La Folie

Seriez-vous susceptible chère Kusana... mais peut-être ne savez-vous pas ce qu'est le mépris, tout comme ce que serait Dieu dans la même foulée... je peux vous éclairer sur le premier mais pour Le Premier ce serait déjà à vous de définir ce qu'il serait pour vous... Avant de dire qu'on ne croit pas à quelquechose, il vaut mieux avoir une idée précise de ce que serait le quelquechose en question... Mépris : 1-) Sentiment par lequel on juge quelqu'un indigne d'estime ou d'attention. 2-) Fait de ne tenir aucun compte de quelquechose. Maintenant voyons la signification de cette expression que vous avez employée... S'en moquer : Ne faire nul cas de ; mépriser. Ne serait-ce pas vous qui mépriseriez Dieu en vous en moquant... alors qu'en vous répondant avec une touche d'ironie je ne cherchais qu'à vous faire réfléchir et émettre des arguments un peu plus songés... Si mépris il y avait envers vous, je n'aurais même pas pris la peine de vous répondre... L'ironie visait votre attitude prétentieuse... à savoir que le fait de savoir qu'il existerait ou qu'il pourrait prendre un café avec vous ne changerait rien à votre vie... ni à votre façon de voir celle-ci. Dieu n'envoie aucun messager en particulier... ce sont des gens, comme vous et moi, persuadés de son existence qui vous offre le fruit de leur réflexion personnelle à son endroit, des gens dont la foi est devenue une conviction. Il nous a tous envoyer à ce titre, vous comme moi, pour que nous prenions conscience de son fait. Pour que nous le pensions chacun à notre manière et selon notre propre cohérence. Si vous préférez ne pas y penser, ne pas vous poser la question, alors c'est votre choix... sans doute avez-vous d'autres prérogatives. Mais peut-être devriez-vous envisager Dieu selon un plan plus positif... à savoir que plutôt que de ne pas croire en ce Dieu que vous présentent les autres, vous pourriez commencer par vous en faire votre propre idée... c'est sans nul doute un travail de longue haleine, mais si Dieu est éternel alors il peut bien attendre le temps qu'il faut. Le fait que je me moque traduit bien que je ne m'en moque pas... et dans mon esprit un peu de raillerie sera toujours préférable au mépris. Alors dites-vous bien qu'il y a méprise de votre part à ce sujet et non mépris de ma part à votre sujet, chère Kusana. Si il l'avait fait... on le saurait et on ne tergiverserait pas sur la question de son existence... il n'y aurait aucun doute possible sur le sujet...

Si vous vous en moquer, quelle importance aurait votre réponse chère Kusana... seriez-vous en mal d'être pour vous abaisser à discourir sur ce que vous ne croyez pas... sur ce qui n'existerait pas. Est-ce Dieu ou les hommes qui ont crée la religion... ce que font les enfants par eux-même implique-t-il une intervention de leur père... Jésus a dit que nous étions tous les enfants de Dieu, cela fait-il qu'il intervient dans la vie des hommes par le simple fait que vous soyez en vie... Pourtant, côté contradictions, vous donner vous-même une drôle d'importance à la religion et à Jésus pour quelqu'un qui n'y croit pas... ne serait-il pas plus logique que vous considériez ''un livre'' ou une ''religion'' comme des faits d'hommes puisque vous niez Dieu... Son fils, en passant, se disait Fils de l'Homme... et non Fils de Dieu... mais sans doute que, comme vous vous en moquer, vous n'avez pas pris la peine de tenter d'y comprendre quelque chose... Il existerait que ça ne changerait même pas le fait que vous n'y croiriez pas... vous avez raison, il faut commencer par vouloir y croire pour le croire. Si vous n'y croyez pas parceque vous ne voulez pas y croire alors c'est d'une logique éclatante... ça n'y changera rien. C'est la beauté du libre-arbitre... si vous n'en voulez pas alors pourquoi s'imposerait-il à vous... vous êtes dans votre coin à vous moquer de lui et il est dans le sien à se moquer de vous... comme ça c'est pure justice.

Ma mère comme la tienne sont aussi le fruit de la volonté de leur mère, elles leurs ont donné le choix de choisir par la suite également... et je n'ai pas la prétention de rejeter la faute ou les exploits des pères sur leurs fils... Ce qu'il y a hors de mon histoire n'est pas un choix. Le choix est le pouvoir de choisir ou non et ce n'est pas un choix que l'on a... c'est le choix que l'on a toujours. Pour ma part je n'accepte pas l'inacceptable... je me contente d'accepter ce qui est acceptable. C'est la responsabilité que je prend que celle de ne pas accepter l'inacceptable... et la responsabilité que je ne prend pas que celle d'accepter l'inacceptable.

