Kylir

A partir du moment où on parle de "croire", j'me fais très méfiant...

Sandra24, je suis d'accord avec toi. Mais j'irai même encore plus loin sur cette voie : On devrait être libre de mourir lorsque l'on en a l'envie. Mon grand-père est en maison de retraite. Il n'est pas vraiment malade, mais ne peut plus marcher. Il se meut très difficilement et doit sans cesse être assisté. Il ne souffre pas physiquement. Pourtant, chaque fois que je lui rend visite, il me dit qu'il n'attend plus qu'une chose : mourir. J'aimerais pouvoir lui faire espérer encore quelque chose de la vie, j'aimerais qu'il en retrouve le goût, mais je ne vois pas comment. Ses journées sont inintéressantes, il ne peut rien faire, il ne peut pas bouger, il doit rester assis dans sa chambre et atteindre... Il a pourtant connu la guerre, il a autrefois été prisonnier des allemands, mais il me dit qu'il n'y a rien de pire que ce qu'il vit en ce moment, car même en prison, il avait l'espoir d'en sortir. Hors, de sa maison de retraite, il n'y a aucun espoir qu'il en sorte vivant. Sa seule issue, c'est la mort. C'est pourquoi il veut mourir, et je ne vois pas en quoi il n'en aurait pas le droit.

Heu, moi j'ai juste dit que j'allais venir habiter à côté de chez Fleur ! Dans la mesure où je n'irai pas l'importuner chez elle, je ne crains pas de me retrouver empalé sur un pique... si ?

Bon voyage, Bougnoule lover ! De la part d'un lecteur assidu .

Paris Hilton est à des années lumière de mon idéal féminin ! L'image qu'elle rend dans les médias est très loin de ce qui fait le charme de la féminité. De plus, je doute qu'elle soit l'idole de beaucoup de jeunes filles. La plupart des articles que j'ai pu survoler la raillaient plus qu'ils ne l'encensaient. Si elle doit sa popularité, c'est plus à ceux qui fantasment sur son popotin, et sur son image de bimbo écervelée, qui alimentent le fantasme "poupée gonflable". Le pire, c'est qu'elle est, je pense, assez intelligente pour se rendre compte de cette image qu'elle a, et s'en satisfaire.

Ah la la ! J'vais venir vivre à côté de chez toi, fleur !

Moi qui n'ait pas lu le Coran, je trouve vos posts très intéressants à tous les deux, Bougnoule lover et Grenouille Verte.

Hum... c'est un vrai problème. Mais selon moi, si l'on ne peut pas savoir ce que le patient désire, il est normal de chercher à le maintenir en vie. C'est le travail de la médecine, c'est bien à ça qu'elle sert. Le choix de le laisser mourir ne nous impartient pas. Et je comprend tout à fait. Mais ce n'est peut-être pas forcément le cas de tout le monde. On ne peut pas avec certitude prédire ce que l'on éprouverait, ce que l'on ressentirait dans un tel cas. Il n'est pas à exclure que la volonté de continuer à vivre subsiste. On ne peut pas savoir, alors, soyons précautionneux.

Ce serait absurde de remplir un document témoignant de notre volonté à être euthanasié en cas de maladie grave sans être d'abord dans le cas précis. On ne sait pas ce qui peut se passer dans notre tête à l'avance, ce qui pourrait éventuellement nous retenir... C'est sur le moment, une fois malade, diminué, que l'on peut réellement savoir ce que l'on veut. Humber a eu une "chance" dans son malheur, celui de pouvoir garder un moyen de communiquer avec ses proches, ce qui lui a permis de faire comprendre son choix. D'autres sont complètement coupés du monde. Et dans leur cas, on n'a pas à décider pour eux, même pas leur famille.

Difficile de te comprendre ; essaye d'écrire en bon français à l'avenir, s'il te plait . Pour te répondre : Non, tu n'es pas libre. Tu t'en rends compte, okay. Ce n'est pas pour ça que la liberté est un état enviable. Lis les précédents posts, si tu en a le courage (13 pages ), on en parlait déjà. Vivre en société, c'est accepter de renoncer à certaines de nos libertés, pour respecter la législature en vigueur. Si tu acceptes ce marché, en dehors de ce qui est illégal, tu es libre. (cela dit, tu es libre d'enfreindre la loi... mais bon, les conséquences, c'est pas top). Tout dépend du degré de liberté que tu désires. Certains se sentent libres dans cette société, ou en tout cas, ne se sentent pas prisonniers. D'autres aspireraient à plus de possibilités. C'est très subjectif.

Okay, merci ! J'devrais m'y faire, quand même.

