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Tout ce qui a été posté par Aglaglae
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"Aléxis Tsípras rencontrera François Hollande à Paris mercredi.La Grèce veut bien dialoguer avec l'Europe, mais pas avec avec la troïka, «une délégation tripartite, anti-européenne, construite sur une base branlante», a indiqué ce vendredi Yanis Varoufakis, ministre des finances du nouveau gouvernement formé par Aléxis Tsípras. Il venait de rencontrer le chef de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui a de son côté mis en garde le gouvernement d’Aléxis Tsípras contre le non-respect des accords passés par ses prédécesseurs avec leurs partenaires européens. «Ignorer les accords n’est pas le bon chemin à prendre», a de son côté affirmé le patron de la zone euro. Yanis Varoufakis a réaffirmé, comme il l'avait déjà fait jeudi, et comme l'a fait avant lui Aléxis Tsípras, que la Grèce est prête à abandonner 7 milliards d'euros que doit encore lui verser la troïka, constituée de la Commission européenne, de la BCE et du FMI, pour ne plus avoir affaire à elle. Il n’y aurait pas de logique à «critiquer le programme tout en demandant son extension», a revendiqué Varoufakis. VISITE DE TSÍPRAS À PARIS MERCREDI Par ailleurs, les services d'Aléxis Tsípras ont annoncé que le dirigeant grec doit se rendre mardi à Rome pour rencontrer son homologue Matteo Renzi, avant d’aller mercredi à Paris pour s’entretenir avec François Hollande. Pour rappel, lundi, lors de son investiture, Aléxis Tsípras a annoncé son intention de «collaborer et négocier» avec les créanciers de la Grèce pour trouver une «solution viable, durable qui bénéficie à tous»." http://www.liberatio...-troika_1192248 allons bon... on sort les gros bras poilus :D "« Ignorer les accords [passés entre Athènes et ses partenaires européens] n'est pas le bon chemin à prendre », a lancé M. Dijsselbloem à l'issue d'une rencontre avec le nouveau ministre grec des finances Yanis Varoufakis, à qui il a demandé de « définir sa position pour aller de l'avant ». Celui-ci lui a répondu en expliquant que le gouvernement grec voulait bien «dialoguer » avec l'Europe mais pas avec « une commission branlante, [la délégation] de la “troïka” » (UE, FMI et BCE). « Cette plate-forme électorale nous a fait gagner la confiance du peuple grec. Notre première initiative gouvernementale ne sera pas de rejeter la logique de la remise en cause du programme [d'assistance financière] en demandant son extension » . Le nouveau gouvernement grec ne demandera donc pas une extension du programme d'assistance financière, qui expire le 28 février. Les deux parties décideront de la suite avant cette date butoir, a dit M. Dijsselbloem, qui a néanmoins qualifié les discussions de « constructives ». La Grèce attend encore le versement de 7,2 milliards d'euros, l'ultime tranche des programmes d'assistance d'un montant total de 240 milliards négociés depuis la crise de 2009. M. Varoufakis n'a pas précisé comment le pays, qui devrarembourser quelque 10 milliards d'euros d'obligations arrivant à échéance cet été, ferait sans nouvel accord. ALEXIS TSIPRAS À PARIS LE 4 FÉVRIER Depuis Berlin, le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, avait déjà mis en garde Athènes contre toute tentative de pression au sujet de la restructuration de sa dette : « Sur ce point, il n'y a pas grand-chose à débattre avec nous ; en outre, c'est difficile de nous faire chanter . » Si les décisions prises sont respectées, en revanche, « nous sommes prêts à toute collaboration et à être solidaires. Mais seulement dans ce cadre-là et dans aucun autre », a bien insisté le ministre allemand. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel tenteront vendredi soir, lors d'un dîner informel à Strasbourg organisé par le président du Parlement européen Martin Schulz, de trouver une position commune sur la Grèce. La semaine prochaine s'annonce chargée pour Alexis Tsipras, qui se rendra à Rome le 3 février, avant de rejoindre Paris le 4, pour rencontrer Matteo Renzi et François Hollande. Il est aussi attendu à Bruxelles pour rencontrer le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Et remettre sur la table les questions brûlantes qui ont été sans cesse évoquées cette semaine." http://www.lemonde.f...67043_3214.html