Ce qui serait digne de Dieu irait dans le sens de ne perdre aucun de ses enfants et de leur laisser tout le temps qu'il faut pour trouver leur propre voie et se réaliser par eux-même... sans influence aucune de sa part. Que chacun réalise sa différence et trouve sa valeur en combattant le doute... que chacun se dépasse avec passion. Quelle gloire trouverait-on si nous savions que Dieu existe... nous ne ferions qu'attendre sans plus de motivation... quelles raisons aurions-nous de prouver notre valeur et de persévérer si nous savions que la vie est éternelle... on se donnerait la mort aussitôt que l'épreuve serait trop pénible ou que la vie ne nous plairait pas... on se laisserait aller à l'abandon. Les enfants à qui l'on donne tout et qui ne vivent que la facilité deviennent vite dépendant... et c'est l'indépendance qui caractérise Dieu. Trouver ce que l'on cherche dans l'obscurité la plus totale procure le plus de satisfaction... qui apprécierait le ciel si on lui donnait tout bêtement sans qu'il n'ait rien fait pour le gagner... Sa volonté est peut-être de savoir que nous ne lui planterons pas un couteau dans le dos une fois à ses côtés... et pour ce faire il n'y a rien de tel que de comprendre ce que son fait implique en soi. Encore faudrait-il commencer par se faire une idée de ce que serait Dieu pour soi... qu'on le comprenne serait peut-être sa seule volonté... la volonté de comprendre. Mais c'est La Folie qui vous le dit... et on a pas la prétention quand c'est ce qu'on est.

Par contre quelqu'un d'autre (votre mère) a choisit de vous donner la vie et de vous mettre au monde... vous êtes la conséquence de son choix... le fruit de sa volonté. En ce faisant elle vous a donné le choix, le pouvoir de choisir par la suite... si vous ne l'aviez pas alors maintenant vous l'avez... à vous de vous en rendre compte, et ensuite d'assumer. Ce n'est pas en vous déresponsabilisant que vous avancerez cher Sodak. Si vous croyez ne pas avoir le choix... c'est que vous l'êtes. On n'est pas ce que l'on a et on n'a pas ce que l'on est... à vous de choisir. Si vous ne pensez pas que l'on veuille naître volontairement, alors votre conclusion devrait inclure le fait que vous pensez que c'est involontaire... ce n'est pas parce que vous ne le pensez pas que cela a valeur de vérité... donc vous pensez que c'est involontaire... mais vous avez le choix de penser ce que vous voulez... c'est là toute la beauté de la chose.

On a le choix de respirer ou non... par contre on a pas le choix de respirer pour vivre. Plonger votre tête dans l'eau et vous verrez qu'on ne respire pas de l'eau. Le choix est une chose qui touche à la volonté, et comme vous le dites si bien, dans ce cas c'est involontaire. Or on ne choisit pas involontairement. Tout comme on ne choisit pas de réagir par réflexe. Normal qu'on ait pas le choix dans ce cas... puisque ce n'est même pas un choix. Dans la même veine... On a pas le choix que la terre tourne... On a pas le choix que le soleil se lève à l'est... On a pas le choix d'être au présent... On a pas le choix d'avoir du sang dans nos veines... On a pas le choix d'avoir des ancêtres... Pour ce qui est de dire des conneries par contre... on a toujours le choix.

Désolé pour vous cher Sodak... pour ma part je me contente des mots... ça évite les maux qui et que vous donnent les boules. Il semblerait que vous n'acceptiez pas tout ni toujours pour votre part... on ne ferait ainsi donc pas qu'accepter, contrairement à vos propres dires... mais c'est dans l'ordre des choses que de se révolter contre ce qui serait innacceptable pour nous-même... on aurait donc le choix de ne pas faire ce que l'on dirait... ou de changer d'idée.

Si il ne l'est pas alors c'est que je le suis tout en étant tout simplement dans ses pas... qui sont alors les siens. Dans ce cas il n'y a pas à s'en faire puisque le chemin est tout tracé... traces laissée sans nul doute par un quelconque boulet qu'on lui aurait fait porter...

Peut-être est-ce le propre du mouton noir que d'assumer plutôt que de se contenter d'accepter... si je ne suis pas tout le monde alors c'est peut-être que je suis tout le monde... même si tout le monde ne serait pas quelqu'un en particulier... mais plutôt quelqu'un de particulier. Si il faut laisser tout le monde se faire à l'idée... serait-ce alors dans l'ordre des choses que de laisser aussi l'élu s'y faire... même si dans l'ordre des choses tout le monde ne serait pas l'élu alors que l'élu serait tout le monde. Si Lucifer est l'élu... il faut alors aussi laisser l'élu s'y faire... Pour vous qui appréciez les jeux de mots cher Sodak... ne voyez pas, par contre, une révélation là où il y aurait une révolution...

