais en quelques mois, ces quatre personnes se sont toutes rétractées, notamment une jeune femme qui apparaît muette et terrorisée au cours des audiences. Le juge, pourtant, ne tient aucun compte du caractère troublant de ces rétractations tardives générales, et relâche les co-accusés. L'un des présents à la ratonnade a d'ailleurs été relâché bien avant, comme si la possibilité de pression sur les témoins n'avait aucune importance Par ailleurs, le responsable du service d’ordre du FN (le DPS) comme celui du FN de la Haute Marne ne seront jamais inquiétés. Ils avaient pourtant attendu une semaine avant de donner l'identité des accusés à la police et s’étaient auparavant rendus au domicile de ces derniers, ce qui leur a laissé tout le temps pour se débarrasser d'éléments compromettants et élaborer une stratégie de défense. Au procès lui-même, les peines des co-accusés du meurtre de Bouarram permettront à trois d'entre eux de ne pas retourner en prison, la peine ferme d'un an étant couverte par la détention préventive, et les trois ans restants étant du sursis. Un seul co-accusé, David Halbin, fera un an de prison, mais seulement parce qu'il était resté libre le temps de l'instruction. Quant à celui qui a poussé Brahim Bouarram dans la Seine, Mickaël Freyminet, il écopera d'un jugement très modéré, de huit ans ferme. Sept ans plus tard, on retrouvera son nom cité dans une autre affaire de meurtre : en septembre 2002, une bande de néo-nazis tabasse François Chenu à Reims, le jette à l’eau, puis le repêche pour l'achever à coup de rangers. François Chenu était homosexuel, le seul mobile du meurtre. Après les faits, les jeunes néo-nazis avaient passé de nombreux coups de fil à leur mentor un peu plus âgé, qui n'était autre que le meurtrier de Brahim Bouarram. Mickaël Freyminet. Celui-ci, qui avait déclaré avoir abjuré ses croyances et avait osé demander pardon à la compagne de Brahim Bouarram, s'était à sa libération immédiatement relancé dans l'activisme néo-nazi. Il avait d’ailleurs rencontré les trois meurtriers de François Chenu lors d’un camp organisé par cette mouvance. http://www.memorial98.org/article-de-brahim-bouarram-a-clement-meric-l-ordinaire-de-l-indulgence-judiciaire-pour-les-militants-d-extr-123969974.html heu tu connais pourtant ma position vis à vis de la farce insoumise ??, sinon je vais relire le 1er lien qui semble te mettre la crosse d'évèque en l'air pour voir si j'aurai pas bien tout lu !
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moi je maitrise ( héhé !) voulant aller dormir, j'ai pris les 2 ières sources trouvées ! le but étant de montrer que le ""respect de la loi"", le ""anti squatt"" était relatif en france en fonction du vent politique !! tu nous aurait dit un gros con, on aurait compris tout de suite !