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Oui, je trouve interessant de considérer l'evenement sous tous les angles possibles. Il est bien evident que la politique internationale en fait partie. Là, bien sur, les grecs cherchent des appuis alternatifs un peu partout, de la meme manière qu'ils pouvaient jouer les US contre l'Europe avant de rentrer dans l'UE. Hors le problème financier, il est évident que la Grèce est un petit pays qui a un gros problème : la Turquie. Nouer des alliances solides est fondamental. "Les Européens n'ont pas été les seuls à manifester de l'inquiétude devant les initiatives du gouvernement Tsipras, jeudi. La Chine s'est dite "vivement préoccupée" d'une des mesures-phares annoncées : la suspension du processus de privatisation du port du Pirée, où le géant chinois du fret maritime Cosco est déjà très présent." http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/29/2039141-grece-les-annonces-du-gouvernement-assomment-les-marches.html Forcément, les Chinois ne font pas trop partie de la liste des alliés potentiels... :D
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Le sujet n'est pas trop le retour de bâton, mais ce qu'ils vont reussir à faire pour ameliorer les choses. Les elucubrations du jour : La Grèce, cheval de Troie de la Russie au sein de l'UE ? © Aris Messinis, AFP | Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a multiplié les déclarations pro-russes. Texte par Sébastian SEIBT Dernière modification : 29/01/2015 Le nouveau gouvernement grec a multiplié les déclarations pro-russes, quitte à heurter ses partenaires européens. Moscou serait-il le grand gagnant de l’arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza en Grèce ? Pas si sûr. La Grèce a décidé de faire entrer un éléphant russe dans un magasin de porcelaine européen. Le gouvernement d’Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre grec et leader du parti de gauche radicale Syriza, a prouvé qu’il n’allait pas être qu’un poil à gratter économique pour Bruxelles. Il peut également devenir une épine dans le pied diplomatique de l’Union européenne (UE). "Nous sommes contre l’embargo imposé à la Russie”, a lancé, mercredi 28 janvier, Panagiotis Lafazanis, le ministre grec de l’Énergie. Et d’ajouter qu’il n’y "avait pas de différends entre [la Grèce] et les Russes". La veille, Alexis Tsipras avait déjà envoyé "une grenade en direction de Bruxelles", d’après le quotidien britannique "Financial Times", en s'opposant à un appel commun des pays européens pour adopter de nouvelles sanctions contre Moscou. Tsipras et Moscou vs les "néo-nazis" ukrainiens Il n’en a pas fallu davantage pour que plusieurs médias et certains diplomates européens perçoivent la Grèce de Syriza comme le nouveau cheval de Troie de la Russie en Europe. "Pourquoi Poutine est le grand gagnant des élections grecques", tente d'expliquer le site américain Foreign Policy. "La Grèce s’acoquine avec la Russie, ce qui revient à jouer à un jeu très dangereux pour l’Europe", estime, pour sa part, Timothy Ash, un analyste de la Standart Bank et spécialiste des marchés émergents. Le rapprochement entre Athènes et Moscou serait logique, d’après ces analystes. L’extrême gauche grecque aurait gardé de l’époque soviétique une certaine tendresse pour le Kremlin. Les "Grecs indépendants", le parti nationaliste qui s’est allié à Syriza pour former le gouvernement, estiment en outre que la Grèce partage avec la Russie de Poutine des valeurs "civilisationnelles", fondées sur l’héritage orthodoxe chrétien des deux pays. Avant même son accession au pouvoir, Alexis Tsipras s’était déjà illustré par des propos très