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Tiersi

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  1. Tiersi

    Fabriquer une langue commune.

    Page 10, rang 8 Tout le monde ne parle pas le pognon. SN3 THE LAST Forcément, puisque personne ne peut parler « flouze » de vive voix ou par écrit. En réalité, l'amasseur de pépètes se contente de parler « chiffres ». Ces chiffres avec lesquels on pèse tout ce qui est désirable, comme le pèze.
  2. Tiersi

    Fabriquer une langue commune.

    Page 10, rang 7 Long Nao va me mettre une bonne note, j'ai compris sa leçon PYRENNE En plus de moi, je constate qu'une personne a fait des efforts pour comprendre les règles élémentaires du mystérieux langage chinois. Qui aurait pu en espérer autant ? C'est carrément encourageant !
  3. Tiersi

    Fabriquer une langue commune.

    Page 10, rang 6 Mais elle existe cette langue commune... Le grec fut très à la mode chez les nobles patrices romains... L'hébreu et le latin lui tinrent compagnie chez les lettrés du moyen-âge, notamment les médecins... Puis le français au siècle des lumières tint le haut du pavé en europe. Puis tout passe, tout lasse... Maintenant l'anglais semble dominer mais ce n'est qu'une illusion très européanocentriste... BRAN RUZ Bonne inspiration que d'enfoncer une porte par moi déjà ouverte, cela renforce l'entrée d'air connu dans les esprits évaporés. La vraie langue universelle actuelle c'est le pognon ! BRAN RUZ Pas vraiment, la langue d'argent ne parlant qu'aux portefeuilles. Chez l'homme, elle reste au niveau vicieux des bourses, sans pouvoir atteindre celui, plus élevé, de la cervelle. Cependant vous oubliez l'instrument indispensable aux abouchements commerciaux de cette langue trop souvent corrompue, lisible sans interprète dans le monde entier, qui en revanche est bel et bien universel : la suite des chiffres. Or vous ne l'avez pas mentionné, étrange ! Serait-ce dû à votre fascination pour l'or, comme celle exercée sur l'oisillon gobe-mouche par le reptilien tentateur qui veut parvenir à ses fins ? Faim d'or qu'une formule d'alchimiste exécrant les souffleurs résume en « auri sacra fames ». Faim changée en soif chez les chercheurs de pépites, sans que cette transmutation organique ne les fasse progresser d'une paillette. Il est vrai toutefois que pour les riches, c'est leur or. Avec du fric, vous pouvez vous faire comprendre de n'importe quel individu sur la planète... BRAN RUZ La langue d'argent n'est pas étudiée pour comprendre, mais prendre. Vous parliez d'une langue universelle pour rapprocher les hommes? Chaque tentative d'en créer une artificiellement a échoué. Volapük ou Esperanto c'est du kif-kif, de plus cela ne se base que sur les langues indo-européennes, et encore pas toutes, donc en ce qui concerne l'universalité elles peuvent repasser. BRAN RUZ Parce que, peut-être, ce n'était pas leur heure, mais l'horreur (pensons aux nombres 14 et 18 ainsi qu'à 39 et 45) ! L'histoire peut repasser les plats, aussi prenons la commande : une langue universelle qui ne serait pas qu'occidentale. Autrement dit, une vraie langue universelle. C'est parti ! éa vient ! Chaud devant ! Alors d'un beau jour, c'est l'aurore ! Il faut laisser les pleuples se débrouiller avec l'utilisation de leurs langues respectives, elles finissent toujours par se rencontrer. BRAN RUZ Boum ! Bang ! Knall ! Tryasŭk ! Põmm ! Pamaus ! Bumm ! Sprādziena ! Sprogimo ! Bum ! Bubuitură ! Buchnúť ! Bouchnout ! (Retentissant juste dans l'UE !)
  4. Tiersi

    Fabriquer une langue commune.

