Aller au contenu

Théorie des émotions


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Dans un mélange de réflexions personnelles, de lectures deçà delà et d'auto-analyse, j'en arrive à l'hypothèse qu'il n'y aurait peut-être qu'une ou plusieurs émotions de base possiblement modulées par notre conscience, selon le nombre de retours que la conscience effectue sur elle-même, et selon qu'elle dirige son flux vers l'intérieur ou vers l'extérieur. Exactement dans le fond comme les trois couleurs primaires (jaune, rouge, bleu) en se mélangeant les unes les autres finiraient par se donner naissances les unes aux autres.

D'ailleurs ne pourrait-on pas considérer que le passage d'une émotion à une autre suive une certaine transition de phase? Toute la difficulté serait de trouver quelles sont ces émotions de base et comment elles se composent ou se suivent l'une l'autre dans une logique toujours identique.

Si nous nous arrêtions deux secondes pour nous mettre dans un coin tranquille et nous observer nous-même, nous serions à priori dans l'état d'une absence d'émotion (absence de souffrance, ataraxie), existant simplement en tant que conscience présente au monde, avec nos projets, nos valeurs inconscientes, mais sans que notre conscience soit perturbée un tant soit peu. Le seul élément contextuel qui peut nous sortir de cet état, c'est la surprise, c'est à dire si un changement brusque s'opère dans le champ de notre conscience sans que nous l'ayons anticipé. L'expérience peut s'arrêter là, si il s'agit d'une porte qui grince, d'une personne qui prend la parole, de l'aboiement du chien du voisin, car ce sera considéré comme un nouvel élément qui ne met pas en jeu notre sécurité.

En revanche en imaginant que cet élément perturbateur (qui déclenche donc l'émotion Surprise) soit une araignée qui s'approche de vous et que vous croyez reconnaître comme venimeuse, alors nous entrons dans la première transition de phase, la conscience fait un retour sur elle-même, et la Surprise devient la Peur. Cette peur permet de déterminer le risque, et d'y réagir rapidement de façon adéquate : vous prenez alors vos jambes à votre coup. L'expérience pourrait s'arrêter là, mais si vous ne pouvez pas vous soustraire immédiatement de la pièce où vous vous situez, alors la fuite devient impossible. La conscience fait à nouveau un tour sur elle-même et sur l'émotion Peur pour devenir lors d'une nouvelle transition de phase ce que nous appelons la Colère (l'émotion qui préside à l'action constructive sous toutes ses formes).

La Colère permet de chercher une nouvelle solution à un problème (autre que la fuite) et d'agir sur le monde. Elle naît donc du refus de la Peur, que ce soit parce que la conscience morale a censuré la peur ou parce que la fuite est impossible. Alors on saisit un livre, ou un outil quel qu'il soit, ou même simplement son pieds, et on écrase l'araignée venimeuse. Toutefois, il y a des situations pour lesquelles la Colère est impuissante, lors du décès d'un proche par exemple, ou face à l'irréversible ou à l'impossible en général. Alors la conscience fait à nouveau un tour sur elle même et la Colère devient la Tristesse.

La Tristesse naîtrait donc de l'impuissance de la Colère. Elle permet à la conscience de se réorganiser vers un autre objectif, pour le moins lorsqu'elle ne devient pas une obsession dépressive. Elle naît lorsque aucune solution n'est apparue plausible, qu'aucun nouveau chemin n'a pu être trouvé vers l'objectif qu'on s'était fixé.

Bon, ceci est certainement un bon début pour commencer alors j'arrête là, mais que pensez-vous donc de la vision des émotions comme transitions de phase telle que je viens de le décrire? Pour résumer je dirais donc que l'ordre dans lequel apparaissent les émotions est le suivant : Surprise - Peur - Colère - Tristesse. Mais nous pourrions imaginer d'autres émotions encore qui soient composées de plusieurs de ces émotions de base. Merci d'avance pour votre indulgence sur un sujet compliqué et par nature plutôt flou.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 65
  • Créé
  • Dernière réponse
Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Il y a tellement d'interprétation possible des émotions:

542760motion.jpg

En ce qui me concerne, je considère d'avantage les émotions (quelque soit leur catégorisations) comme le subtile mélange d'une réaction (biologique, psychologique, causalité) et d'un ressentie affectif (qui relève du sentiment et non de la raison).

Comme toutes choses, l'ego s'en sert et vie avec/par/pour.