Bon, j'ai rien de génial à raconter, moi... Mais voilà toujours une anecdote : Quand j'avais 7 ou 8 ans, mes parents et moi somment partis en vacances en Sicile. Je ne savais pas nager, alors le premier jour, ma mère m'accompagne à la piscine pour voir si j'avais pied. Pour aller dans le bassin, il y avait de grandes marches (vraiment grandes) qui s'enfonçaient peu à peu dans l'eau. Au niveau de la 2è marche, j'avais encore pied. Ma mère, à mes côtés se fait soudain aborder par une dame qui commence à lui tanir le crachoir. C'est le moment que je choisis pour tenter la marche suivante, et là, vous vous en doutez, 'plus pied. Je commence à m'enfoncer dans l'eau, je cherche à lutter, je m'agite dans tous les sens pour garder la bouche hors de l'eau, mais je me fatigue snas grand résultat. A côté, ma mère insouciante discute gaiement. Je suis à quelques centimètres d'elle, je tente de lui aggripper le bras, quelque chose, mais n'y parvient pas. Je tente d'articuler "maman", mais l'eau s'engouffre aussitôt dans ma bouche. Plus d'une minute se passe ainsi, sans que personne ne me remarque, quand j'entedns enfin les paroles que j'espérais de la bouche de ma mère : "Au revoir madame, à bientôt". Elle se troune dans ma direction, me voit, ne s'affole pas, mais s'approche assez pour que je m'aggrippe à elle et sorte de l'eau. Je reprends mon souffle, mes esprits, mon coeur se calme : "- Mais enfin, maman ? Tu voyais pas que j'étais en train de me noyer ?" "- Hein, j'ai cru que tu t'amusais, moi !" dit-elle sans donner l'impression de me croire. Aujourd'hui encore, elle est persuadée que je plaisantais, et que je jouais à côté d'elle, pendant qu'elle parlait.

Bas, si, s'il te plait, dis m'en plus ! Je vais aller faire mes études là-bas dès octobre (enfin... à côté, à Orly), pis j'appréhende un 'tit peu. La vie urbaine, c'est pas mon truc. J'aime la ville, mais quand elle est pas trop grande, et quand j'ai pas à y rester trop longtemps. Erf... va falloir que je m'adapte. Alors, aide-moi à apprécier Paris avant que je me retrouve dans ses environs, s'il te plait ! Sa me facilitera la tâche ! :D

Ce n'est pas parce qu'il faut bien nourrir sa famille que ça empêche les parents de se sentir coupables de délaisser leur rôle d'éducateurs. Ensuite, ne pas envoyer ses enfants en colo, par peur de pédophilie, c'est discutable. Je dirai que c'est de l'ordre de ne pas prendre l'avion par peur qu'il ne s'écrase. Le risque est mineur, mais présent. On préfère alors limiter les risques, même s'ils sont partout, ailleurs que dans une colo, ou que dans un avion. C'est une réaction compréhensible...

Moi aussi, Les Misérables. J'adore, même si ça fait 2 mois que j'ai commencé à le lire.. et qu'en juis qu'à la moitié... (je suis un piètre lecteur... )

Et à partir du moment où la personne en question veut mourir, pourquoi le lui refuser ? Un suivi psychologique serait nécesaire, etc... mais dans certains cas, on doit pouvoir nous laisser mourir si on le souhaite, nan ? Dans des cas où les circonstances rendent notre vie insupportable, douloureuse, notamment à cause de maladies. L'euthanasie interviendrait donc, mais uniquement si c'est le souhait de la personne en question, et si ce souhait est reconnu comme conscient et non motivé par une influence extérieure quelconque par les psychologues... Dans les autres cas ne relevant pas de maladie ou de problèmes de santé, on doit pouvoir tenter de rendre le goût de vivre aux gens...

Euh... contourner une loi, c'est l'enfreindre, nan ? Y a comme un hic. Le bon sens voudrait qu'on fasse justement l'inverse : on fait une loi qui légalise l'euthanasie, mais soumise à une rigueur absolue, pour justement éviter les débordements. Et si on contourne la loi, ça devient un débordement... Sa me semble plus logique.

Je déteste. Je trouve la chanson insupportable. La chanteuse aussi, d'ailleurs.

