Coucou
à tous les deux
J'ajouterais que ca dépend aussi de la taille du tatoo.. Il y en a qui peuvent durer une demi heure, d'autres qui peuvent se compter en heures et X rendez vous...
Quelques trucs trouvés sur le web en quelques clics;
Malgré toutes ces précautions, la réalisation d'un tatouage n'est pas sans risque car la peau n'est pas "faite" pour recevoir des corps étrangers. Le tatouage peut être considéré comme un petit geste "médical" avec une effraction de la barrière cutanée et rupture des petits vaisseaux de la peau. Par la suite, la présence des corps étrangers dans la peau s'accompagne d'une réaction inflammatoire permanente car la peau tente de se débarrasser petit à petit de ces colorants, qu'il considère comme des intrus.
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Les risques infectieux viraux
Le tatouage s'accompagne d'un saignement durant la séance avec un risque potentiel de contamination par certains virus transmissibles par le sang comme l'hépatite B, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et surtout l'hépatite C. Effectivement, des cas d'infections principalement pour l'hépatite C ont été rapportés il y a de nombreuses années après tatouage. La contamination était due à l'absence d'asepsie de la part de tatoueurs qui réutilisaient du matériel ou les mêmes aiguilles sur plusieurs patients sans les stériliser. Actuellement, les tatoueurs "professionnels" utilisent, soit des aiguilles jetables à usage unique, soit du matériel qu'ils stérilisent. Ces précautions rendent actuellement rares les infections par le virus de l'hépatite C. On peut recommander par prudence de faire une sérologie de l'hépatite C 3 mois après un tatouage.
Les réactions allergiques aux encres de tatouages
Il s'agit probablement de la complication la plus fréquente après tatouage. Les réactions se caractérisent par un tatouage qui démange, qui gonfle -parfois après exposition solaire- et des lésions plus ou moins importantes et habituellement qui démangent. Le plus souvent une seule couleur est affectée par le phénomène (habituellement le rouge, mais cela est possible pour toutes les autres couleurs). Ces réactions sont imprévisibles et peuvent arriver dans des délais allant de quelques semaines à plus de 40 ans après le tatouage. Il ne sert donc à rien de faire une "zone test" de tatouage sur un coin de peau cachée. L'obligation de marquer la composition des encres pourrait permettre de limiter ce genre de situation et de mieux conseiller un client en cas d'allergie connue à un composant. Pour le moment, en cas d'allergie pré-existante à une encre de tatouage, il vaut mieux éviter la couleur quelque soit la marque d'encre de tatouage car il peut arriver que des composants communs soient utilisés dans des encres différentes. Le traitement de ces allergies passe par l'application de corticoïdes locaux. Mais, ces traitements sont décevants car l'encre est toujours présente dans la peau. Le retrait du tatouage par laser ou chirurgie est parfois indispensable.
Les risques liés aux problèmes de peau pré-existants
En pratique, aucun artiste ne tatoue sur une zone de peau présentant des lésions cutanées.
En cas de lésion sur une zone prévue pour un tatouage, il vaut mieux suspendre la séance et consulter un dermatologue pour prendre avis.
Certaines maladies dermatologiques chroniques peuvent se localiser préférentiellement sur des zones de traumatismes comme des tatouages. Il s'agit par exemple du psoriasis, du lichen plan, du lupus cutané, de la sarcoïdose ou du vitiligo. On recommande habituellement aux personnes atteintes de ces maladies, d'éviter de se faire tatouer ou, du moins ne pas de se faire tatouer quand la maladie est active (lésions qui augmentent en nombre et/ou en taille). Tatouer "à côté" de la lésion ne permet en rien de prévenir une éventuelle poussée sur tatouage car ce sont des maladies de la peau dans sa globalité, même celle qui apparaît "saine".
En cas d'acné, notamment du dos, on recommande d'attendre que le traitement soit efficace et la peau nettoyée avant de faire un tatouage, car les lésions d'acné sont inflammatoires et contiennent certains germes. En revanche, il n'existe pas de contre-indication à tatouer les patients traités mais la cicatrisation du tatouage pourra être plus longue avec certains médicaments anti-acné (rétinoïdes).
