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Bonjour, Je vais essayer de résumé au mieux ma petite histoire. Je suis ici en quête de conseils de la part de personnes ayant pu rencontrer des situations similaires à celle que je vais relater en dessous. Merci à celles et ceux qui iront au bout . J'ai commencé il y a deux ans un nouveau travail. Au bout de 2 mois, je me suis séparé de la mère de ma fille (mauvais comportement, toxicité dans le couple). Passée la phase désagréable de me demander ce que serait ma vie dorénavant vu que je n'avais plus ce schéma familial qui me tenait à cœur, je me remet en quelques mois (~6/8 mois) de cette rupture. En octobre, je travaille avec une collègue que j'avais déjà croisé mais avec qui la discussion ne s'était jamais faite. Elle était mignonne mais c'est tout et je ne me lance pas sur la simple base du physique. Au final, durant cette semaine d'octobre, je remarque que le feeling passe vraiment bien avec cette collègue, les échanges sont fluides, on rigole bien, on est taquin l'un avec l'autre mais on échange pas en dehors du travail. À l'issue de cette expérience, je prends mon courage à deux mains et je commence à parler à ma collègue en dehors des heures de boulot. Elle m'explique rapidement qu'elle n'a pas pour habitude de mélanger le privé et le pro mais de fil en aiguille, nous retrouvons la même fluidité que nous avions dans le contexte pro. Après quelques semaines à échanger, à se découvrir, à se poser mutuellement plein de questions sur ce que l'on est, ce que l'on aime, comment on réagirait dans telle ou telle situation, je prends finalement mon courage à deux mains et lui avoue que je voudrais qu'on puisse avoir plus que des échanges par message. Là, douche froide, elle m'explique qu'elle a un copain, depuis 3 ans. Je suis abasourdi par cette annonce tant par le côté rétention d'information pendant tout ce temps que par le caractère parfois ambiguë de nos échanges malgré sa relation. Je ne suis pas du genre à forcer alors je coupe court aux échanges et lui explique que je ne souhaite pas devenir son ami. Elle accuse le coup mais accepte ma décision et les échanges s'arrêtent ici, pour le moment. Dans les semaines qui suivront elle m'enverra souvent des messages pour me dire qu'elle vit mal le fait qu'on ne se parle plus, qu'elle trouve ça dommage vu notre entente etc. Je lui réexplique que je suis d'accord avec elle sur l'entente mais qu'ayant moi-même été trompé pendant longtemps, je n'ai pas le souhait d'être l'outil qui servira à faire la même chose à un pauvre garçon qui n'a rien demandé. Je lui redis donc qu'il est préférable que l'on coupe court ici. Nous avons pour avantage de ne pas travailler au sein de la même structure donc le détachement se fait assez aisément et de décembre à février nous n'avons plus d'échanges (quasiment hormis quelques échanges professionnels). En février nous retravaillons ensemble, cette fois ci je suis en position de supérieur hiérarchique. De fil en aiguille à se croiser au travail, elle réengage la conversation par message, me propose d'aller prendre un café le matin par ci par là. On discute bien, c'est fluide mais je garde en tête qu'elle a quelqu'un. Courant mars les choses prennent une autre tournure. Elle est plus entreprenante, me fait clairement du rentre dedans sous fond humoristique mais elle multiplie les propositions de se voir en dehors du travail et nous échangeons alors beaucoup par message. Là sera peut-être mon erreur car après un énième café et une énième discussion, nous nous retrouvons dans sa voiture à parler et là elle me demande si je veux lui faire un câlin. Faiblesse d'homme oblige, j'accepte et elle pose sa tête sur mes cuisses, je lui fais quelques carresses sur le visage mais ça n'ira pas plus loin. Je rentre avec un sentiment d'entre-deux de ce