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Mayrik

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  1. Mayrik

    Le contrat CPE

    Voilà des années que je n'ai pas posés les pieds à Paris... Mais demain, et au moins jusqu'à samedi, j'y serai. J'espère plus qu'un retrait du CPE... C'est la démission de Chirac et de son gouvernement que je veux. Montrons-leur qu'on ne méprise pas impunément la démocratie.
  2. Mayrik

    Le contrat CPE

    Si nous faisons la course à la puissance contre la Chine, si nous nous fourvoyons dans ce combat qui n'a aucun vainqueurs... c'est perdu d'avance. Aucun pays ne peut gagner au détriment des autres... c'est tous ensemble que nous devons gagner... pour l'humanité. Et pour cela nous avons des outils... notamment notre vocation à l'universalisme. Notre grande chance, c'est notre rayonnement culturel... "Vaincre, c'est convaincre". Concernant le modèle français, est-il surprenant de le voir boiter ?... après que nos dirigeants l'aient saboté... Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Concernant la dette, je ne sais pas ce que nous devons en penser... mais considérant que les Etats-Unis abusent de la planche à billet...
  3. Arrêtes de regarder tes pieds... tu verras plus loin. Quand tu écris : ...t'as pas l'impression de dire une grosse connerie ?
  4. Mayrik

    Le contrat CPE

    Arrête de nous sortir que la France n'est pas une démocratie. La France est une République démocratique. Consulte donc notre Constitution... j'ai le sentiment que tu y apprendras beaucoup de choses.
  5. Liens sondage débiles ? Vérifie donc par toi-même. Si la vérité te dérange, j'en suis désolé pour toi... Concernant le discours d'investiture de Chirac, tu le trouveras en intégralité sur le lien suivant. http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/fran...lysee.1180.html Si tu considères qu'il a tenue ses engagements, je ne peux rien te proposer de mieux que de suivre plus attentivement les informations. A propos... "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale" (Cf Constitution).
  6. A propos de démocratie Vous observerez que durant la Ve République, seul le Projet de loi constitutionnelle, avant le TCE, avait essuyé un refus... De Gaulle avait démissionné. Chirac aurait couru moins de risques en continuant à proposer des référendum bidons (Cf Quinquennat), et en ne s'engageant pas sur un référendum qui aurait naturellement dû, après son refus, aboutir à sa démission. ............................................................. Chirac représente t'il les français ? Vive la démocratie ! Respect de la parole donnée... ça vous dit quelque chose ? Les mots sont beaux... ............................................................. Et pour finir, un petit quiz Qui a dit : "Donnez-moi 100 jours et je rétablirai la confiance"
  7. Mayrik

