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brian-wilson

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Messages posté(e)s par brian-wilson

  1. Ouh la mon ami ! Ne commence pas a envisager un autre hiver seul, nous sommes fin mars, le printemps commence a peine !

    N'anticipe pas, laisse venir. Fais moi confiance, les opportunités viendront, il te faudra juste les saisir (je sais, ce n'est pas le plus facile).

    Tu vois, la, moi, maintenant je suis bien avec ma copine mais dans un mois elle pourrait bien partir a Paris pour un an, et bien nous verrons a ce moment la ! Seize the moment (il ne sert de rien de nier les difficultés mais ça n'est guère plus utile de les anticiper de trop !) !

    Allez, laisse toi faire, ca va aller :blush: !

  2. Salut mon ami;

    je t'avais écrit une longue réponse dimanche, malheureusement mon ordi a planté pile au moment d'appuyer sur "envoyer " (évidemment).

    Bref, je suis assez surpris et chagriné de voir que tu es dans une mauvaise période, toi qui avait toujours été le premier de nous deux dans les étapes positives de la "guérison".

    Disons le carrément: je suivais ton exemple, et bien je te propose une chose (même si c'est assez prétentieux): échangeons les rôles.

    Je vais polluer ton topic en me racontant un peu: je vais bien, très bien, j'ai complètement repris ma vie en main.

    Je fais plein de choses, je rencontre de nouvelles personnes, demain je vais à Bordeaux voir un concert de "notre" artiste (le seul que nous avions découvert et adoré ensemble) ce qui en soit est un sacré signe, après demain je pars à Londres voir mon frère (et sa nouvelle copine), et là tout de suite je suis dans la cité U de mon ancienne ville universitaire (à 100 km de là ou j'habite maintenant) car je suis venu y retrouver ma nouvelle copine, que je n'aurai JAMAIS dû rencontrer et avec qui je n'avais AUCUNE chance d'être (je parle, de toute évidence, de l'ancienne version de moi).

    En effet j'ai essuyé deux refus de sa part (avant, un seul m'aurait découragé), elle est bien trop belle pour moi (évidemment), elle est ambitieuse et déterminé (là ou je suis un dilettante absolu), elle est catholique très pratiquante (quand je suis un athée à forte tendance anti-cléricale) et enfin "last but not least" (car il a fallu repousser ses réticences, sa peur du regard des autres) elle est africaine ( et noire comme le charbon) là ou je suis blanc lavabo.

    Bref, je ne sais pas ou je vais comme ça, mais je fonce en tout cas !

    Tu as toutes les cartes en main (plus que moi, je pense, même) alors rentre dans le jeu !

    Follow my lead, amigo; tout ira bien !

    Seize the moment !

  3. Bon ,par contre, soyons clair, la fille que j'ai évoqué un peu plus haut me plait vraiment beaucoup (malgré le "problème" de l'âge) et je crois que je vais finalement tenter un truc avant de tomber dans la zone "bon copain" et tant pis si je perds tout (de toutes façons je me rends compte que "bon copain" ça ne m'intéresse pas vraiment).

    Bon, ben j'ai tenté (enfin j'ai fait de nombreuses allusions, disons) et je me suis pris un râteau, gentil, mais un râteau quand même.

    Et bien ce n'est pas grave l'important c'est que "I grabbed a spoon" (enfin j'aurai bien mangé de cette crème glacée mais bon, la prochaine fois, ou la fois d'après).

    Par contre, on va continuer à se voir, bon copain, alors, après tout ça peut-être sympa aussi (et pourquoi pas wingwoman*, qui sait ?)

    * ailière, c'est à dire partenaire de drague, elle fait ma pub, je fais la sienne.

    J'ai jamais fait ça, mais ça peut être marrant !

  4. Déterrage de sujet pour vous donner de mes nouvelles, si celles et ceux qui me lisent se rappellent de moi. Alors comment-est-ce que je vais ?..

    Il est clair que le traitement antidépresseur (Seroplex 10mg - 1 cpr/jr) que je prends depuis maintenant 1 mois et demi m'a bien aidé à chasser une grosse partie de mes idées noires, m'a donné plus envie d'aller mieux. Mon état pyschologique, mon état moral n'est donc plus le même que celui de l'année dernière, c'est un fait.

    Et ça ira de mieux en mieux, tu n'as cessé de me le dire, et c'est vrai, c'est vrai !

    Le temps passe... et j'ai poursuivi mes sorties avec tous mes ami(e)s, mes séances intensives au sport ou encore planifié mes projets à venir. Finalement, je n'aurai jamais cessé de prendre soin de moi, comme si j'avais toujours eu cet instinct encré au fond de moi. Parce que peut être inconsciemment je savais que je méritais mieux que d'être malheureux comme ça, comme si mon corps et mon âme s'étaient naturellement accordés pour me verrouiller en "pilote automatique" et ceci, en dépit de ma blessure intérieure. Très bien exprimé et c'est ce que je ressens moi aussi (avec toujours un peu de retard sur toi :coeur: )sauf que tu ne le sais peut-être pas encore mais en fait tu as tout simplement repris le contrôle de ta vie, le pilotage automatique, ce n'est qu'une illusion créée par notre amour propre blessé "On dit" que c'est un signe optimiste de guérison, même si je ne le vois pas encore totalement. Depuis le début, on dirait que mon inconscient a pris le relais pour me préparer le terrain (le futur) en me permettant de faire les bons choix, sans jamais me laisser faiblir d'une manière ou d'une autre, me laisser aller à l'isolement et pire à l'effondrement total. Voilà, c'est ça ! Une force mystérieuse ne m'a donc jamais abandonné et j'ai toujours su faire les bons choix, ces choix positifs qui ne pouvaient forcément que me faire aller de l'avant. Ai-je eu peur de reculer ? Il est intéressant de me poser cette question.. Effectivement, je crois que je ne veux pas flancher à cause de cette fille qui m'a brisé le coeur. Peut être est-ce que je sais au fond de moi qu'il devait en être ainsi et que l'amour, s'il n'était pas là, était de toute évidence ailleurs ? En effet, difficile à imaginer au départ, tellement on s'est investi, tellement on y a cru (et elles aussi, sans doute) mais c'est bien ça. Peut être ai-je beaucoup à y gagner, à l'issu de cette épreuve ? Peut être ce destin est-il un cadeau de la vie qui va me rendre plus fort, plus riche et plus sage à l'avenir ? Beaucoup de "peut être" qui se transformeront probablement en certitudes d'ici quelques mois ?... Je le crois, je le pense, je l'espère, pour toi, pour moi et pour tous ceux qui passent par là et qui croient qu'ils ne s'en sortiront pas, ce qui est archi-faux, bien sûr, à condition d'accepter l'aide, d'accepter d'être triste, d'être humain. Se méfier des rebonds trop faciles, des détachements trop rapides, et surtout continuer à croire en soi et en les autres !

    La rupture a eu lieu tout début septembre. Cet événement a été un choc émotionnel intense pour moi, un bouleversement affectif, un raz de marée dans mon coeur. Depuis l'annonce de la rupture (par mail, la courageuse) jusque mi-décembre, j'étais en permanence dans un état de survie à compter les jours qui passent, "les jours de gagnés" comme je le pensais. Puis le traitement qui m'a été préscris m'a permis d'entrer dans une nouvelle phase de mieux être. Je me suis débridé, j'ai repris du poil de la bête et m'a vraiment apporté un soutient je ne peux que l'admettre. Mais alors aujourd'hui, qu'en est-il réelement ? Pourquoi suis-je revenu ici pour écrire sur moi ?

