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DrYves

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  1. J'ai trouvé un autre témoignage : Présidente de l'association Alto al Secuestro (Halte aux enlèvements), Isabel Miranda de Wallace a toujours condamné Florence Cassez. Hier, elle a choisi 20 Minutes pour livrer son témoignage sur la crise diplomatique avec la France. Comment jugez-vous les récents propos de Nicolas Sarkozy sur l'affaire Florence Cassez? Je les trouve excessifs et disproportionnés. Il confond les choses. L'affaire Florence Cassez est un sujet juridique qui a atterri de façon erronée au niveau diplomatique et politique. Les Mexicains et les Français ont des intérêts beaucoup plus importants que cette affaire. En France, l'opinion publique est partagée sur la culpabilité de Florence Cassez? Pas moi. Je suis sûre à 100 % qu'elle est coupable. Elle a habité avec Israël Vallarta, qui a reconnu plusieurs enlèvements. Et puis, David Orozco, l'un des membres du gang, l'a désignée comme une responsable des enlèvements. Mais David Orozco a expliqué qu'il avait avoué sous la torture... ça n'a jamais été prouvé. Et surtout, 90 % des kidnappeurs arrêtés prétendent avoir été torturés. C'est un grand classique. Que répondez-vous à ceux qui pensent que vous êtes instrumentalisée par le gouvernement mexicain? C'est une offense de penser ça de notre association non gouvernementale. Nous avons lutté et continuerons à lutter pour toutes les victimes d'enlèvements. Que ce soient celles de Florence Cassez ou d'autres. Des bruits courent sur votre possible implication lors de l'élection présidentielle de 2012 aux côtés du président Calderon... Je n'ai aucune ambition politique. Je vais continuer ma lutte à ma place. Propos recueillis par Vincent Vantighem (journaliste à "20 minutes"
  2. Plusieurs sites sur le même témoignage... Il suffit de googeliser "Rios Valladares". Evidemment on peut suspecter le témoignage d'être bidonné. DrYves
  3. Que penser de ce témoignage ? Mon nom est Cristina Rios Valladares et j'ai été la victime d'une prise d'otage, au coté de mon époux Raul (libéré quelques heures plus tard pour réussir le sauvetage) et mon fils qui avait 11 ans. Depuis ce jour notre vie a totalement changée. Aujourd'hui nous souffrons d'un exil forcé par la peur et l'insécurité. Ma famille est détruite. Ce que mon fils et moi avons vécu du 19 octobre 2005 au 9 décembre de la même année, est indescriptible. 52 jours de captivité pendant lesquelles je fus victime d'abus sexuel et, les trois d'une torture psychologique. Le 9 décembre nous avons été libérés lors d'une opération de l'Agence Fédérale de Recherche (AFI). Israel Vallarta et Florence Cassez furent accusé de nous avoir pris en otage, puis ils furent arrêtés, cette dernière d'origine française, se présente maintenant comme la victime et non pas comme complice du jugement. Depuis notre libération ma famille et moi nous vivons à l'étranger. Nous ne pouvons pas revenir à cause de la peur, car le reste de la bande n'a pas été arrêté. Depuis notre refuge, car on ne peut pas appeler maison un lieu où nous avons été forcé de vivre (à cause de l'insécurité), nous avons appris la nouvelle de la peine de 96 ans de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j'avais écouté la voix à de maintes reprises pendant ma captivité¿la même voix d'origine française qui bourdonne encore aujourd'hui dans mes oreilles, la même voix que mon fils reconnaît comme celle de ma femme qui lui pris du sang pour l'envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu'elle appartenait à son fils. Maintenant j'apprends que Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j'entends dans ses cries la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, cria sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s'il recommençait à s'approcher de moi (elle entra par surprise dans la pièce et elle le vit m'embrasser) elle se vengera sur moi. Florence raconte « le calvaire » de la prison, mais elle voit sa famille dans le pénitencier, elle fait des appels téléphoniques, elle réalise des interviews pour la presse et elle ne craint pas chaque seconde pour sa vie. Je ne détaillerai pas ce qu'est un véritable enfer, c'est-à-dire, une prise d'otage. Ni ma famille ni moi n'avons d'envie, ni de force pour faire une campagne médiatique, diplomatique et politique (comme celle que sa famille est en train de réaliser) pour permettre au gouvernement français, à la presse nationale et internationale d'écouter l'autre version, c'est-à-dire, celle de la parole des victimes de la bande à laquelle appartenait Mademoiselle Cassez. Florence qui est une preneuse d'otage et non pas seulement la petite amie d'un preneur d'otage (avec lequel elle vivait dans un ranch au moment de la captivité de mon fils et moi), l'idée qu'elle puisse apparaître comme une victime et qu'elle lutte pour qu'on modifie sa condamnation. Si elle y arrive ou non, ce n'est pas à nous d'en juger, bien que cela continue à nous blesser. Cette lettre est uniquement pour nous soulager. L'affaire est aux mains de la justice mexicaine. Nous n'interviendront plus publiquement, nous ne donnerons plus d'interviews à la presse (notre indignation nous à pousser à en concéder quelques une), nous utilisons et utiliserons toute notre énergie pour protéger l'intégrité de notre famille et dans le but de nous guérir du mal qu'ils nous ont fait. La nouvelle effervescence que ravive l'appel de la condamnation et le remous médiatique qu'il provoque nous met de nouveau en danger.
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