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Filadelf

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Messages posté(e)s par Filadelf

  1. J'ai donné mes objections, basées sur des arguments rationnels.

    J'ai notamment soulevé les problèmes de tes définitions : tu n'as été ni capable d'expliquer ces définitions, ni même de les utiliser (par exemple, tu ne t'es pas rendu compte que d'après tes définitions, toute réalité physique est aussi une réalité mathématique).

    Qui plus est, tu continues à faire des contre-sens philosophiques, par exemple :

    • Tu affirmais qu'un principe n'est pas un concept
    • Tu distingues "logique scientifiques" et "logique conceptuelle", alors qu'il est évident que toute forme de raisonnement logique est conceptuel. La logique scientifique est une logique conceptuelle. C'est même la seule logique rigoureuse qui ne permet pas de dire n'importe quoi. Je te renvois aux philosophes anciens (comme Aristote ou même Platon) et aux philosophes du Moyen-ége (qui ont étudié les différentes formes de raisonnement rigoureux. Ce sont ces réflexions qui ont abouti à la logique mathématique et à la logique scientifique.
      Si tu avais étudié un peu mieux la philosophie, tu aurais donc remarqué que la logique est une, qu'elle est la même en philosophie et en science. Historiquement, la logique s'est construite en parallèle dans les proto-science et dans la philosophie.
    • Tu ériges certaines doctrines en vérité, ce qui est un manque de recul philosophique
    • Tu nies à chaque fois qu'un objet d'un certain type (par exemple un principe ou une réalité physique) puisse aussi être d'un autre type (par exemple un concept ou une réalité mathématique). Pourtant, ce type de considérations était présent dès les débuts de la phylosophie, on le retrouve dans le Organo d'Aristote. Ce sont des éléments essentiel au raisonnement philosophique et à tout raisonnement rationnel.

    Juste au passage :

    Concept :

    PHILOS. Représentation mentale abstraite et générale, objective, stable, munie d'un support verbal.

    Principe :

    PHILOS. Ensemble des vérités fondamentales, évidentes par elles-mêmes sur lesquelles s'appuient tous les raisonnements

    Si tu ne sais pas définir "représentation" et "vérité" ... je peux aussi te le dessiner.

    Donc oui, un principe n'est pas un concept. Désolé mais un matheux ne remplacera jamais un philosophe au niveau de la langue française.

    De plus, je n'ai érigé aucune doctrine. As-tu entendu un -isme ? C'est toi qui érige une doctrine en vérité : ton scientisme.

    Et cesses, s'il te plait, de me renvoyer à des philosophes de l'antiquité. Est-ce que je te cite Euclide ou Pythagore ?

    Bref, repose-toi sur ton raisonnement scientiste (désolé d'avoir dis "logique scientifique") et sois un peu humble dans la défaite.

    De plus, la contradiction c'est inhumain ... par contre l'obsession dénote d'un trouble psychique. 7000 messages ! Wahooo ? Et tu fais quoi dans la vie ? Bon, je me désinscris de ce forum ... je veux vraiment pas finir par te ressembler.

    Je voulais te mettre mon CV mais non, finalement, je préfère te laisser ta "victoire"... bandant non ?

  2. Pourquoi dans ce cas, tu racontes des bêtises sur les maths et la physique ?

    Je trouve lâche de se cacher derrière de la pseudo-philosophie pour raconter n'importe quoi sur les sciences.

    Je ne dis aucune bêtise ... tu veux seulement ne pas faire l'effort de passer de ta logique (scientifique) vers une autre logique (conceptuelle). La preuve, tu t'efforces à tout contester (exemple : le fait de mettre une majuscule pour distinguer l'absolu et le factuel) alors que tu n'as - visiblement - aucun bagage philosophique.

    Je ne sais pas où tu vis mais s'il y a ce qui ressemble à une librairie, débrouille toi pour te faire commander Identité et Réalité d'Emile Meyerson et les Deux problèmes fondamentaux de la connaissance de Karl Popper (bon, c'est plus de l'ontologie mais il reprend tout le champ lexical et le traducteur devrait t'expliquer le "jargon" ...). Tu verras qui d'entre nous fait de la pseudo-philosophie. J'ai repris, en compensé et en résumé leurs mots. Tu t'estimes plus intelligents qu'eux ? J'attends ta thèse.

