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EDGART MILLEN

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Tout ce qui a été posté par EDGART MILLEN

  1. Or voyez qui je suis, ma mie,

    Car je vous pardonne pourtant

    De vous être hier endormie

    Sur mes lèvres, en m'écoutant.

  2. Donne-moi, ma belle maîtresse,

    Un beau baiser, car je te veux

    Raconter ma longue détresse,

    En caressant tes beaux cheveux .

  3. Car sais-tu, seulement pour vivre,

    Combien il m'a fallu pleurer?

    De cet ennui qui désenivre

    Combien en mon coeur dévorer ?

  4. Oh ! viens ! dans mon âme froissée

    Qui saigne encor d'un mal bien grand,

    Viens verser ta blanche pensée,

    Comme un ruisseau dans un torrent !

  5. Restons ! L'étoile vagabonde

    Dont les sages ont peur de loin 1

    Peut-être, en emportant le monde,

    Nous laissera dans notre coin.

  6. Pose ton souffle sur ma bouche,

    Que ton âme y vienne passer !

    Oh ! restons ainsi dans ma couche,

    Jusqu'à l'heure de trépasser !

  7. Car toute chose nous convie

    D'oublier tout, fors notre amour:

    Nos plaisirs, d'oublier la vie,

    Nos rideaux, d'oublier le jour.

  8. Gais chérubins ! veillez sur elle.

    Planez, oiseaux, sur notre nid,

    Dorez du reflet de votre aile

    Son doux sommeil, que Dieu bénit !

  9. Voyez-la, quand son bras m'enlace,

    Comme le col d'un cygne blanc,

    S'enivrer, oublieuse et lasse,

    De quelque rêve nonchalant.

  10. Vous connaissez que j'ai pour mie

    Une belle épouse à l'oeil lutin,

    Et sur mon coeur, tout endormie,

    Je la berce jusqu'au matin.

  11. Que je sache, personne, ici, n'a jamais excusé les flicards qui sortaient du cadre de la légalité et encore moins la voyoucratie des hautes sphères...Alors, point la peine de faire dans le sempiternel "argument guimauve" (presque Kitch)... Parce que si tu veux qu'on ressorte "les cadavres du placard", d'un point de vue Politique, on peut refaire un retour dynamique et immédiat sur l'affaire du "Rainbow Warrior", pour ne citer que cet exemple... "On s'en fout des voyoux" Mouais... Ne venez pas vous plaindre "qu'un vent d'humeur Marine" se lève sur nos villes et nos campagnes...Vous nourrissez, finalement, de par vos propos bancaux, trés bien la bourrasque...
  12. "C'est celui qui l' dit k' y est "!!!!
  13. Et dire qu'on m'accuse régulièrement de me "baigner" dans le poncif...
  14. Tels ils marchaient dans les avoines folles,

    Et la nuit seule entendit leurs paroles.

  15. - Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !

    - L'espoir a malgré tout vaincu, balayant le ciel noir.

  16. - Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ?

    Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - OUI

    - Ah ! les beaux jours de bonheur indicible

    Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible

  17. Dans le vieux parc solitaire et glacé,

    Deux spectres ont évoqué le passé.

    - Te souvient-il de notre extase ancienne ?

    - Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne

  18. Dans le vieux parc solitaire et glacé,

    Deux formes ont tout à l'heure passé.

    Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,

    Et l'on entend à peine leurs paroles.

  19. A, sur d'almes cadences,

    En ces correspondances

    Induit mon coeur subtil,

    Ainsi soit-il !

  20. Ah ! puisque tout ton être,

    Musique qui pénètre,

    Nimbes d'anges défunts,

    Tons et parfums,

  21. Puisque l'arôme insigne

    De la pâleur de cygne,

    Et puisque la candeur

    De ton odeur

  22. Puisque ta voix, étrange

    Vision qui dérange

    Et trouble l'horizon

    De ma raison,

  23. Mystiques barcarolles,

    Romances sans paroles,

    Chère, puisque tes yeux,

    Couleur des cieux,

  24. D'où le fait, peut-être, que t'arrives facilement à te faire l'avocat des petits dealers....Scandaleux...!! Tu devrais expliquer ta dialectique aux familles cancérisés par les probs de came de "leurs lardons", chuis sur qu'ils vont apprécier "ta politique d'arrondissage de fin de mois"...
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