    Page 10, rang 5 L'esperanto a été créée quand l'Occident "dominait" le monde et pensait en rester le maître. Cette langue est à l'image de la mentalité de cette langue : elle est faite pour être facile aux pratiquants d'une langue indo-européenne (français, anglais, allemand, espagnol, portuguais, italien, roumains...). LONG NAO Prenant connaissance de chaque commentaire au fur et à mesure, quand vient le moment d'y répondre, sans anticiper la lecture des suivants, j'observe que nos constats respectifs se rejoignent. Mes billets précédents en témoignent. Va parler à un Cogonlais, à un Japonais, à un Chinois, à un Coréen, bref à ceux qui tiennent soit la puissance démographique et/ou la puissance économique actuellement, de conjugaisons, de terminaison du nominatif et de l'accusatif, d'ajout de terminaison pour la formation d'un verbe, il vont te faire des yeux ronds mais pas possible... Déjà qu'ils claquent des dents quand le mot "conjugaison" est lâché LONG NAO Par rapport au français, l'anglais a simplifié cette question. Est-il possible d'aller plus loin ? Les Américains sont parvenus à mettre un homme sur la lune alors qu'ils étaient dépourvus de notre luxe français d'organisation verbale. Cela tendrait à prouver qu'il est humainement possible de s'en priver, sans devoir remonter aux arbres. L'esperanto ne peut pas être la langue mondiale puisque sa présupposée "facilité" est devenue inopérante. Il faut trouver autre chose LONG NAO Enfin ! Sage conclusion qu'auraient sans doute approuvé Confucius et Lao Tseu. La langue la plus facile, plus même que l'esperanto, est, selon moi (attention les éclats de rire) le chinois (et personnellement, je trouve que le dialecte minnan est encore plus facile, mais ce serait trop long à expliquer, et c'est moins parlé...). Parce que cette langue réussi là où l'esperanto a failli réussir. LONG NAO Dans une affaire pareille, un super-commerçant chinois qui voudrait vendre cet article au Occidentaux risquerait d'y laisser des plumes. Cependant tout modèle de simplicité doit être examiné avec attention. L'exemple inspirant peut provenir de partout. D'une, le chinois s'embête extrémement peu avec la grammaire. Connaître la base (donc, ce que l'on apprend en première année de chinois) suffit largement à construire n'importe quel type de phrase. LONG NAO Voilà de quoi vivifier nos neurones. Le chinois ne connaît pas la terminaison, il ne connait ni féminin, ni masculin, ni neutre (y compris pour les pronoms personnels il et elle), ni masculin ni pluriel. Logiquement, pas d'article non plus (le, la, les). LONG NAO Très bien ! Pour désigner plusieurs choses, fait-on comme avec les langues africaines où le pluriel s'obtient par une répétition du nom ? Et si on pousse encore plus profond la langue des mandarins, comment ceux-ci saisirent-ils le sexe ? Enfin, disons plutôt, comment les Chinois distinguent-ils les êtres différemment sexués ? Bref, ce que nous appelons : genres grammaticaux. Les verbes ne se conjuguent pas, il n'existe que trois suffixes verbaux désignant le passé ou l'action en cours. Le futur est rendu par adjonction de (quatre maximum) verbes auxiliaires (qui, cas rares, ont très peu d'homophones dans la pratique!). LONG NAO Parfait ! Toutefois, comment se forme l'équivalent à : ¿ je ¿ tu (sachant que les Anglais s'en passent allègrement, Dieu sait pourquoi.) ¿ il, on ¿ nous ¿ vous ¿ ils La concordance des temps n'existe pas ; encore une fois, les verbes auxiliaires se chargent d'assurer la nuance voulue. LONG NAO Plus que parfait ! Mine de rien, et objectivement, il s'agit d'une grammaire pouvant être assimilée facilement quelque soit notre langue de départ. LONG NAO Qui dit mieux ? Si d'une base grammaticale ultra-simplifiée en résulte la civilisation raffinée des Chinois, quel insensé peut-il encore contester l'aspiration à une extrême facilité de langage ? Outre la grammaire, il y a un point extrêmement important, qui rejoint la volonté du créateur de l'espéranto : la multifonctionnalité des mots. Souvent, un mot chinois peut être un verbe ou un nom. 感覺 (lisez gan djüé) peut soit s'employer pour dire "sentiment", soit "ressentir" (une émotion). En esperanto, c'est presque la même chose, sauf que, pour un problème inhérent à la phonologie des langues indo-européennes, il faut rajouter des terminaisons spéciales aux verbes/noms/adjectifs (pas d'exemple en tête, désolé). En chinois, pas de terminaisons, rien ! L'essentiel réside dans la place du mot dans la phrase (en plus, en gros c'est Sujet-Verbe-Complément). LONG NAO Ce procédé exempt de suffixes serait-il aisément adaptable aux termes autres que chinois ? Bien entendu, il reste THE problème, ce sont ces 5000 sinogrammes. Et là, je répond à la question que me posait Tiersi : l'Empire du Milieu ne pourra jamais proposer des lettres autres que ses sinogrammes car les langues sino-tibétaines ne se conçoivent pas sans ces innombrables signes. LONG NAO Question subsidiaire : comment les caractères chinois tiennent-ils sur le clavier d'ordinateur ? On les fait entrer à l'aide d'un chausse-pied ? La raison en est bien simple : c'est plus facile comme ça. LONG NAO Pour ceux qui ne manquent pas de caractère ! Vous allez dire que j'ai tourné du cibouleau, mais j'ai actuellement devant moi mon dictionnaire conçi du chinois moderne ; je vois que, pour la prononciation "xie", il y a 38 sinogrammes (donc sens) possibles ! Si on me présente un mot transcrit en alphabet romain qui comporte le son "xie", comment puis-je savoir duquel des 38 sens il s'agit ? C'est mission quasi-impossible... Y compris en zhuyin fuhao. LONG NAO Globalement, la solution ne serait-elle pas que les Chinois fournissent la grammaire et les peuples ayant un alphabet : leurs lettres ? Les Chinois ont été les premiers à vouloir romaniser leur langue. Le résultat, on le connaît, les journaux en chinois continuent d'afficher leurs gros caractères... LONG NAO En gros, cela signifie quoi ? Le japonais connaît ce même problème d'homophonie. Il doivent connaître 1945 sinogrammes officiels, mais dans la pratique ils en connaissent 1000 de plus. LONG NAO Même avec le japonais, cela reste du chinois ! Donc, la phonologie est à la fois le facteur simplificateur et le facteur complicateur de cette langue. Il faut juste se dire que, finalement, les plus durs sinogrammes sont les 500 premiers. Après, on arrive à trouver le truc qui permet de retenir par coeur un sinogramme sans même l'avoir écrit en continu sur une ligne de cahier . Par exemple, 鑫 a l'air compliqué, mais en fait il ne s'agit que de trois 金 Le second veut dire or, et donc le premier veut dire trésor, richesse LONG NAO Désolé, invendable ! Même aux Occidentaux dotés de caractère à toute épreuve !
  5. Tiersi

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    Page 10, rang 4 oui, l'Espéranto existe toujours et chaque année, il y a des réunions de jeunes et de moins jeunes pour le faire vivre, et de plus en plus en plus de gens à le pratiquer ses adeptes ne considèrent pas comme objectif que tout le monde sur la planète doit parler la même langue mais qu'une langue internationale doit exister et soit vivante au niveau mondial, accessible à tous, afin de combattre les discriminations linguistiques et les entraves à la communication, tout ça dans le cadre des droits de l'homme PYRENNE L'espéranto est la réponse d'hier (dépassée) à une question dont l'actualité se révèle encore plus déterminante aujourd'hui. Mon billet précédent indique les principales raisons de son inadéquation corrélativement à la situation planétaire présente. L'Occident n'est plus seul à contrôler les affaires du monde. Nous devons tenir compte de l'avis des peuples de culture non occidentale. Il est cependant possible que l'¿uvre de Ludwik Lejzer Zamenhof recèle des simplifications adaptables à la langue universelle du futur. Qu'en pensez-vous ?
  6. Tiersi

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    Page 10, rang 3 Il existe déjà une langue commune je crois, j'ai entendus parler de la langue "Esperanto", une langue qui a était crée à la fin du XIX siècle, pour faciliter la communication entre personnes de langues différentes, à travers le monde entier. C'est une personne âgé qui m'en à parlé il y a quelque jours, il avait apprit les bases quand il était jeune. BIHBOYS A l'époque, l'idée était excellente. Cela prouve que depuis longtemps, cette question préoccupe les hommes. Dans un monde devenu globalisé, le besoin d'une langue universelle s'est encore renforcé. La véritable cohésion de l'UE ne pourra d'ailleurs se forger qu'avec une langue commune (mais évidemment pas unique). Si cette langue existe toujours et que des gens l'apprenne quelque part dans le monde, pourquoi en créer une nouvelle alors ? BIHBOYS L'espéranto est fondé essentiellement sur l'alphabet latin (alors que l'Europe en compte pourtant 2 autres), et la langue latine. Il ne s'agit donc pas d'une langue universelle, mais d'une langue syncrétique purement occidentale. Quid des cultures arabes, chinoises, etc. ? Ces populations ne compteraient-elles pas ? L'espéranto s'avère aujourd'hui un échec indubitable puisque Ludwik Lejzer Zamenhof l'a fait connaître en 1887. Vous-même, jusqu'à ces derniers jours, en ignoriez l'existence ! Une langue universelle, vraiment universelle, ne réussira que si toutes les parties de la planète participent à sa constitution. Une portion culturelle, grande ou petite, issue de la majorité des habitants du globe doit forcément concourir à son élaboration. Le consentement de la majorité des pays du monde est à ce prix.
  7. Tiersi

