Est-ce uneffet de la crise et des difficultés d'insertion des jeunes sur le marché dutravail? Bien que les stages soient de plus en plus conséquents dans le cursusdes écoles, l’apprentissage grignote du terrain. Depuis 2008, GrenobleÉcole de management observe une augmentation de 56% de ses effectifs en contratde professionnalisation, avec cette année plus de 400 alternants sur deux ans.À l'ESC Clermont, 200 étudiants ont choisi cette voie en 3e année, soit uneévolution de 39% des effectifs en un an. En assouplissant les conditionsd'accès, l'ESC Montpellier a presque multiplié par quatre le nombre d'apprentisen trois ans (370 sur les trois années).
Rares sontles écoles qui ne disposent pas d'une filière en apprentissage ou qui ne s'ymettent pas. L'Ipag l'a inauguré cette année en 5e année, avec 25étudiants. Telecom École de Management a retouché ses programmes en 2009 dansce but et compte 48 apprentis. «Auparavant, nous alternions périodes de stageset de cours, explique Michel Berne, directeur de la formation. Des entreprises nous ont ditpréférer prendre des apprentis, et les étudiants trouvent cette formationintéressante en termes pédagogiques et financiers.» L'école propose donc troismajeures en apprentissage cette année, contre une seule en 2009. Elle prévoitd'en ouvrir d'autres l'année prochaine.
Muscler son CV
L'intérêt pour l'alternance pousse les écoles àremodeler ou à élargir la formule. L'EM Strasbourg a créé cette année troisnouvelles filières de spécialisation en double diplôme. Elle avait déjà ouvertune filière et quatre masters en 2009. L'ESC Troyes a adapté l'ensemble de sesfilières de spécialisation de 3e année.
Certaines écoles allient alternance et parcoursinternational, comme l'Essec qui l'a ouvert aux étudiants internationaux etmultiplié des contrats prévoyant l'apprentissage à l'étranger. Bordeaux Écolede management développe l'expérience sous deux formes: l'entreprise peutenvoyer l'apprenti dans une de ses filiales à l'étranger ou lui permettre deréaliser un semestre dans une université partenaire en 3e année.
Les atoutsde la formule? Les étudiants découvrent l'entreprise et sa culture et musclentleur CV. «Enun an, ils peuvent avoir une vision sur des projets plus complexes, expliqueBrigitte Courtellemont, chargée de communication à l'Ipag. Les entreprises sontaussi demandeuses de périodes plus longues que quatre à cinq mois pour former àleurs process.» Les missions en audit, marketing ou finance s'apparentent à despostes de jeunes diplômés. Les grands groupes, industriels, bancaires, sonttraditionnellement ouverts à la formule, les PME s'y mettent.
Côté étudiants, le critère financier pèseincontestablement dans la balance : ils sont exemptés de frais de scolarité etperçoivent un salaire (entre 41% et 78% du smic minimum selon l'âge et leniveau d'études).
Séduisant, l'apprentissage est aussi exigeant. Lerythme est soutenu. Il nécessite une forte capacité de travail etd'organisation pour mener de front vie professionnelle et vie scolaire. Encontrepartie, l'étudiant va développer plus vite sa maturité professionnelle,acquérir une expérience et une «opérationnalité» très recherchée sur le marchédu travail.
tout ce qui est en gras sont mes idees...maintenant il aut que je redige pour enumerer chaque idees mais coment j'ai du mal..