pro-russes. Il avait regretté, en mai 2014 lors d’un déplacement en Russie, "que des fascistes et des néo-nazis entraient dans un gouvernement [en Ukraine] soutenus par l’Union européenne". Le leader de Syriza avait, ainsi, repris à son compte l’argumentaire du Kremlin pour discréditer le gouvernement pro-occidental de Kiev. Échanges de mots doux Moscou, de son côté, ne s’est pas privé d’envoyer de bons baisers de Russie à Syriza et à la Grèce ces dernières semaines. Nikolaï Fiodorov, le ministre russe de l’Agriculture, avait déclaré, le 16 janvier, que son pays était prêt à aider économiquement la Grèce si ses problèmes de dette la forçaient à quitter la zone euro. Le premier diplomate à avoir été reçu par Alexis Tsipras après sa victoire a d'ailleurs été l’ambassadeur russe à Athènes, qui a remis au champion de la gauche radicale grecque une lettre personnelle de félicitations de Vladimir Poutine. "Il est clair que Syriza serait intéressé par des voies alternatives, qui pourraient passer par Moscou, pour avoir accès à des liquidités supplémentaires", analyse Theocharis Grigoriadis, professeur assistant d’économie à l’université libre de Berlin. Mais ce spécialiste, qui a travaillé sur les relations économiques entre la Russie et la Grèce, ne pense pas que tous ces échanges de mots doux puissent déboucher sur quelque chose de concret. "La Russie avait déjà refusé de venir financièrement en aide à Chypre, ce qui lui aurait pourtant coûté beaucoup moins cher que de secourir la Grèce", rappelle-t-il. Chypre est, en outre, une destination de villégiature fiscale prisée par les riches russes qui savent murmurer à l’oreille du Kremlin. Mais à l’époque des problèmes financiers chypriotes, "Moscou ne voulait pas irriter l’UE en soutenant financièrement l’île", note Theocharis Grigoriadis. Depuis l'adoption des sanctions européennes contre la Russie, le Kremlin pourrait se montrer beaucoup moins diplomate. "Pour imposer des sanctions, l’Union européenne doit se prononcer à l’unanimité. Moscou a donc tout intérêt à créer des divisions au sein du bloc européen", explique au site Foreign Policy Fiona Hill, une experte de la Russie au think-tank américain Brookings Institution. La dette grecque, encore et toujours La Russie peut-elle réellement s’acheter un droit de veto sur les sanctions européennes en soutenant Athènes ? Elle est économiquement en piteux état et devrait connaître ces deux prochaines années, au moins, une récession. Surtout, rien ne dit que la Grèce est vraiment prête à devenir l’œil de Moscou à Bruxelles. Pour Theocharis Grigoriadis, les sorties pro-russes des membres du gouvernement grec "relèvent davantage de la rhétorique qu’autre chose. [...] Ce sont des paroles qui ne coûtent pas cher et n’engagent à rien”, ajoute-t-il. Ce rapprochement rhétorique de Moscou ne peut se comprendre que dans le contexte des négociations à venir sur la dette grecque. "Le nouveau gouvernement veut s’en servir comme d’un argument pour faire pression sur les autres pays européens", assure Theocharis Grigoriadis. Ce serait une manière d'affirmer que si Bruxelles ne cèdait pas du terrain sur la question des remboursements grecs, Athènes pourrait faire obstruction sur d’autres sujets sensibles. Pour autant, rien n'indique que Syriza serait prêt à bloquer une initiative diplomatique concrète de l’UE contre la Russie. Jusqu’à présent, Alexis Tsipras s’est simplement opposé à un appel à de nouvelles sanctions. Theocharis Grigoriadis rappelle que les plus influents membres du gouvernement ont "tous fait leurs études dans des universités anglo-saxonnes" et n’ont pas de liens profonds avec la Russie. Ils pourraient donc se montrer bien plus pro-européens qu’ils tentent de le faire croire. http://www.france24....te-negociation/ Evidemment, les grecs ont de tres réelles affinités avec les russes.
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qu'est ce que tu nous bassines avec ton -3% ?? la croissance grecque n'est pas à -3%, renseigne toi.