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    Page 10, rang 2 moi je trouve que c'est une belle conerie premierement l'anglais n'est pas si dure a parlé etc mais c'est une belle inepsie que de voulior créer une langue universelle la beauté de la réunion vien des différence puis trop se raprocher revien a faire tomber certaine barrière utile qui perme a chacun de se developer de sont coté et de ne pas rester dans le meme moule encore une fois des confrontation(intelectuelle) survienne les solution bref arrete avec cette idée a la con qui n'a que pour but de facilité les faignant CYRRIC Je rêverais de voir ce topo scrupuleusement traduit en anglais. Bien entendu, fautes d'orthographe et de syntaxe comprises. L'appétence qu'on les Anglo-Saxons à élucubrer des graphies hautement fantaisistes frise la perversion. C'est triste à dire, mais reconnaissons-le sportivement, ils battent les Français sur ce terrain. Pourtant nous ne sommes pas manches avec notre fatras d'irrégularités. Infortunés Italiens, qui doivent s'éreinter pour massacrer leurs mots. Ils n'entreront jamais dans le club fermé des mauvaises langues (les langues pleines de fourberies, quoi !). Maintenant, comme ce fut dit dans mon billet précédent, la langue universelle ne serait pas destinée à remplacer chaque langue vernaculaire, mais les langues internationales, successives ou simultanées. Quant à votre sollicitation de mettre aux oubliettes l'innovation que je préconise et dont vous avez une opinion défavorable, sachez qu'elle n'est pas la première. Et certainement pas la dernière. En outre, à propos du vôtre, tel qu'il est rédigé, s'en dégage une propension au langage frustre, dénué de créativité. J'en déduis que vous avez besoin d'une petite leçon de rhétorique. Pour ma démonstration, qui se rapporte à vous personnellement, j'userai d'un trope allusif. Ne me prenant pas pour une caravane, je passe sur le chien qui aboie. Bruit mat d'écrase-merde (substantif composé d'argot ici employé correctement) aplatissant une matière molle et puante. On ne précisera pas davantage le type de la chose en question, voulant rester poli.
  8. Tiersi

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    Page 10, rang 1 Je vois un inconvénient à l'utilisation d'une langue commune, GENESIIS Je vois, moi aussi, un inconvénient à confondre commun et unique. Contrairement aux cigarettes, la répétitivité ne nuit pas. Même le jour. Donc bis repetita¿ La langue universelle accompagnerait chaque langue vernaculaire. je m'explique : La langue est un mode d'expression en direct avec la conceptualisation. Ce qui fait que selon la théorie de l'information, le langage formate la pensée, de façon discrète certes. Mais pourtant cette interconnection cognitive fait de la multiplicité des langues une diversité particulèrement intéressante. Il est d'ailleur à noter que selon cette même théorie de l'information, la diversité a été produite par une adaptation a des environnements divers. Or, par ailleurs, la communication s'étant globalisée, l'utilitarisme d'une langue commune ne prête à aucun doute. Là on observe la seule utilité réelle des nationnalismes : la préservation d'une diversité. Car cette utilité est tellement forte et ne subisse guère d'autre résistance que la langue commune a tendance à écraser toutes les autres et donc la diversité des modes de pensées associées. GENESIIS En gros, rien à redire ! voir le novlang de 1984 de G. ORWELL GENESIIS Excellent livre dont a été tiré le superbe film « Brazil » de Terry Gilliam. Un grand classique du 7e art. Ajoutons, du même George Orwell : « La ferme des animaux », dont on ne saurait trop recommander la lecture. Ticket permettant de débrouiller, d'une façon récréative, certains arcanes politiques. Puisque vous mentionnez l'admirable modèle linguistique décrit dans « 1984 », j'avais songé, pour nommer la langue universelle, au néologisme : UNIVLANG. Mais ce terme ne serait-il pas trop connoté ? Tant de gens abhorrent les dictatures et Big Brother, non sans raison d'ailleurs.
  9. Tiersi

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    Page 9, rang 10 La seule langue universelle qui serait crédible dans sa neutralité est le langage des signes. NAPO Bien que je m'efforce de ne pas baisser ceux-ci, les bras m'en tombent ! Est-ce bien celui qui parlait de la langue anglaise comme d'une difficulté insurmontable qui tient ce discours ? la mauvaise foi atteint des notes hilarantes. NAPO Ma foi (feinte en fait car comme vous l'êtes, sans elle ni loi), des signes accumulés pour que naissent quelques nouveaux invitent à faire la fête. Alors faites-la en vous esbaudissant, tel un drôle. Oui et ? non seulement tu n'insistes pas sur ces fameux points, mais pire, tu ne les évoques pas même. Tartufferie. NAPO Compte tenu du décalage spatio-temporel qui sépare nos propos, ce trou noir dans mon système démonstratif devrait maintenant être comblé par une constellation de points lumineux. Entre gens peu estimables, le terme qui outrage l'âme vertueuse devient une considération d'envieux. Aussi dois-je rappeler qu'il existe déjà dans notre monde globalisé une langue internationale, utilisée par ceux qui en ont besoin. NAPO Il faut annoncer cette bonne nouvelle aux Chinois !
  10. Tiersi

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    Page 9, rang 3 puisque ça a l'air de te tenir a c¿ur, inspire toi donc des schémas du premier chapitre de ça : http://www2.ifi.auf.org/rapports/tpe-promo...e_manh_tuan.pdf pour nous trouver ne serait-ce que le triangle vocalique qui pourrait être un intermédiaire simple et équilibré entre les phonétiques des voyelles françaises (page 16) et celles des voyelles vietnamiennes (page 19)... MIQ75 Bravo pour cette érudition. Le principe fondateur de la langue universelle reposerait sur des sons aisément perceptibles et prononçables par une majorité d'habitants du globe. Alors on s'abstiendra de chicaner sur la prononciation subtile d'une voyelle. Après, je te laisse immaginer le même exercice avec toutes les langues du monde.... MIQ75 Les Chinois s'expriment sur 4 tons différents. Que voulez-vous y faire ? Nous n'avons pas tous des talents de musicien. Il s'agirait en fait d'une question de spécialistes. Mais, si cela vous chante, vous pouvez nous faire connaître vos recherches. Seraient-elles prises en compte ? Il faudrait d'abord qu'on s'intéresse à ce projet en haut lieu. Page 9, rang 4 et juste pour donner de l'eau au moulin de certains de tes détracteurs... le pire c'est qu'on le comprends très bien.MIQ75 Merci pour cette attention ! Au moins, cela fera des heureux ! Page 9, rang 5 énorme cette vidéo, et c'est vrai qu'on comprend assez bien, mais c'est p't'être à force de visionner des séries en VOST. ELHYARENO Surtout, vaut mieux entendre ça que d'être sourd !
  11. Tiersi

