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Tout ce qui a été posté par EDGART MILLEN
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Or voyez qui je suis, ma mie,
Car je vous pardonne pourtant
De vous être hier endormie
Sur mes lèvres, en m'écoutant.
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Donne-moi, ma belle maîtresse,
Un beau baiser, car je te veux
Raconter ma longue détresse,
En caressant tes beaux cheveux .
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Car sais-tu, seulement pour vivre,
Combien il m'a fallu pleurer?
De cet ennui qui désenivre
Combien en mon coeur dévorer ?
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Oh ! viens ! dans mon âme froissée
Qui saigne encor d'un mal bien grand,
Viens verser ta blanche pensée,
Comme un ruisseau dans un torrent !
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Restons ! L'étoile vagabonde
Dont les sages ont peur de loin 1
Peut-être, en emportant le monde,
Nous laissera dans notre coin.
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Pose ton souffle sur ma bouche,
Que ton âme y vienne passer !
Oh ! restons ainsi dans ma couche,
Jusqu'à l'heure de trépasser !
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Car toute chose nous convie
D'oublier tout, fors notre amour:
Nos plaisirs, d'oublier la vie,
Nos rideaux, d'oublier le jour.
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Gais chérubins ! veillez sur elle.
Planez, oiseaux, sur notre nid,
Dorez du reflet de votre aile
Son doux sommeil, que Dieu bénit !
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Voyez-la, quand son bras m'enlace,
Comme le col d'un cygne blanc,
S'enivrer, oublieuse et lasse,
De quelque rêve nonchalant.
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Vous connaissez que j'ai pour mie
Une belle épouse à l'oeil lutin,
Et sur mon coeur, tout endormie,
Je la berce jusqu'au matin.
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Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
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- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a malgré tout vaincu, balayant le ciel noir.
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- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - OUI
- Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible
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Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne ?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne
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Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
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A, sur d'almes cadences,
En ces correspondances
Induit mon coeur subtil,
Ainsi soit-il !
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Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d'anges défunts,
Tons et parfums,
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Puisque l'arôme insigne
De la pâleur de cygne,
Et puisque la candeur
De ton odeur
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Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l'horizon
De ma raison,
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Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,