Et son abus comme son manque - sacralisation/diabolisation - est déconseillé dans l'intérêt général (et donc aussi le noter).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Pour moi, l’amour, la haine, la compassion, le mépris sont les émotions de base ; le détachement nous permet d’en comprendre certaines facettes, l’observation aussi .

Pour un même événement, l’émotion se déclenche différemment d’un individu à un autre quoique pris dans le même milieu-environnement- mêmes influences sociétales donc tout ordre de déclenchement ne serait pas très crédible...

Contrairement à ce qui est avancé ; pour moi : la peur, la colère, la tristesse sont des sentiments non pas des émotions ; la surprise n’est qu’une réaction de non attente ou de non appréciation des facteurs déclenchant.

Tu ne parles pas de la joie , bonheur, bien être : pourquoi ? qui demeurent pour moi des sentiments mais puisque tu classifie la peur-la colère –la tristesse, pourquoi pas la joie-le bonheur- le bien être

L’indifférence est un sentiment qui se cultive, il a sa place aussi dans la théorie des sentiments ‘’normalement’’…

Tu ne parles pas aussi de la capacité de purger son âme des émotions, de l’aptitude à les dompter ou pas etc…-je m’écarte un peu du sujet mais pas vraiment…

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Par curiosité, je suis allé voir dans quelques liens ce qu'ils disaient sur la différence entre "émotion" et " sensation" (j'ai pas poussé plus loin, n'aimant pas forcement les définitions).

C'est marrant, les définitions ne se recoupent pas vraiment. Pourtant j'ai la sensation (aïe, je l'ai dit), ou euh... le sentiment (?) que chacun fait en gros la même différence intuitivement.

Resterait donc a savoir comment les uns et les autres l'interprètent ?

Donc je m'essaie, quant à la façon dont je l'emploie :

- J'emploie émotion quand quelque chose me surprend je crois, une émotion c'est une modification de l'état psychique qu'on ressent comme toujours neuf.

- Les sensations elles, s'inscrivent dans la durée, on les reconnait elles sont familières

J'ignore ce que vous en pensez mais j'ai lu une définition sans doute tout à fait "honorable" qui rapporte sans sourciller la sensation au sens, aux cinq sens donc.

Bizarre...

On est dans le très "matériel", non ?

Marrant aussi Lowwy qui parle du mépris en tant qu'émotion.

Je me demande si elle ne provoque pas :cool:

Bon à suivre...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Je m’attendais à une autre réaction (pfftt…)

Là, je mélange émotions-sentiments, pourquoi ? parceque justement ça se mélange

Sur wiki, on trouve ces définitions pour l’émotion et les sentiments

Emotion : action de mouvoir ; expérience psycho-physiologique complexe de l'état d'esprit d'un individu lorsqu'il réagit aux influences biochimiques -internes et environnementales - externe.

Sentiment : composante de l’émotion , impliquant les fonctions cognitives de l’organisme , la manière d'apprécier

Donc , j’en comprends que si l’on considère que l’amour est une émotion, la compassion peut en être un sentiment ou vice versa si l’amour est un sentiment , la compassion peut en être une émotion…

L’émotion peut être la base du sentiment ou le sentiment peut être le déclencheur de l’émotion

Les bases primaires de notre relation aux autres ou l’expression de phénomènes internes ( biochimique ? biologiques ? …) –sentiments /ressentiments : sont bien l’amour / la haine- bien et mal ? (non-non, ne me lynchez pas !)…tout ce qui en découle c’est des dérivés qui se démarquent par des niveaux sur une échelle (très relative), margée spécifiquement à chaque individu ( graduation dépendant d’acquis et d’innés) comme la compassion, l’empathie, certains seront plus susceptibles d’exprimer leurs émotions- sentiments-ressentiments que d’autres, les ressentir aussi…certains demandent peu pour leur bien être, d’autres demandent toujours plus pour arriver au même état…

( et on se demande pourquoi tous les profs de philo sont cinglés…)

Je vais dormir.

A suivre… quoiqu’on arrivera pas à grand-chose :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Pour moi, l’amour, la haine, la compassion, le mépris sont les émotions de base ; le détachement nous permet d’en comprendre certaines facettes, l’observation aussi .

Pour un même événement, l’émotion se déclenche différemment d’un individu à un autre quoique pris dans le même milieu-environnement- mêmes influences sociétales donc tout ordre de déclenchement ne serait pas très crédible...

Contrairement à ce qui est avancé ; pour moi : la peur, la colère, la tristesse sont des sentiments non pas des émotions ; la surprise n’est qu’une réaction de non attente ou de non appréciation des facteurs déclenchant.