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voila ce que c'est d'avoir bradé nos etats aux financiers... merci qui ? bon, enfin... attendons le resultat sur le procès contre l'argentine aussi... pffff ! Tiens ! il semble que les argentins attendent picketty comme le messie, eux aussi :D Decidément, les economistes alternatifs ont le vent en poupe !
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Un recap des arguments des uns et des autres : " Syriza élu, le gouvernement d'Alexis Tsipras se lance dans une partie de poker avec ses créanciers. Revue des cartes en main de chaque joueur. r Après la victoire, dimanche 25 janvier, du parti de gauche Syriza en Grèce, le travail de fond peut commencer. Elu sur la promesse d'une hausse du pouvoir d'achat des Grecs, le gouvernement d'Alexis Tsipras doit désormais renégocier au mieux les termes du contrat qui lie la péninsule à ses partenaires européens, plus particulièrement les conditions de remboursement des prêts qu'ils lui ont accordés. Une partie de poker doit donc se dérouler entre l'administration grecque et ses créanciers - les membres de la Troïka : Banque centrale, Commission et Conseil européens et Fonds monétaire international. Et chacun doit jouer une à une les cartes qu'il a en main. De fait, ce marchandage a déjà commencé. Depuis qu'Alexis Tsipras est pressenti comme futur Premier ministre, les marchés financiers ont relevé les taux théoriques auxquels ils acceptent (ou pas) de prêter à la Grèce : ils sont passés de moins de 5% en mai à plus de 9% en novembre. En réponse à l'annonce par Alexis Tsipras d'un refus de rembourser l'intégralité du montant de la dette s'il est élu, la chancelière allemande Angela Merkel - ou son entourage - avait même laissé entendre indirectement que la Grèce sortirait de la zone euro. Nous n'allons rien dicter et ne cherchons qu'à aider la Grèce, a depuis tempéré le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble. Mais il y a des règles, des accords, des faits, des chiffres, bref une réalité dont il convient de prendre conscience." Le scénario d'une sortie de la Grèce de l'euro est donc encore irréaliste. "Le problème est de demander un effacement d'une partie de la dette, explique un proche du dossier. Tout ce qui est dit en ce sens par les parties grecques suscite une réaction contraire, notamment en Finlande et en Allemagne. En se concentrant uniquement sur ce point, on risque de voir la discussion rompue." En cas d'échec des négociations, la Grèce pourrait être privée des facilitées d'emprunt dont l'Etat et les banques bénéficient. Ce qui, in fine, pourrait la pousser hors de la zone euro. Mais dans ce scénario, tous les européens seraient perdants. Face à cette menace, les deux parties doivent donc manier chaque carte avec précaution. "L'Obs" passe en revue les atouts de chaque joueur (Survoler chaque point pour voir le détail de la carte (voir l'image en grand) : <br style="box-sizing: border-box;"><br style="box-sizing: border-box;"> 1Restructuration En remboursant partiellement ou plus tard sa dette, le gouvernement Tsipras pourrait faire valoir qu'il a fait plier la troïka auprès de l'opinion publique. Et ainsi susciter des espoirs dans d'autres pays d'Europe, espérer une inflexion de la politique européenne davantage tournée vers l'investissement. Il pourrait aussi peut-être bénéficier dans une plus grande mesure du plan Juncker et du déblocage des fonds structurels de l'Union européenne. 2Responsabilité La Troïka a déjà accepté deux restructurations de la dette grecque. Les banques ont renoncé à prêt de 100 milliards d'euros. Et aujourd'hui, ce sont les Etats européens, la BCE et le FMI qui détiennent les trois quarts de la dette publique du pays, pour lesquels ils ont consenti à des taux très faible et à un remboursement très étalé. Autrement dit, même si la dette grecque rapportée à son PIB est très importante, ses créances sont relativement soutenables. Difficile d'offrir des conditions beaucoup plus avantageuses, à moins d'aller piocher directement dans le portefeuille des autres européens, dont certains se sont eux aussi serrés la ceinture. Cette carte, qui consiste à ne faire aucune concession au nouveau gouvernement, risque toutefois de mener à terme vers le Grexit (la carte n°6). 