La question de l'existence d'une personne responsable et autonome ne peut pas être comparée à celle d'un embryon ou d'un foetus. Notre droit français ne reconnait pas les embryons comme des personnes, et même si ils demeurent protéger, le choix de l'accomplissement de la vie d'un enfant à venir doit se faire en âme et conscience des parents, sans qu'une règle de droit ou que l'opinion commune ne vienne lui dicter ses choix, je demande simplement à recadrer le débat sur l'avortement et non la peine de mort, qui, à mon sens, est partie de nos libertés fondamentales.