  3. Dostoïewski écrivait très justement : "un jour les juges seront jugés". On est dans une société totalement paradoxale basée sur une morale latente et sur l'apparence. Donc on est amené à se prononcer sur l'éthique et l'esthétique. L'un et l'autre de ses concepts appellent toujours un jugement en fonction de sa propre subjectivité. Etre jugé par la subjectivité d'autrui blesse sa propre subjectivité.

    J'espère t'avoir fournis quelques pistes mais suis pas très inspiré ce soir. :smile2:

  4. Tu sors des noms, mais aucun argument sérieux.

    Comment veux-tu que je crois quelqu'un qui prétends que les maths utilisent le principe de causalité ?

    Avant même de faire des études de maths, dès le lycée, je savais que le principe de causalité est absent des mathématiques.

    Tu n'as qu'à demander à n'importe quel enseignant, n'importe quel mathématicien.

    En plus, on peut se rendre compte soi-même de l'absence du principe de causalité en maths. Si vraiment ce principe était présent, il serait facile de citer où il intervient. D'autant que, d'après ton propos, tu semblais dire que ce principe intervenait de manière essentielle dans les mathématiques. Comment se fait-il que tu ne l'ai pas vu au cours de tes études ?

    Le monde des mathématiques est complètement statique (pas de notion de temps, le mot "toujours" est parfois utilisé, mais il désigne une quantification universelle), pas de notion de cause.

    Dans n'importe quel cours de logique mathématique (même très basique), on voit que la définition de l'implication est différente de celle de la causalité.

    Prenons un exemple. Considérons le Triangle rectangle isocèle en A ABC.

    On en déduit immédiatement que les angles ABC et BCA valent 45°.

    La somme des angles d'un triangle fait 180°.

    On en déduit que la valeur de l'angle CAB est 180-45*2=90°.

    Le triangle a un angle de 90°, on en déduit qu'il est rectangle.

    Où est la causalité là dedans ?

    Je m'en tape de tes maths, le sujet est la philosophie et je fais référence aux philosophes. Maintenant, lis au-lieu de compter !

  5. Ce principe est absent des mathématique, c'est là mon argument (j'ai donné plus de détail dans mon précédent message).

    J'aimerais maintenant que tu réponde sur le fond : l'absence de ce principe en mathématiques remets sérieusement en cause ce que tu avançais sur la "réalité mathématique".

    Cela montre d'ailleurs que tu ne comprends pas vraiment ce que sont les maths.

    J'admets volontiers que je suis une bille en mathématique. Par contre, j'ai une excellente mémoire et si tu t'en donnes le temps ... tu pourrais constater que ma brillante théorie n'est que la répétition de celle inventée par Meryerson et développée par Popper. Au fond, ces grands de l'épistémologie ont-ils, peut-être, tord. Qui sait ? Toi certainement !

    Et pourquoi elle ne répond pas à ces principes ?

    Là encore, tu évites le débat de fond.

    J'ai posé la question depuis plusieurs messages, à chaque fois tu réponds à côté.

    Le débat de fond est : Qui a créé Dieu. On s'est un peu écarté du débat :smile2: .

    Je t'ai dis pourquoi, je t'ai donné des définitions, je t'ai développé l'ensemble de la théorie (concernant les perceptions de la Réalité). Tu n'as trouvé qu'un argumentaire de forme ("y a pas de majuscule aux concepts !"), tu as confondu concept et principes, tu te me titilles sur un pauvre point dont - si tu réfléchissais 2 minutes sur la conception heideggerienne que je t'ai fourni -tu arriverais facillement le pourquoi du comment . Alors moi, tu vois, je veux bien faire preuve de bonne volonté, expliquer, être sympa, mais j'ai strictement aucune patient et je ne suis pas pédagogue pour un rond. Donc, pour moi, le débat est clos. Je te conseillerai juste de lire les auteurs que j'ai cité mais, je te préviens, à côté de moi ... ils sont infinement plus dur à piger.

