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Onno

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  1. Parce qu'il y des mots qui sont importants, voici la définition du mot "génocide" (source: Petit Larousse): "Le terme de génocide a été créé en 1944 pour qualifier l'entreprise d'extermination des Juifs et des tziganes perpétrée pendant la seconde guerre mondiale par les nazis. Il a été rétrospectivement employé pour désigner les massacres commis en Turquie contre les Arméniens en 1915 et, au-delà, pour caratériser l'extermination systématique des populations autochtones, notamment améridiennes, par les conquérants européens. Il s'applique à des massacres plus récents, dont celui des Cambodgiens par les Khmers rouges (années 1970) et celui des Tutsi par les Hutus au Rwanda".
  2. Onno

    Sexe et religion

    La planète est bourrée d'illuminés qui se font exploser le cigar ou qui balancent des bombes au nom de Dieu (j'inclus dans cette catégorie aussi bien les Bush, les Olmert ou les génocidaires rwandais que les islamistes intégristes). Franchement, si Dieu existait, il aurait déjà fait taire tous ces criminels qui agissent en son nom (à moins qu'Il ne les soutienne?) avant de se préoccuper de ce que nous faisons dans nos plumards. J'ajoute que s'Il a créé toutes les conditions pour qu'on puisse s'envoyer en l'air dans toutes les situations possibles et imaginables et qu'Il nous interdit de le faire, c'est un sadique, un vicieux de la pire espèce et un "peine à jouir". Cette solution me semble tout à fait plausible dans la mesure où Il a déjà montré toute l'étendue de son sadisme en mettant un arbre de la connaissance sous le nez d'Adam et Eve en leur interdisant de goûter à son fruit. En d'autres termes, ils leur demandait de vivre une vie d'imbéciles heureux (ou de bons croyants, ce qui semble revenir au même dans ce cas).
  3. Onno

