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Mon état, quel état ? La profonde désolation dans laquelle me plonge l'étroitesse des limites des bornes de ton raisonnement ? Je constate que tu es incapable de répondre avec d'autres arguments que l'invective et lamauvaise foi. Tu n'as donc pas de commentaire sur l'emploi du tutoiement "fraternel" par les bourreaux ? On pourrait aussi évoquer la grande "fraternité" qui régnait dans les "colonies de vacances" de l'ami Adolf ou dans les "centres éducatifs" du camarade Pol Pot... Mais sais-tu seulement qui est PolPot ?

tu dois jouer au rugby, 11mhd11, parce que tu es champion pour botter en touche... Serais-tu à court d'argument concernant l'usage du "tu" par les "conventionnels" et les "camarades" ? Ou bien ton stock de mauvaise fois arriverait-il à épuisement ? D'évidence, face à des réponses argumentées tu ne sais que biaiser...

Si le "vous" est, selon toi, un instrument de "division" et de "soumission", je suppose qu'au contraire, à tes yeux, le "tu" est un instrument d'unité et de libération ? Et bien, camarde, tu expliqueras cela aux victimes de la Convention, tu sais, les milliers de "ci-devants" que les juges tutoyaient avant de les envoyer se faire raccourcir par le jouet du bon docteur Guillotin... Et puis, camarade, tu pourras aussi l'expliquer aux millions de victimes de la "grande camaraderie" lénino-stalinienne, qui vivaient pourtant dans un monde sans classes et sans divisions, dans lequel tout le monde se tutoyait et s'appelait "camarade"... Tiens, une question à deux balles : le "you" de nos amis anglophones, tu le traduits par "tu", mais as-tu seulement envisagé qu'il pourrait tout aussi bien se traduire par un "vous" de politesse, y compris à la 2e personne du singulier ?