Lui

Je vais reprendre la structure générale du texte original mais en changer de cible... mais tout en gardant toute la bêtise, la connerie et le rempli de préjugé du texte original. Je tenais à faire cette parodie car ca faisait longtemps que j'avais pas lu un article, pardonné moi l'expression, aussi con. /////Mon texte est bien sur à prendre au second degré... mais le problème étant que l'auteur de l'article original... lui est sérieux.//// La racaille, cette nouvelle génération en survêtement inspiré du groupe NTM inquiète. Ce sont les enfants des classes inférieures les plus touchées. Rachida a un bon poste dans l'entretient ménager. Dans un collège d'une ZUP, exactement. Une vie rangée de mère de famille, installée dans une cité défavorisée. C'était préférable pour élever ses sept enfants pensait-elle. Comme le choix du CAP coiffure/mecanique pour chacun de ses cinq enfants (oui le sixième est en prison) dans le l'école publique dans lequel ils sont depuis tout-petits. Comment se douter que cette architecture familiale classique serait ébranlée par le style racaille qu'Abdoul, le cadet de 18 ans, impose dans l'appartement depuis deux ans? L'adolescent ne s'habille plus qu'en survêtement, de casquette en banane lacoste, avec ses chaussettes sur son pantalon, se déguise à grands renfonrt de chaines brillantes et accessoires et, à l'occasion, vend du canabis. A l'image de son héros le rappeur Joey Starr, emblème mediatique du mouvement racaille. C'est en écoutant ce chanteur et sa musique ultraviolente qu'Abdoul a commencé à devenir comme ça, se désole Rachida. Elle n'en revient toujours pas, "un garçon pourtant si sensible...". Incompréhension, difficulté de dialogue, angoisse, questionnement... Pas facile de vivre avec une racaille sous son toit, même si Abdoul n'appartient pas à la forme la plus dure du mouvement racaille. En dehors de sa fascination pour la rue et de son look, on ne relève chez lui aucune de ces manifestations dangereuses qui caractérisent d'autres racailles: viols, tournantes, rackets, meurtres etc. Car il y a autant d'attitudes que de sous-courants dans le mouvement racaille: "ricains", les "wesh-ken", les "bledards", les "yo" , etc. "C'est une nébuleuse où il y a mille catégories et mille nuances, commente Paul Ariès, chercheur en sciences politiques à l'université de Lyon-II, auteur d'un récent ouvrage (*) sur le sujet. On peut toutefois tirer une grande généralité: les racailles n'ont rien à voir avec les mouvements musulmans extrémistes et kamikazes. C'est un fantasme qu'il faut faire tomber." Selon lui, s'il y a bien l'utilisation d'injures envers les blancs, la France en général et de références au Coran, il ne s'agit que d'un jeu, "dans une démarche de protestation". Pour résumer, l'esprit racaille consiste à prendre l'exact opposé de tout ce qui est en vogue (musique, vêtements, idées...). Les racailles -- ou plutôt les "weshs" -- sont généralement issus de la classe inférieure. A l'instar de Samia, une copine d'Abdoul, dont la mère est technicienne de surface a Carrefour, ou de Awa dont la mère est chauffeur de bus scolaire. Il est vrai que les vêtements et accessoires racailles ne sont pas à la portée de tous. "Il y a plus de chance de trouver des racailles dans le 9-3 qu'à Neuilly!", relève Paul Ariès. De là à les trouver dans des HLM... Eh bien si! Tous les soirs de l'année, vers la fin de la soirée, les racailles se réunissent pour un énorme traffic de cannabis dans la cage de l'escalier, à l'ombre des grands HLM pour ne pas compromettre leurs affaires par la Police. Dès les premiers changements de son fils, Rachida, en mère inquiète, s'est renseignée sur Internet. Elle s'est même rendue dans les boutiques racailles que fréquente Abdoul: "Quand j'ai vu cet univers, ces soirées dans les caves, ces vols dans les magasins, ces traffics de drogues et autres dérives en tout genre, alors là mes craintes se sont renforcées", raconte-t-elle. Une inquiétude qui s'est accentuée quand elle a appris que les racailles étaient considérés comme un mouvement sectaire. Ils ont été épinglés dans le dernier rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Tout cela semble passer au-dessus des oreilles d'Abdoul, qui dit être "racaille" juste "pour le staïle, la frime et les meufs". En revanche, il est interloqué par la décision de son lycée professionnel de le renvoyer. Motif? "Mon attitude n'est pas correct! Au bout de deux ans, c'est maintenant que ça les gêne...". Laissé à la libre appréciation des chefs d'établissement, la tolérance du look racaillee varie d'un lycée à l'autre. Marie-Ange Henry, proviseur du lycée Jules-Ferry, dans le IXe arrondissement de Paris, refuse l'accès de l'établissement aux "racailles". "Question de bienséance, tranche-t-elle. Et de sécurité, car toutes leurs attitudes et leurs traffics sont dangereux." Le parcours scolaire des racailles se distingue peu de celui des autres. Mais leur nombre étant en forte hausse depuis dix ans, ils ne passent plus inaperçus dans les lycées professionnels et les centres d'apprentissages. Les bars et boutiques spécialisés fleurissent partout en France. "ette croissance s'explique par la résurgence des fantasmes américains, et du tribalisme, souligne Paul Ariès. "Ces enfants sont orphelins de l'utopie. L'incapacité de notre monde à les faire rêver leur donne un goût pour les cauchemars et les penchants malfesants." Pour l'universitaire, devenir racaille "c'est se bricoler une identité, céder à une idéologie prête à l'emploi". "Ce sont plus des dangereux énergumènes que des enfants en souffrance". Une souffrance qu'ils peuvent parfois retourner contre les autres. "Il faut rester très vigilant", prévient Paul Ariès. Ne voyant l'avenir qu'en noir, Abdoul, lui, n'attend qu'une chose: devenir mécanien. //Mon texte est bien sur à prendre au second degré... mais le problème étant que l'auteur de l'article original... lui est sérieux.