La vie de votre animal ou celle d'un être humain ?...

Hello !

J'aimerais que vous réfléchissiez vraiment avant de répondre.

Si on vous donnait un ultimatum : la mort de votre animal de compagnie ou celle d'un être humain (un inconnu je précise, pas un proche), que feriez-vous ?

Essayez d'imaginer sincèrement la décision et ses conséquences dans votre vie dans les deux cas, et votez !

Merci. :smile2:

Pour moi, ça dépend de l'humain.

J'aimerais en savoir plus sur lui car je suis folle de mes chats.

Après c'est un inconnu alors.... Mes chats, je les ais élevés et je vis chaque jour avec eux. Et après tout, pourquoi un humain mériterait il plus de vivre qu'un animal ??

Oula ça m'embrouille cette question. Et puis il faut être un monstre pour proposer un ultimatum pareil :smile2:

L'etre humain (il en fais trop bavé a tous) Pour l'age je m'en fiche...Hitler a bien été gosse.Saddam aussi

Oula ça m'embrouille cette question. Et puis il faut être un monstre pour proposer un ultimatum pareil

Je précise que ce ne serait pas la personne à sauver, mais un tiers qui proposerait l'ultimatum.

Moi aussi ça m'embrouille, d'où ma question !

@Yantra : je suis assez d'accord avec ta réflexion sur Hitler et Saddam... :smile2:

sans hésiter, l'humain :smile2:

ça me fait penser à qu'est-ce que tu préfères ?

avoir des bras de 4m de long ou une langue de 2m de long ? :smile2:

dans l'absolu je me débrouillerais pour que personne ne meurt.

mais si je devais choisir, je choisirais le chat.

L,animal, evidement, j'en reviens pas qu'on puisse répondre l'humain.

Arg sacré dilemne... Comme l'a dit Titebretonne, mes chats je les ai également élevé et je vis avec eux... Ce ne sont pas mes enfants, mais je les aime presque tout autant... Le soucis c'est que l'être humain a peut-être (voir surement ^^") une famille, des parents, des enfants, un(e) compagnon qui l'aime...

Je crois que j'essayerais aussi de me renseigner sur la personne...

Désolée, je n'arrive pas à fournir de réponse :smile2:

Je pense un peu comme Goldie, mais comme un dilemme théorique est fait pour qu'on y apporte une réponse... Et bien pour moi la réponse est claire. Je vois un chaton de 5 semaines, un vieillard de 75 ans, et une broyeuse, je n'hésite pas une seule seconde, je sauve le vieillard et le chaton finit dans la broyeuse. Encore une fois au risque de passer pour un monstre, je fais la différence entre quelque chose et quelqu'un. Mon chat, mon poisson ou mes crevettes je les aime beaucoup mais ce ne sont pas des quelqu'un. Un cafard est moins mignon qu'un chat mais c'est tout aussi peu un quelqu'un que le chat, pourtant peu hésitent à l'écraser. Et l'affection portée à quelque chose ne le rend pas plus "quelqu'un". Au contraire du vieillard qui peut être le parent, le frère ou le grand père d'un quelqu'un aussi. Et qui accessoirement est un être pensant et conscient de son existence. Y a vraiment aucune hésitation pour moi.

sans hésitation .. mon lapinou de compagnie ! <3

Un chat c'est quelqu'un, c'est pas une chose... C'est pas une chaise ou une table...

Non, un chat n'est pas une chaise, un chat c'est un chat. C'est à dire un animal, un être vivant, qui a autant conscience de son existence qu'un lapin, une souris ou un moustique. Quelqu'un c'est une personne qui se définit par elle même, et sans avoir besoin de passer par le prisme de mon affection ou de mes sentiments pour exister en tant que personne.

trop difficile ta question :smile2: comment t'es venu cette idee?

personnelement je culpabiliserai dans les deux cas

Je pense un peu comme Goldie, mais comme un dilemme théorique est fait pour qu'on y apporte une réponse... Et bien pour moi la réponse est claire. Je vois un chaton de 5 semaines, un vieillard de 75 ans, et une broyeuse, je n'hésite pas une seule seconde, je sauve le vieillard et le chaton finit dans la broyeuse. Encore une fois au risque de passer pour un monstre, je fais la différence entre quelque chose et quelqu'un. Mon chat, mon poisson ou mes crevettes je les aime beaucoup mais ce ne sont pas des quelqu'un. Un cafard est moins mignon qu'un chat mais c'est tout aussi peu un quelqu'un que le chat, pourtant peu hésitent à l'écraser. Et l'affection portée à quelque chose ne le rend pas plus "quelqu'un". Au contraire du vieillard qui peut être le parent, le frère ou le grand père d'un quelqu'un aussi. Et qui accessoirement est un être pensant et conscient de son existence. Y a vraiment aucune hésitation pour moi.

aargg le coup bas :smile2:

un chaton de 5 semaines...

aargg le coup bas :smile2:

un chaton de 5 semaines...

