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Aguila

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  1. Aguila

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    un film que l'on peut se procurer en DVD, un petit bijou que je vous conseil / Eternal Sunshine of the spotless mind un titre intraduisible pour un film de folie, réalisé par un réalisateur Français hors du commun Michel Gondry avec un scénario signé Charlie Kaufman ( Dans la peau de John Malchovic ) et des acteurs qui nous surprenent tout au long du film. Jim Carrey ( Joel ), Kate Winslet ( Clémentine ), Eljiah Wood, Kirsten Dunst, Mark Ruffalo Résumé Joel (Jim Carrey) découvre que sa petite amie Clementine (Kate Winslet) a perdu la mémoire : minée par son histoire mouvementée avec Joel, Clémentine a tout simplement décidé d'effacer ses souvenirs de cette relation. Radical et garanti par Lacuna Inc, la société qui a mis au point ce procédé révolutionnaire. Clémentine est résolue à tout oublier de Joel ? Très bien : celui-ci décide de faire de même et contacte le Dr Mierzwiak de Lacuna Inc pour qu'il l'aide à effacer Clem de sa mémoire. Pourtant, au fur et à mesure que ses souvenirs s'étiolent sous l'effet du traitement administré par le Dr Mierzwiak, Joel s'aperçoit qu'il est en train de commettre la plus grosse bourde de sa vie. Il ne lui reste plus qu'à tenter de sauver les petites traces qu'il a de Clementine tandis que sa mémoire des événements lui fait à chaque seconde un peu plus défaut. critique Il a eu de très bonne critique, considéré comme le meilleur film de 2003, nomminé aux oscars mais à tort n'a pas été récompensé ( a cause du "retour du roi" ) Le plus beau film que j'ai pu voir, Jim Carrey est méconnaissable en Joel, lui qui d'habitude fait le clown cette fois nous fait pleurer par la mélancolie, la tristesse, la timidité qui transparait sur son visage. Il nous prouve que c'est un grand virtuose capable de nous faire rire et pleurer. On accompagne Joel et Clementine dans leur course pour leurs souvenirs, du premier jour de leur rencontre à leurs émotions de petits. On les suit jusque dans les recoins les plus farfelus de leur mémoire, là où sont tapies leurs premières angoisses, comiques et/ou poignantes. On laisse Michel Gondry nous émouvoir avec ces deux personnages un peu amochés qui se cramponnent l'un à l'autre. Il y a l'extérieur, glacial, souvent gansé de neige... Et il y a leur monde intérieur qu'on a plaisir à découvrir. D'autant plus de plaisir que leur monde est aussi le nôtre. Car Eternal Sunshine frappe par la justesse des individus qu'il décrit. Les dialogues tapent dans le mille, les images agissent comme un déclencheur de souvenirs et nous aussi, on se prend à fouiller dans les boîtes où sont rangées nos histoires : on a beau être ni tout à fait Joel ni tout à fait Clementine, ce voyage dans leur tête nous pousse à entreprendre le nôtre. Alors on se mord les lèvres en essayant de ne pas verser sa larmichette, parce que bon, quand même¿ Ah merde, on la verse quand même. La faute à ces deux acteurs qui composent si bien ensemble ; la faute à ces saloperies d'images ; la faute à la bande originale aussi composé par Jon Brion. Quand le générique de fin nous surprend, on n'a plus trop envie de se lever du canapé. On veut rester encore un peu dans la cervelle de Joel et Clementine, on veut se tapir dans leur appart pour ne plus en bouger. Mais bon, c'est comme ça, faut y aller. Alors on se lève et on sort affronter la réalité, avec en tête un film dont on sait qu'il nous accompagnera longtemps. Merci, merci pour ce joli cadeau.
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