3Tutorat C'est le sujet de négociation le plus urgent. Le gouvernement Tsipras pourrait demander d'assouplir le programme de réformes suivi par les fonctionnaires européens, afin d'épargner les publics fragiles (retraités et jeunes) et de s'attaquer à certains secteurs plus prospères. En se montrant raisonnable sur le montant de la dette, il pourrait ainsi appliquer une politique correspondant davantage aux aspirations de son électorat, mais pas forcément déconnectée des demandes de la Troïka. 4Parapluie La Banque centrale européenne garantit les actifs que détiennent les banques grecques bien que le pays soit désigné par les agences de notation comme un investissement spéculatif. Car en échange, la Grèce applique un programme de réformes définis avec les fonctionnaires européens. La Troïka peut donc réclamer au gouvernement Tsipras qu'il poursuive les réformes. Mais attention : Si Syriza ne peut pas du tout appliquer son programme, les prochaines élections risquent de voir émerger une forme de contestation violente, dans un pays ou un parti néonazi, Aube Dorée, a tout de même recueilli plus de 6% des suffrages. Ce qui donnerait lieu à une autre partie, beaucoup plus dure à jouer pour la Troïka. 5Défaut La Grèce renonce à rembourser une bonne partie de sa dette et affecte le montant des créances à la revalorisation des retraites ou aux salaires des fonctionnaires. Le coût politique pour l'Union européenne serait élevé, tant d'un point de vue géostratégique (bases militaires et immigration), que d'un point de vue de la confiance dans l'intégrité de la zone euro. Mais pour la Grèce aussi. Cette carte de dissuasion n'est donc à utiliser qu'en dernier ressort par Athènes, un peu comme l'arme nucléaire. D'autant que la troïka aussi en a une. 6Grexit Si la Grèce ne veut plus rembourser sa dette ou appliquer le programme de réformes que la Troïka impose en échange de ses prêts avantageux, les banques grecques se retrouveront en défaut de liquidités, car leurs actifs ne seront plus couverts par la Banque centrale européenne, et que les Grecs retireront leurs dépôts. Même si elle est en excédent, laGrèce se retrouverait isolée, devrait empêcher la fuite de ses capitaux, et legouvernement aurait bien du mal à trouver de quoi financer ses promesses de campagne. Mais attention, cela créerait un dangereux précédent : tout le monde se demanderait qui serait le prochain à sortir de la zone euro. C'est la carte ultime de la Troïka, celle qui signe la fin de la partie, quand toutes les autres solutions ont été essayées." http://tempsreel.nou...tors_picks=true
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Un article interessant sur le programme : "Quel est le programme de Syriza ? A vrai dire une plateforme de mesures qui ont évolué en fonction des circonstances politiques et des rapports de force internes. Avec aujourd'hui une domination des européanophiles et des transfuges du PASOK.D'abord du côté de la dette, ce qu'on y trouve véritablement : 1/ Le constat que la Grèce est objectivement dans l'incapacité de rembourser. Et que l'équilibre primaire actuel n'a été obtenu qu'au prix de traitements comptables plus que complaisants. Ce n'est pas faux. 2/ Une demande d'annulation partielle mais négociée. Il n'est plus fait mention de dette illégitime et de défaut unilatéral, mais de renégociation. 3/ Une demande de remboursement conditionnée par le retour de la croissance et donc l'extension des moratoires sur les intérêts et le remboursement tant que l'économie reste au fond du trou. Dans un pays qui croule sous les arriérés fiscaux, 68 milliards, soit 40% du PIB et qui a transformé son insolvabilité publique, en faillite des personnes, on se doute que avec ou sans Syriza, ce principe de réalité s'imposera. Une quantité de réformes institutionnelles Pas de nationalisation mais tout un arsenal de contrôle des banques, dans leur relation avec les clients notamment... pour éviter que les banques recapitalisées à grand frais ne fassent main basse sur les collatéraux des agents privés en banqueroute. Dans le cas grec cette précaution paraît plutôt pertinente. La mise en place d'instances de médiation