Cziffra

J'approuve. En ce qui me concerne, je resors d'une dure rupture, encore aujourd'hui j'ai du mal à effacer ce qu'il s'est passé, et si je ne m'épanouissais pas professionnellement, je ne sais pas dans quel état je serais... La douleur est toujours là. Je pensais aimer la femme de ma vie, celle avec qui je finirai mes jours; j'ai idéalisé notre relation, et j'en paye la lourde conséquence aujourd'hui. Pourtant voilà... peu après notre rupture, je pensais pouvoir accepter l'amitié, car je ne me voyais pas vivre sans elle, quels que soient nos rapports. Je me suis dit que nous étions amis une ou deux semaines. Mais j'ai vite réalisé que ce n'était pas possible... parce que je l'aimais toujours passionnément. Pour finir, j'ai pris la décision de lui faire mes adieux. C'était dur, mais je pense que c'était la meilleure décision à prendre. Si seulement je pouvais l'oublier, comme ça, d'un claquement de doigts, je ferais tout pour le faire... Pardon, hein, je raconte ma vie... Mais enfin, tout cela pour dire que, après toute histoire d'amour intense et passionnelle, je crois qu'on ne peut définitivement pas devenir ami avec la personne en question. Après je me trompe peut-être... Peut-être que ce n'est qu'une histoire de sensibilité. Mais j'en doute. Une chose est sûre, je ne ferai plus jamais cette erreur que de m'accrocher autant à quelqun. Je ne m'interdis pas de m'attacher à autrui (ce serait idiot), mais je crois qu'il est nécessaire de se construire une sorte de bouclier en nous, qui nous protège des coups trop violents à supporter. Imposer sa distance, et sa liberté. C'est peut-être cela, le secret...

D'accord avec toi. Je ne pense pas qu'il y ait de "meilleure voie" que d'autres. Chacun prend la sienne; celle qui lui convient le mieux, et cela ne regarde que le bonheur de cette personne. Personnellement, je me sens très profondément proche du Bouddhisme. Mais je peux comprendre que d'autres, non. Chacun sa philosophie de vie. La base, qui est hors religion, et code de l'humanité, c'est le respect.