    Eh bien, j'ai l'impression d'être dans une période de doutes. Quoi de plus normal ? Dans une petite période de perturbations sur le plan moral. Comme je dis toujours, "le temps passe" et en dépit de tout ce que j'ai autour de moi, j'ai la sensation de m'ennuyer au fil des semaines. Je ne dois toujours pas être en paix avec moi-même et il m'arrive quelques fois d'éprouver à nouveau de la haine envers cette fille avec qui j'ai décidé de couper les ponts et qui depuis, ne se serait jamais donné la peine d'essayer de savoir comment je vais. Ca passera, et puis tu as le droit d'être en colère, et honnètement, ce n'est pas de la haine, et tu le sais ! La déception a donc été à son comble et encore aujourd'hui, je persiste à dire que cette attitude à mon égard est indigne, ignoble et cruelle après tout le bien que j'ai apporté à cette personne. Et tu sais quoi ? Tu as raison, mais tu t'en fous, quelqu'un de mieux t'attends qui saura reconnaitre ses qualités. Rappelle toi ce que tu m'as dit, et bien c'est pareil pour toi, tu vaux mieux que ça, inutile de lui en vouloir, elle s'en fout, tu ne lui dois rien, RIEN. Elle est ingrate et bien tant pis pour elle, l'ingratitude est une tare énorme, laisse tomber. Bon, on ne va pas revenir là dessus mais je regrette de constater qu'à l'heure actuelle, je pense et j'agis toujours un peu en fonction d'elle. Comme si je ne l'avais pas oublié. Longtemps, elle a été un repère à mes yeux, representé une stabilité et ce reflexe naturel se produit peut être encore pour le moment. Beaucoup me disent "mais tu t'en fous d'elle maintenant, c'est du passé et l'avenir est devant toi". Des paroles tellement banales et pourtant si vraies. Que tu m'as dites, que je te dis, parce que c'est vrai, persuade t'en à chaque instant, à chaque seconde, cesse de lui faire cet "honneur", je me bats contre ça tous les jours et ça commence à marcher, si j'y arrive, il est certain que tu vas y arriver !

    Je pense être dans une phase de faiblesse psychologique qui me pousse à regretter une part de cette fille qui me convenait parfaitement (physiquement), et toutes les autres me paraissent un peu fades à côté. Mon entourage s'acharne à me dire de ne pas forcément rechercher le même style de fille mais concretement, mon esprit se dit : "j'ai frolé mon idéal physiquement, puis je l'ai perdu, alors je veux au moins exactement pareil mais avec l'intellectuel cette fois-ci" ! Superficiel je sais.. Non, pas superficiel, "cicatriciel" ! Et puis le physique n'est pas un détail, nous le savons tous. Tu vois moi par exemple j'ai craqué pour une fille qui ressemble pas mal à une copine avec qui je ne suis jamais sorti mais sur laquelle j'avais aussi "craqué" avant qu'on ne devienne amis (oui c'est possible vu qu'elle m'a expliqué qu'elle était déjà avec quelqu'un qu'elle aime et avec qui elle est toujours d'ailleurs, huit ans après) Mais aujourd'hui, je me cantonne solidement dans mes critères physiques au point d'avoir balayé d'un revers, une ou deux filles à qui je plaisais récemment... mais qui n'était pas aussi bien que mon ex-amie physiquement (loin de là). Fade, c'est le mot. Vu comme ça, c'est grave docteur ?? Cela tombe bien car la semaine prochaine j'aborderai ce sujet plus en profondeur avec le psy que je vois et qui me semble être un homme vraiment bien. Je ne crois pas que ce soit grave, et puis si ces filles ne te plaisaient pas, c'est quand même normal de n'être pas allé plus loin ! Et je ne crois pas que tu te cantonnes, tu verras bien par toi même que quelqu'un de différent de ton ex te séduira, j'en suis persuadé.

    Concretement, j'ai l'impression d'avoir un gros problème : pourquoi suis-je si difficile avec les femmes ? Je suis presque convaincu que si je l'étais moins, et si je n'avais pas mon petit complexe physique avec moi (capillaire), je serais passé plus facilement à autre chose suite à ma rupture. Comment me débarrasser de mes critères physiques, pourquoi est-ce que j'aime les femmes très minces comme mon ex ?? J'aimerais me soigner de tout ça. Ca me dessert plutôt qu'autre chose. Et de savoir que cette garce s'épanouit avec un autre laidron m'humilie encore aujourd'hui. Tu t'en fous ! Tu t'en fous ! C'est à ça que je constate que je ne suis pas guéri vous voyez. Non, d'accord, mais ça viendra, c'est à toi de faire le chemin, rappelle toi ce que tu m'as dit, tu as raison, applique te-le, voilà tout ! Je me déçois moi-même de mon comportement : au bout de 5 mois j'ai toujours une colère en moi, et je compare toutes les filles que je croise à cette pauvre fille qui me gâche encore un peu la vie.

    Je me déçois aussi et surtout parce que je sais que j'ai absolument tout pour être heureux : une famille extra, une excellente situation professionnelle, énormément d'ami(e)s autour de moi, une bonne santé, un physique athlétique que j'entretiens soigneusement à la salle de sport 2 à 3 fois par semaines, je vais même bientôt recevoir une superbe voiture que beaucoup tueraient pour avoir dans leur garage, j'ai également beaucoup de projets tels que de belles vacances dans le sud cet été où un très gros voyage de prévu à travers les USA l'année prochaine... et j'en oublie. Mais j'ai honte. J'ai honte de me dire qu'il me manque l'essentiel à savoir l'amour. J'ai honte de me dire parfois que l'amour, je ne suis pas fait pour ça, que je suis incompatible avec ce genre de chose. Mais bien sûr ! Laisse venir, tu es "compatible", tu es quelqu'un de bien (et puis tu sais le fait d'être en couple n'est pas un gage de qualité, tout comme le fait d'être célibataire n'est pas une preuve de médiocrité). Ceci dit, l'Amour est important, et tu le trouveras, patience. J'ai honte de me plaindre, j'ai honte d'avoir recourt à quelques médicaments et à une psychothérapie (non, tu fais bien, l'aide est importante), j'ai honte de ne pas être plus fort que ça pour me sortir de cette épreuve tout seul (c'est à ça que servent les amis, tu seras là pour eux aussi, c'est évident), j'ai honte d'avoir fait vivre mon pessimisme à ma mère et ma soeur sans qu'elles ne puissent y faire grand chose (tu leur dira en les remerciant et je suis sûr qu'elles comprennent ta réaction, même si c'est toujours dur de voir les gens qu'on aime souffrir). J'ai honte aussi, car je fais beaucoup trop d'honneur à cette petite garce ainsi qu'à son nouveau petit chéri d'amour... Sans doute et la prochaine étape c'est de t'en foutre voir même d'être "heureux" pour eux et tu vois c'est le seul point sur lequel je suis "en avance" sur toi mais je crois que le comportement de ton ex a été pire (bien pire) que celui de la mienne donc je n'ai pas vraiment de mérite.

    Demain, je continuerai à faire tout ce que je fais. A voir mes ami(e)s, à rire avec eux, à passer du bon temps, à apprécier mon travail ou le sport. Cependant, je vivrai encore un petit moment avec cette mélancolie intérieure qui fait penser que la vie est parfois injuste. Elle l'ait, c'est pour ça, n'attends pas que la vie te rende justice parce que ça n'arrivera sans doute pas ! Et puis quel intérêt de se réjouir du malheur des autres ? Qu'elle soit heureuse n'est pas ton problème, du moment que tu te rends heureux aussi ! Il faut s'armer de courage en attendant, car on dit bien que "le temps fait son oeuvre", n'est-ce pas ? Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais j'ai toujours été gentil, adorable, généreux, attentionné, soucieux du bien être de mon entourage et j'espère de tout coeur que s'il y a un bon Dieu quelque part, il saura me redonner une vraie lueur d'espoir. Je pense en effet que tu es tout ça, et c'est à toi de te redonner cette lueur, avec l'aide de tes amis, des médicaments aussi et de tout ce qui te fera plaisir ! Tu es ton propre "bon Dieu" mais tu n'es pas omnipotent, alors laisse les autres t'aider, te soutenir, t'apprécier, tu en vaux la peine et tu le sais, au fond ! Je ne pense pas mérité le desespoir. La personne que j'étais avant me manque beaucoup, cette personne qui se sentait bien en permanence, qui était heureuse à 100%... Bon, ben elle ne demande qu'à revenir, elle reviendra !

    Merci aux quelques courageux(ses) qui m'auront lu jusqu'au bout.

    Geko

    EDIT : j'ai oublié de vous dire qu'à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai une obsession à vouloir rencontrer très vite une autre fille comme je l'aime et qui sera cette fois la bonne ! En effet, la patience n'est pas mon fort. Est-ce lié au fait de vouloir guérir ? Guérir l'amour par l'amour ? Je me souhaite d'être en paix avec moi-même, car pour l'instant je n'assume toujours pas mon statut de célibataire. Ce statut dans lequel cette fille m'a mis et que je prends comme le chatiment supreme.

    Tu progresse, en fait, même si tu as l'illusion du contraire.