pour régler la question des arriérés fiscaux. Objectif, récupérer en douceur près d'un tiers des arriérés, soit une vingtaine de milliards sur sept ans. Chose indispensable tant l'amoncèlement des dettes fiscales est devenu un facteur paralysant pour tout le tissu des PME. Un volontarisme industriel, avec la mise en place de circuits publics (type BPI) de financement des PME, du capital risque ou de la recherche. Une planification stratégique d'entreprises qui resteraient dans le giron de l'Etat... là encore une philosophie plutôt en ligne avec le fait que l'économie grecque doit passer de la démolition à la reconstruction. Une réforme de l'Etat, avec un renforcement du contrôle, de l'évaluation, une décentralisation, la promotion de la démocratie participative, le développement de l'E-administration pour mettre fin à l'enfer bureaucratique. Côté fiscal ensuite Majoration des seuils minimaux d'imposition, supprimés dans les faits aujourd'hui. Renforcement de la progressivité, notamment pour les taxes foncières. Tout va dans le sens d'un basculement de la charge de l'ajustement aujourd'hui très concentrée sur les bas revenus et les classes moyennes supérieures vers les plus fortunés, en luttant contre les niches et l'évasion. La liste Lagarde des évadés fiscaux est notamment évoquée. Il faut rappeler ici que la Grèce est le pays le plus inégalitaire de l'UE. Ensuite toute une série de dispositifs pour lutter contre l'extrême pauvreté : gratuité de l'électricité et des transports publics pour les ménages sous le seuil de pauvreté, garantie de logements pour 30.000 familles, paiement d'un 13e mois pour les petites retraites, réembauche des fonctionnaires mis à pied, retour à la case départ en matière de protection de l'emploi, une des plus élevée d'Europe, et de salaire minimum... emplois aidés enfin. Tout n'est pas à jeter, mais le programme est sur ce registre une liste de choses que l'ont défait pour revenir à la case départ sans la moindre créativité. Gros point faible du programme donc. Maillon faible du financement Un cocktail plus qu'incertain mêlant la récupération d'une partie des arriérés fiscaux, la lutte contre l'évasion, la taxation des grosses fortunes, les recettes fiscales liées au dopage des salaires, et la mobilisation des programmes européens. Bref beaucoup de carottes qui risquent ne pas survivre à l'épreuve des faits... sort assez banal des programmes électoraux Au final, la lecture du programme on ne tremble ni face au péril rouge, ni face aux menaces sur l'euro. On tremble en revanche devant la capacité d'une caste d'universitaire à affronter l'épreuve du feu gouvernemental et surtout à affronter la rage des partis traditionnels prêts à tous pour éviter que l'on ouvre la boîte de pandore de leurs malversations passées. Quitte, pour le ministre actuel de la santé à évoquer l'usage des armes. Autrement dit un retour à la case des colonels. Une petite phrase qui en dit long sur la volonté de sabotage de ceux qui noyautent aujourd'hui tous les circuits décisionnels." http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150126tribd95bee2cb/le-programme-de-syriza-l-enjeu-pour-la-grece.html
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Bon, tu me fatigues. Va relire l'article.
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Piréeee !! t'es épais toi ! 206-107 = ? Hors banques, assureurs, fonds d'investissement et fonds de pension (non grec, note), il reste qui ?? mmmm ? Bref, fais un effort pour etre plus pertinent. D'ici là, je te laisse ruminer tout seul.
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Tssss.... mémoire de bulot ! http://www.huffingtonpost.fr/2012/03/08/grece-dette-effacement-creances_n_1332374.html
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Je te rappelle que l'UE a déjà annulé une partie de la dette grecque il y a quelques années. Donc rien de bien nouveau. Quand aux grandes déclarations de ces dames, les negociations n'ont pas encore commencé, elle montrent donc leur biscottos pour impressionner l'autre partie. Rien de bien surprenant non plus. Ils veulent, ils veulent, ils veulent... la seul chose qui compte, c'est ce qui va s'engager maintenant. Tout le reste, c'est du blabla.