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    Page 8, rang 12 Une seconde langue n'est vraiment opérationnelle qu'à condition d'être régulièrement utile ; hors comme il a été démontré maintes fois, elle n'est pas nécessaire pour la majorité des sédentaires que nous sommes. NAPO Avec les médias actuels, nous ne sommes plus sédentaires (mentalement). Même pour le casanier replié dans son bunker, les créations culturelles voyagent à la vitesse des ondes hertziennes. Une proportion importante de téléspectateurs français regardent continuellement des séries américaines et des animation japonaises. Proposés en langues universelle, de tels programmes permettraient d'entretenir plaisamment les connaissances linguistiques des Européens. Evidemment, dans un avenir lointain. Puisqu'une seule traduction suffirait pour couvrir le globe entier, la quasi-totalité des livres mondiaux deviendraient intelligible à chaque lecteur français. Un esprit étriqué estimera superflue la possible compréhension de l'ensemble des volumes d'une bibliothèque planétaire. Mais tout le monde n'a pas le cerveau rabougri. En effet, le grotesque n'a pas de limite. NAPO Cette proposition d'une lettre inspirée d'un graphisme autochtone, afin que les Africains noirs participent à l'alphabet universelle, en témoignage d'estime, vous la considérez grotesque. Argument massue d'homme des cavernes dont la vie intérieure manque de lumière. Les intéressés apprécieront. Donc, il conviendrait de privilégier les lettres occidentales ? A l'extrême rigueur, tolérer quelques caractères issus du Moyen Orient et de l'Asie. Pure condescendance, quoi. Nous sommes vraiment trop bons pour ces pékins. Et faire l'impasse sur la majeure partie d'un grand continent. Quand même ! Je crois déceler là une fatuité un tantinet impérialiste, non ? Il semble y avoir un décalage horaire entre nos messages. NAPO Le décalage n'est plus horaire, mais se compte maintenant en jours. Je n'ai pas la vélocité primesautière des internautes. Quoi qu'il en soit, chacun aura sa réponse, par ordre successif. Quand le commentaire contient, bien sûr, des mots qui font sens. Le temps que je prends, sans vergogne, bien décidé à ne jamais le rendre, s'explique ainsi. Je ne résiste jamais au filon de l'appel à creuser la réflexion toujours plus profond, sur notre terrain d'exploration linguistique, en quête de pépites d'heures riches, comme celles que fit teinter le duc de Berry, à mes yeux, si précieuses. Il t'a déjà été dit que l'apprentissage de la lecture et de l'écriture du français n'était réellement effectif qu'en primaire, au CP, alors comprend que l'idée d'une seconde en maternelle n'est pas réaliste. NAPO Les spécialistes s'accordent pour dire que l'apprentissage d'une seconde langue, en vue d'un parfait bilinguisme, doit débuter le plus tôt possible. Quelle année, quel mois, quel jour précis ? La question n'est pour l'instant pas d'actualité. Etre imprégné, dès sa prime jeunesse, d'élocution et de tournures syntaxiques distinctes, font toute la différence. A supposé que la « mayonnaise prenne » (il faut une bonne dose d'imagination pour croire en l'intelligence triomphante), in fine, ce serait l'affaire de symposiums d'experts. Aussi, attention à ne pas mélanger la langue universelle qui a vocation de devenir la langue maternelle commune à tous, et la langue internationale qui a vocation de devenir la seconde langue commune à tous. NAPO Langue commune et langue unique, cela fait deux. La langue universelle accompagnerait chaque langue vernaculaire. Avec l'arrivée de la langue universelle, l'utilité des langues internationales disparaîtrait. Les langues supplémentaires (3e, 4e, etc.), non imposées, seraient acquises par motivation culturelle. Non seulement ton idée de langage manque de réalisme sur la forme, mais il manque aussi d'intérêt sur le fond. NAPO Avec cette forme d'idée, vous touchez le fond. Le respect des cultures et des langues nationales n'est pour moi une perte, ni de temps, ni d'argent ; mais un gain pour l'humanité. NAPO Vouloir continuer à faire coexister des langues par douzaines dans les auditoriums onusiens, selon votre exemple, relève plutôt de la pétaudière.
  12. Tiersi

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    Page 8, rang 11 j'ai plus l'impression qu'ailleurs on parle mieux anglais que chez nous, même dans les pays du tiers monde, preuve que leur éducation nationale arrive à faire du bon boulot! BANLIEUSARD Penser que les complications d'apprentissage d'une langue difficile résultent de la méthode d'enseignement revient à « se tromper d'adversaire ». Autant demander à tout le monde d'avoir l'excellence d'un fort en math. Et quand la plupart des gens sèchent devant les problèmes, déclarer que l'inaptitude massive provient du choix typographique de l'énoncé, en trouvant mauvais chaque caractère. Au contraire des opérations ardues, la langue universelle serait simplissime, étudiée de façon à ne poser aucun embarras. Sa grammaire pourrait être empruntée à l'anglais. En concevant des règles encore plus simples, dans la mesure du possible. Sans tenir compte du concert de glapissements ululés par les conservateurs invétérés. Au forceps, si besoin est. Sa part (considérable) de mots anglais seraient, par tous, aisément prononçables et facile à distinguer acoustiquement. Son orthographe ne comporterait pas la moindre traîtrise, si typiquement britannique. Bien que dans cet art vicieux de feinter le scripteur, nous autres Français ayons des compétences indéniables. Seraient en outre boutés hors du vocabulaire, tous les faux amis.
  13. Tiersi

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    Page 8, rang 7 De cette affirmation grotesque, je conclue que tu n'as effectivement jamais fichu les pieds hors de France. A moins que pour toi "l'étranger" ce soit passé le périphérique parisien ? DINOSAURE MARIN Sous-entendu explicite : au-delà du périphérique, se trouve une majorité d'abrutis qui grognent, beuglent, couinent quand on leur parle en anglais. Réjouissant ! Mais pourquoi un tel privilège réservé uniquement à la France ? J'imagine qu'il y a autant d'andouilles hors de nos frontières qu'à l'intérieur. Il faut être optimiste. Les Européens parlant anglais sont minoritaires par rapport aux béotiens incapables de piger cette langue, selon des statistiques transmises par la presse. Donc à vérifier¿ Aurais-je franchi les frontières françaises, et autres ? Catégoriquement, oui ! Et maintenant, pour ce qui est de votre attitude à mon endroit, je l'estime inacceptable. Me comparer à un Parisien constitue la pire offense que j'ai jamais subi jusqu'ici. Quelque chose d'atroce ! Toutefois, et j'entrevois cette éventualité avec effroi, se pourrait-il que vous ayez raison ? Aurais-je, à mon insu, été infecté par le bacille du parisianisme insidieux ? Horreur ! Alerte ! Existe-t-il un vaccin contre cette calamité ?
  14. Tiersi

    Fabriquer une langue commune.