    Bon enfin, nous allons y arriver, tu vas voir ! :blush:

  5. Malheureusement, il n'y a que toi pour répondre à cette interrogation.

    Ne t'impatiente pas, ça viendra tout seul.

    Reste juste ouvert aux autres, il y a une femme qui t'attend quelque part et dont tu feras le bonheur ... n'en doute pas ! :blush:

    Je le fais (rester ouvert aux autres), je me force (et j'essaie que ça ne se voit pas !) mais comme je l'ai dit dans le message précédent, pour le moment, ça me semble encore trop fragile, tout ça (j'espère donc qu'elle va attendre encore un peu :coeur: )!

    Bon ,par contre, soyons clair, la fille que j'ai évoqué un peu plus haut me plait vraiment beaucoup (malgré le "problème" de l'âge) et je crois que je vais finalement tenter un truc avant de tomber dans la zone "bon copain" et tant pis si je perds tout (de toutes façons je me rends compte que "bon copain" ça ne m'intéresse pas vraiment).

    A bientôt, merci !

  6. Salut brian',

    Ne néglige pas la voie des antidepresseurs... Tu passes exactement par là où je suis passé, avec les mêmes sentiments, la même mélancolie. Simplement moi, je me suis lancé dans cette voie pour mettre toutes les chances de mon côté, pour "gagner du temps" cette fois, et ça marche. Alors pourquoi pas toi ? L'effet des antidépresseurs, on le connait. Et si, comme le dit si bien P.Labro (cf. citation précédente) une molécule agit mal/ne fonctionne pas, il suffit d'en changer !

    Le fait est que je trouve que tu stagnes brian', comme moi il y a de cela plus d'un mois. Tiraillé, tourmenté, prisonnier, sur "pause" dans ta vie. Je te conseille de consulter et de suivre un traitement car s'il y a bien une chose dont tu as besoin, c'est de retrouver tous tes esprits. Et dès lors que cela commencera à faire effet, tu vas ENFIN respirer..

    Réfléchis-y sérieusement. Considère la chose.

    J'ai fait plus qu'y réfléchir, je l'ai fait.

    Les effets positifs commencent à se faire sentir, mais j'ai encore (beaucoup) de chemin à faire.

    Mon déménagement va m'aider (même si pour le moment je cherche mes marques) et j'ai commencé à rencontrer de nouvelles personnes.

    Je suis les conseils, et je sais que ça va marcher tôt ou tard.

    Mais par moments je me laisse encore aller, et ça, j'en ai marre !

    Je sais qu'une étape essentielle sera de rencontrer quelqu'un, même (et presque surtout) si c'est transitoire (et clair pour nous deux, bien sûr, et puis les choses peuvent évoluer de façon inattendue, même si on part sur cette base !).

    Mais je me déplais trop pour le moment pour espérer plaire (mais je travaille là dessus aussi).

    A bientôt.

  7. C'est bizarre, j'allais mieux, je recommençais à sortir, je commençais même à regarder (un peu) les autres filles, jusqu'à en trouver une extrêmement charmante mais je n'ai rien tenté, paralysé par la certitude que je ne présente aucun intérêt (sans parler du fait qu'elle a très exactement le même age que mon ex, à 4 jours près, et que ça me semble une mauvaise idée de repartir dans une histoire avec une fille bien plus jeune)

    J'ai presque fini mon déménagement, je me débarrasse des dernières affaires qui me la rappelle et pourtant je ne cesse de penser à elle.

    Je n'arrive même pas à savoir si je l'aime encore (je crois que ça veut dire que non, sinon je saurai).

    Dès que je positive, paf, je me dis que je partagerai bien ça avec elle (curieux, je trouve). Personne ne me semble pouvoir la remplacer.

    Je ne la croise jamais, ce qui devrait m'aider, mais non, je pense à elle, imagine sa nouvelle vie, l'imagine bien sûr se disant qu'elle est tellement mieux maintenant.

    J'en ai marre, je perds mon temps !

    Je veux emplir mon c¿ur de quelqu'un d'autre ! Je veux penser à moi, aussi, mais je n'y arrive pas, je ne "m'intéresse" pas ! :blush:

    Question: "comment une personne qui n'en a plus rien à faire de moi peut-elle être à ce point le centre de ma vie ?"

  8. Bonne année, meilleurs voeux brian' !

    Cette année 2010 sera meilleure que la précédente, c'est certain crois-moi. C'est l'année du renouveau, l'année où tu vas te sortir, te bouger, l'année ou ça va aller mieux ! Et je n'essaies pas de te convaincre, je te le dis à l'avance !! ^^ Tu vas prendre les bonnes décisions, ça ira de mieux en mieux :coeur:

    Donne moi de tes news si tu passes par ici. Courage mon pote !

    :blush:

    Salut, je te souhaite aussi une très bonne année.

    Je commence à remonter la pente; en tout cas, je sais maintenant que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre.

    Toutefois j'ai encore de forts moments de nostalgie et pendant 4 ans elle m'a donné beaucoup de bonheur même si la fin a été amère.

    Je manque encore énormément de confiance en moi et je n'ai pas encore repris d'activités mais je suis en train de déménager et quand ce sera fait je vais me mettre un grand coup de pied au cul pour avancer.

    Par contre ce qui ne progresse pas, c'est la peur de les croiser ensemble, quand je me promène en ville (ou ailleurs, même) je ne suis pas tranquille.

    Je sais que je n'ai rien à me reprocher et que je n'ai pas à être gêné mas c'est plus fort que moi.

    J'avance, petit à petit.

    Je commence d'ailleurs à avoir envie de rencontrer quelqu'un mais je ne sais pas comment aborder les filles et franchement pour le moment elles me paraissent soit un peu "fades" ou quand ce n'est pas le cas, je n'ose pas imaginer qu'elles puissent s'intéresser à moi (j'ai l'impression qu'il y a écrit "c¿ur brisé" sur mon front).

    Et toi, comment vas-tu ?

  9. Je te remercie mais il est bien évident qu'elle ne me suivra pas, elle en a fini avec moi !

    Pour ce qui est du message, je ne l'ai pas envoyé, ne t'en fais pas.

    J'avoue que j'ai un moral très fluctuant et une tendance exaspérante à me dévaloriser (hein, Geko ?).

    Je n'arrive pas non plus à ne pas penser à elle.

    Pour ce qui est de la roue qui tourne, je dois dire que le bonheur évident de quelqu'un qui m'a trahi il y a 6 ans pendant que je suis si malheureux fait que je ne crois pas trop à ça.

    Je crois que je ne l'aime plus vraiment, maintenant, mais je suis "jaloux" de son bonheur, humilié et inquiet de mon avenir.

    Bon, au fond, je suis persuadé que ça va aller, mais pour le moment je fais le dos rond, c'est le mieux dont je suis capable (sauf quand j'ai des regains de forme, ce qui arrive parfois, heureusement).

    Je dois devenir meilleur, il le faut et je le peux.

    C'est un cercle vertueux à entamer: confiance en moi, amélioration objective donc plus de confiance en moi, etc...

    Hier j'allais bien, aujourd'hui très mal.

    C'est vraiment de la gestion au quotidien, là !

    Et vos messages m'aident énormément, je dois le dire !

    Merci.

  10. Laisse tomber, pense à toi.

    Si ça doit se faire, il reviendra.

    Tout ce que tu feras ne pourra que diminuer tes chances.

    J'ai été largueur (la relation était très récente et c'était pour une fille que j'aimais) et je me fichais (pardon, hein) de tout ce que pouvait me dire mon ex.

    Je suis actuellement largué (après une longue relation, plus de 4 ans, avec la fille pour qui j'avais largué celle dont je viens de parler) et elle disait partir pour être seule mais elle s'est mise avec quelqu'un immédiatement et elle ne m'aime plus.

    Elle ne reviendra pas et si ça ne marche pas avec lui, elle en trouvera d'autres.

    Dans quelques années (au plus tôt) peut-être qu'elle voudra à nouveau de moi (mais à ce moment là, il sera, je l'espère, trop tard). Mais je pense vraiment qu'elle ne m'aimera plus jamais. Je commence à me faire à l'idée.

    Laisse faire les choses, fais ta vie. N'oublie pas (de toutes façons c'est impossible) et profites en pour t'améliorer.

    C'est ce que tout le monde ME dit, et c'est vrai !

  11. écoutes, tu tombes bien, là.

    C'est exactement ce que je me disais. Cet après midi je suis allé avec un pote, sa copine et mon frère me promener autour d'un lac ou nous allions souvent avec elle.

