Douze mois d'Avril
Comme ça s'est peut-être entendu au silence de mort qui règne sur ce blog depuis quelques mois, je ne suis pas des plus inspirés dernièrement. D'ailleurs, le machin qui suit n'est même pas fini (je n'en ai encore écrit qu'une moitié). Après divers remaniements qui ne m'apportent toujours pas satisfaction, j'hésite entre le continuer et tout bazarder ; je le poste dans le doute.
Est-ce un symptôme de l'accoutumance ?
Mes mots ne m'ont jamais semblé si creux ;
Je me suis certes connu moins fiévreux,
Est-ce un delirium tremens qui commence ?
Ou ce putain d'organe qui me lance,
Lui qui quoique plus pompant que pompeux
M'en fait baver des laïus sirupeux
Quand je lui demande : à quand le silence ?
Alors si du haut de son importance,
Cupidon trouve tout à coup curieux
Que je ne le prenne pas au sérieux,
Si je l'agace par ma réactance,
J'implore, non, j'exige sa clémence
Car s'ils ne sont fourbes et malicieux,
Ses choix ne sont pas des plus judicieux,
Je plaide la légitime démence.
Mais soudain je sens mon flegme en péril,
Je délire comme ma fièvre grimpe,
Me mettrais presque à prier tout l'Olympe
Pour solliciter douze mois d'Avril.
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