    Page 8, rang 5 éa exigea surtout beaucoup de violence. En Bretagne, il a été interdit dans les écoles de cracher par terre et de parler breton. NAPO Regretteriez-vous l'implantation de la langue française partout en France ? Aujourd'hui les langues régionales sont presque mortes ; c'est ce qui arrivera aux langues nationales à force de prôner la langue internationale ou européenne. NAPO Les grosses langues ont la peau dure. On ne les arrache pas si facilement des palais populaires, tant elles sont pratiques pour baver. Il ne suffit pas de prôner une langue pour avoir l'oreille des responsables européens, quand ceux-ci ferment les yeux sur l'accumulation de bouches bâillonnées en Europe. Au contraire de Cyrano, ces non-visionnaires n'ont pas de nez, et pas de tête. Je suis contre l'Europe fédérale qu'on essaye de nous imposer, la souveraineté politique et culturelle réside en la nation ou n'est plus dans les mains de son peuple. NAPO Je constate avec satisfaction que nous avons ici un point commun : notre conviction profonde. A une broutille près cependant : mon avis étant au vôtre inverse. Et en la circonstance, c'est vous qui penseriez à l'envers, telle une mouche collée au plafond. L'Europe fédérale pour moi demeure un doux rêve. Et votre point de vue tient plutôt du cauchemar. Tu considères très mal l'histoire. Les frontières et les différences linguistiques n'ont jamais empêché les idées de circuler à travers la planète et de se propager partout où elles ont trouvé écho. NAPO Quoi ? What ? Qué ? Was ? Kakbo ? Hvad ? Mis ? Mikä ? Ti ? Milyen ? Che cosa ? Kas ? Ka ? Liema ? Wat ? Co ? O que ? Ce ? Vad ? (Rien que dans l'UE !)
  15. Tiersi

