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L'iphone pas mal de critiques pour un appareil revolutionnaire: http://www.ciao.fr/Avis/Apple_iPhone__1032750
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Une film, produit par Gaumont, va être réalisé sur la vie de Jean-Claude Van Damme. http://samdprod92.europe2blog.fr/insolite/cinma/index.html
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Caméra café trop drole, ce sont des classiques http://www.lookmybiz.com/produits/p149336-...result=products
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Poutaboun vivait heureuse chez son oncle le concessionnaire avec toute sa famille on aurait pu facilement croire que c'était un modèle italien. Poutaboun se baladait parfois près de sa tante lincone un peu snob (elle avait eu comme petit ami l'espace d'une nuit Massérati de passage dans le coin Ca l'a marqué Tante lincone était assez allongée confortable siège baquet de luxe rien de moins, Poutaboun la regardait avec envie comme elle aurait aimé avoir cette forme car pouta (pour les intimes) avait comme concepteur un maniaque des rondeurs, un allemand rester accro à sa grand mère choupette elle n'avait rien d'aérodynamique rien de classe sur le chassie. Pouta détestait sa carrosserie On est l'été 78 faisait beau, chaud. Pouta suait à grosses gouttes, et licone elle, pavanait son air climatisé sous le nez envieux des autres. Tour à tour, tout le monde souhaitait qu'elle soit attaquée sauvagement par la rouille d'autre qu'elle se tape la panne sèche (ça c'est la honte) et d'autre lui souhaitait rien de moins que de suivre un gros camion plein de roches et sans toile. On a toujours dit que le monde de l'automobile est cruel. Pouta passait ses étés près de l'oncle Chrysler, pas mal pour son âge et elle aimait l'écouter raconter ses voyages presque trois tours de cadran, l'oncle, la rouille le gagnait, il pissait de partout, perdait de l'huile tachait, tout le terrain mais tout le monde l'aimait quand même, tous l'aimaient plus que lincone. Il avait arpenté la ville sous tous ces angles il la connaissait par c¿ur chaque petit trou manquant dans l'asphalte, il savait ou ils étaient. Pouta restait toujours béate devant lui et rêvait de découvrir le monde à son tour. Mais qui voudra bien d'elle trop ronde, pas confortable vraiment, des sièges ordinaires sa suspension parfois elle se demande si on lui en a posée une.Quand elle voyait arriver un nouveau client dans la cours pourta éclaircissait ses fards nettoyait son par- brise toussait un peu en cachette pour se libérer les bougies. Elle faisait des ronds de pneus ( des ronds de jambes tsé) Pour attirer l'oeil du client. Rien faire, personne ne jetait un oeil sur elle, sauf cette journée d'été 78. Un grand monsieur ma foi beaucoup trop imposant pour être bien assis a l'intérieur. Il passe près d'elle, la regarde, se penche, lui reluque le clignotant, pouta se sens quand même un peu gênée là. Il lui flatte l'aile, ouvre le capo, ouf pouta soupire un peu, ça, l'énerve, a, elle ne se souvient pas d'avoir bien rangé son coffre arrière. S'il va là, ouf, les pneus lui tremblent. Elle a l'enjoliveur serré, elle va passer bientôt du jaune, au rouge, sans peinture. Elle est belle n'est-ce pas, dit le monsieur. C'est simple pouta se gonfle d'orgueil. L'oncle Chrysler regarde la scène il voudrait bien que pouta reste près de lui, dans le parc à voiture !qu'arrivera t il a pouta ? L'oncle Chrysler essuie une larme d'huile (ben a son àge, tsé) sur le bord de la vitre Pouta est de loin sa préférée.Lincone regardait la scène de loin et trouvait de toute façon que l'acheteur n'avait pas de