Tu ne parles pas de la joie , bonheur, bien être : pourquoi ? qui demeurent pour moi des sentiments mais puisque tu classifie la peur-la colère –la tristesse, pourquoi pas la joie-le bonheur- le bien être

L’indifférence est un sentiment qui se cultive, il a sa place aussi dans la théorie des sentiments ‘’normalement’’…

Tu ne parles pas aussi de la capacité de purger son âme des émotions, de l’aptitude à les dompter ou pas etc…-je m’écarte un peu du sujet mais pas vraiment…

C'est pas que je veuille pas te suivre, mais quelle différence veux-tu faire entre sentiments et émotions? Selon ce que j'ai pu lire à différents endroits, une émotion implique des changements physiologiques directement lisibles sur un visage ou sur d'autres parties du corps (genoux qui tremblent, ton de la voix, larmes, etc...). Donc la peur, la surprise ou la colère/tristesse seraient bien des émotions!

Concernant la joie je dirais qu'elle peut également suivre la surprise selon l'évaluation qui est faite du stimulus initial : un événement surprenant peut être positif, neutre ou négatif. La Joie se produit selon moi lorsqu'il y a adéquation entre l'objet et le psychisme (comme dans la contemplation d'une oeuvre d'art, ou quand les événements se produisent comme on s'y attendait).

Si le stimulus est interprété de façon positive alors la Surprise est suivie de la Joie. De façon neutre, et la Surprise reste la Surprise pour finir par s'évanouir. De façon négative et on rentre dans le processus que j'ai décrit dans le premier message (Peur, Colère, Tristesse).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Les bases primaires de notre relation aux autres ou l’expression de phénomènes internes ( biochimique ? biologiques ? …) –sentiments /ressentiments : sont bien l’amour / la haine- bien et mal ? (non-non, ne me lynchez pas !)…tout ce qui en découle c’est des dérivés qui se démarquent par des niveaux sur une échelle (très relative), margée spécifiquement à chaque individu ( graduation dépendant d’acquis et d’innés) comme la compassion, l’empathie, certains seront plus susceptibles d’exprimer leurs émotions- sentiments-ressentiments que d’autres, les ressentir aussi…certains demandent peu pour leur bien être, d’autres demandent toujours plus pour arriver au même état…

Là dessus tu n'as pas tort, tout se déroule comme si nous avions au niveau le plus fondamental cette distinction bien/mal, ou encore positif/négatif, ou en terme de relations affinités/hostilité, voir amour/haine.

Mais il me semble qu'il faut alors d'abord qu'une fonction de base oriente notre pensée vers la considération de tel ou tel événement ou personne (d'où la surprise qui me paraît encore plus fondamentale et permet de fixer l'attention), avant même de pouvoir le considérer en termes positifs ou négatifs.

Une difficulté qui m'interroge c'est de savoir si il est possible d'avoir une absence d'émotion ou si nous avons constamment des émotions qui nous assaillent? Dans mon premier message j'ai fait comme si c'était possible d'être dans l'absence d'émotion, mais je me suis posé la question en l'écrivant.

Du coup j'ai fait une différence entre la Joie qui a cours dans l'adéquation de l'objet et du sujet, mais quand l'objet a une résonance avec le sujet, quand tout se déroule comme le sujet le voulait, et l'ataraxie ou l'absence de souffrance et d'émotions, qui est en quelque sorte dans l'union fusionnelle objet/sujet, proche de l'observation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Tu parles de surprise : donc un événement inattendu qui nous fait ressentir par exemple : la peur mais ça peut être aussi notre observation qui déclenche la curiosité et de là l’intérêt : haine, amour…

Je pense que le fait d’être blasé nous donne l’absence d’émotion : cela va dans la prévision, quand on sait comment tel événement va se dérouler (par expérience), on sait comment telle ou telle personne va réagir…

Le détachement aussi : je ne sais pas si tu t’es essayé à ça mais c’est très intéressant mais pas permanent : genre on contrôle sa façon d’être en se soustrayant à l’environnement en bloquant nos aptitudes cognitives et en trucidant nos émotions ( faire barrière contre les sentiments) ; ça ne dure pas, assez limité dans le temps mais possible…utile de faire ça au boulot , une sorte de barrière qui aide...

On peut aussi le faire pour cacher ses sentiments : intérêt, mépris, colère et même la détresse, il nous est possible de gérer ça avec l’entourage mais limité dans le temps aussi…

Il y’a des gens qui semblent démunis d’émotions : je ne pense pas qu’ils se contrôlent mais c’est comme si tout événement externe qu’il soit source de bonheur ou de malheur , leur est indifférent et cela depuis leur enfance, comme une insensibilité à l’environnement .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

En vrac...