  6. Tout le monde croit en quelque chose que ce soit en Dieu, en sa télévision, à sa chance au PMU, en soi-même ... Chacun y trouve son bonheur ou son malheur. Maintenant, est-ce que la religion rend plus heureux ? Peut-être, au fond on y trouve une communauté, une espérence et on s'évite bien des questions. Maintenant, on peut assi se trouver une communauté, une espérance et s'épargner toutes réflexions en étant supporter de l'OM.

  7. Tout d'abord, je rappelle que le concept de causalité est absent des mathématiques.

    Ce n'est pas un concept, c'est un principe. Strictement rien à voir.

    En mathématique, il y a la relation de conséquence logique, mais pas celle de causalité.

    Tu connais la définition du principe de causalité ? Je vais t'aider : Principe de causalité. Principe suivant lequel rien n'est sans cause.

    La cause appelle la conséquence et la conséquence appelle la cause. Là tu chipotes inutilement.

    le principe de "légalité". :smile2: Ce n'est donc pas un principe interne aux mathématiques, mais quelque chose qui lui est étranger.

    Il ne t'a pas échappé que je parlais de principe au niveau de l'épistémologie ? Le principe de légalité est pourtant simple à saisir : relatif aux lois. Les mathématiques obéissent à des lois, non ?

    Je vois pas pourquoi ta "réalité physique" ne répondrait pas aux principes de "légalité" et de "causalité". En quoi viole-t-elle ces principes ?

    Elle ne viole pas ces principes (tout de suite les grands mots), elle n'y répond pas. De plus, j'ai dis pourquoi en faisant la distinction entre Physique et physique selon Heidegger.

    L'existence de plusieurs réalités mériterait une justification.

    Comme je l'ai dis, ce sont différentes perceptions de la Réalité.

    La distinction avec la majuscule ne me semble être qu'un artifice, puisqu'en français, la réalité, ne prend pas de majuscule.

    Et pourtant l'Etat en prend bien une. En philosophie, c'est pour distinguer l'absolu du factuel. Et n'en déplaise à Confucius, c'est justement pour affiner le sens des mots que la philosophique se permet de créer ce genre de distinction (un peu comme l'étant, l'être, l'Etre qui sont trois concepts totalement différents). La langue allemande est beaucoup plus souple pour ce genre de distinction.

  8. Encore une fois, il existe de jargon philosophique pas rapport à la perception lexicographique du grand nombre.

    Je vais essayer de te parler "normalement" en te faisant l'amabilité d'un développement.

    Comment la philosophie comprend les mathématiques ? Tel un langage conceptuel (et non un instrument) offrant une perception du réel (car une perception répondant aux principes de légalité et de causalité) mais dénué de l'observation directe du réel (car ne répondant pas aux principes de temps et d'espace). Ces quatre principes (légalité, causalité, temps et espace) donnent la définition philosophique de "réalité" en tant que telle. Ainsi, on peut différencier une réalité dite "mathématique" (car répondant aux principes de légalité et de causalité) par rapport à une réalité "physique" (non la Physique mais "physique" au sens d'Heidegger : qui attrait à la conscience de ce-qui-est-de-soi-et-en-dehors-de-soi).

    C'est pour ça que je n'ai pas parlé de Réalité mais bien de la réalité + adj. Ca ne sert strictement à rien de mettre des définitions en disant "c'est boiteux" quand on ignore la composition d'une phrase.

    PS : Par contre, je veux bien convenir que la théorie des jeux est un mauvais exemple. Je n'ai de connaissances scientifiques réelles que la vulgarisation que je veux bien retenir. Mea culpa.

    PSS : Par ailleurs, s'il existe plusieurs réalités quand il existe une Réalité. D'où la différenciation philosophique entre le factuel et l'absolu.

  9. Prétendre que "la réalité dans sa compréhension scientifique est une réalité mathématique" me semble être un propos vague, imprécis, ambigu et douteux.