Les grains de beauté
Les tatoueurs évitent habituellement de tatouer sur les grains de beauté, laissant un petit "blanc" au niveau du dessin. Si traumatiser un grain de beauté n'est pas un facteur de risque de cancer de peau, le grain de beauté peut néanmoins se modifier, et changer d'aspect dans les semaines qui suivent. Le principe de précaution incite alors à retirer entièrement ce dernier pour l'analyser.
Un tatouage perturbe la surveillance des grains de beauté chez le dermatologue. On conseille donc d'éviter de tatouer sur une zone où il y a beaucoup de grains de beauté, de choisir un motif "aéré" (éviter les aplats noirs larges) et de prendre des couleurs claires. Certaines personnes souffrant du syndrome des naevus atypiques doivent être très prudentes quand elles se font tatouer car la surveillance des grains de beauté peut devenir difficile.
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Les pigments du tatouage :
Ils peuvent être liquides ou préparés par le tatoueur à partir d’une poudre de pigment. Au Canada, les pigments avec du mercure sont interdits.
Soigner son tatouage, les soins des tatouages :
Une fois le tatouage réalisé, on applique un une crème ou une lotion antiseptique et on le recouvre d’un pansement sec et stérile afin d’éviter les infections.
On donne des instructions verbales et écrites pour l’entretien de la zone tatouée et le tatoueur informe le client sur les signes et les risques d’infections et surtout comment bien “soigner” son tatouage.
Le tatouage prend environ deux semaines à cicatriser. Immédiatement après le tatouage, il peut y avoir une légère enflure et un écoulement transparent ou sanguinolent qui disparaîtra au bout de quelques heures.
Le tatouage est permanent mais à la longue, les couleurs pâlissent et les contours deviennent flous. Il existe des techniques pour les enlever, elles sont coûteuses et laissent parfois des traces indélébiles.
Les risques, les dangers du tatouage :
Le tatouage constitue une porte d’entrée potentielle pour les agents infectieux, au moment de la réalisation du geste mais également durant la période de cicatrisation qui suit.
Sur ce dernier point, la personne tatouée suivra les soins indiqués par le tatoueur.
Une infection peut se développer à cause des micro-organismes (microbes) présents plus ou moins habituellement à la surface de la peau.
Une procédure simple mais stricte permet de réduire les risques.
Les données scientifiques disponibles sur le sujet sont très rares et le risque de transmission est mal évalué pour l’hépatite B, l’hépatite C encore moins pour le VIH, la possibilité d’une contamination est tout de mêmet établie.
La possibilité de transmission du VIH semble très peu probable (fragilité du virus du VIH à l’air libre).
Des infections dues à d’autres micro-organismes peuvent plus rarement survenir comme les virus herpès ou le papillomavirus.
Des réactions allergiques (notamment aux pigments de tatouage) et des cicatrisations pathologiques sont possibles sur certaines personnes.
Le tatoueur s’expose lui aussi à un risque lors de blessures accidentelles avec un instrument piquant ou tranchant : On parle alors d’accident d’exposition au sang (AES).
Les personnes qui ne devraient pas faire de tatouages (contre-indications) :
Certains problèmes médicaux contre-indiquent la pratique du tatouage (prévention des infections, impossibilité de tatouer, cicatrisation difficile, etc.).
Le tatouage est fortement déconseillé, voire proscrit, aux personnes ayant :
Diabète (insulino-dépendants)
Hémophilie
Sida, hépatite B ou C
Eczéma
Epilepsie
Allergie aux produits utilisés (encres, pigments…)
Cicatrices chéloïdes
Tout traitement médicamenteux est à signaler au tatoueur.
Le tatouage est également déconseillé aux femmes enceintes, qui présentent des différences de poids pouvant avoir des conséquences sur l’aspect du motif (peau distendue notamment). Par ailleurs, leur état fragilise leur organisme pour une séance et pour une bonne cicatrisation.
Enfin, on pourra dissuader les adolescents, dont la croissance n’est pas achevée, de se faire tatouer.
Il est normal d’observer une réaction inflammatoire (rougeur et parfois gonflement) dans les jours qui suivent la réalisation du tatouage.
Toutefois ces symptômes doivent disparaître en moins d’une semaine.