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lycha

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Billets posté(e)s par lycha

  1. lycha
    Sous une couche étoilée
    Tendrement endormis
    Nos corps entrelacés
    Bordés de satin gris
    Les yeux cernés de joie
    La bouche de volupté
    La rosée sur les draps
    Nos cheveux emmêlés
    Ton sourire enchanteur
    Sur ma peau opaline
    Réveillant cette ardeur
    Que mon coeur te devine
    Sous les yeux de la lune
    Au regard immobile
    Au sommet de la dune
    La naissance d'une idylle
    Etoiles dans les yeux
    La nuit est ainsi faite
    Quand on la vit à deux
    La vie s'habille de fête
    Tapisser tous tes murs
    Fleurir ton intérieur
    Et ton âme si pure
    Pour vivre dans ton coeur


  2. lycha
    Je voulais te parler des oiseaux et des fleurs,
    Te dire que les étoiles chantent aussi dans le noir,
    Et que les papillons s'envolent dans mon cœur,
    Quand l'ombre et le soleil se retrouvent le soir.
    Laisse-moi t’emmener sur mes chemins de terre,
    Te parler d’une larme au secret d’un silence,
    De ces mots qu’une main caresse d’un mystère,
    Quand l’amour dans mon cœur sans un bruit se balance.
    Pourrais-je me blottir au creux de ton regard,
    Embrasser ton sourire, écrire le mot toujours,
    Te regarder dormir sans l'once d'un brouillard,
    En t'écoutant me dire de tendres mots d'amour ?
    Je voudrais te serrer dans le creux de mes bras,
    Déposer mes baisers sur tes lèvres en larmes,
    Me noyer dans ces yeux où l’horizon sombra,
    Raviver de mon corps le désir et la flamme.
    Entre nous, c’est l’osmose et le ciel nous étreint,
    Nous voguons enlacés sur un tendre océan,
    Il est temps que l’amour nous emporte sans frein,


    Sur les ailes du cœur, nos pas seront géants.


  3. lycha
    Dans la pâle lueur tombante de mes mots



    Raisonne la complainte de mon âme assiégée



    Où du haut de ma tour surplombent en morceaux



    Les lambeaux de tissu de mon cœur nécrosé








    La terre est asséchée,ne pousse que l'amertume



    Des ombres silencieuses s'entourent à mes épaules



    Quand mes yeux embués caressent le bitume



    La tristesse m'étreint et mes rêves s'envolent








    La peine qui tapisse le fin fond de mes poches



    Circule sans mot dire comme à son habitude



    Et les douces chimères s'enterrent à coups de pioche



    Dans des sillons changeant sans cesse de latitude








    Protégeant mes entrailles de prochaines blessures



    La forteresse réfute même les odes à cieux



    Le sépia recouvrant mes fragiles armures



    Afin qu'elles ne se teignent à l'encre de vos bleus








    Quand palpite la ruine dans l'allée des soupirs



    Recouverte de cendre que transportent les vents



    La triste marionnette esquisse des sourires



    Dont les maux se conjuguent aux lisières du temps







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