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C.Bayard

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Tout ce qui a été posté par C.Bayard

  1. Autre aspect: Selon une convention signée entre la France et le Mexique, le transfèrement en France est possible si la totalité de la peine peut y être exécutée. Ce qui n'est pas le cas, la loi française ne prévoyant pas de peines de soixante ans. Je rappelle quand même que le Mexique est un Etat de droit. Il faudrait que cela effleur un peu l'esprit de l'avocat Berton/Sarkosy
  2. Et puis, de toutes façons, taquiner la logique (me) fait du bien à ma cruchitude.;)

  3. Avez-vous essayé de passer par l'intermédiaire d'un proxy ?

    Votre bannissement a t-il une durée?

  4. la modé est excécrable et incompétente...

    Il y a un moyen, contourner le banissement en utilisant un proxy:

    http://www.free-proxy.fr/

  5. Conflits d'intérêts bigre!

    si vous avez besoin d'un juriste (jeune)...:)

    J'aime bien le coté simple du forum discutons, même si je ne partage pas la politique en matière de modération (les fils qui disparaissent sans motivations réelles etc.). Ici je m'y perds un peu, je passe énormément de temps à chercher.

  6. Ma fille de 8 ans me trouve déjà agé ;)

    discutons vient réouvrir".

  7. merci bien! (ca ne se voit pas mais j'en rougis ) ;)

  8. la Cour de cassation avait déclaré ces facilités policières illégales,¿ mais les maintient jusqu'en juillet 2011.
  9. Cette phrase ( sans parler de l'utilisation du terme "présume coupable" contraire au C.P.P.) lachée en pâture, laisse quand même penser que ce sont bien les magistrats (il y avait des déjà eu précédents) qui ont laissé sortir de prison cet individu! or il avait effectué toutes ses peines! Avant de dénoncer qui que ce soit on s'informe. Mais NS voulant apparaître aux yeux de tous comme le défenseur "des pauvres" citoyens jette avec aplomb et culot l'huile sur le feu . Mais en réalité il se fout de ses compatriotes, sa seule prérogative est 2012. C'est cela qui le rend détestable... Mais que demander d'un président de la république? et bien tout simplement faire en sorte que la machine dont il a les commandes fonctionne. Stop aux beaux discours toujours plus populistes. Qu'il prenne ( enfin) ses responsabilités au lieu de chercher des coupables pour s'en affranchir. C'est vraiment une attitude qui dessert le sérieux de la fonction politique. De plus, je suis assez surpris que Nicolas souhaite punir les magistrats/policiers/SPIP dans cette affaire, mais ne pense pas à faire le ménage au sein de ses collaborateurs. Fonctionnerait-il différemment selon les cas ?
  10. J'y vois plutôt la responsabilité de ceux qui gouvernent. Lorsque les magistrats manifestent (ce qui est rare) c'est bien pour le justiciable .
  11. Par la même occasion, Le Conseil constitutionnel en avait pris pour son grade. Les juges d'occasion qui composent cette drôle de structure s'étaient prononcés le 30 juillet 2010 pour dire que le régime de la garde-à-vue de droit commun était irrégulier, mais qu'il n'y avait rien à dire pour les régimes dérogatoires (Terrorisme, grand trafic de drogue,...). Le Conseil constitutionnel qui se voyait déjà devenir Cour suprême se prend un sévère plaquage aux jambes par la Cour de cassation, laquelle affirme que même les régimes dérogatoires sont illégaux. Magnifique jurisprudence du Conseil constitutionnel qui a tenu 2 mois et 14 jours. Mieux vaut en rire. Au final, Il suffit donc aux avocats de poursuivre en faisant appliquer le droit européen, y compris devant les juridictions françaises, et c'est gagné d'avance.
  12. mais les juges ont des comptes à rendre! Qu'il y ait des professionnels commettant des fautes c'est un peu dans tous les secteurs, malheureusement lorsqu'il s'agit de la vie des gens, c'est beaucoup plus visible,non ? ceci dit, il vaut mieux être politique que médecin. Les "erreurs" ne coutent rien
  13. je ne comprends pas ? exact! ils m'avaient échappé....17 enfants confortés par les analyses d'experts successifs et le seul bouc émissaire: Burgaud!
  14. faut juste se remettre dans le contexte de l'époque. La populace criait "mort aux coupables" et la presse faisait le reste. je ne peux d'être pris d'une nausée face à ce journalisme ordurier de l'époque, qui dans une crainte divine de faire sa propre auto-critique, détournaiit l'attention des requins que nous sommes en distillant quelques gouttes de sang menant à l'appât Burgaud. Au final Burgaud n'était pas le seul coupable dans cette affaire: les enquêteurs/le parquet/les médias/les avocats ! L'avancement de Burgaud a été figé. Il s'est retrouvé juge de base...
  15. Il y a plusieurs responsables dans cette affaire. Burgaud a été sanctionné et d'un point de vu juridique il n'a pas fait d'erreur selon les enquêtes . Ce qu'il y a de plus détestable dans ce qu'il ressort de cette affaire, c'est le besoin compulsif de cette presse de trouver une victime expiatoire jetée en pâture à un public noyé dans l'émotion et assoiffé par le besoin de réprimer. Si on laissait faire, il n'en faudrait que peu pour nous montrer à quel point nous autres humains pouvons être de véritables charognes serrant nos griffes sur celui qui nous est présenté comme le coupable idéal. En l'occurrence, le bouc-émissaire tout désigné était la personne du juge d'instruction Fabrice Burgaud. Jeune, plutôt inexpérimenté, attitude nonchalante. Le casting idéal du vilain de série B ou du feuilleton judiciaire américain diffusé en après-midi aux ménagères de moins de 50 ans sur M6. Sauf qu'ici, les faits et les acteurs sont bien réels. Et sauf à garantir la reproduction de ces événements à court ou moyen terme, on ne peut guère se satisfaire de ce rite sacrificiel en réunion. De plus, j'ai du mal encore aujourd'hui à croire que ces 17 enfants aient tous mentis...
  16. Je ne pense pas que les magistrats n'aient de comptes à rendre à personne. Des procédures disciplinaires sont publiés sur le site de CSM. Outreau est à mettre au bilan d'une société de l'émotion et de la déraison, servie par une presse trop encline au sensationnel et dans laquelle la justice n'arrivait que difficilement à maintenir une digue de raison, cédant peu à peu aux coups de boutoir de la déshumanisation.
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