    En effet, l'expression "réalité mathématique" ne me semble pas correspondre à quoi que ce soit (peut-être est-ce un terme de certains philosophes, mais ce n'est certainement pas des maths) Le fait de dire que quelque chose "dans sa compréhension scientifique est" est tout aussi vaporeux. "étre dans la compréhension" n'a pas vraiment de sens. Au mieux, cela pourrait être un amalgame avec "est, en sciences, modélisé par".

    Je me baserais sur cette dernière interprétation pour dire que c'est douteux : c'est en effet une généralisation qui me semble abusive.

    Pour finir, quel est le lien entre la théorie des jeux et la métaphysique ? Ou même le lien entre la théorie des jeux et les axiomes (les axiomes de quoi d'ailleurs ?) ?

    La théorie des jeux n'entretient pas un lien particulier avec les axiomes ou la métaphysique. Je trouve d'ailleurs qu'il s'agit d'un exemple prétant à confusion (peu de gens ont réellement conscience de ce qu'est la théorie des jeux à cause du nom qui prête à confusion).

    Pourquoi ne pas avoir pris la théorie des langage ? La théorie des automates ?

    Quelques éléments de réponse :

    1°) Ca fait plaisir à quel point on me lit. J'ai d'ores et déjà explicité la différence entre réalité physique et réalité mathématique. Cette expression n'est pas mon invention (j'aimerai bien) mais celle d'Emile Meyerson, père de l'épistémologie moderne. Expression qu'il a adapté d'un propos de Leibniz mais je t'avouerai que ma mémoire pour cette philosophie des sciences est assez poussiéreuse. Si la question t'intéresse, elle est élucidée dans Identité et Réalité. Alors désolé que ça ne parle pas aux scientifiques mais on fait avec ses outils.

    2°) Pour ce qui est du lien entre théorie des jeux (relative au hasard non ? ... ou alors j'ai pas bien compris le reportage sur Doblin), ça reste de la métaphysique. Je vais faire une phrase nietzschienne a mon plus grand regret : démontrer le probabable avec un langage conceptuel n'est ni plus ni moins une abstraction. Donc c'est de la métaphysique au sens aristotélicien (après la physique, entendons : "au-delà d'une réalité physique).

    3°) Dans un autre poste tu disais qu'entre idée et concept la différence était bien mince. Ca va peut-être pour les Grecs mais depuis Hegel, Nietzsche, Heidegger et l'intégralité des écoles allemandes, c'est devenu plus compliqué que ça.

  10. Cette question ne peut être QUE philosophique !

    Evidemment qu'elle l'est. Mais pas quand on la traite en fonction de la croyance ou de l'avis comme certains des intervenants.

    Peut être pas plus crédible, mais cette théorie c'est vérifiée, en partie, depuis son annonce. Certaines prédictions, comme le rayonnement fossile, ont été démontrées... Toute la théorie n'est certes pas encore vérifiée, la sera t-elle un jour ?

    Et d'autres scientifiques (physiciens de leurs états) la contestent toujours. A ta différence, je suis pas scientifique et je ne peux pas avoir d'avis scientifique sur le Big Bang.

    Cette question, n'admet peut être pas de réponse... Elle questionne, tout comme pour notre univers, et cela permet d'engager des discussions...

    Je suis d'accord sur ce point là. Mais je m'évertue à dire qu'il est impossible d'avoir un simple avis sur cette question. De plus, ta question est formulée ainsi : "Qui a crée Dieu ?" Autrement dis, elle interroge l'au-delà (Dieu), avec l'étant (qui). En clair, la neutralité - que tu n'as pas - aurait voulu que tu poses la question ainsi : "Qu'est-ce qui a crée Dieu ?" car là, tu mets en relation l'au-delà (Dieu) avec l'Etre (qu'est-ce). Dis autrement, ta question s'oriente déjà vers le matérialisme.

    Je suis peut-être pointilleux mais c'est la discipline qui l'est.

    En effet, nul avis ne prévaut sur un autre. La libre expression est la meilleure des choses, ensuite on peut étayer ses idées. On ne peut pas mettre en opposition, ni en accord d'ailleurs, dieu et le big-bang, ce sont des concepts totalement différents. L'un touche à la science, et il ne donne pas d'information sur la création et l'autre touche à la religion où on est libre de penser ce que l'on veut sans avoir à le prouver.

