J'entend par la que toute souffrance doit etre relativsée surtout au vue des inégalités mondials!
En fait, quand on en vient à penser désespoir, c'est que la relativisation est devenue alors impossible... et dans le désespoir, on en vient à se couper des autres en profondeur (c'est-à-dire qu'on dit bonjour, ça va? on parle trente secondes de qqch qui n'a aucune importance concrète et après on délire sur un sujet quelconque); en se coupant des autres, on va se détacher des actualités, des choses qui arrivent dans le monde, des peines et des joie et s'enfermer dans son désespoir... alors je ne crois pas que la relativisation est possible quand on atteint un tel stade d'enfermement. Mais, en général, ces gens ont un espoir, l'espoir d'arriver à un autre état d'esprit, et attendent avant de partir... ils ne continuent pas à vivre parce qu'ils relativisent leur malheur, mais parce qu'il y a encore de l'espoir dans un nouveaut départ et non un changement dans leur état d'esprit... enfin, c'est ce que je pense avec les gens que j'ai pu rencontrer, ce n'est pas une idée mais la réalité qui a pu m'apparaître