    Et bien ça m'a fait du mal bien sûr mais plus parce que je craignais de la croiser avec le nouveau, pas trop par nostalgie.

    En plus il se trouve que ce pote nous a dit vouloir larguer sa copine bientôt, et bien sûr nous avons fait comme si de rien n'était et la pauvre ne se doute de rien.

    Il dit faire ça pour son bien (le temps qu'elle présente sa thèse, donc pour ne pas la déstabiliser avant) mais je trouve ça assez nul d'attendre (je me mets à sa place à elle, heureuse et amoureuse).

    Quelque part (je vais t'énerver là) ça m'a permis un peu de me mettre à la place de mon ex car j'adore ce pote et pourtant il fait ce genre de choses.

    Bref il vaut mieux être son pote que sa "copine".

    Et bien c'est comme elle: je ne veux/peux plus être son "copain" et je ne peux/veux être son ami, donc je vais m'en détacher.

    Ce qu'il me reste à combattre maintenant c'est cette humiliation et cette jalousie stupide (ça risque d'être dur, surtout si je reste seul longtemps).

    Pour le reste tu as aussi sans doute raison, la vie va m'offrir autre chose (mais j'espère juste que ce ne sera pas dans trop longtemps, et que ce sera vraiment pour de bon, cette fois).

    Je vais arrêter de me dévaloriser, déménager bientôt, faire de nouvelles choses.

    J'ai la motivation, là !

    Je sais qu'il y aura encore des bas, mais là, pour la première fois, je ressens vraiment que ça peut aller durablement ! En plus j'ai des trucs administratifs à régler plus le déménagement à préparer, donc ça va bien m'occuper aussi. Même si je fais tout ça à cause de la rupture, bien sûr, mais ça fait partie du processus.

    Pour ce qui est de la discussion, je ne sais toujours pas.

    Je pense que tu as raison mais une amie me conseille à l'inverse de lui redemander.

    Pour le moment je ne vais rien faire, en espérant que ça passe tout seul (ce qui est possible). Et puis de toutes façons si j'attends trop, ça sentira trop le "réchauffé" et donc je n'oserai tout simplement pas demander puisque ça semblera ne plus avoir de sens.

    C'est le SEUL point sur lequel je ne te rejoins pas encore totalement. Je te trouve aussi un peu trop dur avec elle, mais ce n'est pas ta faute, je pense que c'est moi qui ait donné une image un peu faussée des choses -un peu, hein !

    Enfin bon.

    A bientôt.

  12. Nous n'avons qu'une amie commune, et je ne la mettrai pas dans cette situation même involontairement. Donc c'est vrai que nous en avons parlé mais je suis sûr qu'elle ne se parleront pas ou très peu (ou alors, du nouveau, donc éventuellement des comparaisons, forcément en ma défaveur, d'ailleurs, en tout cas pour le moment !). Elle m'a même dit "E. n'a jamais dit du mal de toi" mais ça voulait dire (j'en suis certain): "tu sais; elle ne parle pas de toi, du tout !"

    Et puis mon ex sait être très dure et la porte est refermée, définitivement (même si je ne l'accepte pas du tout, encore !)

    Je parais résolu comme ça mais ce n'est pas encore le cas car je l'aime toujours malgré toutes les choses dures que j'ai dites. C'était une colère nécessaire et assez justifiée vu ce qu'elle a fait mais il y a encore un attachement très fort qui ressemble à de l'amour et même à de l'amour-haine, précisément.

    Je lui en veux encore beaucoup tout en sachant que je suis prêt à tout pardonner, un jour !

    J'ai beaucoup de chemin à faire, encore, énormément même.

    La savoir si loin, hors de ma vie (et moi hors de ses pensées) alors qu'elle m'obnubile encore (enfin, plus tout à fait) est très très dur. :blush:

    Quant à ne pas me dénigrer, c'est très dur, je suis tellement déçu de ma réaction.

    Mais je sais que je vais trouver ma place, et qui j'y serai bien, moi aussi !

    J'espère rencontrer quelqu'un, moi aussi dans pas trop longtemps.

    J'ai de l'amour à donner.

  13. Encore une petite réflexion en passant: je crois que je commence à accepter la situation (oui je dis bien je commence, à peine) et du coup je souffre énormément de me dire que j'ai vécu avec cette fille très chouette (oui, malgré TOUT, je ne peux nier tout le bon qu'elle a en elle) et que maintenant qu'elle va devenir plus mature et plus expérimentée (en très grande partie grace à moi) d'autres hommes vont en profiter.

    éa me fait très mal de n'avoir été qu'un "tremplin" (même si je suis certain qu'elle était sincère quand elle disait vouloir passer sa vie avec moi).

    Il ne me reste qu'à espérer qu'elle ne me dénigre pas trop et qu'elle a conscience de ce que je lui apporté.

    Quant à moi; je reste assez pessimiste sur mes futures relations.

    Je n'ai pas 25 ans pas de charme ni de talent particulier, une situation professionnelle quelconque et un manque cruel de confiance en moi (de manière générale, pas juste en ce moment).

    Mais par contre je commence à avoir envie de me reconstruire une vie de célibataire "épanoui" (du coup, côtoyer mes amis en couple devient très difficile car il me ramène à ce que j'ai perdu sans être sûr de pouvoir reconstruire quelque chose).

    Mais l'énergie n'est pas encore là (la saison joue pas mal, c'est certain).

    Et surtout: j'ai encore des velléités de la contacter pour qu'elle me donne enfin les vraies raisons (mais je résisterai, pas d'inquiétude).

    Bref, je sens que j'avance petit à petit. Reste à savoir si la destination est la bonne !

    Et, surtout, j'ai un furieux besoin de parler, d'écouter, de m'ouvrir, à propos de plein de choses.

    Comme avant. Cette rupture m'a refermé, et ça je ne l'accepte plus !

    A bientôt.

  14. Je viens de comprendre quelque chose:

    - je pensais vouloir à nouveau être avec quelqu'un mais en fait ce que je voulais c'était retrouver ce confort, ce même confort d'ailleurs qui dans son versant négatif s'appelle la routine et qui est en fait sans doute une des causes principales de cette rupture.

    Je l'aime encore, d'une certaine façon, donc j'aime encore ce schéma de relation donc je dois surtout en rester éloigné. Il faut que je reste seul ou que je cherche autre chose. Elle m'a quitté parce qu'elle voulait soit disant être seule, résultat elle est déjà en couple (probablement assez "avancé", même). Je n'accepte pas la rupture car je veux une vie de couple: conclusion il faut que je reste célibataire encore parce que sinon je vais reproduire les mêmes erreurs.

    Ce ne sont des paradoxes qu'en apparence.

    Un petit point; hier j'allais très mal.

    Saloperie de réveillon, avec mon ex belle famille qui fait mieux connaissance avec le nouveau (j'imagine, je n'en sais rien, bien sûr) et moi qui suis "absent" d'avec ma famille (trop occupé à penser à tout ce que j'ai perdu), une très mauvaise nuit (sur un canapé, habillé pendant que .... blablabla).

    Et puis ce matin deux mini-révélations: celle du début de mon message et la deuxième: elle est avec quelqu'un d'autre, bien, c'est son droit, elle ne m'aime plus c'est son droit, elle ne ressent que de l'indifférence pour moi, c'est comme ça (c'est son droit), elle estime que je n'ai pas droit à des explications, c'est injuste mais je n'ai d'autre choix que de l'admettre.

    éa ne fait pas de moi un détail de son passé (là tout de suite peut-être mais dans quelques années, j'aurai toute ma place); ça ne fait pas de moi quelqu'un qui ne peut être aimé et aimé (je me rends compte qu'à aucun moment je n'ai perdu confiance dans le fait de trouver quelqu'un de fiable et d'honnête, ce qu'elle a été, d'ailleurs, longtemps; avant de m'exclure).

    Je ne suis ni fourbe, ni mesquin (surtout pas), ni malsain, ni malhonnête, je suis juste perdu et peiné, ce ne sont pas des défauts mais des états d'âme, à moi de les combattre et de passer à autre chose.

    J'ai évidemment ma part de responsabilités dans cette rupture, mais maintenant, peu importe, c'est fait.

    J'ai compris beaucoup de mes erreurs et des siennes. Je vais tacher de ne pas reproduire les miennes et de fuir les personnes ayant les mêmes tendances qu'elle.