Le choix n'est pas un choix... il se rapporte au fait de choisir ou non et non au fait de ce que l'on choisit ou pas. Ne pas choisir ne dénote pas le fait que l'on a pas de choix... mais que ceux-ci ne nous plaisent pas tout simplement... que l'on choisit de reporter l'action de choisir dans le temps plutôt que de choisir le moindre de deux maux... la panoplie des choix n'en est pas toujours une de choix. Le n'est pas un... avoir toujours le choix n'est pas un choix que l'on a... cela dénote que nous sommes en soi des êtres de choix... que nous sommes la somme de nos choix. Le choix qu'on a pas, c'est celui d'être ce que l'on est. Nous sommes le choix lui-même en construction et nous avons des choix pour se faire et nous y faire n'est pas un choix que l'on a.

On choisit ''en'' conséquence de... et non ''les'' conséquences de... il faut faire la distinction. De plus si on a le choix, il va de soi que les autres l'ont aussi... si le choix n'était pas le mien alors je n'ai pas à en accepter les conséquences puisque j'ai toujours le choix de prendre action pour en limiter les effets sur ma personne. Se rendre compte des conséquences n'est pas un endossement de celles-ci, ce n'est que leur identification en connaissance de cause. Choisir en conséquence me permettra toujours de changer d'idée également car les conséquences n'étaient pas présentes au moment du choix lui-même, elles découlent de celui-ci... ce qui offre de nouvelles perspectives de choix par la suite. Par contre si le choix était le mien alors il va se soi que je dois en assumer les conséquences... et ces conséquences sont simplement que je devrai orienter mes prochains choix en conséquence de celui qui est en aval... ainsi j'aurai le choix d'avaler la pilule ou de la recracher en choisissant d'en avaler une autre. L'évidence est d'accepter qu'il y aura des conséquences des suites de nos choix... pas d'accepter ces conséquences. On peut toujours modifier le cours des choses en choisissant par la suite avec une meilleure connaissance de cause. Accepter les conséquences c'est se résigner à laisser aller les choses, se dire qu'on y peut rien... et on y peut toujours quelquechose au final même si c'est de se révolter ou de sortir de notre zone de confort... plutôt que de se conforter soi-même dans nos choix, se dire alors que l'on n'a pas pris la bonne option et agir en conséquences même si pour cela il faut renier une partie de nous-même... ce choix on l'aura toujours. Cetaines choses ne sont pas des choix... je peux vous offrir le choix entre 2 pommes identiques... aurez-vous vraiment le choix dans ces conditions... pourtant si vous y regardez de plus près, vous aurez aussi le choix de ne choisir aucune des deux... et ainsi passerez à côté de l'illusion du choix offert. Le refus est un choix car vous pouvez toujours refuser de choisir. L'illusion est de croire qu'en refusant de choisir, vous ne choisissez pas. En ce sens vous aurez toujours le choix au minimum : choisir ou ne pas choisir, telle est l'option. Que le choix soit bon ou pas... ça n'empêche en rien que c'est un choix... le choix de nous dire qu'il est bon ou pas... et d'en assumer les conséquences car nous choisirons en conséquence par la suite. Cette fois I feel like you, cher I feel you... C'est un choix que j'avais et je l'assume...

Choisir de refuser, c'est de ne pas choisir d'accepter cher Sodak... ou encore choisir de ne pas accepter. Si on accepte de ne pas accepter, c'est qu'on n'accepte tout simplement pas... on refuse d'accepter et c'est un refus, tout comme accepter de refuser est un refus également. La négation ne s'efface pas comme par magie... Dire que vrai est faux... Dire que faux est vrai... Est-ce vrai dans un cas et faux dans l'autre... ou est-ce faux dans les deux cas... inverser des contraire ne change pas le sens... ça va en sens contraire quel qu'en soit le sens.

''...Accepter c'est reconnaître sa responsabilité...'' ''...Accepter c'est aussi déresponsabiliser les autres pour les torts qu'ils nous causent. Il ne s'agit pas de les excuser, il s'agit de les considérer seulement comme acteur de notre propre scénario...'' Dans ce cas, ne serions-nous pas que des acteurs dans le scénario des autres également... en ce qui a trait aux torts qu'on leur cause, évidemment... Chacun serait donc le pantin de tous les autres...

On a toujours le choix d'être d'accord ou non... de laisser les autres penser pour nous ou de penser par nous-même. Le choix de douter ou de se rendre à l'évidence... On a même le choix de penser qu'on a pas le choix qu'il pleuve lorsqu'il pleut... ou de se dire que si on se met à l'abri il ne pleuvera pas là où se retrouvera. On a toujours le choix de penser le contraire... de ne pas faire ce que l'on devrait... de se révolter contre l'humanité entière. Même si on ne choisit pas les choix qui s'offrent à nous, il y en a toujours qui se présentent d'eux-même et parmi lesquels on peut choisir... et si on peut toujours choisir c'est qu'on a toujours des choix. Par contre on a pas le choix d'être ce que l'on est... et c'est ce que nous sommes, une somme de choix. Mais le choix n'est pas un choix... il faut faire la distinction entre les deux, même si on peut toujours choisir de ne pas la faire...