L’émotion peut être la base du sentiment ou le sentiment peut être le déclencheur de l’émotion

Ah oui, ça c'est bien ! Seulement si tu peux "mélanger" émotions et sensations, c'est bien que tu les différencies...

Bon on a dit "surprise", fraicheur de l'emotion etc. Il semble qu'on soit tous d'accord ? (non c'est pas l'événement qui est forcement inattendu, c'est l'émotion qu'il nous procure qui est vécue comme à chaque fois nouvelle).

Sinon j'évite donc par courtoisie le lynchage devant la morale comme machin de base, ok je peux le faire :gurp: .

Ben tu vois Lowyy, quand même on avance bien. :)

PS : Sinon quoi, l'amour la haine...

.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

La morale comme machin de base?

J'en sais rien...Tu penses donc que la morale n'est pas un truc acquis comme peuvent le penser certains , que ça existe en nous à la base...

Héhé, j'ai très envie de dévier le débat pour l'âme et ses mystères...:)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Hé m'dame pouce, c'est pas de jeu : je dis juste le contraire !

Je pense qu'on n'a pas besoin du machin moral, d'une transcendance du Bien et autres blahblah.

Le "bien", on peut remplacer par une trilogie : amour + empathie + responsabilité.

Ça meilleur miam miam m'dame, pas besoin truc machin là-haut qui nous juge m'dame.

Amour empathie responsabilité ça émotions sensations sentiments, moi copain connait, tout couvrir pareil pas besoin l'ôt morale.

Rhôô m'dame... pas secouer jolies couettes mépris pitié moi gentil.

L'âme rhôô koi ça encore ?

Mystère ça bon, moi aime.

.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

:)

Grrrr.... secouage de couettes

Hé M'sieur...âme : l'essentiel essence de nous: éternelle , pas néant...

moi dévier sujet : joli sujet l'âme mais pas pourrir sujet émotions mais dire que l'âme transcende tout ça...pas facile l'âme : compliquée: complexe ...

Les gens aiment le simple-carré, pas réfléchir mais regarder télé , images qui défilent et pas réflexions-réflexions pas bons parceque questions et pas de réponses donc soucis...

M'sieur pas bon de penser au pas compliqué :(; moi: pas génération spontanée

moi dire non à l'assistance des pensées

pourtant comprendre c'est bon comme les m&m's et plus on en mange puis envie d'en manger...

oui: mystère...et âme= mystère aussi donc toi aimer discuter sur la rhôo...âme :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Là dessus tu n'as pas tort, tout se déroule comme si nous avions au niveau le plus fondamental cette distinction bien/mal, ou encore positif/négatif, ou en terme de relations affinités/hostilité, voir amour/haine.

Mais il me semble qu'il faut alors d'abord qu'une fonction de base oriente notre pensée vers la considération de tel ou tel événement ou personne (d'où la surprise qui me paraît encore plus fondamentale et permet de fixer l'attention), avant même de pouvoir le considérer en termes positifs ou négatifs.

Une difficulté qui m'interroge c'est de savoir si il est possible d'avoir une absence d'émotion ou si nous avons constamment des émotions qui nous assaillent? Dans mon premier message j'ai fait comme si c'était possible d'être dans l'absence d'émotion, mais je me suis posé la question en l'écrivant.

Du coup j'ai fait une différence entre la Joie qui a cours dans l'adéquation de l'objet et du sujet, mais quand l'objet a une résonance avec le sujet, quand tout se déroule comme le sujet le voulait, et l'ataraxie ou l'absence de souffrance et d'émotions, qui est en quelque sorte dans l'union fusionnelle objet/sujet, proche de l'observation.

Il me semble qu'à partir du moment où il y a surprise, il y a immédiatement évaluation positive ou négative (parfois les deux) de l'événement déclencheur de l'émotion. Cette évaluation sera fonction de nos besoins, nos valeurs, nos objectifs du moment. Si tu prends la surprise comme "fonction de base", tu en viens à admettre la possibilité d'une surprise neutre, ce qui est contradictoire : ce n'est pas la surprise qui sera neutre mais bien l'évaluation cognitive de l'événement. C'est parce que mon évaluation sera neutre, ni méliorative ni péjorative, que je ne serai pas surpris par tel ou tel événement et que je n'éprouverai pas d'émotions particulières, positives ou négatives, durant un certain laps de temps.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

L'émotion vient en premier, le sentiment en second.