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    Page 8, rang 3 L'anglais, l'espagnol sont des langues relativement simple à apprendre, t'as pas besoins de faire d'étude pour t'en servir. C'est a mon avis une des raisons pour laquelle ce sont des langues très utilisées. ELHYARENO C'est fort bien de disposer d'une langue internationale, mais quand il y en a plusieurs, comment être sûr d'avoir misé sur le bon canasson ? Il arrive qu'on regrette son choix. Comme dans une file d'attente en grande surface : remplacement du rouleau de la caisse enregistreuse, vérification du prix à cause d'une étiquette décollée (heureusement, les auxiliaires filent en trombe vers les rayons du fond sur leurs patins à roulettes, mais cela ne vaut pas, hélas ! la téléportation), relève d'employés (dont un débutant), erreur de tarification, intervention d'un responsable avec sa clé magique, carte bancaire refusant de fonctionner (Ah ! le magnétisme !), Et, déclaré sur un ton tranchant : « on n'accepte pas les chèques ! »¿ Ensuite, il y a aussi la culture qui va avec la langue qui aide, plus qu'on ne le croit je pense. Le problème d'une langue commune telle que celle que tu proposes, c'est que personne ne s'identifiera à la culture jointe puisqu'il n'y en aura pas. ELHYARENO Bonne observation. Une langue est un peu l'âme d'un pays. Elle est étroitement liée à sa culture. Il s'agit donc d'un excellent moyen pour assimiler ses spécificités. La langue universelle étant fondée sur des apports lexicaux provenant essentiellement de diverses nations, ce serait comme explorer un livre qui n'aurait pas qu'une ou deux pages, mais de nombreuses. Une méthode qui favoriserait la mémorisation tout en faisant mieux comprendre les pays cités. Pays ainsi mis en relief, mis en valeur. Et à ce propos, je pense qu'il faudrait conserver nombre de termes « intraduisibles », quitte à disposer de plusieurs « synonymes » pour un même concept. Auquel cas, la langue universelle serait finement nuancée. C'est aussi je pense la raison pour laquelle les différents essais de création de langues universelles ne rencontrent pas un franc succès. ELHYARENO Des essais ratés, les rugbymen en savent quelque chose, ce qui ne les empêche pas de continuer à jouer. Si personne ne veut d'une nouveauté pendant un certain temps, cela ne signifie pas que l'impossibilité est définitive. La compréhension de l'intérêt d'une nouveauté n'est pas forcément immédiate. Surtout si sa portée s'applique au futur. Avant de vouloir parler tout pareil il faudra que les cultures respectives se rapprochent suffisamment pour qu'il y ait non seulement un intérêt mais aussi une envie commune d'ou viendra un embryon de langue commune. ELHYARENO L'Europe ne peut se construire réellement qu'à la condition de disposer d'une langue commune (mais pas unique, bien sûr).
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    Page 8, rang 1 le but c'est pas d'avoir à tout prix un niveau bestial en anglais, juste de se faire comprendre et de comprendre l'autre, l'humain. Enfin, je ne vois absolument pas l'intérêt pour moi, comme pour la plupart des personnes qui voyage de temps en temps de parler une langue en plus, surtout qu'elle ne servirait pas souvent. ELHYARENO La langue universelle ne doit pas être considérée comme une langue d'appoint, superfétatoire, qui servirait seulement lors d'épisodiques voyages touristiques. Il convient de l'envisager comme une « couteau suisse », dont l'utilité serait permanente. Les situations énumérées dans ma réponse précédente, destinée à NAPO, illustrent cette thèse. Elles devraient vous éclairer. Maintenant, comprenons-nous bien. Il s'agit d'un projet à long terme. Un genre de projet que devraient concevoir, avec une mise en application très éloignée (à compter en générations), les politiques. Ces derniers, malheureusement, n'imaginent que des plans limités à une période de quelques mandats électifs : la durée de leurs propres mandats. Pas une critique mais un constat. Même en supposant une acceptation immédiate de ce projet par l'Europe, la langue universelle n'obtiendrait son plein effet que dans de nombreuses années. Polyglottes doués à part, cette langue n'acquérait une efficacité maximum qu'avec les enfants qui l'auraient apprise dès la maternelle. Inutile donc de s'alarmer, cette éventuelle langue ne risque guère de modifier votre existence.
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    Page 7, rang 6 Les gens ne sont pas des autistes ni des « sourd-muet », ils savent se faire comprendre comme il leur suffit, les différences linguistiques ne les font pas vivre en autarcie. NAPO En effet, on peut recourir au langage instinctif des mains. Mais à défaut de casser les oreilles, une gesticulation spontanée devient vite casse-pieds. Cela fait déjà plusieurs fois que je te demande ouvertement l'utilité concrète de ta lubie, qui te semble si évidente, mais que tu évites si soigneusement d'expliquer. NAPO La langue universelle produirait de nombreux effets positifs. Certains auxquels je n'ai pas pensé, mais que des internautes clairvoyants pourraient ajouter. En attendant de les connaître et puisque des exemples matériels sont davantage « parlants », voici une liste de conjectures, aisément déductives : ¿ Les programmes télévisés provenant de l'étranger (productions culturelles majoritairement étasunienne) seraient traduits en langue universelle. Dès lors, ils deviendraient compréhensibles à chaque Européen, dans tous les Etats où celui-ci se déplacerait. ¿ Dans chaque Etat européen, les interviews d'étrangers se feraient en langue universelle. Plus de retards dus à la traduction ni de voix d'interprète venant se superposer à celle de l'interviewé : cacophonie agaçante. ¿ Sur les lieux touristiques, la totalité des indications adressées aux étrangers seraient faites dans la langue universelle. Plus de panneaux rédigés en 3 (voire plus) langues différentes. Outre qu'il n'y en a jamais assez, ne serait-ce qu'en Europe, pour satisfaire les locuteurs d'Etats dont la langue est peu répandue. ¿ Dans chaque ville européenne, les renseignements importants seraient doublés en langue universelle : panneaux routiers, postes, gares, etc. ¿ De passage dans n'importe quel Etat de l'UE, en cas d'indisposition ou d'hospitalisation, l'Européen pourrait exposer ses problèmes clairement. Et il comprendrait les explications des personnels de santé. Sans attendre, des heures durant, l'arrivée de l'interprète. Quand il y en a un : endroit perdu, langue usitée par une population restreinte¿ Situation pouvant devenir dramatique en cas d'urgence. ¿ Les dirigeants de l'UE utiliseraient une seule langue pour s'adresser à l'ensemble des Européens. ¿ Les responsables des différents Etats de l'UE pourraient discuter directement entre eux, sans l'intermédiaire des traductions, aux possibles risques de malentendus. ¿ Une même campagne publicitaire pourrait couvrir toute l'Europe. ¿ Notices d'emploi des produits commerciaux traduites en une seule langue. ¿ Idem concernant les explications sur l'emballage des produits. ¿ Etant tous traduits en langue universelle, les programmes informatiques cesseraient d'être un dédale de panneaux où l'on tombe facilement dedans, avec aboutissements de décisions aléatoires souvent calamiteux. ¿ Après la standardisation des réseaux ferrés, les cheminots européens se déplaceraient partout sur le continent sans rencontrer de difficulté pour communiquer professionnellement avec leurs collègues d'Etats différents. ¿ De même, les routiers européens circulant dans l'ensemble des Etats de l'UE n'auraient aucun problème d'incompréhension linguistique au cours de leurs déplacements et à la livraison du fret. ¿ Toutes les polices européennes pourraient unir leurs forces pour lutter contre le terrorisme, sans aucun obstacle linguistique. ¿ Dans toutes les juridictions de l'UE, les questions de justice se règleraient sans la participation d'interprètes. ¿ Les militaires des différents Etats européens, à tous les niveaux de la hiérarchie, pourraient coopérer sans crainte d'erreurs de compréhension, lesquelles, dans le domaine des armes, peuvent vite s'avèrer catastrophiques. ¿ Les administrations ouvertes au public, dans la totalité des Etats de l'UE, seraient accessibles à tous les Européen, sans barrière linguistique. ¿ Les internautes français auraient la possibilité de correspondre avec les Européens d'Etats aux langues différentes. ¿ Certains Français ¿ en France ¿ écriraient plus volontiers en employant la langue universelle, afin d'être sûrs de ne commettre aucune faute d'orthographe ou de syntaxe. Procédé utile pour les C.V. ¿ Etc. Dans la majorité des cas : gain de temps, gain d'argent. Ajoutons que, quand bien même ils se dresseraient sur leurs ergots, les Flamands rosses perdraient toute légitimité pour imposer le dialecte néerlandais à chaque Wallon souhaitant, chez eux, installer son nid douillet, avec poule et nichée. Pour comprendre l'autre dans sa culture, il ne faut pas l'entendre dans une langue qui nous serait commune à tous donc étrangère à tous, il faut l'entendre dans les nuances de sa propre