Ce serait le chat qui aurait chassé le chas dans ce cas... peut-être ne veut-il pas sortir du sac en se faisant. Je dirais même qu'il a été descendu par mi-nous... la moitié de nous-même c'est lui et l'autre c'est nous. Reste à voir qui descendra qui la prochaine fois... étre de mauvaise humeur est une chose... imaginer si jamais à son retour il était en Chr... d'avoir été descendu la première fois. Je partage en ce sens... mais il ne faut pas empiéter sur le pain béni ... mais il me semble que par charité on devrait chasser la chasteté de son héritage. Si Jésus est un projet en construction alors il attendra bien le retour de vacance des travailleurs... Si c'est du clé-en-main il devra bien enlever son gant pour s'en servir... quoique si c'est un voleur il n'attendra pas qu'on lui remette une quelconque clé pour sortir... un bon voleur n'est-il pas déjà dans la maison alors qu'on attend encore qu'il vienne du dehors... Y-aurait-il péril en la demeure... Je vous salue bien bas,en passant, cher Chribou...

Si il est dans le royaume de Dieu et que le royaume est en nous... et si l'esprit de la porte en est qu'elle est aussi étroite que le trou d'une aiguille... alors on a qu'à s'ouvrir l'esprit assez grand pour qu'il ait assez de place pour sortir de son ou par ce trou... à ce moment il ne suffirait que de l'en prier pour qu'il en sorte... et qu'on s'en sorte. Peut-être ne s'agit-il que d'ouvrir simplement la porte... ouvrir la porte à celui qui viendra comme un voleur. En attendant... Prière de ne pas déranger, Jésus est en vacance.

Savoir tout sur tout... ce serait surtout se faire des idées dans ce cas... Encore faudrait-il surtout se faire à l'idée... ou se rendre à l'évidence. L'idée n'en étant surtout pas une comme les autres... Ce ne serait surtout pas parce qu'il y en aurait une que ce n'en serait pas une... c'est surtout ça l'idée. Comprendre ça ne s'apprend pas, ça vient de soi. Tandis qu'apprendre ça se comprend, ça va de soi. Reste à savoir si c'est lui qui dit ''savoir tout sur tout'' ou si c'est ce qu'on pense de lui... peut-être que ce ne serait que des idées qu'on se fait à son et à ce sujet après tout.

Savoir tout sur tout... C'est surtout tout savoir... ça ne veut surtout pas dire qu'on comprendrait tout.

Au petit bonheur... la meilleur des chances. Souhaitons qu'il croise celui-ci sur sa route...

Normalement, là où il n'y a pas de choix, c'est quand on vient juste de choisir... On doit alors assumer notre choix jusqu'au choix suivant ... mais pendant ce temps on a toujours le choix d'assumer ou non. On a le devoir d'assumer mais la liberté de ne pas assumer en changeant simplement d'idée. Je dirais qu'on a la liberté même si on a des devoirs... la liberté de ne pas les faire.

é la vie qui a mis cette pièce sur mon chemin... si elle le veut bien alors je la lui retourne de bon coeur pour libérer et réparer le sien. C'est au coeur de la vie qu'elle trouve sa vraie place... et cette place ne sera sans doute jamais la mienne.

Aux pouvoirs que contient une simple main tendue...

''... Ce que je veux dire sans faire dans le mélodrame c'est que personne ne choisit de naitre...'' Vous croyez... mais vous avez le choix de le croire ou non, ça vous regarde. Il y a un monde d'inconscience qui sommeil en vous... peut-être que ce choix et les raisons qui vous auraient poussées à le faire y sont enfouis à votre insu... qui sait. étes-vous bien certain que ce choix n'était pas le vôtre au départ... que de ne pas avoir le choix d'avoir le choix n'était pas votre choix. Il y a le choix, puis la conséquence du choix... puis le choix en conséquence. On ne choisit pas les conséquences mais en conséquence... il faut rester logique, sinon choisir n'aurait plus de sens. L'être de choix qui n'aurait pas le choix d'être... d'être la somme de ses choix... et bien il aurait encore le choix de s'assumer lui-même ou non.

Et encore... vous pouvez choisir de la mettre avant ou de la mettre devant... Si vous la mettez avant, rien ne vous empêche de mettre les boeufs devant ensuite...

Pour accepter de choisir il faut premièrement choisir d'accepter... Se résigner à choisir c'est déjà choisir de se résigner.