Dans cette affaire on ne se pose pas les bonnes questions. Déjà, moi, si un membre de ma famille tel qu'il soit, va promener les chiens et revient seul. Je dirai qu'il lui arrivé quelque chose de grave, une crise cardiaque, un malaise, une mauvaise chute ou mauvaise rencontre. Dans un premier temps je vais me déplacer afin de trouver la personne, et si je ne la trouve pas, j'appellerai les gendarmes exactement comme l'a fait Cédric Jubillar. Supposons maintenant, même si je ne le pense pas, que ce soit Cedric Jubilar qui ait tué sa femme. Tout d'abord mettons nous dans la peau d'un assassin et posons nous la question : Qu'est-ce que je ferais si je voulais tuer et me débarrasser du corps de ma femme. Ce qui me vient de suite à l'esprit, c'est que je ne la tuerais pas à la maison. La police pourrait retrouver du sang, les enfants risqueraient d'entendre du bruit, de se réveiller, d'arriver sur les lieux du crime. Le mieux serait de partir avec elle en forêt ou lieu calme, prétestant une ballade pour discuter ou pour promener les chiens ensemble. Et une fois en lieu sûr, je la tue. Ensuite, il faut se débarrasser du corps si je creuse un trou, cela prends du temps, à moins que le trou ait été creusé en avance. Autre solution, il y a un puits à proximité. Autre solution je la jette dans le Tarn ou tout autre point d'eau profond après avoir lesté le corps. Telle que soient les hypothèses, tout cela prends du temps. Hors Cédric Jubillar a appelé les gendarmes rapidement comme nous l'aurions tous fait en voyant revenir des chiens seuls. En tant qu'assassin, j'aurais plutôt pris du temps pour effacer toute trace du crime et signaler la disparition de ma femme que bien plus tard. Elle avait un amant, je pouvais facilement évoquer qu'elle découchait de temps en temps. Je n'avais pas à m'inquiéter. Pour ces raisons, je ne pense pas que Cedric soit en cause. Que la police n'ait pas trouvé le corps me rapproche de la mauvaise rencontre. Imaginons que cette femme ait été enlevée, emmenée je ne sais où en voiture, peut-être même dans une autre région, département limitrophe ou autre. Qu'elle ait été séquestrée dans un endroit isolé, tuée et enterrée loin de son lieu d'habitation, un endroit où personne n'a idée de chercher. Là tout devient plus difficile et on sait que les investigations ne sont pas facile.
Posons nous aussi des questions sur les chiens. Comment sont-ils ? Gros, petits, méchants, confiants ? étaient-ils capable de défendre Delphine ? Voilà un tas de questions qu'il faut se poser.