ptitepao

Ah non, mon dieu "coucher" ? Pouarc ! Suis une vraie bonne soeur, moi !!!

Jamais entendu ce qui est presque ma devise dans ce contexte, mais il faut dire que les personnes qui me connaissent savent parfaitement qu'avec moi, c'est respect ou adieu.

Quand je passe la journée à la maison , je ne "m'habille" pas, je ne suis pas non plus en pyjama (j'ai pas de ces trucs-là), mais en "tenue confortable pour la maison", en clair un pantalon bien large et un grand tee-shirt. La personne qui viendra sonner chez moi sera donc reçue dans cette tenue. Je n'y vois aucun problème : je suis chez moi et me vêts comme j'ai envie, si ça gène le visiteur, eh bien qu'il s'abstienne désormais de passer à l'improviste, je déteste ça !

Je ne crois pas qu'il faille s'investir à ce point dans un job. Les bonnes intentions ne peuvent pas suffire, c'est dangereux pour les deux parties. Mais d'autres, qui connaissent tout ça bien mieux que moi, sauront mieux te l'expliquer...

C'est justement là où ton erreur est importante : le professionnel (et c'est pour ça que l'aide à la personne nécessite une formation adéquate) doit savoir prendre du recul face aux situations qu'il rencontre ou il prendra le risque de se laisser emporter par ses sentiments et de ne plus être capable d'apporter son aide correctement. J'ai l'impression que tu vois tout ça comme une image d'Epinal, quelque chose d'extrêmement édulcoré, malheureusement, pour aider quelqu'un il faut d'abord avoir les pieds ancrés dans le réel avant même que d'éprouver quelque sentiment que ce soit. (au passage, la compassion n'a jamais été utile à personne...)

Je ne crois pas que ces "personnes" promettent quoi que ce soit. Je ne crois pas non plus que l'empathie, si elle est certainement nécessaire, soit la première qualité d'un thérapeute ou d'un travailleur social : elle peut nuire au recul nécessaire. Edit : l'investissement, lui aussi, doit être géré correctement. Quant aux "histoires qu'on lit", que dire si ce n'est que malheureusement des dérives existent dans tous les domaines, mais elles sont très loin d'être majoritaires...

Excellent résumé.

Je vais en rester là, tu prends le sujet trop à coeur pour que je poursuive en toute conscience... Bon courage à toi pour surmonter ce que tu dois...

Pardon, je ne comprends pas pourquoi je suis citée ici ? Je pense que ton (re)sentiment sur la question est trop exacerbé et qu'il t'empêche de bien comprendre les réponses qui ont été données ici... essaie peut-être de relire quand tout sera calmé... L'expérience personnelle, si elle n'est pas dénuée d'intérêt, n'a aucune valeur argumentative, parce que trop subjective. (ce n'est pas une attaque, mais une précision)

Il vaudrait beaucoup mieux éviter de personnaliser le débat.

Tout le monde n'a pas la capacité de réagir, pour de multiples raisons.

Seulement le ou la maltraitant(e) sait bien souvent parfaitement établir au préalable une dépendance telle que sa victime ne sera plus capable de réagir face à la violence. C'est un processus long et pernicieux que très peu de personnes ont la capacité de détecter.

Je vois, tu en passes donc par ma pseudo-décrédiblisation, plutôt que de tenter de réfléchir aux pistes que je t'ai données. Si tu en es là, c'est que tu ne désires certainement pas discuter, je ne vois donc aucun intérêt à poursuivre. (et JE TROUVE CETTE REACTION TRES INTERESSANTE, parce que tu la reproduis très régulièrement) Je te ferai simplement remarquer que ton sujet ici était la comparaison entre deux formes de violence (ce que, personnellement, je trouve abject, je l'ai déjà dit), pas le soutien à apporter aux personnes qui souffrent de ces violences et encore moins ce qui se passe sur "un autre sujet".

Essaie juste un instant de faire la différence entre voir un problème et le résoudre. Essaie aussi de comprendre que, si tu n'as pas reçu les outils nécessaires, tu es totalement incapable de comprendre toutes les facettes de ce problème et risques au mieux de faire chier la personne que tu "aides" pour rien, au pire de faire de nouveaux dégâts. Tu comprendras mieux. Et, pro ou pas, on ne peut aider quelqu'un que lorsque celui-ci est prêt à recevoir cette aide, d'où la nécessité de la sollicitation. A moins de préférer faire dans l'inutile mais tellement gratifiant.... PS : C'est pas joli-joli de déformer les propos des autres et d'extrapoler comme tu le fais, dis-donc...

Ca, c'est le boulot des VRAIS psy.

Si tu crois vraiment ça, alors essaie de penser un instant à tous les problèmes qui ne sont pas pour toi...

Alors, si je reprends le peu que j'ai lu de toi, tu as la chance : 1 - d'avoir des parents plutôt sympas qui t'hébergent et te permettent ainsi de poursuivre tes études sans te soucier du quotidien, 2 - d'avoir les moyens qui te permettent de profiter de tes passions, 3 - d'être suffisamment intelligente pour comprendre que ta situation actuelle est provisoire et que tu dois t'en accommoder le temps de terminer tes études ou bien trouver un job étudiant pour subvenir à tes besoins (note que dans ce cas, tes résultats scolaires risquent de chuter, jongler entre études et travail n'est pas toujours évident), 4 - d'avoir encore tout le temps d'explorer la vie, de rencontrer, d'aimer, d'apprendre... 5 - certainement bien d'autres choses, je ne connais pas ta vie. Mais, si j'ai appris un truc, c'est que pour être heureux, il suffit de le décider. Le "bonheur" absolu des films ou des livres n'existe pas, rien ne sert de courir après, il faut profiter de ce que la vie nous apporte maintenant, sans attendre que demain soit meilleur. Et puis, se comparer à l'autre est une belle connerie.

La différence ? Les "heureux" savent voir le verre à demi-plein, les autres ne voient que la moitié vide...

L'exemple n'a pas valeur d'argument. Il te suffira de faire un minimum de recherches sur les effets possibles de la violence psychologique.

Je ne parle pas de toi personnellement, mais du sujet par lui-même... et on peut tout aussi bien mourir de violence verbale, si ça peut te rassurer !

Du mien (de point de vue), vous comparez l'incomparable, c'est tout simplement manquer de respect aux personnes qui souffrent réellement de violences, quelles qu'elles soient. Hiérarchiser la souffrance est ignoble.

Ca, c'est le job des professionnels, pas de la société.