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"Athènes (AFP) - Le gouvernement du nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras a été dévoilé mardi, avec au ministère des Finances Yanis Varoufakis, virulent critique des politiques d'austérité qui sera chargé d'aller renégocier la dette à Bruxelles."Les renégociations ont presque commencé, on n'a qu'à se retrousser les manches et commencer à travailler", a lancé aux journalistes M. Varoufakis, qui s'était entretenu lundi soir avec le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. Celui-ci doit faire le déplacement à Athènes vendredi pour rencontrer le Premier ministre. Doté d'un physique et d'un parcours détonnant dans la classe politique grecque, ce professeur d'économie de 53 ans est un grand partisan de la réduction de la dette publique et de la "fin des mesures d'austérité". L'équipe chargée de la renégociation de la dette sera supervisée par le vice-Premier ministre Ioannis Dragasakis, un économiste modéré et cadre du parti de gauche radicale Syriza, selon des informations proches du ministre. "Nos priorités sont la lutte contre l'exclusion sociale et la crise humanitaire", a rappelé aux médias Ioannis Dragasakis avant de prêter serment mardi soir avec les autres membres du gouvernement, qui sont en grande partie des universitaires. Deuxième poids-lourd du nouveau gouvernement, l'économiste Georges Stathakis, 61 ans, enseignant à Université de Crète, chargé du super-ministère de l'Economie, des Infrastructures, de la Marine marchande et du Tourisme. - 'Tout est ouvert' - Au ministère des Affaires étrangères, M. Tsipras a nommé Nikos Kotzias, professeur de théorie politique et ex-conseiller diplomatique. Il sera secondé par le ministre adjoint aux relations économiques, Euclides Tsakalotos, professeur de Finances à l'université d'Athènes, qui fera probablement aussi partie de l'équipe de négociation de la dette. Interrogé par les médias sur la décote de la dette espérée par Athènes, M. Tsakalotos a estimé que "tout était ouvert". "C'est à l'Europe de décider si elle est une Europe démocratique (…) et uneEurope démocratique mérite, a besoin d'écouter le peuple quand il parle, et le peuple a parlé", a-t-il dit. La réduction du fardeau de la dette grecque, à 175% du PIB, soit environ 316 milliards d'euros est au coeur du programme économique et politique du parti de la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras. Faisant écho à la rapidité d'Alexis Tsipras qui aura mis moins de deux jours à constituer son gouvernement, l'Union européenne entend elle aussi entrer sans plus tarder dans le vif du sujet. Jeudi, le président du Parlement européen Martin Schulz sera le premier dignitaire étranger à venir rencontrer M. Tsipras à Athènes, et il pourra rapporter ses impressions dès le lendemain à Angela Merkel et FrançoisHollande lors d'un dîner à Strasbourg. Le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem est attendu à son tour vendredi. Après un long silence, la chancelière allemande a fini par féliciter mardi Alexis Tsipras pour sa victoire, lui souhaitant "force et succès". Par ailleurs, le super ministère de la Culture, de l'Education et de laReligion, a été confié au physicien Aristides Baltas, professeur dephilosophie des sciences à l'Ecole Polytechnique d'Athènes tandis que celui de la Justice, au professeur du droit pénal, Nikos Paraskevopoulos. - Une cérémonie en deux parties - La majorité des ministres, souriants et sans cravates, ont participé à la prestation civile de serment devant le président de la République, Carolos Papoulias, rompant avec la tradition en Grèce qui veut que cette cérémonie revête d'ordinaire un caractère religieux. Quelques-uns cependant l'ont respectée, jurant et se signant devant le chef de l'église orthodoxe de Grèce. Le gouvernement Tsipras ne comprend qu'une dizaine de ministères, dont quatre super-ministères (Economie, Intérieur, Culture, Santé) mais un totald'une quarantaine de ministres, adjoints ou secrétaires d'Etat dont six femmes, non loin de la cinquantaine du précédent gouvernement. Le parti souverainiste de droite des Grecs indépendants, qui