riendit

Bonjour à toue et à toutes, Je voudrais donner mon humble avis sur le sujet du feu CPE. Je pense que la jeunesse révoltée, celle qui est prête à bloquer les facs, creuse son propre fossé, dans la terre de ce qu'elle rejette finalement le plus, à savoir la mondialisation. Certes, il fallait avoir du courage et de la clairvoyance pour manifester contre un contrat si mal ficelé. Ces étudiants là, ont eu raison. Parce que ce CPE, goutte d'eau d'un élément plus grand, est mal tombé, a été mal expliqué, et a finalement provoqué la sensation de rejet que le peuple français a désormais choisi comme seule réponse à tout ce qui vient de notre gouvernement actuel. Cependant, il flotte comme un arrière goût sur cette manifestation. En effet, on s'est vite rendu compte que le cadre du CPE a été vite dépassé et récupèré. Dépassé parce que des jeunes s'en sont servi comme exhutoire à leur ras le bol en général. Rendant ainsi le travail des casseurs plus facile. Récupéré par les syndicats, illustres plaintifs, forts avares en innovations sociales déterminantes. Récupéré encore par les partis d'opposition, non contents de se frotter les mains sur une telle aubaine, tout en alimentant le débat, tels des diablotins cachés toujours prêts à surgir. Moi qui ai fait des études supérieures de biologie (bac +2), qui a été mal orienté, à l'époque, j'ai fait mes premiers boulots dans un tout autre contexte que celui des sciences. La pression de la vie m'a poussé à choisir mes emplois par opportunités. Je suis donc, après quelques années , passé dans le commerce à une place de responsable de rayon. Maintenant, je me demande ou je serais si je n'avais pas perdu espoir, et si je n'avais pas gardé une certaine "veille" pour trouver mieux. Alors, où est donc cette France qui entreprend? qui veut gagner ? où sont les jeunes pleins d'enthousiasmes qui ne souhaitent que découvrir et vivre? où est le goût de l'effort et la satisfaction de la réussite ? Non vraiment cette France qui se marche dessus, qui empêchent les étudiants d'étudier, qui se regarde en chien de faïence, n'apporte rien de bien. Et pendant ce temps, bien loin d'ici, un jeune hindou, ou un jeune chinois, marche vers le futur, sans crainte.