    Quant aux maths elles ne sont qu'un outil, un outil inventé par l'homme !

    Désolé d'être élitiste, mais à force de niveler par le bas pour complaire à une tolérance merdique dans les sciences humaines, on assiste parfois à des discussions assez épiques. Je développe des arguments, je n'émets pas mon "avis", ni "ma croyance" sur la question. Alors, bien entendu, un argumentaire n'a pas la même valeur qu'un avis.

    De plus : dieu et le big-bang ne sont pas des concepts totalement différents. N'importe qui ayant fait un peu d'épistémologie a conscience que ce sont deux concepts cosmogoniques. De plus, tu franchieras une marche dans ton développement personnel, dans le champ de tes investigations, en arrêtant de considérer Dieu comme une entité à la teinte judéo-chrétienne. Encore une fois, j'ai distingué le Dieu-Concept et le Dieu-Entité. J'ai même expliqué l'un et l'autre. Pour finir, le béaba de l'ontologie est justement qu'il n'existe aucune différence entre science et esprit.

    PS : Pour ce qui est des maths, je parlais de réalité mathématique par rapport à une réalité physique et j'ai explicité ces deux notions.

  11. Faudrait être un peu plus convaincant que "pourquoi pas" vu que tu dis quand même dans ta première réponse que la question du sujet n'a aucun sens car dieu n'a pas été créé étant un concept absolu, et que tes poils se dressent quand tu entends cette question

    Ton propos démontre que tu n'as pas beaucoup lu de métaphysique ou, alors, t'es pas très sensible au sens des mots. Tu disais : "Avant toute conscience animale puisque tu préfères. Considères tu que ton concept existait avant toute conscience animale ?" Je réponds à la question de l'existence - et non à celle de la création - par : "pourquoi pas ?"

    La question de la création a voir avec le temps alors que l'existence a voir avec l'espace. C'est pourquoi la vie (la vie en tant que création et existence en soi) est une donnée spatio-temporelle.

    Je développerai bien mes propos en long et en large mais - même si je ne doute en rien de ton intelligence - sans un minimum de culture philosophique, je vais devoir détailler chaque mot et je suis très mauvais pédagogue.

  12. L'origine des idées fausses m'intéresse car cela m'aide à comprendre la psychologie humaine

    Et moi, comme Wittgenstein, je crois que la psychologie n'est que la forme charitable de l'église freudienne et de la déité "inconscient".

    et le but visé est devient de plus en plus pratique : se servir des mathématiques pour trouver une loi physique ou .. se servir des mathématiques dans des domaines financiers par exemple

    La recherche fondamentale ne compte plus ? Les lois fondamentales ne servent plus à rien ? Ca n'a strictement aucun sens ce que tu dis au plan de l'épistémologie qui, je te rappelle, en tant que philosophie des sciences étudient les lois plutôt que les effets (bien qu'il existe une épistémologie des mécanismes mais pour les puristes, c'est du pipi de chien ... trop facile à capter).

    Considères tu que ton concept existait avant toute conscience animale ?

    Et pourquoi pas ? A l'inverse de la démarche religieuse - qui est dogmatique - la recherche métaphysique n'exclut rien.

  13. C'est marrant, moi aucune question ne me fait hérisser les poils sur l'épiderme depuis que j'ai cessé de vouloir affirmer ma supériorité intellectuelle sur les débutants en matière de reflexion personnelle, et que j'ai compris que chaque idée avait sa valeur si on comprennait dans quel état d'esprit raisonnait l'interlocuteur. Même les idées manifestement fausses et les biais cognitifs méritent qu'on s'intéresse à leur origine.

    L'origine des idées des fausses n'intéresse personne mis-à-part les mythologues. Mon ami, ça c'est de la démagogie

    Là je voudrais bien que tu développes ton idée. Et quel est le rapport entre les mathématiques et la métaphysique ?