    Sexe et religion

    En ce qui me concerne, je pense que les religions n'ont vraiment rien à nous apporter si ce n'est un bon paquet de névroses et de frustrations diverses. Je vous recommande à tous la lecture du bouquin de Michel Onfray, le Traité d'athéologie. Si vous n'êtes pas assez courageux pour lire le bouquin, vous pouvez toujours jeter un oeil sur son résumé. Aussi décapant qu'instructif!
  4. Pour rire un peu, voilà un lien vers un article intitulé Terroriser les propriétaires de chiens dégueulasses? De quoi relancer le débat!
  5. Pour mémoire, des civilisations entières ont disparues du fait de la colonisation (Indiens d'Amérique, Aborigènes d'Australie, civilisations précolombiennes et j'en passe). En ce qui me concerne, j'ai dû mal à trouver quoi que ce soit de positif dans un génocide...
  6. Dental, je me suis "auto-plagié" (regarde la signature de l'article). Peut-être que j'aurais aussi dû mettre le reste, ça aurait plu à Kyrilluk
  7. Merci Kyrilluk pour cette contribution de haute volée intellectuelle!
  8. Je lis beaucoup de récits d'expériences très persos mais pas vraiment d'analyses globales du "problème des banlieues". Au final, même si c'est intéressant ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik. Pour moi, le "problème des banlieues" est mal posé puisque d'un point de vue urbanistique, le terme de banlieue renvoie aussi bien à des villes comme Neuilly-sur-Seine qu'à Clichy-sous-Bois. Il est donc nécessaire de trouver une autre dénomination. Plutôt que de raisonner en termes urbanistiques, je propose de s'inspirer du vocabulaire et des concepts liés aux empires coloniaux et de déterminer trois types de zones : les zones centrales, les colonies et les zones frontières. Les zones centrales sont celles où se concentre la puissance sous toutes ses formes : politique, économique, militaire et culturelle. Les colonies sont assujetties et exploitées par les zones centrales, qui vont y chercher tout ce dont elles ont besoin pour prospérer (main d'¿uvre, matières premières, cobayes, etc.). Les zones frontières sont des colonies improductives. Elles constituent des zones flottantes, moins bien reliées aux zones centrales que les colonies et donc moins bien contrôlées que ces dernières, ce qui favorise l'apparition de trafics en tous genres et une instabilité potentielle. Il apparaît clairement que dans un schéma de ce type, les relations de pouvoir structurent l'espace. Concrètement, on va trouver dans les zones centrales les individus qui disposent du plus de pouvoir et forment les piliers de l'ordre social : hauts fonctionnaires, patrons et cadres de prospères entreprises, professions libérales à hauts revenus, rentiers, politiciens des partis bourgeois, présentateurs télé, philosophes des beaux quartiers, etc. Partout où se concentrent les nantis on a des zones centrales, qu'on se trouve en centre ville, dans une banlieue huppée ou dans un quartier d'affaires géographiquement excentré. Ces zones sont naturellement privilégiées à tous niveaux : meilleurs services publics, environnement préservé, gardiens de la paix aimables. Leur accès est verrouillé par le coût du foncier en temps normal et par d'importants effectifs militaires en temps de crise. Les habitants des colonies sont directement ou indirectement soumis aux habitants des zones centrales, dont ils renforcent la puissance grâce à leur travail. Intérimaires, contractuels, apprentis ou prolétaires, ils savent que seul leur labeur leur permet d'échapper à la pauvreté. Un licenciement, un accident ou une maladie peuvent suffire à les faire sombrer dans la misère. De fait, l'immense majorité des Français se trouve dans ce cas de figure. Ayant bien compris l'importance fondamentale des colonies dans le processus de fabrication des richesses, les zones centrales s'efforcent de contrôler au maximum les habitants des colonies à grands coups de désinformation, de lavages de cerveau publicitaires, de crédits à la consommation et autres emprunts. Seul reste le droit de travailler, de dépenser son salaire de misère et de la fermer. Les habitants des zones frontières, parce qu'ils sont à la marge de l'Empire, sont par définition des marginaux. Chômeurs, érémistes, immigrés clandestins, réfugiés politiques, ils ont pour point commun d'être considérés comme improductifs, donc dénués d'intérêt. Pour les zones centrales, ils ne représentent qu'un fardeau financier. Il n'y a donc rien d'étonnant dans le fait qu'ils soient traités avec brutalité, tant d'un point de vue symbolique (insultes, discriminations) que financier (suppression des allocations familiales, radiation de la liste des demandeurs d'emploi), voire physique. Tout ce qui importe aux zones centrales, c'est que les zones frontières restent calmes. Lorsqu'elles le sont, on les laisse péricliter au risque de les abandonner à une faillite totale, qu'il s'agisse des infrastructures comme du tissu social ou du niveau culturel. Lorsque les zones frontières se révoltent, les zones centrales pratiquent la stratégie du "gros bâton" : déploiements d'importants effectifs policiers, quadrillage des population, couvre-feu et état d'urgence, sanctions économiques. Pas question de lésiner sur les moyens car en période d'émeutes, les zones frontières servent d'épouvantails et permettent de se constituer un réservoir de voix électorales (la peur fait recette !). On l'aura compris, les zones frontières correspondent bien souvent aux cités, des îlots de Tiers-monde qui se sont récemment enflammés. A la lueur de cette grille d'analyse, on comprend mieux les récents évènements ayant secoué l'Hexagone. On comprend aussi pourquoi, malgré les discours lénifiants des gouvernants sur les difficultés des banlieues, rien ne viendra changer la donne. Ces territoires resteront improductifs et continueront de pourrir sous la menace des matraques et des grenades lacrymogènes. Pour la forme, on rasera quelques tours et barres d'immeubles, on remplira encore un peu plus des prisons déjà surpeuplées et on recrutera de nouveaux bras musclés pour faire la sale besogne dans les commissariats. Il est même probable qu'on transforme certaines cités en zones franches, ce qui aurait pour effet d'accentuer encore la pression exercée sur les habitants des colonies en tirant les salaires à la baisse et en accélérant la remise en cause des acquis sociaux. En tout état de cause, la stratégie du Kärcher, de la matraque et du bulldozer ne réglera pas les problèmes des habitants des zones frontières. Tout juste servira-t-elle à corriger les errances d'architectes en panne d'imagination et de moyens. Les marchands de haine, qu'ils soient politiques, religieux ou mafieux, ont encore de beaux jours devant eux. Voilà j'espère qui devrait relancer le débat. Par souci d'honnêteté intellectuelle, je précise que l'essentiel de ce que je viens d'écrire s'inspire d'un article intitulé "les banlieues, l'Empire te la révolution" publié sur un autre site. . J'aurais sans doute dû préciser que le site s'appelle La Révolution en Charentaises. Voilà, c'est fait!
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