rdv. Je suis à la fois heureux de ce rapprochement mais je suis anxieux quand à sa situation qui risque de me poser problème. Je me dis que j'en parlerais avec elle quand on se reverra. Que nenni, nous nous revoyons et cette fois ci elle me demande si elle peut m'embrasser. Je vous passe une fois de plus l'embarras de ma faiblesse (elle me plaît vraiment). Donc nous nous embrassons, fougueusement et sans retenue. À la suite de ce baiser, nous vivons une semaine très intense où l'on trouve tous les prétextes du monde pour se voir. 5 minutes par ci, une photocopie à faire par là, un rendez-vous rapide le soir. Pas de rapport intime mais beaucoup de câlin, de douceur, de baisers. Le vendredi, dernier jour de travail, nous nous voyons dans sa voiture lors de notre pause déjeuner et elle me dira "je t'aime beaucoup". Surpris par cette déclaration, je lui dirais qu'il est peut-être un peu tôt pour parler d'amour sans pour autant juger son action. Elle rectifiera, gênée ou non qu'en sais-je, en précisant qu'elle m'aime beaucoup dans le sens où elle développe des sentiments pour moi. Je décide alors d'aborder le sujet de sa relation. Elle n'en parlait jamais, j'étais mal à l'aise avec le fait de crever l'abcès mais je ne pouvais plus supporter la situation. Je ne la met devant aucun ultimatum mais je lui explique que si elle est capable de faire cela à son copain c'est que d'une certaine manière elle est d'ores et déjà déconnectée de sa relation. Elle acquiescera, me dira qu'elle ne sait pas comment s'y prendre car son copain est une personne gentille et il ne mérite pas ce qu'elle est en train de lui faire. Je lui dirais que ça renforce mon impression que la meilleure solution pour elle serait d'aborder le sujet avec lui. Elle me dit donc au moment où nous nous disons au revoir qu'elle va en parler avec lui durant le week-end et elle me demande de lui laisser de l'espace pendant ce temps pour lui permettre de bien réfléchir, ce que je fais bien évidemment sans broncher. Au final, le dimanche elle m'enverra un pavé m'expliquant qu'elle a craqué, que je suis quelqu'un de formidable, qui mérite d'être heureux et de trouver la bonne personne mais qu'après avoir pesé le pour et le contre, elle ne se sent pas capable de mettre un terme à sa relation, de faire du mal à son copain qui dans le fond ne le mérite pas (mais moi si visiblement ). Elle s'excuse d'être rentrée dans ce jeu avec moi et espère que nous pourrons malgré tout entretenir de bons rapports par la suite. J'accuse clairement le coup. Déjà parce que je n'ai plus 15 ans donc les ruptures par messages m'agacent, je considère cela comme un cruel manque de respect et pour quelqu'un ayant tant insisté sur la considération qu'elle avait pour moi, je trouve surprenant qu'elle me "largue" de la sorte. Je lui demande à parler en face à face et nous nous voyons donc pour discuter de cela la semaine qui suit. Devant moi, une enfant tremblante, qui sait qu'elle a fait une connerie et n'a pas le courage de l'assumer devant la tierce personne qui paie les pots cassés. Elle est tout de même très tactile, m'explique qu'elle n'arrive pas à s'empêcher de l'être, de vouloir venir vers moi, me taquiner etc mais que par respect pour sa relation elle ne peut plus le faire. Je lui expliquerai mon désarroi et lui dirait qu'à partir de maintenant nous coupons tout échange non professionnel pour que je puisse digérer les choses et me couper d'elle émotionnellement après le préjudice subit (je suis un petit sensible malgré tout). Elle accepte (marrant la facilité d'accepter des choix arrangeant ) mais me dira plusieurs fois que c'est difficile à tenir pour elle. Nous en venons donc à ce pourquoi j'écris tout cela. L'année prochaine, manque de pot, elle est placée sur ma structure à plein temps. Je vais être en position hiérarchique de ma bourreau