classe et surtout pas de goût. Pouta restait figée pendant que le monsieur l'arpentait, l'examinait, la scrutait, sous toute ses coutures. Instant de vérité suprême, il ouvre la portière Pouta est toute existée. pourvu qu'il la trouve belle.Il entre ne touche à rien. puis après un long moment passe sa main sur le volant, sa main est douce, pouta en à même un petit frisson. Il caresse le siège du passager pouta essaie de ne pas rire ça la chatouille. Il regarde le coffre à gant passe sa main dessus encore tout doucement¿ Pouta, soupire, elle voudrait bien qu'il fasse tourner le moteur question qu'elle lui montre ce qu'elle a sous le capot Le propriétaire s'approche de pouta et discute avec le monsieur . Pouta rumine en silence, elle craint que le proprio suggère une autre voiture plus ajusté au monsieur ça fait 3 fois qu'il lui fait le coup - Je lui refile un coup de pare-chocs s'il ose encore et ça va faire malLe monsieur dit - je la prend !Le c¿ur de pouta s'arrête net bang c'est pourtant pas le moment de faire une syncope - Vous ne l'avez pas essayé monsieur dit le vendeur pouta ne l'aime pas lui . il aurait bien pu se taire - Non pas besoin je la prendLe monsieur descend de la voiture refait le tour, et pouta sait plus quoi faire, elle le regarde, il se met a pleurer mais pas juste un peu. Les larmes coulent sur le capot de Pouta, elle se colle sur lui, le frôle de l'aile. Il la regarde et dit - Ne t'inquiète pas ça va aller Pouta se sent toute triste. Tu sais ma belle dit le monsieur. Il y a longtemps j'avais 22 ans ma belle, j'ai rencontré une femme nous avons été ensemble durant 25 ans Nous avions une voiture semblable a toi. Nous avons voyagé, tu nous as conduis à l'hôpital pour les 2 enfants. Tu as partagé les meilleurs moment de notre vie Bien sur pouta comprend que monsieur faisait une transposition et qu'il devait parler de sa vieille tante à la place mais il avait l'air si ému qu'elle a préférée ne rien dire - Ma belle, tu vas revenir à la maison ma femme ni est plus, les enfants ont grandis mais il me restera toi, souvenir impérissable. - Tu resteras à la maison à te faire chouchouter. Pouta commença a trouver que le monsieur manque sûrement d'huile pour vouloir ça. Elle ne va rien faire, juste se faire huiler, cirer, frotter, hum! mieux que tante lincone ça... - Je l'amène dès que je peux ¿ Pouta retourne vers sa famille embrasse tendrement l'oncle Chrysler salut Licone poliment qui d'ailleurs relève l'aile d'un air désabusé se dit Pouta¿Tout le monde dit au revoir a Pouta qui quitte avec le monsieur vers sa nouvelle vie de souvenir. Comme les humains sont étranges se dit Pouta je serai un souvenir sans même qu'il me connaisse. Vraiment curieux ces humains.
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oh Marseiiiiiiilleeeeeeeee ! Tu dors ?
PasdePUB a répondu à un(e) sujet de Louéna dans Près de chez vous
quoi penses-tu ? disait-il, - Je pense au golfe de Marseille, - Une angoisse qui se réveille, Un morceau de coeur plein d'exil Bascule dans un trou de larmes. Les panneaux se sont refermés. - Si tu veux, je t'écouterai, La tristesse n'est pas sans charmes. Je n'ose pas me rappeler. Pourquoi ce couchant sans histoire S'arrête-t-il dans ma mémoire Comme une tartane échouée ? Le soir du jour où les Caraques Font leur fête au bord de la mer, Le train bondé de rires clairs Tourna un peu avant l'Estaque, Et Marseille était dans le fond. Sur la côte crépusculaire, On voyait saigner les lumières Des villas assises en rond. Une vapeur de nuit marine, Vers l'Afrique, via Gibraltar, Traîna dans les filets du soir La mer, les caps et les collines. (Le Bar de L'Escale)