    Mais d'abord, je vais me reconstruire, seul (ce serait une erreur de fuir cette étape).

    Pas seul, non, mais avec mes amis, ma famille.

    J'espère ne pas la croiser, les croiser et si ça arrive je les ignorerai ou si j'e'n suis capable je serai courtois mais distant.

    A part ça, joyeux Noël.

  15. Comme convenu mon ami, je vais te donner mon expérience personnelle avec le Seroplex (qui bien sûr a été intégré a une "stratégie" globale de guérison: soutien de ma famille, de ma copine -depuis donc devenue mon ex accusatrice et ingrate- et d'une psychothérapeute ainsi que, bien sûr, ma propre volonté).

    En outre il faut que tu saches deux choses:

    -primo: j'y suis allé à reculons , acceptant de le prendre au moins autant pour les autres que pour moi car dans la dépression dans laquelle j'étais (bien plus intense que ce que nous traversons, je pense, enfin pour moi c'est sûr même si actuellement c'est encore plus insidieux, mais bon) j'étais (au départ) persuadé de ne jamais guérir (je voulais donc juste faire semblant pour qu'on me foute un peu la paix avant que ma vie s'écroule).

    -deuxio: chaque expérience est unique et comme je n'ai pas la prétention de connaitre le sujet je vais juste te livrer mon vécu (à ne pas trop extrapoler, donc)

    Donc le Seroplex (dont j'ai pris au plus 15 mg par jour pendant 1 mois environ) m'a d'abord mis dans un état cotonneux ou la réalité n'était plus vraiment là (c'est à dire que je ne vivais plus intégralement les choses, j'avais l'impression de les observer au moins autant que de les vivre), oû mes pensées noires (et parfois suicidaires) devenaient plus abstraites (alors qu'avant elles étaient tangibles: j'étais nul, j'allais me tuer éventuellement). Elles sont redevenues: je pense que je suis nul, j'ai surement raison, ou peut-être pas.

    Psychothérapie et soutien des autres sont essentiels dans cette phase pour deux raisons:

    - ne pas sombrer dans une rumination permanente; d'autant qu'à ce moment là j'étais en arrêt de travail

    - s'entendre dire par ses parents, amis, copine que l'on doit se bouger, ce qui sur le coup semble ne servir à rien mais sert pour la bonne et simple raison que c'est vrai et par le(la) psychothérapeute que l'on va y arriver pour telle et telle raison. Psychothérapeute que l'on paye ce qui à mon sens est important car je pense que le fait que ça ait un coût permet de prendre conscience du côté "anormal" et en même temps "involontaire" de notre état - je ne saurai pas l'expliquer vraiment, mais je vais essayer quand même: des professionnels existent pour aider à se "réparer" donc c'est bien que quelque chose ne va pas mais ce n'est pas complètement ma faute non plus (ça permet d'arrêter de se "complaire" dans son mal-être).

    Le Seroplex aide en permettant de contrôler les idées noires et en "ancrant" les envies d'aller mieux (je ne peux pas le dire autrement).

    En ce moment par exemple j'ai des idées noires qui s'ancrent et mes envies d'aller mieux se heurtent à une pseudo-réalité dont je me suis convaincu: c'était la femme de ma vie donc j'ai tout perdu (plus je suis vieux et laid tout ça); donc si ça continue au delà d'un temps raisonnable (disons 3 semaines) j'envisagerai d'y avoir recours à nouveau (car je sais que j'ai tort mais je me laisse envahir pas ses idées quand même).

    Le mieux serait bien sûr de me mettre un bon coup de pied au cul tout seul et ensuite dans un bon jour de rencontrer quelqu'un qui me redonnera confiance. L'autre étant indispensable dans ces moments là: que ce soit un "pair" qui vit quelque chose de similaire :blush: ou une fille -en ce qui me concerne- qui a de l'attirance -après tout, comme tu dis, c'est déjà arrivé.

    Je sais que toi tu sauras faire les trois: accepter prendre l'aide des autres, t'aider du produit et te mettre tout seul des coups de pied ou je pense.

    Je ne peux pas t'en dire plus pour le moment car je n'ai pas trop envie de me souvenir de cette période (ceci étant n'hésite pas à me poser des questions si tu le souhaite).

    brian

    P.S.: excuse moi de ce message un peu confus mais l'évocation de ce produit me ramène à des choses désagréables: cette dépression et cette graine du doute que m'as distillé mon ex comme quoi je me suis montré trop faible pour pouvoir la garder (quelle ingrate avec tout le soutien permanent que je lui ai apporté, enfin bon ! Quand j'y pense la seule fois où elle s'est montré vraiment forte et déterminée en 4 ans ça a été pour me plaquer)

    P.P.S.: mais encore une fois, n'hésite surtout pas si tu as des questions.

  16. Pas de soucis. De toute façon, je passe faire un petit tour sur ce forum quasiment tous les jours, donc évidemment je passe par ton topic.

    Eh oui comme tu dis, "saloperie de chagrin d'amour". C'est dur d'avoir autant investi de soi, autant d'amour et de se retrouver face à un mur aussi brutalement. C'est un vrai sentiment d'injustice qui nous ronge, et il est souvent plus facile de se laisser aller à la mélancolie et/ou à la haine. Pourtant, il faudra tôt ou tard tendre vers la bonne humeur, le positif, le bien-être brian'. éa peut prendre du temps c'est normal. Tout comme il est tout à fait normal d'avoir des humeurs changeantes très fréquemment : tu es blessé directement au coeur et tu n'acceptes pas qu'il en soit ainsi aussi facilement, en ta défaveur. Tu as l'impression qu'elle s'en sort heureuse alors qu'elle t'a fait du mal, pendant que toi tu "agonises" alors que tu as toujours voulu son bien, parce que tu l'aimais ! Ton envie de lui dire ses 4 vérités avec toute la rage que tu as en toi, tout comme ton envie cachée de te venger d'elle... ne sont que le fruit de cette injustice que tu ressens. Mais la vengeance ne guérit pas. C'est inutile, car les choses sont ainsi. La vie est faite ainsi. Est-il juste que quelqu'un que l'on aime meurt suite à un soucis de santé ? Bien sûr que non. Mais nous sommes obligé d'accepter cette injustice.

    Finalement, tous ces conseils d'une banalité incroyable sont pourtant vrais : repousser ses pensées négatives dès qu'elles viennent et penser tout de suite aux choses positives, faire des choses que l'on avait plus l'habitude de faire ou que l'on avait pas l'occasion de réaliser avant (ex : moi, je vais me mettre au piano), prendre soin de soi (ex : shopping, musculation, cosmétiques), sortir le plus possible avec ses amis et se bouger sans jamais se laisser aller, apprendre à voir les belles choses de la vie, croire au fait que cette rupture est une nouvelle chance de rencontrer LA bonne personne à l'avenir soit celle qui nous rendra encore plus heureux qu'on ne la jamais été et avec toutes les bonnes leçons que l'on a tiré de la précédente relation, etc.

    Oh, tu sais. Après avoir eu un pic de bonne humeur pendant presque 1 semaine, je suis un peu redescendu en régime mais "ça va". Je sais que ça reviendra et en attendant, il m'arrive d'avoir quelques coups de blues car rattrapé par mes souvenirs du passé avec "elle". Nous sommes en période de deuil ! C'est normal, ça ne passe pas comme ça mais le positif, c'est d'avoir conscience du fait que l'on veuille s'en sortir ! Parfois, il nous arrivera de dire "ouiii mais l'amour n'existe pas, je ne rencontrerai plus jamais personne c'est fini, je suis nul, si elle m'a quitté c'est que je suis pas si bien que ça, je retombe dans la galère du célibat, et puis de toute façon tanpis je ne veux plus jamais connaitre l'amour je vais rester célibataire toute ma vie et vlan', blablabla blablabla..." mais c'est normal de l'exprimer ainsi car quelque part, ça traduit un désir d'entendre l'inverse ! Dans notre tristesse profonde, on a tendance à vouloir volontairement s'éloigner de ce qui peut/va nous sourire à l'avenir. Mais tout ça n'est qu'une réaction humaine due à de la souffrance.

    Souffrance... Dépression. Nous faisons de la dépression mais ce n'est pas un drame ! Ce qui serait un drame, c'est de ne pas vouloir l'admettre et faire n'importe quoi. Au contraire, en avoir conscience signifie que l'on veut s'en sortir, et on s'en sortira.