    Je vais pas te faire un cours d'épistémologie mais le rapport est simple : la réalité dans sa compréhension scientifique est une réalité mathématique. Dans les mathématiques, comme dans toute science, il existe une approche métaphysique par le biais des axiomes (cf. la théorie des jeux dites "irréalistes").

    Qu'entends-tu par réalité mathématique ?

    Une réalité obéissant aux lois mathématiques. Je fais la distinction entre une "réalité physique" et une "réalité mathématique" car justement la physique est question d'observation. Chose que les mathématiques n'intègrent pas.

    Au fait si on raisonne avec rigueur absolument rien n'est démontrable mathématiquement, appart l'existence du sujet qui raisonne ... Donc, un fait n'a pas besoin d'être démontré mathématiquement pour être crédible, sinon le mot crédible ne servirait plus à rien, à part à désigner la proposition " je suis" ...

    C'est là toute la théorie de Meyerson sur l'identité.

    Et pourquoi mets-tu en opposition la théorie du big bang avec Dieu puisque tu viens d'expliquer que Dieu était le concept d'un "absolu " "ailleurs " ?

    Car Dieu, comme le Big Bang, ne sont que des concepts métaphysiques ; obéissant à une cosmogonie.

    "Alors qui a crée Dieu ? Un concept absolu est, par définition, incréé. " Par définition ? Ah oui ? Tu peux m'écrire la définition complète du mot concept pour voir ? Je suis curieux.

    Définition du concept selon Kant : C'est un moyen de juger, c'est-à-dire un universel, une forme de classe sous laquelle on peut subsumer un singulier.

    De plus, j'ajoute à la définition de concept celle d'absolu. Un concept "absolu", c'est synonyme de monade. A toi de chercher la définition.

    Toutes les idées et les notions inventées par les hommes sont-ils incréées pour toi ?

    1°) Il ne faut pas confondre concept et notion.

    2°) Rien ne dit qu'un concept à été "inventé" par l'homme mais provient bien de la conscience (notion qui n'a aucune identité humaine ou non ... il existe une conscience animale).

    3°) C'est un concept absolu (ou monade) qui est incréé et non un simple concept.

    Faudrait peut-être que je définisse ce qu'est "l'incréé" mais j'ai la flemme. Et puis Heidegger le développe bien mieux que moi.

    Au fait je ne sais pas si tu n'as vraiment pas saisi le sens du sujet ou si tu as fait exprès de ne pas comprendre,

    Je le confesse, je lis en lecture rapide et parfois des trucs m'échappent.

    Je voudrais vraiment que tu me détailles deux choses :

    -Ce qu'est une idée humaine pour toi. Comment existe-t-elle, etc.

    -Ce qu'est un mot pour toi

    -Ce que sont les mathématiques pour toi

    J'en compte 3 (choses). Devant une bière, pourquoi pas.

  14. J'ai l'impression que depuis que je suis gosse j'entends cette question.

    Elle a le don de me faire hérisser les poils sur l'épiderme, surtout lorsqu'elle est vue dans un spectre se voulant philosophique (sans parvenir à l'être).

    N'importe quel individu censé, doué de réflexion, comprend que Dieu est un concept. Maintenant faut-il le définir ! Dieu (que ce soit le deus latin, le zenos grec à sa racine sanskrit div signifie "briller") ou Allah (équivalent du el hébraïque, du ilu babylonien, signifie "élever dans le ciel") ont a rapport à la lumière célestre, à l'au-delà dans sa dimension terrestre. En cela, Dieu est la théorie d'un ailleurs, d'un absolu. Chose que n'importe quelle science - même les mathématiques - conscent par le biais de la métaphysique (dont je vous rappelle qu'elle n'est que la suite de la physique d'Arisote et donc, ni plus, ni moins, qu'une hypothèse de l'existant).

    Et oui, le Big Bang n'est pas plus crédible que Dieu car totalement indémontrable au plan de réalité mathématique. Et oui, même le plus scientiste des hommes croit en une cosmogonie !

    Alors qui a crée Dieu ? Un concept absolu est, par définition, incréé.

