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Parro

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  1. Ton raisonnement suit ma pensée. Tu remarques que les victimes d'Alex ont désormais le choix, ce qui n'est plus le cas de ce dernier en raison du traitement. Encore une fois, c'est ce que je pense. Tout ce qui s'ensuit a un rapport directe avec le traitement, Alex n'a plus le choix mais ses victimes l'ont. Les deux probablement. "oh oui, j'étais guéri !" ^^
  2. Tu définis la volonté de vaincre sa peur comme étant non naturelle et à la fois déclenchée consciemment, ce dont je n'arrive pas à être d'accord. J'ai justement fait un saut à l'elastique, et la volonté de vaincre ma peur a été plus instinctive qu'autre chose. Je suis aussi dans le monde de la scène depuis toute petite, et si le stress et la peur sont naturels pour moi, la lutte contre eux se fait plus par instinct. L'instinct est naturel, non? (Remarque que mes connaissances sur le courage sont empiriques xD). La peur survient malgré moi, c'est vrai, mais la volonté de la vaincre aussi. Quoi que je confond peut-être avec l'inconscience? (Ou peut-être que je suis timbrée aussi) Pour en revenir à orange méca': Après la première alternative. (Je fais le traitement/ Je ne le fais pas), découlent d'autres alternatives (Je me laisse tolchoquer par les vieux/ Je leur met une raclée), (je tabasse le coloc'/ Je ne fais rien) (Je me jette par la fenêtre pour ne plus souffrir/ Je continue de souffrir). Qui dit alternative, dit choix, non? Enfin, normalement, c'est le cas. Mais, selon moi, la conséquence du traitement et qu'il y a effectivement alternative, mais pas de choix. Ah bon, c'est comme ça que tu as interprété les paroles du prêtre? Déjà, je pense que pour un prête, qu'Alex soit le copain du diable, le roi des hypocrytes, ou autres... il reste une créature de Dieu. Tu ne peux pas dire qu'Alex "devient" créature de Dieu quand tu interprètes les paroles d'un prêtre. Pour un croyant, Alex est de nature une créature de Dieu capable de faire des choix. Or, quand on lui retire cette capacité de choix que Dieu lui a donné... bah, c'est pas bien. (quelle pertinence... -_-") Je crois que le film s'arrête plutôt sur la décision d'Alex. Vu qu'il fait sa petite séance photo en faisant semblant de copiner avec le ministre.
  3. Et je ne pense pas que l'on peut parler exclusivement de "conséquence" quant à ce qui suit. D'un choix initial peuvent dériver plusieurs choix. Tu ne peux pas dire qu'Alex a été doté de son libre-arbitre tout du long, c'est grotesque. Il n'a pas choisi non plus d'être dégouté de Ludwig Van. La seule chose qu'il a choisi, c'est de faire une thérapie le sortant de prison. La conséquence est, justement, qu'il a été privé de sa capacité à choisir entre le bien et le mal. Le prêtre le dit bien lui même: "Le choix ! Ce pauvre garçon n'a pas le choix, admettons-le... Je ne vois que l'intérêt et la crainte de souffrir le martyre pour lui inspirer cette grotesque singerie... (me rappelle plus la suite)" puis "il cesse d'agir en criminel, il cesse donc d'être une créature capable de faire un choix morale"
  4. Mmh, c'est donc ça que tu veux dire. Enfin, il a choisi de faire un traitement qui le sortirait de taule, pas un traitement qui l'empêcherait de faire ce qu'il aime le plus. Il n'était pas vraiment au courant de ce qui allait lui arriver, on lui a fait signer des papiers en l'engueulant dès qu'il essayait de les lire. Bref, ce "dégout" de la violence lui a été imposé... selon moi, bien sûr. Vaincre sa peur n'est pas une lutte contre soi-même à mes yeux. La peur fait peut-être parti de nous, mais la force morale aussi. Elle varie selon les individus et n'est pas forcément empirique. Je pense qu'on peut être courageux de nature dans le sens où, si la peur nous est naturelle, la volonté de vouloir la vaincre l'est également. Faudrait que j'arrête de parler de ce genre de trucs... Trop abstrait pour moi.
  5. Mon top 5: 1) Orange mécanique, de Stanley Kubrick 2) Vole au-dessus d'un nid de coucou, de Milos Forman. 3) Le grand torino, de Clint Eastwood 4) Le parrain, de Francis Ford Coppola 5) Fight Club, de David Fincher
  6. Si le courage "s'apprend", cela signifie qu'il vient avec l'expérience, donc empirique... enfin, je crois que c'est ça x) Je ne dirais pas que le courage s'apprend. La peur, c'est certes naturelle. Mais vaincre sa peur, ça l'est aussi, non? Et quand on décide de le faire, on appelle ça courage? Oh et puis j'en sais rien.
  7. Certes, il a fait le choix de prendre ce traitement. Sauf que je parle plutôt de ce qu'il se passe après. Il devient un malchick totalement inoffensif qui se laisse tolchocker par des vieux. D'ailleurs, à un moment, il a voulu frapper le gars qui occupe sa chambre. Mais, il a été pris de nausée, et donc n'a pas pu.... Il devient inoffensif par contrainte, par peur d'être malade. Je ne sais pas si l'on peut vraiment parler de choix à partir du moment où l'on est contraint. doctors blame government scientist for "changing Alex's nature".
