Bonjour à toutes et à tous,
C'est mon premier message sur ce forum. J'écris ce mot par désarroi, peut-être est-ce inutile, mais ça me fait du bien d'extérioriser ma souffrance.
Hier, entre midi et deux, je rentre comme d'habitude du travail pour la pause déjeuner. Ma minette est à la maison, il se frotte à moi pour avoir sa boulette journalière...
Je la nourrie et le fait sortir dehors, comme à son habitude pour se dégourdir les pattes.
J'habites avenue ronsard à Grenoble, une rue assez agitée en journée du fait de la proximité du lycée voisin.
Je le surveille du coin de l'¿il par la fenêtre, elle s'apprête a traverser la rue pour aller dans le petit jardin d'en face.
Et là c'est le drame, une voiture rouge surgis de nulle part, avec le A collé sur l'arrière, déboule comme un dingue dans l'avenue et tape sur le coté ma pauvre chatte. Le conducteur ne prend même pas la peine de s'arrêter et continu sa route.
Ma chatte et là, gisant sur le caniveau. Très vite un attroupement d'élèves se forme, je descends en trombe les rejoindre. Elle crache sur tous le monde et ne me reconnais pas, mais elle est encore consciente.
J'attrape une couverture et l'enroule dedans, je l'entends gronder (rrrrrr), alors je me dit qu'il à peut-être une chance...
Je prend ma voiture et me précipite aux urgences vétérinaires, à deux pas de chez moi, rue léon blum.
Le véténinaire la prend en urgence en réanimation, je suis éffondré, il me demande de sortir et me dit qu'il ferra tout pour la sauver.
A 14H30, le vétérinaire m'appelle sur le portable, il n'a pas réussi à la sauver. Il m'explique que le diaphragme est déchiré, qu'elle à fait une émoragie interne, que ses organes vitaux sont gravement touchés et q'uil n'y a plus rien à faire.
Elle avait 5 ans, nous lui avons donné beaucoup d'Amour et de tendresse. C'était vraiment une chatte gentille, une vraie peluche. Jammais elle n'a griffé, ni embêté personne.
J'ai pris ma journée de congès aujourd'hui et je l'ai entérrée dans mon petit jardinet.
La maison semble vide, et je suis abbatu l'idée de ne plus jamais la revoir. Il y a encore la boulette dans le frigo, la litière...et je pense avec mépris à ce jeune conducteur qui aurait pu, de toute évidence, freiner pour l'éviter.
Voila, je voulais juste vous faire partager ma peine, merci d'avoir lu jusqu'au bout l'histoire de Praline.