Le sentiment se construit ( ou pas ) sur l'émotion.

Par exemple:

Vous discutez longuement par écrit avec une femme, vous appréciez de dialoguer avec elle mais sans plus.

Quelques temps plus tard, cette femme vous envoie des photos d'elle que vous regardez attentivement mais toujours sans émotions.

Et puis soudain vous avez un choc en focalisant sur une photo : C'est l'émotion.

Vous repensez tout ce qu'elle a déja dit par le prisme de cette photo et tout s'éclaire magnifiquement : C'est le sentiment amoureux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

L'émotion vient en premier, le sentiment en second.

Le sentiment se construit ( ou pas ) sur l'émotion.

Théoriquement oui.

Mais à ça Lowy à ajouté que les émotions pouvaient varier selon les sentiments... bref qu'un sentiment nous amène a réagir émotionnellement différemment.

Donc c'est vrai que l'émotion est première, chronologiquement, soit à l'apparition de chaque événement. Mais ça ne veut pas dire qu'elle soit "pure", cad indépendante de tel ou tel passif.

PS : ceci dit pour Lowy, pas besoin de photo, on regarde ses nattes et on tombe comme des mouches... mais chut hein ;)

@ Tison et Swan,

D'accord avec Swan (enfin si son commentaire répond a Tison), la surprise est une émotion, une modification du psychisme, une différence d'intensité intérieure (pas de surprise sans émotion).

On est surpris avant évaluation ; on n'est pas "pas surpris" parce qu'on n'évaluerait pas (c'est d'ailleurs une drôle d'idée).

.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Théoriquement oui.

Mais à ça Lowy à ajouté que les émotions pouvaient varier selon les sentiments... bref qu'un sentiment nous amène a réagir émotionnellement différemment.

Donc c'est vrai que l'émotion est première, chronologiquement, soit à l'apparition de chaque événement. Mais ça ne veut pas dire qu'elle soit "pure", cad indépendante de tel ou tel passif.

PS : ceci dit pour Lowy, pas besoin de photo, on regarde ses nattes et on tombe comme des mouches... mais chut hein ;)

@ Tison et Swan,

D'accord avec Swan (enfin si son commentaire répond a Tison), la surprise est une émotion, une modification du psychisme, une différence d'intensité intérieure (pas de surprise sans émotion).

On est surpris avant évaluation ; on n'est pas "pas surpris" parce qu'on n'évaluerait pas (c'est d'ailleurs une drôle d'idée).

.

Salutation Chapati,

Evidemment qu'une émotion n'est pas indépendante d'un passif.

Tout le monde n'a pas le meme passif, et ce qui déclenche une émotion chez l'un, laissera l'autre indifférent.

Lowy a fort bien choisi son avatar, du genre qui interpelle les hommes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Je sais pas pourquoi, ce fil me met de bonne humeur...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est peut etre Lowy ;)

Méfiance tout de meme, il faut savoir raison gardée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Mercredi qui attire les hommes :) assez glauque

Swam, prends des vacances. :)

C'est peut etre Lowy ;)

Méfiance tout de meme, il faut savoir raison gardée.

ça veut dire quoi ça? Raison gardée?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

@ Tison et Swan,

D'accord avec Swan (enfin si son commentaire répond a Tison), la surprise est une émotion, une modification du psychisme, une différence d'intensité intérieure (pas de surprise sans émotion).

On est surpris avant évaluation ; on n'est pas "pas surpris" parce qu'on n'évaluerait pas (c'est d'ailleurs une drôle d'idée).

.

Pour que mon intervention fasse sens, il faut tenir compte du fait que j'ai distingué l'évaluation neutre de l'évaluation méliorative/péjorative.

Ma conviction est que nous sommes continuellement en processus d'évaluation des événements, du matin au soir, mais que nous ne nous en rendons pas toujours compte sauf dans le cas du surgissement physiologique de l'émotion liée à un événement déclencheur. Tant que l'évaluation de l'événement reste neutre, nous n'éprouvons pas d'émotion à proprement parler. Par évaluations neutres, j'entends par exemple le fait d'avoir une activité et de rester indifférent à la sonnerie d'une horloge, à l'aboiement d'un chien, etc. Par évaluations mélioratives ou péjoratives, j'entends le fait d'éprouver une émotion lors de la sonnerie de l'horloge ("Mince, mon RV !", etc.). Je dirai donc que l'on est surpris pendant évaluation : du neutre, nous passons au péjoratif/mélioratif.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×