    Tous les mois, je rencontre un docteur (un docteur qui me connait depuis tout petit). Toute ma famille passe par lui. Eh bien je l'ai rencontré jeudi soir, et il m'a dit qu'il allait me prescrire un antidépresseur (SEROPLEX) pour m'aider à aller mieux. Au début, j'étais effrayé car j'avais peur de tomber dans la dépendance d'un médicament ! Mais il m'a expliqué tout à fait simplement que les antidépresseurs ne créaient aucune forme d'addiction car leur action était de redonner au cerveau toutes ses capacités à positiver, à aller de l'avant, à mieux voir toutes les belles choses de la vie justement. De nous redonner goût au quotidien en somme. Car la dépression est une maladie chimique qui se traite et se guérit dans 90% des cas sans rechutes ce qui est une très bonne chose. : la mauvaise circulation de neurotransmetteurs dans le cerveau provoquent la dépression, donc l'action des antidépresseurs et de restaurer cet équilibre (voir lien : http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_20..._depressif.htm). Au bout de 2 semaines, les premiers effets sur le moral interviennent, et plus ou moins au bout de 2 mois, nous retrouvons l'état psychologique dans lequel nous étions avant notre choc émotionnel. Aucune dépendance possible donc, mais une nécessité de poursuivre le traitement même lorsque "tout va mieux" afin d'éviter le risque possible de rechute. On réduit ainsi les doses progressivement jusqu'à zéro, tout en douceur.

    Les anxiolytiques sont déjà beaucoup plus traitres dans le sens où après 1 mois de prise régulière, une dépendance peut s'installer. Or l'action des anxiolytiques est d'atténuer spontanément une grosse angoisse. Leur usage est indispensable suite à un choc brutal, mais qui peut passer en peu de temps. Certaines personnes en usent et en abusent car une fois son effet disparu, le mal être revient. Les antidépresseurs ont une action beaucoup plus saine dans le sens où ils améliorent la qualité de vie au quotidien et finissent par faire disparaitre les angoisses. Ce traitement associé à une psychothérapie sont une garantie de guérison. Je t'invite à parcourir les autres dossiers Doctissimo qui sont tous très bien faits et interessants.

    Je crois qu'en cette période hivernale particulièrement triste, tout cela ne pourra que me faire du bien en m'aidant à m'élever, tout en continuant à faire un travail sur moi-même, mais cette fois en ayant moins de chances de me laisser parasiter par des idées négatives qui sont en fait un frein à mon amélioration personnelle. Rappelles-toi : "quand on a le nez collé sur un problème celui-ci semble immense et flou, mais quand on réussit à prendre du recul il devient plus petit et plus net" !

    Tu devrais discuter de tout ça avec ton docteur. Il n'y a pas de mal à mettre toutes les chances de son côté pour aller mieux plus vite. Enfin c'est mon avis :coeur: Quoi qu'il en soit, ça passera ce chagrin va... et plus vite que tu ne le crois. La vie te réserve de magnifiques choses, il faut en avoir conscience et se battre pour y arriver ! Tu rencontreras une femme bien dans sa tête, qui t'aimera pour ce que tu es, tu seras aussi un papa-poule tu verras. On a l'impression que notre rupture est un réel gachi, mais je crois que le plus gros des gâchis, c'est de se mettre dans des états pas possibles de détresse plutôt que d'accepter tout le bon que cette ancienne relation nous a apporté. Le meilleur est à venir très cher..

    Je connais malheureusement bien le Seroplex (suite à mon épisode dépressif de l'an dernier).

    Je venais justement de l'arrêter (depuis quelques jours !). Comme je l'ai déjà dit la rupture est intervenue à un moment ou j'allais TRES bien. C'est en grande partie pour ça qu'elle m'est insupportable: si elle n'a plus voulu du moi de ce moment là qui était positif et dynamique comment espérer que quelqu'un puisse vouloir un jour du nouveau moi : dépressif, plus vieux dans sa tête que jamais et manquant de confiance en soi et dans les autres (sans parler de ce complexe physique assez justifié, surtout en ce moment).

    Je vais mal, là tout de suite. L'agence immobilière m'a informé que mon préavis n'avait pas été pris en compte car les deux titulaires du bail n'ont pas signé, or, j'avais signé un nouveau bail avec mon nom seul. éa va se résoudre (parce que les papiers sont en bonne et due forme et que s'il y a erreur, elle vient d'eux) et puis de toutes façons je les ai prévenu que je partirai à la date prévue et que je ferai le mort ensuite s'il ne réparait pas leur erreur (bon, du coup, si ça en arrive là, aucun espoir de récupérer cette fameuse caution).

    Je n'arrête pas de penser à eux (c'est devenu eux, maintenant, dans ma tête).

    Effectivement je me vois finir seul (comme avant de rencontrer la fille qui a précédé mon ex puis mon ex) et je n'arrive pas à me raisonner.

    Je sais que tes conseils sont précieux mais je n'arrive pas à les mettre en application: sortir, commencer de nouvelles choses. Je n'ai pas la force ni même vraiment l'envie.

    Quant à penser qu'elle sort heureuse, c'est le cas aussi puisque il en est ainsi.

    En plus, le temps joue contre moi.

    Par contre, je n'ai plus du tout envie de me venger (à nouveau). Je veux juste ne plus jamais avoir de ses nouvelles (ce qui n'est pas encore possible).

    Si je la croise par hasard, je l'ignorerai (comme elle a fait). Si quelqu'un me parle d'elle, je détournerai la conversation. Si elle cherche à me contacter pour les raisons habituelles (administratives et pécuniaires) je serai comme elle: précis, factuel, froid.

    Si elle me recontacte pour d'autres raisons (ça n'arrivera pas mais bon) alors là je ne répondrai carrément pas car je serai incapable de maitriser mes émotions et si suffisamant d'eau a coulé ou que je suis moi même à nouveau bien (seul ou accompagné) je ne le ferai pas non plus car ça n'aura plus de sens.

    J'ai beaucoup de difficultés pour le moment (et la période des Fêtes n'aide pas, à vrai dire). Quel gâchis, quand même, comme tu dis.

    Mais j'ai enfin compris que c'était au moins autant ma faute que la sienne (non, ce n'est pas de l'auto-flagellation) et que, le jour ou ça se présentera, j'aurai appris de cet échec pour nourrir ma prochaine relation.

    Mon moral est actuellement trop bas et trop variable pour que je puisse réfléchir et m'exprimer sereinement (et en même temps j'en ai tant besoin).

    A bientôt, et puis tu as bien raison d'accepter cette aide, ça n'est pas un renoncement (j'ai reculé cela trop longtemps moi même pour savoir que ce n'était pas la solution). Tu n'es pas faible, tu es fragilisé (comme moi ?).

    Par contre, en ce qui me concerne, je ne veux plus en prendre (mais bon, je ne dis plus jamais jamais parce que bon). J'ai eu quelques effets désagréables lors de l'arrêt (je ne te dis pas lesquels car tu n'en auras sans doute pas :coeur: )

    Courage, nous allons y arriver.

    brian

    P.S. : Pour ce qui est de prendre du recul tu as tout à fait raison, c'est ce que je suis arrivé à faire l'an dernier. C'est ce que je dois arriver à faire ici aussi, mais c'est plus dur (ben déjà je me rends compte que l'an dernier j'avais bien plus progressé en moins de temps; et malheureusement une des raisons était sa présence).

    Ce qui est vraiment très dur c'est que la personne grâce à qui, avec qui et in fine pour qui je m'en suis sorti (je veux dire l'autre personne à part moi-même bien sûr) est celle qui crée ce mal être cette fois. Mais ce n'est pas "sa" faute, c'est une situation. Il faut que je prenne du recul: elle n'était pas pour moi mais ce n'est pas non plus une :blush: ; et surtout elle n'est pas LA dernière.

    (Si tu veux parler de cette nouvelle étape, je crois que je peux t'aider. Je te dois bien ça)

  17. Comme toujours, tu as raison.

    Nous verrons bien ce que je ferais. Je change d'avis à chaque instant de toutes manières.

    La seule chose certaine, c'est que je ne sais plus où j'en suis. Je ne tourne toujours pas la page pour le moment.

    Je ne sais plus.

    Je verrai.

    La seule chose certaine en fait, c'est que je continuerai à venir un peu ici, si ça ne te dérange pas ? Tes conseils me sont précieux, tu en es plus loin que moi.

    J'espère donc que je ne te serai jamais aussi utile que tu l'es pour moi.