    Le contrat CPE

    Tout d'abord¿ le problème se limite t'il au CPE ? De toute évidence : Non. Peut-être est-il le dessein que la "cause" (la bonne) espère pour devenir conséquence, pour devenir conséquente. Dernier souffle sur un lit de braise qui n'attend qu'à devenir flamboiement. Catalyseur des mécontentements derrière une même revendication¿ Ces mécontentements sont provoqués par de nombreuses causes, mais leurs visages présentent le même caractère. On peut, à juste titre, dire que le malaise provient d'un glissement insidieux, mais de plus en plus visible, de notre aspiration à l'idéal, à l'universalisme, aux "Droits de l'Homme"¿ vers un libéralisme économique dans lequel notre pouvoir se désagrège au profil de la "loi du marché". Cette analyse me semble juste, mais je vais aller un peu plus loin. Nous manquons, me semble t'il, d'un idéal qui nous porte. Cet idéal, maintenant que nous sommes à l'heure de la mondialisation, devrait être de rendre tout le monde heureux. En effet, chacun d'entre nous aspire au bonheur, et comme le dit Victor Hugo : "Le bonheur veut tout le monde heureux". Postulat facile à énoncer. Mais postulat que nous n'avons pas la possibilité de mettre en ¿uvre. Pourquoi ? On peut se poser la question¿ nous avons des outils de production très efficaces¿ des méthodes performantes¿ des connaissances scientifiques très poussées¿ alors pourquoi n'arriverions nous pas à mettre en ¿uvre ce projet ? J'entends souvent, ça et là, que nous n'avons pas de projet d'avenir. Mais bien sûr que si... je viens de l'exposer : rendre tout le monde heureux. Idéal derrière lequel serait obligé de se ranger tous les dirigeants¿ y compris les pires despotes. Certains voudraient nous faire croire qu'il s'agit d'une utopie¿ moi je pense qu'il s'agit d'une nécessité. Pour cela, les jeunes sont une grande chance pour notre société. Certes, ils sont complices, consommateur dans notre société consumériste, mais peut-être pas moins que moi, toi, nous, qui en avons pourtant conscience. Nous ne sommes plus acteurs dans notre société, tout au plus figurants, parfois spectateur, la plupart du temps carburant. La jeunesse est une chance car elle ne subit pas les entraves qui handicapent la plupart des adultes. Je pense notamment aux crédits à payer, à la nécessité de faire vivre sa famille, d'élever ses enfants¿ Les jeunes sont suffisamment libres pour s'insurger. Cela peut leurs permettre de prendre le devant de la scène sans attendre qu'on leurs donne le rôle. Certes, ils ne savent pas forcément pourquoi, mais ils ont le sentiment d'agir pour la bonne cause¿ et c'est juste. Les méthodes sont souvent maladroites, et l'issue est incertaine¿ mais l'enjeu n'en vaut-il pas la peine ? Cela, les jeunes ne l'analysent probablement pas de façon imparable (qui en est capable ?), mais ils le sentent. Les jeunes bougent, et s'ils sont appuyés, ils ne lâcheront pas l'affaire. Mais cela ne peut suffire. Ils ne pourront aboutir qu'à une demi solution si nous ne rejoignons pas le mouvement. Je pense que les choses ont été trop loin pour que nous nous contentions d'un retrait du CPE. Arrêter le mouvement après cette concession serait une demi victoire¿ une demi défaite donc. Une dissolution de l'assemblée serait un danger à retardement, un pis-aller. Je pense donc que le gouvernement et le Président de la République doivent démissionner. Mieux, nous devrions les licencier¿ nous réaffirmerions ainsi le caractère démocratique de la France, et donnerions peut-être une impulsion qui pourrait franchir les océans. Ce licenciement de nos dirigeants, est totalement légitime. Chirac nous a trahi (Cf. discours d'investiture 2002), Villepin a explosé le compteur (100 jours largement écoulés) et Sarkozy ne respecte pas nos idéaux républicains en nous divisant sournoisement à travers le racisme notamment. Après cela¿ l'inconnu ? Non. Il est de notre responsabilité de préparer l'avenir. Après la mise à la porte des incapables censés nous représenter, le président de l'Assemblée pourrait prendre l'intérim en attendant de nouvelles élections. Nous pourrions même peut-être en profiter pour changer de Constitution. Bien sûr, on ne peut pas espérer que l'économie se porte bien pendant cette période que j'appelle de tous mes v¿ux. Mais de toute façon, il ne faut pas espérer sortir d'un système que nous condamnons sans y perdre des plumes. Quel avenir ensuite ? Je n'ai pas d'idée précise sur ce sujet, mais il me semble que beaucoup de personnes se sont posés la question¿ je pense notamment aux alter mondialistes à qui la paroles serait enfin donné et qui pourraient nous suggérer des moyens de faire, non pas du commerce économique, mais du commerce utile. Beaucoup de pays, je pense à l'hémisphère sud, seraient heureux de participer au projet énoncé. Voilà, je reconnais que je vais peut-être un peut loin, mais je crois qu'il est nécessaire de ne plus avoir peur de nos rêve et d'être audacieux¿ d'être fier par anticipation de participer à ce grand progrès du genre humain. Nous avons notre avenir entre nos mains¿ saurons-nous le saisir ? Faisons vivre nos rêves. Demain se joue aujourd'hui.
  8. Mayrik

    Silence, on cite !

    "Le bonheur veut tout le monde heureux" Victor Hugo
  9. Mayrik

    Silence, on cite !