Le problème vient probablement de la religion en elle-même, et de sa condition de croyance. Je me méfie comme de la peste des religions. On peut croire à certaines choses... mais cela doit résulter d'une pensée, d'une réflection. Il faut construire sa pensée selon un raisonnement en prenant toutes nos espériences en compte. Il faut sans cesse vérifier si les expériences nouvellement acquises ne remettent pas en cause nos convictions, et si tel est le cas, réfléchir de nouveau au lieu de continuer à croire... On peut croire. Mais il ne faut pas croire, parce que l'on a envie de croire. Il faut croire parce que c'est la résultante d'une réflection aboutie. Or, on ne pense pas la même chose toute sa vie, nos idées évoluent, car on continue à penser, toute notre vie. La religion, elle, évolue peu ou très peu. En somme, elle n'évolue que lorsqu'elle est obligée de le faire, pour continuer à exister. C'est en ça qu'elle est dangereuse. Il faut se méfier des choses qui n'évoluent pas et dont on légitime l'état stationnaire par la tradition, ou encore la foi. La raison, est la meilleure des conseillères. Croyants, croyez. Mais ne croyez pas en revanche détenir une vérité. Vous devez être capables, avoir assez de dicernement pour prendre en compte tous les éléments, même ceux qui vont à l'encontre de vos croyances, si vous les rencontrez. Sans ça, vous êtes aveugles, endormis, confortablement bercés par l'opium de la foi... Voilà. J'ai recentré le sujet sur la religion car elle me semble être essentiellement le problème du sujet.

Il a justement lu et compris, lui.

J'adore la série, moi aussi ! Et j'adore également Teri Hatcher !

Je suis totalement pour l'euthanasie. Le problème est que si l'euthanasie devient légale, il faut vraiment prendre de nombreuses précautions. Comme d'autres l'ont dit, l'euthanasie n'est justifiée que si elle est voulue par le malade. Personne ne peut décider pour lui, même pas un membre de sa famille.

J'en ai déjà parlé dans mon premier post ici : si les gens se plaisent à s'imposer une rigueur comportementale, c'est parce que trop de liberté d'action est un état qui ne les rassure pas, un état d'incertitude et de doute. C'est pourquoi on aime tous notre petite routine. On aime savoir quoi faire, on aime savoir que ce que l'on fait est bien. Et le reste, on ne le fait pas, soit parce que c'est mal, soit parce qu'on estime que ce l'on fait y équivaut, ou encore, pace que l'on ne se donne pas les moyens de la faire, même si l'on en a envie. On voit bien là l'attachement que l'on a vis à vis de la sécurité. Car, même si l'on a parfois envie de changer de vie, parfois envie de faire plus, ou bien d'autres choses, on a peur de s'offrir cette liberté, de quitter notre routine emprisonnante, car cette dernière est synonyme de sécurité. Comme il a déjà été dit, je pense que l'essentiel est de se sentir bien, de ne ressentir aucune frustration, même dans un état de vie routinier (inévitable). Seulement, lorsque l'on ne se plait plus dans son train de vie quotidien, il faut prendre le risque d'en changer, oser... pour se diriger vers une nouvelle routine qui nous satisfera plus. Il ne faut pas voir le terme routine comme quelque chose de péjortif, je pense que la routine est synonyme d'équilibre. Du moins, lorsque le train de vie que l'on mène dans cette routine nous satisfait. C'est hélas rarement le cas.

Si l'on pouvait tout savoir des règles qui font la nature, son fonctionnement, etc.. il n'y aurait plus de hasard... sauf pour les réactions humaines. Beaucoup de choses déterminent nos choix, mais il y a toujours cette étincelle de libre arbitre qui a le pouvoir de tout bousculer. Les gens s'imposent des barrières ? Certes, mais c'est en fait la société qui leur en impose. Politesse, Bienséance, Respect, Devoirs, etc, sont des limitateurs de liberté.

Mamidu67, tu parles des tribunaux, des règles. D'accord !! On en revient exactement là où en était, donc ! Quelles règles doit-on mettre en place en société ? Jusqu'où pouvons-nous être libres dans nos droits sans mettre en péril l'Ordre et la Paix ? Les fantasmes ne peuvent pas tous être assouvis, justement parce que la société les condamne. Mais ne s'épanouir que dans le fantasme est impossible, ou bien c'est un exploit ! Nous avons besoin d'une "dose" de passage à l'acte. Remarque : j'englobe dans fantasmes tout ce que l'on peut avoir envie de faire, pas seuelemnt ce qui est sexuel, comme : s'habiller d'une certaine manière, manger un certain plat, fair une certaine chose... Des envies nous passent constamment dans la tête. Ce n'est pas vivable que de ne jamais les satisfaire physiquement. Toti, si contraintes il y a dans nos pensées, elles découlent directement de notre éducation, de notre personalité, ainsi que de la morale et de la rigueur qui font que l'on s'interdit plus ou moins de penser certaines choses.