langue. NAPO Si cette seconde langue (universelle) est apprise très jeune, dès la maternelle, à n'en point douter, elle pourra s'exprimer avec toutes les nuances nécessaires. Aucune langue naissante ne peut échapper longtemps à une sophistication congrue. Ton rêve, beaucoup le réalise avec un minimum de travail et d'intérêt pour une langue étrangère ; mais tu sembles vouloir le beurre et l'argent du beurre, avec cette obsession à vouloir tout simplifier et tout uniformiser. NAPO Justement ! tout le problème vient de l'absence d'uniformisation. Celui qui souhaite acquérir une langue étrangère « utile », aujourd'hui, s'oriente vers quelle langue internationale ? Présentement, l'anglais prédomine ! Certes ! Mais pas partout. Et pour combien de temps encore ? L'anglais n'est pas la seule langue internationale. Il faut voir les choses à long terme. C'est d'ailleurs sur cette base que repose le projet de la langue universelle. Il n'y a pas si longtemps, le russe se diffusait partout derrière le rideau de fer. Qu'en est-il actuellement ? Par ailleurs, si l'humanité parvient à posséder un bien commun d'ordre linguistique, cela ne signifierait aucunement l'uniformisation des esprits. Malgré l'apport d'objets modernes d'origine occidentale, les Japonais restent des Japonais, les Arabes, des Arabes, les Chinois, des Chinois, les Zoulous, des Zoulous, etc. Enfin, il convient de glisser sur cette métaphore indigeste de beurre enrichi. On en conservera seulement le fil qui permet de couper court aux amalgames indus. On compte entre 4 500 et 6 000 langues sur la planète. L'argument d'équité pluriculturel qui te fait rejeter l'anglais ne tient pas si tu ne les considères pas tous. NAPO Que raconte Mister Wikipedia ? On estime à moins de 13 % (soit 4 200 mots) la part des mots d'origine étrangère dans la langue française courante soit environ les 35 000 mots d'un dictionnaire d'usage. La langue universelle reprendrait vraisemblablement un grand nombre de ces termes « étrangers ». Cela ferait déjà beaucoup d'ego dans le monde qui brilleraient de satisfaction. Normalement, on oublie les langues parlées par une quantité infime de locuteurs. Reste un nombre raisonnable de langues secondaires : placées en retrait. L'essentiel du vocabulaire de la langue universelle emprunterait donc ses termes aux langues principales du globe : anglais, arabe, chinois, espagnol, français... Liste énoncée par ordre alphabétique. Compte tenu de son statut prédominant dans les domaines scientifiques, technologiques, etc., l'anglais aurait d'évidence une place de choix. Je remarque avec dépit, depuis le début, que pour toi seul compte la simplicité comme qualité d'une langue. Que fais-tu de la beauté des mots, la poésie de son mécanisme, la richesse du détail en sa complexité. NAPO Quand beauté du mot est synonyme de prononciation redoutable : non, merci ! Quand beauté du mot s'arc-boute sur énigme orthographique : non, merci ! Quand beauté de la langue équivaut à complexité : non, merci ! Poésie du mécanisme, richesse du détail, arriveront de surcroît. Il faut faire confiance au génie des peuples parlant une langue vivante.
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    Page 7 Je suis désolé mais je n'ai pas lu les 7 pages de réponses, et cela a peut-être déjà été dit, mais la nature des langues est telle que même si par miracle on se réveillait avec une langue commune pour tous les habitants de la planète, il ne faudrait pas plus que quelques décennies pour voir cette langue dériver en plusieurs et un ou deux siècles pour avoir des dizaines de langues. TITOVAUDOO Tout d'abord, soyons clair : langue commune ne signifie pas langue unique. Il est vrai que cet obstacle a déjà été brièvement évoqué. Mais l'observation n'en reste pas moins pertinente. Pour remédier à ce risque bien réel, existerait une « académie » internationale chargée de veiller continuellement à stabiliser la langue universelle, l'empêcher de partir dans tous les sens. Et rappelons aussi que stabilité ne veut pas dire immobilisme. D'ailleurs certains linguistes comme Claude Hagège défendent la théorie selon laquelle il existerait une langue ancêtre commune à toutes les langues. Cela ne servirait donc à rien d'inventer ou d'instaurer une langue unique. TITOVAUDOO Ce qui a priori semble impossible ne l'est pas forcément. Autrement, en dépit de toutes les prophéties des oiseaux de mauvais augure, jamais l'homme n'aurait réussi à voler dans les airs.
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    Page 7 quel est le pnb de tel region si c'est le plus grand pnb par habitant et bien je propose de parler leur ou notre langue et d'essayer d'en faire une langue commune tel un defi parmi d'autres qu'en pensez vous? MOURMENE Aujourd'hui comme hier, les langues dominantes s'appuient sur l'armement ou le chéquier. Mais l'hégémonie obtenue par les guerres militaires et/ou économiques n'est pas immuable. Même si cet imperium peut durer des décennies, voire des siècles. Arrive toujours le jour où les cartes sont rebattues. Alors le monde doit changer de langue internationale. Aucune langue internationale n'est jamais parvenue à s'implanter en tous lieux. Et aucune n'y parviendra jamais. Car les peuples linguistiquement vassalisés ne supportent cette domination que le temps où ils ne peuvent faire autrement. La langue universelle, en revanche, aurait pour avantage : l'irrévocabilité. Tous les pays du monde ayant peu ou prou collaborés à son élaboration, elle serait légitimement et définitivement acceptée partout. De plus, ayant été spécialement étudiée pour être très facile à pratiquer, par toutes les populations de la terre, son expansion n'en serait que plus rapide. ou peut etre qu'il faudrait pour le developpemnt retravailler les methodes de penser et non pas la langue quel est la methode la morale des habitants qui ont le plus grand pnb? MOURMENE Le PNB, qui importe tant aux nations en compétition dans le cadre de la globalisation, n'est pas pour autant une panacée. Il est souhaitable de réfléchir collectivement aux structures d'un monde meilleur. L'hiver, la graine enfouit dans le sol est invisible. Au printemps, on aperçoit la plante naissante. L'été nul ne peut ignorer ses fleurs colorées.
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    Page 6 Attention, une fois encore, ce que nous appelons le 注音符號 (zhuyin fuhao)n'est pas un alphabet, ce n'est qu'un outil : _ à l'école primaire pour apprendre la prononciation des sinogrammes ; _ sur clavier d'ordinateur pour taper les mêmes sinogrammes. Ce n'est en aucun cas une substitution des caractères chinois, qui restent le seul mode d'expression écrit de cette langue ! De toute façon, un texte en zhuyin est incompréhensible : ㄓㄨˋ一ㄣㄈㄨˊㄏㄠˋ au lieu de 注音符號, c'est impensable, au vu du nombre d'homophones XD Rien ne peut se substituer aux sinogrammes LONG NAO Puisque ces explications savantes sont le fait d'un incontestable connaisseur, vous pouvez peut-être combler une interrogation connexe. Imaginons (simple supposition) que le projet énoncé dans ce forum intéresse de nombreux pays (oui ! on rêve). En vue de s'intégrer dans l'alphabet universel, les « lettres » proposées par l'empire du Milieu pourraient ressembler à quoi ? Des artistes asiatiques s'inspireraient-ils davantage de l'un des innombrables caractères chinois ou plutôt du détail marquant d'une estampe ancestrale ?
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    Page 6 Vu le nombre de milliers de mots dans une langue et le nombre de milliers de langues dans le monde, une synthèse ¿ dont l'équité serait d'ailleurs impossible comme tu l'entends ¿ ne donnerait pas plus d'un mot par langue pour composer ton langage universel. NAPO Equité ne doit pas être forcément synonyme de stricte égalité. Il faut savoir tenir compte du bon sens qui nous guide quand on souhaite prendre la bonne direction. Prenons l'exemple d'une maîtresse de maison organisant un repas. Sagement, elle ne donnera pas une portion identique de nourriture au poupon et à l'hercule de foire, car le résultat serait nuisible pour ses deux convives. Comme dans le français, les plus grandes quantités de mots étrangers, empruntés aux différentes nations, proviendraient de « langues principales ». Au moins un élément, issu de presque chaque langue du monde, fait actuellement partie du français. En prospectant d'une façon similaire pour la langue universelle, l'amour-propre de l'ensemble des pays du globe serait satisfait. L'abondance de termes issus d'une nation en particulier se justifierait par le fait d'avoir dans le monde un grand nombre de locuteurs. Très logiquement, de telles nations seraient prioritaires. Pas question d'accorder la même influence à une tribu amazonienne et aux pays arabes. Laissons les langues rares à l'investigation des ethnologues. Et soit dit en passant, le français est truffé de mots ayant traversés la méditerranée. Ce fait ne constitue sans doute pas une exception, en Europe et dans le reste du monde. L'effort de moins à faire dans l'apprentissage est donc d'une dérision absolu, sans parler du casse tête que serait de déchiffrer ne