    Pffffffffff, quelle saloperie le chagrin d'amour !

  18. Un petit point sur la situation:

    j'ai des pensées malsaines, je crois que je la hais vraiment maintenant.

    Tous ces mensonges, cette manipulation.

    J'ai donc pris une décision: je ne lui rendrais pas spontanément l'argent.

    Elle devra me le réclamer et j'en profiterai pour tout déballer (en espérant qu'elle vienne avec lui, tant qu'à faire).

    éa ne servira à rien sauf à remplir mon leitmotiv: "don't get mad; get even" (ce qui veut dire aussi que je dois changer ces pensées malsaines en une sourde détermination).

    Je sais que nous sommes très loin de ce que j'ai écrit dimanche dernier mais j'ai bien réfléchi et elle mérite quand même que quelqu'un lui dise ses 4 vérités. Qui d'autre que moi peut le faire ? Moi qui suis désormais celui qui connait le mieux son côté sombre- soit dit en passant je comprends mieux maintenant pourquoi je n'ai jamais vu aucun des ses ex, ils auraient peut-être pu m'en apprendre des belles (mais je ne les aurais malheureusement sans doute pas cru puisque l' "amour rend aveugle et con").

    Elle est déjà "en colère" contre moi, de toutes façons. Au moins maintenant elle saura pourquoi, cette :blush: !

    Je lui rends ce dernier "service", je lui rends cette "justice", j'égalise, un peu, quoi.

    Je me souhaite le meilleur et cette étape de "vérités dites" m'est nécessaire.

    Idéalement, je serai avec quelqu'un d'autre le jour ou elle aura le "culot" de venir me réclamer ces thunes (oui "ces" pas "ses"). Un soutien, qui saura qui je suis et qui comprendra, sans doute, pourquoi j'ai eu besoin de faire ça.

    En espérant qu'elle tombe très amoureuse (de lui ou d'un autre) et qu'elle se fasse jeter comme elle a fait avec moi, qu'elle prenne un peu de plomb dans la tête, cette gamine irrespectueuse et égoïste.

    J'espère que mes prochains messages seront plus positifs mais pour le moment c'est la ranc¿ur et le dégoût qui dominent alors je laisse libre cours, un peu. :coeur:

    brian-wilson (à la recherche desormais de "Good Vibrations").

  19. tu es quelqu'un qui a de grandes valeurs de respect pour autrui et qui est perdu dans une incompréhension totale dès lors qu'il fait face aux grandes injustices et aux manques de credibilité flagrants de la vie. Tu es entier, peut être trop et c'est pour ça que je suis sur la même longueur d'onde que toi. Je suis pareil. Tu es intègre, peut être un brin naïf (il faut l'admettre, on n'a rien vu venir par exemple), trop gentil ce qui te joue(ra) des tours parfois.

    Tout cela est très vrai. Oui je sais c'est prétentieux de le dire mais il n'empêche.

    Cela fait deux fois qu'il m'arrive des choses similaires: j'ai "perdu" celui qui se disait mon meilleur ami suite à toute une série de reproches intégralement faux (ce qui est un bel exploit, quand on pense que même une horloge arrêtée a raison deux fois par jour).

    éa a été très dur aussi de ne pas comprendre et en plus je lui avais présenté tous mes amis et ils ont préféré continué à la voir plus souvent que moi (c'est quelqu'un d'intelligent, de charmant -charmeur plutôt- intéressant mais bon, je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec moi); maintenant les relations avec lui sont inexistantes mais au moins je revois nos amis et bon, ben on en parle pas.

    Au moins, comme je l'ai déjà dit, nous n'avons qu'une amie commune avec mon ex et donc ce genre de situations embarrassantes et vexantes ne se produira pas (il m'est par exemple arrivé d'être invité puis désinvité de soirées parce qu'il ne voulait pas que je sois là !).

    C'est vrai que je suis perdu face à ce genre de situations, totalement incapable de comprendre, c'est vrai que je suis trop entier, c'est vrai que je suis intègre.

    Et pour ce qui est de l'intégrité: il est hors de question que ça change, je me battrais pour le rester. Par exemple comme je l'ai déjà dit je sortais avec quelqu'un quand j'ai rencontré mon ex; et bien j'ai toujours dit que même si mon ex n'avait pas voulu sortir avec moi, j'aurais plaqué cette fille car je ne pensais plus à elle, j'étais obnubilé par E. -mon ex- parce qu'il était hors de question que je mente à cette fille et que je préférais être seul que "mal" accompagné; c'est à dire par quelqu'un que je n'aimais pas.

    Ainsi j'ai rencontré E. un samedi soir, j'ai refusé de sortir avec elle (en lui disant que j'avais quelqu'un), je n'ai fait que penser à elle toute la nuit et la matinée, je l'ai appelé en début d'après midi, nous sommes "sortis ensemble", je suis parti aussitôt chez cette fille pour lui dire que c'était fini et j'aime à penser que si E. m'avait dit "Non" j'aurais fait la même chose (bon, pour être honnête, je savais bien qu'elle ne dirait pas non en me rendant au rendez-vous).

    Je suis naïf (bon ça par contre je commence à en avoir marre !).

    Bref, tout est très vrai.

    Quelqu'un d'intelligent comme toi pour réunir autant de belles qualités humaines est forcément quelqu'un plaira. Parce que le jour où une femme s'en apercevra réelement....... elle ne voudra plus te lâcher. Elle te trouvera encore plus beau et ça effacera tous les complexes physiques que toi seul voit en fait. Donc, sers-toi de cette rupture (pas "échec") pour en tirer les bonnes leçons, et elles te serviront pour la bonne personne.

    La première partie étant très juste, il me reste à souhaiter que ceci le soit aussi.

    Et non seulement que ça soit vrai, mais que la "Vie" n'attende pas trop longtemps pour mettre cette personne sur ma route. Et c'est là que j'interviens: il faut que je me bouge, que je sorte, que j'ose (parce qu'évidemment je suis un grand timide avec les filles, assez extraverti par ailleurs mais paralysé ou très maladroit dès que quelqu'un me plait).

    Il faut que je force ma nature (pas trop non plus mais suffisamment).

    It's up to me (bon, je ne traduis pas alors ?) :blush:

    Geko'

    Merci encore.

  20. J'annonce: je vais faire exactement ce qu'on m'a déconseillé de faire:

    - répondre dans le corps de ton message (hein que t'as cru une seconde que j'allais me jeter à ses pieds :coeur: )

    Tiens d'ailleurs en parlant de ça: j'ai trouvé aujourd'hui dans ma boite aux lettres des gants et quelques livres sterlings qu'elle avait embarqué "par erreur" avec un petit mot (qui commence par "Bonjour" ce qui est le mieux que je puisse espérer, je pense)

    Je vais donc lui envoyer un SMS sibyllin (pas de coup de téléphone) pour la remercier: "Bonsoir,

    merci pour les gants (ça tombe bien il commence franchement à faire froid) et pour les sous .

    R."

    Elle se débarrasse des derniers vestiges, là, sans doute pour faire place nette (un aménagement, déjà ?)

    Bon:

    Tiens coucou Snowflake ! :snif:

    EDIT : attention, j'annonce........ le pavé du siècle ! (rien que pour toi n'empeche, tu peux te bouger le derrière maintenant hein, fais le pour moi au moins lol)

    Je comprends qu'il soit dur de refaire surface après une telle déception sentimentale puisque je le vis également ! Mais ce que j'ai réussi à faire depuis plusieurs jours, pour la première fois depuis 3 mois et kelk', c'est justement ce que tu dis : "avoir la volonté d'être heureux et de surpasser cette douleur" ! Moi, je crois bien que j'ai pris cette bonne volonté "au vol" et je me rends compte que ça marche. En effet, dès que je pense à ce qui me blesse le plus profondemment, j'arrive à me raisonner de maniere autonome et rapidement, en pensant aux autres choses positives que j'ai autour de moi, mais aussi à cette perspective de vivre d'autres belles expériences à l'avenir ! Je me surprends moi-même à savoir surmonter mes angoisses spontannées, en totale autonomie... et ça fait du bien de le constater !! Du coup, je ne veux plus me laisser abattre car ça ne m'a que beaucoup trop pesé que de m'effrondrer avec fragilité dès que mes souvenirs revenaient sur le tapis.