  15. Et les stéréotypes envers les allemands sont pires que ceux envers les anglais, italiens, epsagnols etc...

    Ils ne sont pas "pires" pour rien. L'histoire, en France, a son importance. Même si les Italiens sont les inventeurs du fascisme, qu'il y a une dictature en Espagne jusque dans les années 70 et que nos amis Anglais ont le don de nous énerver, reste que l'Allemagne - son pays, sa population - a participé et a déclenché la guerre la plus meurtrière du XXe siècle. Si bien entendu la culture allemande, l'Allemagne actuelle, n'ont plus rien à voir avec le nazisme, l'inconscient collectif a été forgé par les horreurs de la guerre. Peut-être que d'ici 2 siècles plus personnes ne s'en souviendra et le Français moyen verra l'Allemagne par le seule prisme de la fête de la bière de Munich mais c'est ainsi.

  16. Franchement, le sondage est mal foutu.

    Angela Merkel n'est pas la plus populaire des politiques allemands. Helmut Kohl est bien plus connu outre-Rhin.

    Hindeburg est totalement inconnu en France, si ce n'est par les spécialistes de la République de Weimar.

    Alors, c'est un peu normal de répondre : "Hitler".

    Maintenant, il y a certes des stéréotypes envers l'Allemagne mais pas plus qu'envers les Espagnols, les Italiens, les Anglais, etc... La xénophobie française n'est pas nouvelle.

    En tout cas, moi quand je pense à l'Allemagne contemporaine, y a d'autres mots qui me viennent : l'écologie, l'industrie chimique, Mercedes-Benz, Europa-Park et à Gunter Grass.

    Comme quoi, les sondages dépendent beaucoup de la manière dont ils sont tournés.

  17. Petits conseils :

    1°) Le passage par une université (faculté d'histoire, de sciences politiques ou encore de philosophie politique) ou un institut "littéraire" (type IEP) est obligatoire si tu veux envisager l'ENA. Souvent, les juristes manquent de culture générale et la culture générale est primordiale pour ce concours.

    2°) La règle pour obtenir le concours de l'ENA est de ne pas griller ses cartouches (seulement 3). Essaye-toi déjà à l'IRA, c'est un bon entraînement et si tu réussis par un heureux hasard, passe l'ENA en interne (le taux de réussite est nettement meilleur et la limite d'âge est repoussée à 40 ans).

    3°) La meilleur référence bibliographique c'est de lire tous les jours (et d'en faire la revue de presse) Le Monde et Les Echos. Aussi, lis pas mal de RI et d'histoire contemporaine (genre les livres de Berstein et Milza). Avoir une culture philosophique est également nécessaire (on ne te pardonnera pas de ne pas avoir lu l'Idéologie Allemande de Marx comme les Constitutions de Constant).

    J'oubliais : on ne pardonne plus aux enarques d'être nul en anglais. Lis les "classiques" anglo-saxons en VO.

    Bonne chance !

  18. Je n'ai pas vraiment suivi le débat d'avant sur l'islam. Enfin, pour ce que j'en ai lu rapidement, je dirais simplement que donne son avis sur une religion revient à avoir une opinion sur la complexité.

    Pour être totalement en mesure d'avoir une idée de l'islam hors de la croyance des uns et des stéréotypes des autres, il faut connaître l'histoire de cette confession, la spiritualité qui la fonde et être suffisamment aux courants des différentes doctrines. Pour être totalement honnête, il vaut mieux aussi avoir étudier les religions précédentes pour comprendre les rapports entre les différentes fois.

    Une fois qu'on a un peu lu et qu'on arrête de prêcher pour sa paroisse (ou sermonner pour sa mosquée), on peut émettre le constat suivant :

    1°) L'islam est divers et, comme le christianisme, il est préférable de parler d'islams au pluriel.

    2°) En plus de comprendre une différence notable entre chiites et sunnites, il y a dans ces mêmes courants doctrinaux différentes tendances spirituels et juridiques.

    3°) En plus d'être super-divisé au plan théologique, la division géographique et anthropologique obligent la nuance.

    Maintenant que j'ai dis ça, je vous laisse tout loisir de polémiquer.

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