serait-ce que l'aggloméra alphabétique. Je crois que tu considères très mal la chose, ton obstination en témoigne. NAPO Il ne faut pas se liquéfier en craignant de perdre pied devant une vaguelette de signes blancs ou noirs. Nul besoin de palmes. Même pour celui qui se noie dans un verre d'eau, l'apprentissage d'un alphabet autre que latin n'est pas la mer à boire. Il suffit de se jeter à l'eau et ensuite rester dans le bain. Une même seconde langue, pratiquée partout sur la planète, constituerait un progrès en mesure de beaucoup améliorer le sort du monde, dans maints domaines. Convient-il d'insister sur tous ces points ? En dépit de l'avis opposé des éteignoirs qui ne savent pas anticiper l'orientation du vent de l'histoire, et sans la moindre hésitation, oui ! La langue maternelle veut dire la première langue que l'enfant apprend ; seconde langue maternelle n'a donc aucun sens, école maternelle ou non. NAPO Vous oubliez le sens implicite, si l'on considère le double sens des mots. Ces mots fameux pour leur jeu. D'ailleurs il serait aberrant de bourrer le crane dès la maternelle aux enfants en bas-age avec une seconde langue, dont tu ne nous a toujours pas expliqué l'utilité, alors que les enfants ne commencent véritablement l'apprentissage de la lecture et l'écriture du français qu'en première année de primaire. NAPO En France, dans les contrées où se pratique une langue régionale, on inculque aux enfants, dès leur plus jeune âge, plus ou moins simultanément, deux systèmes de communication verbale. Plus tard, ils apprennent, en supplément, une langue étrangère. Voire davantage. Pourtant leur situation semble apparemment vivable. Et jusqu'à présent, celle-ci n'a pas été dénoncée par les droits de l'homme. Pour préserver l'intégrité mentale de ces infortunés bambins, allez-vous alerter la Cour internationale de justice ?
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    Page 6 Une langue universelle ? Pourquoi pas ? L'esperanto, le volapük etc... Il y a déjà eu des essais de création.. Cela ne me dérange pas à condition qu'elle n'éradique pas les autres langues. BRAN RUZ La langue universelle ne chasse aucune langue maternelle. Apprise dès la maternelle, elle seconde chaque langue maternelle.
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    Page 6 pourquoi une langue nationale devrait devenir langue internationale obligatoire TRICEPHALE C'est le reproche qu'on peut adresser à l'anglais, actuellement. Mais ce serait le cas pour toute autre langue voulant jouer un rôle prépondérant. Exemple : le mandarin. Les suprématies militaires ou économiques ne sont pas éternelles. Présenté autrement, le problème est comparable à celui de la diligence dans une montée. Il y a les passagers restés à l'intérieur, et ceux qui poussent derrière. La langue universelle éviterait cet écueil puisque la majorité des langues du monde seraient liées à sa construction. Les habitants de toutes les nations devraient donc faire un effort pour l'apprendre. Il n'y aurait ainsi pas de purs privilégiés. Toutefois, l'effort d'apprentissage serait modéré puisque cette langue présenterait le moins de difficulté possible. Compréhension, prononciation, écriture, orthographe.., aisés. Outre la familiarité avec beaucoup de termes « internationaux » déjà connus. la solution c'est de former davantage des cohortes de traducteurs ça fera reculer le chômage TRICEPHALE C'est vrai que l'Europe a besoin d'un nombre toujours plus grand de traducteurs. Quelques exemples : finlandais-bulgare, letton-portugais¿ Alors imaginons toutes les possibilités de croisements linguistiques. Le chiffre devient vite monstrueux. Rien qu'avec la superficie des cabines de traduction implantées dans la capitale européenne, on pourrait loger tous les Flamands allergiques aux grenouilles de Bruxelles. Et en France, on pourrait aussi créer des myriades d'interprètes français-français, pour expliquer les propos de ceux qui ont un vocabulaire étoffé à ceux qui ont une carence dans ce domaine.
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    Page 6 ce n'est pas un type qui les a imposé en décrétant derrière son PC qu'il fallait plus de mots étranger dans la langue française. NAPO J'abonde dans votre sens, n'étant pas M. Zamenhof. Un tel travail devrait être collégial et international. Une langue n'est pas simplement une succession de mots. C'est toute une mécanique littéraire, alphabétique, syntaxique, grammaticale, orthographique, phonétique, morphologique ; c'est une alchimie qui ne se décide pas comme ça. NAPO Apparemment, vous avez une bonne compréhension des particularités linguistiques. Simple opinion personnelle : j'estime qu'on pourrait s'inspirer des règles grammaticales de la langue anglaise, assez simples. Et si on peut simplifier celle-ci encore davantage, aucune raison de se gêner. Au cas où vous auriez des suggestions en tête, n'hésitez pas à les communiquer aux internautes. Eventuellement, de telles recommandations pourraient être utiles aux responsables européens, si jamais un jour nos cogitations s'ébruitent en haut lieu. Sachant qu'en dernier ressort, la décision appartiendrait à un aréopage international (à supposer que ce comité existe un jour). Déjà un langage, fabriqué de toute pièce avec des milliers de langue du même alphabet, est burlesque ; mais alors imaginer un langage qui soit aussi un mélange alphabétique entre nos lettres, les symboles chinois 注音符號, les lettres arabes العربية, l'alphabet hébreu העברי, et j'en passe... tu vois bien que c'est d'un ridicule achevé. NAPO Placer sur son clavier tous les caractères chinois, dont le nombre est aussi effrayant que le montant de la dette européenne, me paraît peu envisageable. Sauf pour Shiva. Et encore, les jours où il pète la forme. Adopter des lettres inspirées de différents alphabets serait le seul moyen de faire accepter la langue universelle par une majorité de pays du monde. Selon quels critères faudrait-il choisir ces lettres ? Quel serait leur nombre idéal ? A quelles sonorités ces lettres devraient-elles être associées ? Une recherche approfondie sur tous ces points serait à mener. Il faudrait peut-être aussi modifier le graphisme de certains caractères, dans le but d'obtenir une amélioration : dissiper les risques de confusion avec un caractère proche, faciliter la lecture, rendre son tracé plus rapide¿ On pourrait même concevoir, pour l'Afrique, par exemple, qui n'a pas d'alphabet, un graphisme inspiré de décorations culturelles. Tout peut être envisagé. Tu rabâches beaucoup qu'il serait indispensable, mais tu n'expliques jamais pourquoi. NAPO Si répéter est la faculté du perroquet, le psittacisme sagace possède une vertu pédagogique. Et en prenant un peu de hauteur, pour l'auteur, compte autant le ramage que la plume. On se contentera de quelques arguments favorables à la langue universelle, le déchiffrement des textes sur moniteur étant l'ennemi de la prolixité. Tous les Européens (version bridée) ou tous les habitants du monde (version complète), comprennent bien et se font bien comprendre à l'étranger. Maintenant, un peu de prospective, à long terme. Une seconde langue n'est vraiment opérationnelle qu'à condition d'être régulièrement pratiquée. Quand tous les enfants et adultes auraient bénéficié de l'apprentissage linguistique universel, dès la maternelle, nombre de programmes télévisés seraient présentés en langue universelle. Par exemple, ces dessins animés et séries populaires provenant majoritairement d'outre-Atlantique, fréquents sur nos écrans. Que crois-tu, que l'être humain attend ton langage pour communiquer et échanger avec son voisin ? il le fait depuis toujours, sort donc de ton arrogance. NAPO Etonnant que vous l'ayez repéré car je suis un fervent partisan de l'arrogance humble et sournoise. D'ordinaire vigilant, je ne me fais jamais pincer. Merci néanmoins de m'avoir signalé cette bévue. Désormais, je veillerai ¿ personnellement ¿ à mieux dissimuler cette attitude estimée indigne, selon l'exaspérante opinion des bien-pensants. En faisant preuve de la plus grande perfidie. Laquelle est chez moi tout à fait naturelle, acquise sans effort. Dont je ne peux donc décemment pas me glorifier, comme cela serait normal dans un échange de propos entre mauvaises gens. é l'Assemblée générale des Nations unies, presque tout les états du monde y sont représentés ; chacun s'exprime dans sa langue, chacun entend la traduction. NAPO Pertes de temps, pertes d'argent.
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    Page 5 Ca existe déjà ! Hé oui le language de la bière est universelle BERUIX Effectivement, depuis longtemps la bière est un trait commun qui réunit quantité d'humains, de toutes les nations. Cette bière imbuvable qui ne convie pas les hommes à mourir de rire, mais mourir tout court, pour une mise en boîte. Celle dans laquelle on met les combattants occis (et à présent que nous avons beaucoup progressé, les civils), durant nos guerres si nombreuses. Tous trinquent. Et il ne manque pas un ver. Alors levons nos verres. Une bière pour oublier l'autre. A la vôtre !
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