    Ben moi c'était tout le contraire depuis quelques jours, et ce matin, c'était pire que tout (j'ai hésité à me faire porter pâle pour la première fois, même). Et puis il y a eu ton message.

    Je ne sais pas ce qui a déclenché une telle prise de conscience.. Par exemple, aujourd'hui, j'ai l'impression que ça faisait lgtps que je n'avais pas passé une aussi bonne demi-journée au travail ! Je crois qu'une fois que la volonté arrive, on y prend goût et la machine repart naturellement. Je ne dis pas que je suis totalement guéri, mais j'ai trouvé la ressource en moi pour y arriver, arriver à surmonter ma peine qui est juste normale.

    Moi aussi, je vais trouver, elle est heureuse avec un autre, tant mieux pour elle (je le pense vraiment). Ceci étant, elle m'a traité comme de la merde, et je ne suis pas prêt de lui pardonner. Je n'aurai jamais ces explications que je ne demanderai d'ailleurs plus, et rien que ça prouve à quel point elle me méprise (injustement, il va sans dire).

    Pour réussir à retrouver la force et la volonté de surmonter sa tristesse, il faut faire un vrai travail sur soi, tout passe par le mental. Qui suis-je ? Quelles sont les qualités que mon entourage me reconnait, que moi-même je me reconnais ? Quelles sont les belles choses que j'ai accompli dans ma vie ? Dois-je mériter d'être heureux dans la vie ? Oui, alors pour quelles raisons ? Après tout je n'ai jamais rien fait de mal et de méchant ! Il faut aussi reconsidérer toutes les sources de satisfactions que l'on a autour de soi mais qu'on a tendance occulter dans ces situations de déprime. Il faut se remettre sur les rails et se dire que la vie continue, qu'on peut encore avoir une tonne de beaux projets à venir (île de la Réunion, brian ?? :bo:Ouais, un pote y habite, et c'est vrai que j'ai repris contact lors de ma première bonne période post-rupture, il y a deux mois environ ), qu'on peut se faire plaisir et faire plaisir aux autres (c'est ça, mais pour ça, il faut être bien, et je veux l'être). C'est tellement agréable d'être juste libre et heureux dans sa tête. J'ai l'impression de me sentir soulagé, en tout cas cela fait quelques jours que ça vient et plus ça vient, plus j'ai envie de me laisser envahir car je ne supportais plus ma douleur intérieure. Je veux qu'elle s'en aille car la seule cause est une personne qui n'en valait pas la peine. Moi je pensais qu'elle en valait la peine, mais je me suis leurré, elle m'a juste trop menti, et même en admettant que c'était "pour me protéger" -ce que je ne pense pas- ça reste intolérable et indigne.

    La vie apportera encore d'autres épreuves difficiles à surmonter (décès, etc) et je commence vraiment à croire que la vie est bien faite, dans le sens ou de telles epreuves de rupture ne sont pas là par hasard. Elles nous rendent plus fort et peuvent nous préparer à surmonter les prochains coups durs à venir !

    Sans doute.

    Et puis il faut bien se dire une chose : si on a rencontré l'amour une fois, il n'y a aucune raison de ne pas le retrouver d'autres fois ! Indeed (en effet, si tu n'es pas anglophone) Il y a tellement de femmes sur Terre, il y en a bien qui nous correspondent et à qui l'on correspond. Il s'agit juste de voir la vie du bon côté et de rester soi-même. De profiter des bonnes choses de la vie en sortant, en s'ouvrant à l'exterieur et aux autres. Le hasard des rencontres se chargera de faire le reste, en nous faisant croiser la route d'une autre jolie femme.

    Je comprends pourquoi on dit que l'amour vient quand on ne s'y attend pas. Avant ça m'agaçait de l'entendre parce que j'étais impatient et que je voulais substituer mon ex... mais finalement, je me dis que je n'ai pas à me presser car j'ai envie de m'investir dans ce qu'il y a de beau autour de moi (mes ami(e)s, ma famille, mes activités, mes sorties, mes projets, ma liberté à faire tout ce que je veux, etc...). Après tout, c'est comme ça qu'on fonctionnait avant. Oui, c'est vrai. Ceci étant j'en avais marre d'être célibataire même si j'ai toujours préféré être seul que "mal" accompagné.

    Et dire qu'il y a peu, j'aurais été incapable d'être aussi optimiste. Je me sentais tellement sombrer au fond du trou. Encore et surtout hier et aujourd'hui pour moi. Là je vais mieux, et pour la première je crois que ça peut durer, être le début d'un renouveau. Mais je suis agréablement surpris de tenir ce discours sur la durée, sans jamais rechuter. J'ai l'impression de remonter la pente par moi-même du coup, sans jamais avoir voulu toucher aux anxio et aux antidep. En plus cela faisait un mois que je préservais mon entourage de mes soucis. Comme quoi brian ! Tu vois... L'éveil peut venir naturellement je pense. Il faut laisser le temps au temps mais jamais se renfermer sur soi-même. Indeed (bon, là tu sais forcément ce que ça veut dire)

    Je compte bien profiter de ces derniers jours positifs pour en faire mes premiers jours de réel rétablissement. Je veux m'envoler, je n'ai plus envie d'aller mal. Je veux être heureux et je sais que ça arrivera de nouveau tout comme ça t'arrivera aussi. Ca va venir, du moment que tu ne te prives jamais des bonnes choses de la vie, croyant à tort que tout est moche tout est triste, et que le malheur s'abat définitivement sur toi !

    Ton cas est similaire au miens Brian (différence d'age importante avec mon ex aussi), ni plus ni moins. C'est vrai, et c'est vrai aussi que j'ai toujours tendance à croire que c'est un peu pire pour moi parce que ceci (je ne suis pas beau) ou cela (je l'aimais encore tellement) Toi qui a plus de recul et de détachement que moi sur ma propre rupture avec mon ex... comment aurais-tu pris le fait que je baisse les bras au point de me rabaisser et de me trouver inférieur à elle/eux, en me disant que je ne retrouverai jamais l'amour, qu'elle était parfaite, que c'est moi qui a tout planté et pire, que je veuille la reconquérir soudainement tiens ? Malgré le fait qu'elle ait un copain depuis de nombreuses semaines.. Quel avenir vois-tu pour moi ? Qu'est-ce que je mériterais selon ta propre opinion ? Est-ce que je mérite d'être malheureux parce que je suis nul ? Est-ce que je mérite de passer à autre chose car elle n'en valait pas la peine ? Effectivement, je pense que tu méritais d'aller bien et donc que tu allais, et devais aller mieux, et donc effectivement, je dois le penser pour moi aussi !

    Réponds à ces questions qui me concernent... et retourne ces questions/réponses sur ton propre cas. La réponse, tu l'as déjà.

    Courage, bats-toi. C'est ta vie, et personne n'a le droit te la gâcher pour la bonne et simple raison que tu ne le mérites pas ! Ne t'inflige pas de punition(s) mais prends le comme une opportunité/un challenge/un défi d'être plus fort, de t'affirmer et de ne pas être un looser, mais un battant qui s'acharnera coute que coute à vouloir être heureux. Tu es le meilleur mon coco.. le meilleur, le meilleur, le meilleur, le meilleur, le meilleur, le meilleur (...) !! Don't worry :bo:be happy :coeur:

    Bon, je sais que j'aurai encore des moments difficiles, je sais que nous n'avons évidemment plus rien en commun avec elle. Elle en a trouvé un autre, différent mais pas mieux. Elle l'idéalise sans doute, encore (et vice-versa) mais nous verrons bien. Et puis non en fait, peu importe. Je n'ai pas à couper les ponts, puisque qu'elle l'a fait. Tant mieux.

    Je veux être heureux et attirant et donc pour ça je dois être heureux et attirant. C'est aussi "simple" que ça ! Une "simple" question de volonté et d'efforts.

    Assez de :blush: . C'est fini, c'est fini, chacun ses torts mais le plus indigne dans l'histoire, c'est elle ! Period (point à la ligne si tu n'es toujours pas anglophone).

    J'aurai mérité un autre comportement, du respect, je ne l'aurais pas. En échange, je me rendrai heureux mais sans idée de lui prouver quoi que ce soit, juste pour moi !

    Merci beaucoup, beaucoup. Sincèrement, sans ton message, jamais je n'en serai là, jamais !!

    Tu m'as fait gagner beaucoup de temps et tu m'as donner envie de faire les efforts nécessaires. C'est "hénaurme".

    On se tient au courant.

    A bientôt.

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