Exemple réel dans cette belle France a cotoyer des musulmans.
Ce matin j'attend en voiture au feu rouge à un carrefour. 3 maghrebins traversent lentement le carrefour en dehors de tout passage pieton. Le feu pase au vert, je démarre, les 3 hommes qui sont sur ma trajectoire continuent de marcher tranquilement, je m'arrete devant eux. Je klaxone et ils me regardrent comme si j'avais fait un crime de lese majesté.
Ce soir, au supermarché, il y a une femme voilée qui arrive derriere moi dans une porte tournante. Elle donne un petit coup de poussette sur une de mes chaussures. Je me retourne et je la regarde, elle me regarde et ne dis pas un mot. Je regarde le jeune homme (son frere?) qui l'accompagne et il finit par dire "excusez moi". Apres j'entend la femme qui dit en arabe, que je ne comprend pas, mais qui devait peut etre quelquechose comme "Fallait pas s'excuser aupres de ce (gros con de) français".
Ce sont des exemples qui peuvent paraitre assez anodins mais on retrouve dans les 2 cas, le même état d'esprit : je t'emmerde, je suis chez moi, je fais ce que je veux, à ma façon, selon mes lois, t'as qu'à t'y faire.
Même si en Suisse la situation est surement 10 fois moins problematique avec les musulmans qu'en france, ceux qui ont voter non aux minarets ont peut etre eu peur d'une dérive à la française et ont voulu qu'on rappelle clairement aux musulmans qu'ils étaient les bienvenu a condition qu'ils n'oublient pas qu'en suisse on doit vivre selon les lois et les principes suisses.
Et c'est un peu simpliste de dire que ceux qui votent non sont des racistes de l'UDC. La preuve c'est que le president du Parti Socialiste Suisse (et un responsable du PDC) a dit qu'il fallait tenir compte des valeurs et des précoccupations qui s'était exprimé a travers cette votation.
Comme c'était tres simpliste de dire que la totalité des 20 % de français qui ont voté le pen en 2002 étaient des racistes qu'il fallait juste combatre ces idées mais ne surtout pas en tenir compte pour inflechir la politique.
La différence c'est qu'en Suisse, j'ai l'impression que les politiques ont vraiment la préoccupation que les choses se passent bien, que leurs decisions soient comprise, accepté et en adequation avec le peuple pour garantir une certaine qualité de vie.
En France, beaucoup de politiques prennent des decisions au nom d'utopie, de theories fumeuses ou d'effet d'annonce sans réelement se préoccuper des conséquences pratique pour le peuple (ou plutot la populace) qui n'a qu'a s'adapter aux situations même si elles ne lui conviennent pas et qu'elles sont réelement préjudiciables à une bonne qualité de vie.