  8. Vrai qu'Alex a choisi d'être violent. Vrai que c'est dans sa nature. (D'ailleurs, on remarque que le flic Dim faisant face à Alex -lorsque ce dernier est sorti de prison- porte le numéro 665. Sous-entendu, alex= 666, chiffre du diable?) Mais le traitement le fait aller contre sa nature. Ce qui fait qu'il n'a plus le choix, justement. Je n'irais pas jusqu'à dire que ses parents ont cédé à leur côté ultraviolent, il sont passifs tout du long et n'ont pas su éduquer leur fils. "C'est peut-être un peu de notre faute"... (c'est bien de t'en rendre compte pap') !
  9. Bonjour/Bonsoir! J'ai eu Orange mécanique avant-hier, cela tombe bien, je suis sur l'année de mes 18 ans. Si j'ai décidé de le regarder, c'est parce que j'ai entendu quelques-uns de mes amis en faire l'éloge, ajoutant qu'il avait marqué et que, malgré son ancienneté, restait indémodable. J'ai voulu voir par moi-même de quoi il en retournait. C'est un chef d'oeuvre absolument fantastique, incroyable, déstabilisant... et mon film préféré à présent, orchestré par Kubrick avec un génie rare. Il y a tellement de choses à en dire que je ne sais même pas par où commencer... Bon, je vais lâcher les idées au fur et à mesure qu'elles me viennent. C'est une critique, bien exagérée certes, de cette société britannique qui veut absolument "formater" sa population. Celui qui a lancé le programme Ludovico le dit si bien lui même: "Nous ne nous soucions pas d'éthique ni de philosophie, nous nous soucions d'abord d'enrayer les crimes". Alex ne fait pas le bien parce qu'il en a envie, mais parce qu'il en est contraint. L'homme se voit privé de son libre-arbitre et obligé à faire ce qu'on attend de lui. Le curé relance le sujet de cette liberté de choix qu'on lui a retiré et qui fait de l'homme... un homme. ^^ Alex commet tout les actes effroyables possibles et mériterait ainsi, selon moi, un châtiment à vie, suivi des souffrances perpétuelles de l'enfer. Cependant, à la moitié du film, alors qu'il est relâché dans la nature, passant ainsi du statut de bourreau à celui de victime... j'ai trouvé le moyen de le prendre en pitié! Ce qui est surprenant. La violence ne doit pas répondre à la violence. Autrement, celui qui punit ne vaut pas mieux que celui qui a commis ces crimes. Le film est trash et je n'arrive pas à 'mirer' la violence surtout lorsqu'elle est gratuite. Et pourtant, c'est comme si elle se présentait de façon esthétique. Un viol sous un fond de musique classique dans un théâtre, un autre sous un air de "singing in the rain"... J'aimerai aussi faire l'éloge de la prestation parfaite de Mc Dowell, capable de passer du visage du diable à celui de l'ange. Notons aussi la dimension surréaliste du film. Cette architecture bizarre, ces fringues hors du commun, ce traitement Ludovico, et même cette langue inventée ... tout se détache de la réalité, comme si cela créait une distance entre nous et la violence qui se dégage du film. Une sorte de fossé qui, peut-être, aide à accepter de regarder? Je n'en sais rien. Une chose est sûre, cela change de tout ces films qui montrent une violence en se voulant réaliste, comme si c'était une manière d'atteindre le spectateur avec plus de profondeur. Le film en lui-même est glauque, sombre, alternant scène comique à scène dramatique. L'introduction du film est parfaite, la meilleure de tout les temps à mes yeux. Générique du début quasi inexistant... titre du film... et paf! ça commence. Le visage d'Alex n'apparait sous aucun effet de fondu (noir vers l'image), il apparait cash, avec son regard malsain et son sourire diabolique et aussi avec, bien sûr, une musique prenante: celle de "music for funerals of queen Mary", remaniée au synthétiseur pour lui donner cet aspect glauque. Une introduction annonçant parfaitement la couleur du film. Ce regard adressé directement au spectateur dans un lieu totalement... à part, je ne sais pas pour ceux qui l'ont vu mais moi, ça me donnait une impression de... je ne sais pas. Inquiétude? Gêne? Aucune idée. Mais je crois que je me suis dit à ce moment là. "euh... t'es sûre que tu veux regarder ce film?". Et, comme si le film voulait absolument me dissuader de continuer à regarder: il s'ensuit directement une scène de passage à tabac. Pourquoi et comment suis-je restée jusqu'au bout? Encore un mystère. Cela ajouté à des allusions au sexe tout du long, rappel constant de la malsainité (néologisme) du film. Et pourtant, j'ai tout regardé d'une traite. Tellement d'autres choses à y voir, notamment les deux droogies reconvertis en policier. Les policiers censés être des gens de bonne morale défendant la loi! Comme si la société était parsemée de faux "bons" formatés. Est-ce une façon de montrer que le mal fait parti de la nature de n'importe qui, de l'homme? Est-ce une vision pessimiste de la nature de l'homme, montrant qu'il ferait le mal si les lois et forces de l'ordre n'étaient pas là pour l'en dissuader? Comme si seul Alex agissait comme il le souhaitait, en toute liberté. Avant d'être attrapé et de devoir faire le bien sous contrainte physique. Homme mécanique, justement. Je pourrais encore continuer comme ça pendant des heures, mais bon, je vais m'arrêter là. C'est ainsi que j'ai vu et compris le film. Si ça se trouve, toute ma pensée est absolument fausse et je n'ai, en fait, rien compris, mais bon...! BREF, Orange mécanique est un film culte qui doit être vu par tous. (en sirotant son moloko+, pourquoi pas ^^) Un film qui a marqué son temps et continue de marquer, et non pas sans raisons. A la fois ancien et moderne, étrange et fascinant, répugnant et attractif. Qu'on l'apprécie ou qu'on ne l'apprécie pas, là n'est pas la question: c'est un film génial, tout simplement.
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