a conclu un accord de gouvernement avec Syriza, obtient le ministère de la Défense pour son président Panos Kammenos. Notre priorité est d'assurer "la sécurité et l'intégrité territoriale", a déclaré celui-ci lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur conservateur Nikos Dendias. Le Premier conseil des Ministres du gouvernement Tsipras était prévu pour 08h30 GMT (10h30 locales) mercredi. La Bourse d'Athènes a fortement chuté à l'annonce de ce gouvernement, cédant jusqu'à 6,4% avant de limiter ses pertes à la fin de la séance, à -3,69%. L'obligation grecque à 10 ans a également remonté, à 9,6%." http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150127.AFP6756/grece-le-gouvernement-tsipras-devoile-avec-aux-finances-un-pourfendeur-de-la-dette-odieuse.html - Un gouvernement de specialistes donc. - Evidemment, le mec de droite fout un peu les chocottes, mais on ne pourra sans doute pas lui reprocher trop de souplesse sur la défense du territoire :D Pourvu quand meme qu'il ne décide pas de mettre la patée aux turcs... - La bourse ne va pas si mal que ça, donc bonne nouvelle.
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La conclusion de ton article boursorama : Il me semble que c'est ce que Syriza dit depuis un moment non ? Rediscuter la dette, et la réecheloner à partir d'une croissance à 3%. Non ? Ou tu as loupé ça aussi ?
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Un eclairage interessant sur le nouveau ministre des finances grec : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/27/ce-que-les-jeux-video-ont-appris-au-nouveau-ministre-des-finances-de-grece_4564514_4408996.html?google_editors_picks=true pfff... meme pas que je te réponds tellement tu es arcbouté sur tes clichés.
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oui, enfin tout ça n'est que des megas supputations sur la comète. Alors on peut continuer à ergoter et à poser et reposer tous les clichés entendus depuis 5 ans, personne n'en sait rien.
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Hors Sujet.
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La bouboule de cristal est de sortie ?
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Heureusement qu'ils se foutent de ton avis comme de l'an 40 ! :D
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T'as envie d'aller faire un tour dans les camps de concentration politiques qu'ils avaient mis en place à l'époque ? Juste pour voir si c'etait si cool que ça ? mmm ? tssss... fariboles... Bien, je vois que les clichés vont toujours bon train ici...
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oui, enfin 13 sièges juste. C'est navrant mais ils n'ont aucun poids. Leur leader est en taule, ainsi que d'autres apparatchicks.
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Le Coran en rupture de stock après les attentats de Paris. Du jamais vu depuis des années en librairie
Aglaglae a répondu à un(e) sujet de Taib dans Religion et Culte
Oui, enfn si c'est le type leymem qui affirme ça, c'est certainement completement farfelu et faux. Comme d'habitude, il essaie de rabattre pour ses copains islamistes. On l'a à l'oeil :D -
voui, il serait temps qu'ils s'y mettent. Quoique j'ai peu d'espoir pour ce gouvernement là. Non, je parlais plutot des formations non gouvernementatles, mais tu as raison, en france, ça risque d'etre long.
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Il se pourrait aussi que ce soit le signe d'un refondement de la gauche en Europe. Face au développement des partis d'extreme droite, il serait temps !
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Je vous laisse. Racontez pas trop de conneries, de grace !
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Bref, toutes vos fixettes datent d'un autre temps. C'est un djeun qui est aux manettes maintenant, qui risque de bouleverser vos visions planplan. Pour ma part, comme dit plus haut, j'attends avec impatience le début des négociations avec la "troïka"; ça promet d'etre interessant. et à part ça, Demis Roussos est mort. Pfffff ! et un avion grec s'est ecrasé en Espagne en faisant 10 morts dont 8 français. Crévindiou !