    Quelques textes qui devraient vous plaire...
  10. Bonjour, Je vous écrit pour vous faire part d'une thèse qui me parait très intéressante Je pense que le "sang impur" de la Marseillaise ne désigne pas celui des ennemis¿ mais le nôtre (à nous citoyens) Je sais, cette hypothèse peut sembler absurde au premier abord. "Quand tout le monde a tort, tout le monde a raison". Cela dit, je comprends qu'il soit plus facile d'imaginer verser le sang ennemi que de sacrifier le sien pour une grande cause. Tout d'abord, considérons le contexte historique. Ce texte est né juste après la Révolution. Les révolutionnaires contestaient le pouvoir de droit divin; le pouvoir que certains réclamaient en raison de la pureté de leur sang. Les révolutionnaires combattirent ceux qui prétendaient à la pureté de leur sang (sang bleu). N'oublions pas, d'ailleurs, que le concept de pureté du sang fut développé par la noblesse européenne. On peut donc considérer que cette interprétation (c'est notre sang qui abreuve nos sillons) "colle" historiquement. Actuellement, si l'on prétend avoir des valeurs universelles, issues du siècle des lumières, qui peut prétendre avoir le sang pur ? Si on interprète la Marseillaise en considérant que dans nos veines coule un sang impur (difficile a admettre pour les racistes), le sens à donner à "Qu'un sang impur... abreuve nos sillon !" n'a plus cette dimension barbare qui alimente la polémique. Au contraire, au lieu d'un appel à verser le sang ennemi, il s'agit alors d'un appel au sacrifice pour défendre l'Egalité, la Liberté, les Droits de l'Homme... je pense d'ailleurs que le sens a donner est proche de ce passage du 4ème couplet : "S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produira de nouveaux". Je comprends qu'il soit difficile de se considérer comme ayant un sang impur (connotation négative) mais cette interprétation donne une dimension nouvelle à ce chant. Ce changement de point de vue élimine à la fois le caractère barbare et raciste de la Marseillaise... que demander de mieux ? D'autant plus que cette interprétation "colle" à la fois avec le contexte historique et avec notre vocation à l'universalisme. D'ailleurs, Gavroche ne dirait pas le contraire Gavroche en marche ¿ Tout va bien. Je souffre beaucoup de la patte gauche, je me suis cassé mon rhumatisme, mais je suis content, citoyens. Les bourgeois n'ont qu'à se bien tenir, je vas leur éternuer des couplets subversifs. Qu'est-ce que c'est que les mouchards ? c'est des chiens. Nom d'unch ! ne manquons pas de respect aux chiens. Avec ça que je voudrais bien en avoir un à mon pistolet. Je viens du boulevard, mes amis, ça chauffe, ça jette un petit bouillon, ça mijote. Il est temps d'écumer le pot. En avant les hommes ! qu'un sang impur inonde les sillons ! Je donne mes jours pour la patrie, je ne reverrai plus ma concubine, n-i-ni, fini, oui, Nini ! mais c'est égal, vive la joie ! Battons-nous, crebleu ! j'en ai assez du despotisme. Victor Hugo Quand il fut rue Pavée, la chiffonnière lui revint à l'esprit, et il eut ce soliloque : - Tu as tort d'insulter les révolutionnaires, mère Coin-de-la-Borne. Ce pistolet-là, c'est dans ton intérêt. C'est pour que tu aies dans ta hotte plus de choses bonnes à manger. Tout à coup il entendit du bruit derrière lui ; c'était la portière Patagon qui l'avait suivi, et qui, de loin, lui montrait le poing en criant : - Tu n'es qu'un bâtard ! - éa, dit Gavroche, je m'en fiche d'une manière profonde. Peu après, il passait devant l'hôtel Lamoignon. Là il poussa cet appel : - En route pour la bataille ! Et il fut pris d'un accès de mélancolie. Il regarda son pistolet d'un air de reproche qui semblait essayer de l'attendrir. ¿ Je pars, lui dit-il, mais toi tu ne pars pas. Victor Hugo Gavroche Prends garde à toi si tu ricanes Je suis un bon citoyen J'ai montré sur les barricades Que j'étais républicain Et si je n'ai pas de carrosse Le Roi n'est pas mon cousin Je sais ce que j'ai dans ma caboche Et personne n'y peut rien Merci pour l'attention que vous avez porté à mon message.
  11. Mayrik

    comment ne pas devenir raciste???

    Merci d'exister. C'est parce qu'il existe encore des personnes comme vous que je garde l'espoir. Lui aussi c'était une racaille.
  12. Mayrik

    comment ne pas devenir raciste???

    Je suis né en France, de mère française et de père étranger (certains diront que je suis un bâtard). Pendant mon enfance, j'avais déjà le sentiment de ne pas avoir les mêmes droits (passe-droits) que ceux qui vivaient en dehors de la cité. Je me suis cependant accroché, et j'ai réussi à m'intégrer en adhérent aux valeurs de notre République, et en devenant ainsi citoyen dans l'âme (que j'était déjà par naissance). A l'adolescence, j'ai donné de ma personne à mon pays (je ne développerais pas : perso), et certainement plus que beaucoup de ceux qui me critiquent. Etant peu typé, j'ai pu constater de l'intérieur que les discriminations n'étaient pas sorties de mon imagination, mais qu'au contraire elles étaient bien plus fortes que je ne le pensais. Un exemple (parmi tant d'autre) : un patron chez qui je travaillais, dit pendant un entretien d'embauche à la candidate, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter car il n'embauchait pas d'arabes. C'est à dire que si j'avais ressemblé plus à mon père qu'à ma mère, je n'aurais probablement pas été embauché. Je suppose que cette remarque peut paraître banale pour quelqu'un qui n'est pas concerné... Ce fut pour moi un nouveau coup de poignard (parmi tant d'autres). J'aimerais bien que quelqu'un me dise pourquoi des jeunes qui n'ont aucun espoir en l'avenir (sentiment logique) devraient respecter la République, alors que ceux qui nous gouvernent ne la respecte pas. Si moi je la respecte, c'est parce que j'ai eu la chance de croiser le chemin de vrais citoyens, défenseurs des valeurs humaniste contenues dans notre constitution. LE PETIT GAVROCHE [...] Cet enfant ne se sentait jamais si bien que dans la rue. [...] C'était un garçon bruyant, blême, leste, éveillé, goguenard, à l'air vivace et maladif. Il allait, venait, chantait, jouait à la fayousse, grattait les ruisseaux, volait un peu, mais comme les chats et les passereaux, gaîment riait quand on l'appelait galopin, se fâchait quand on l'appelait voyou. [...] Quand ces pauvres êtres sont hommes, presque toujours la meule de l'ordre social les rencontre et les broie, mais tant qu'ils sont enfants, ils échappent, étant petits. Le moindre trou les sauve. [...] Victor Hugo Prends garde à toi si tu ricanes Je suis un bon citoyen J'ai montré sur les barricades Que j'étais républicain Et si je n'ai pas de carrosse Le Roi n'est pas mon cousin Je sais ce que j'ai dans ma caboche Et personne n'y peut rien Gavroche
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