H24 jusqu'à nouvel ordre. N'ayant pas le souhait d'évoquer cette petite amourette à ma hiérarchie je me contente de me renfermer sur moi-même et réfléchir à ma capacité à compartimenter les choses. Je me dis que c'est possible (parce que pas encore confronté à la situation). Cette semaine, elle a fait un "essai" pour voir comment cela fonctionnait sur ma structure, l'organisation en place etc et clairement, très clairement, c'est une tannée sans nom. J'ai en face de moi quelqu'un dont je ne suis pas encore émotionnellement détaché (je la vois vraiment comme un bonbon c'est difficile de ne pas vouloir de proximité) mais qui de son côté, bien qu'elle dise ne pas être détachée non plus, est déterminée à créer ce détachement. Il n'y a plus aucune ambiguïté dans ses propos (même si elle m'a lâché un ou deux compliments sur mon physique ou mon caractère ici et là), quand j'essaie de retrouver maladroitement le jeu que l'on pouvait avoir auparavant elle reste juste silencieuse et elle ne montre plus aucun signe d'intérêt pour moi (plus de questions personnelles, plus de discussions tardives, plus de café en dehors du travail). Ma question est donc la suivante : que me conseillez-vous de faire dans cette situation? Il est clair que je garderais un comportement professionnel mais pour me protéger j'ai quand même envie de ne plus du tout échanger avec elle sauf quand le cadre de nos missions nous y oblige. Ce lundi et mardi, c'est ce que j'ai fais et madame s'est plaint de cela, disant que ce n'était pas agréable, que ça la blessait etc. Et lorsque je lui rétorque que ce n'est pas agréable pour moi de devoir être confronté chaque jour à celle qui m'a rejeté et a brusquement changé de comportement à mon égard, elle me répond simplement quelle acceptera mon choix (qui n'est bien évidemment pas un choix mais une obligation). Que faire dans cette situation épineuse. À savoir que nos échanges dérapent souvent sur de la taquinerie. On retrouve très facilement la fluidité si l'un de nous deux (souvent moi) revient sur son positionnement d'ignorance mais il n'y a plus aucune ambiguïté et je sens que si je ne suis pas à l'initiative des choses, rien de spécial ne se passerait. Quand je me comporte naturellement avec elle, comme c'était le cas depuis le début, je finis par me confronter à un mur, cela génère beaucoup de frustration en moi et je me sens mal car cela me renvoie en permanence au rejet de la personne. Quand je l'ignore, j'arrive à être plus maître de mes émotions mais c'est à la fois désagréable pour moi mais pour elle également car un comportement contre nature. Outre le fait qu'elle ne se montre plus du tout ambiguë, elle m'a tout de même dit que j'avais compté pour elle, que je lui plaisais vraiment beaucoup physiquement et mentalement et que ce n'était pas facile pour elle, qu'elle culpabilisait beaucoup de ce qu'elle m'avait fait. Très clairement je vois dans son attitude que je lui plais encore malgré son choix arrêté. Merci à celles et ceux qui essaieront de m'apporter leur point de vue. Dois-je l'ignorer car elle a choisi de me jeter pour prioriser sa relation? Dois-je me comporter naturellement même si ça ne m'aide en aucun cas à me détacher et me génère beaucoup de frustration? Dois-je essayé de la faire changer d'avis en lui montrant que je lui plais plus qu'elle ne le pense? Étant son supérieur hiérarchique je ne peux pas non plus l'ignorer complètement, cela serait évident pour le reste de l'équipe et je ne veux pas alimenter quelconque bruit de couloir. Du coup quelles solutions me restent t-il? La fuite? La mise au point? Le forcing de lourdeau pour lui faire ouvrir les yeux sur le caractère fusionnel de notre relation? Assumer auprès de ma hiérarchie pour qu'elle aille sur un autre site? Merci d'avance pour avoir été jusqu'au bout et merci pour votre aide