Qui pourrait résister à ces yeux :

Rhada tu dis : "au risque de passer pour un monstre je choisirais la vie du vieux". Si on choisit la vie du chat, on ne passe donc pas pour un monstre ?

D'autre part, ce n'est pas pour toi un dilemme comme celui cité par Goldie puisque tu n'aurais aucune hésitation (alors qu'entre les bras de 4 m ou la langue de 2 m... ).

J'aimerais aussi que ceux qui choisiraient de laisser mourir l'animal précisent s'ils ont eux-mêmes un animal.

Enfin, je remarque qu'on peut répondre sur des critères différents : par exemple par rapport à soi, à la relation qu'on a avec son animal, ou par rapport à des valeurs morales dénuées d'affectivité. Le tout, dans mon cas, est de savoir ce qui est le plus fort. :smile2:

Non, un chat n'est pas une chaise, un chat c'est un chat. C'est à dire un animal, un être vivant, qui a autant conscience de son existence qu'un lapin, une souris ou un moustique. Quelqu'un c'est une personne qui se définit par elle même, et sans avoir besoin de passer par le prisme de mon affection ou de mes sentiments pour exister en tant que personne.

En quoi la conscience de son existence enlève de la valeur à cette existence ?

Quid d'un humain endormi, dans le coma, fou à lier ?

@ Nannoussa : cette idée m'est venue en lisant Liloucat....

Et aussi parce que je me suis déjà posé la question !

perso j'ai toujours eu des chats.

avec la première j'avais une relation très forte et puis en grandissant, petit à petit je les ai remis à leur place de nanimal.

depuis l'arrivée de bébé, y'en a plus.

Qui pourrait résister à ces yeux :

:smile2:

mouai...

t'aurais pu choisir celui-là aussi..

Laisser mourir un de mes chats - on va prendre mon préféré pour compliquer la question au maximum - ou un inconnu ?

La réponse me semblait évidente à la lecture du titre : je laisserais mourir l'inconnu. Cela dit, je préfère encore la peine qui résulterait de la mort de ma chatte à la culpabilité d'en avoir causé aux proches d'un inconnu. Donc je laisserais probablement mourir ma chatte, après de longues hésitations. J'ai également pensé à la réponse : "je préfère mourir moi-même" mais par égard pour mes proches, pour qui je pense être plus important que ma chatte, j'éliminerais cette solution de facilité.

Et si l'inconnu ne l'était pas tellement, mon choix ne dépendrait pas de ce qu'il serait. Du moins, j'espère que je saurais prendre cette décision qu'il soit un bébé ou un vieillard, un saint ou un criminel, en pleine santé ou malade, etc...

Non, un chat n'est pas une chaise, un chat c'est un chat. C'est à dire un animal, un être vivant, qui a autant conscience de son existence qu'un lapin, une souris ou un moustique. Quelqu'un c'est une personne qui se définit par elle même, et sans avoir besoin de passer par le prisme de mon affection ou de mes sentiments pour exister en tant que personne.

Qu'est ce qui te fait dire que le chat ou le chien ont besoin de ton affection, de tes sentiments ou plus simplement de ta projection pour exister en tant qu'être? n'est ce pas un peu présomptueux ou du moins etnocentrée comme analyse? L'animal a conscience d'exister, il développe et expérimente les mêmes "émotions" que nous : il a peur, il a mal, il est courageux - ou lâche - il se défend ou défend les siens, il apprend et enseigne, il est joueur, il est tendre..et il peut survivre sans nous. Bon face à une broyeuse, j'en sais rien cela dit, mais moi non plus remarque :smile2:

Bref, aucune idée de ce que je ferais mais je pense tout de même que le regard de mon animal serait peut être plus fort face aux regrets que je pourrais ensuite avoir..mais encore une fois, je ne pourrais répondre qu'en situation, et ça me dit trop rien comme situation..en fait^^

Chapacha, je suis bien conscient que ma position est en grande partie idéologique. Elle se base sur une conception de l'humanisme qui fait de l'être humain un être pensant, par opposition à la majorité des animaux qui eux ne pensent pas ( j'ai pas dit tous, certains singes, éléphants et le dauphin je crois posent déjà plus de problèmes ). De cette conception a découlé la DDHC qui entre autre accorde la même dignité à tous les êtres humains quel que soient leur état mental, leur origine ethnique, leur âge ou leur genre sexuel, pour répondre à ta question sur les humains endormis et tout.

Mais je suppose que ta question concerne bien entendu le conflit entre l'affection et la position idéologique que j'ai cité au dessus, sinon tu n'aurais pas précisé "un animal que vous adorez et un être humain que vous connaissez pas". Car on voit bien qu'il y a deux poids sur la balance, la différence d'espèce et l'affection portée. Sinon tu aurais demandé "entre votre chat et votre enfant", ou "entre un animal lambda et un humain lambda". Donc j'ai un peu dérivé sur les "personnes", désolé.

Ta question pose aussi le problème des conséquences du choix pris, mais ça personne n'y a encore répondu... Qu'elle soit morale et/ou légale dans un des deux choix puisque la loi a déjà un parti pris sur la question.