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Alan Shore

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Tout ce qui a été posté par Alan Shore

  1. La réponse à cette question passe par une autre question : dans quoi l'univers s'expanse-t'il ? L'idée qui nous vient immédiatement à l'esprit, c'est qui le fait dans le vide. Alors qu'est-ce que le vide ? Le vide dans notre esprit est un volume ne contenant rien, et qui donc peut être rempli. Cela voudrait dire qu'il existe un volume pré-existant, et l'espace étant indissociable du temps, un temps également pré-existant. Si je ne m'abuse, aujourd'hui, la communauté scientifique pense que c'est l'expansion de l'univers qui crée l'espace le contenant. Un peu comme une baudruche que l'on gonfle et qui par son expansion existe en dimensions (spatio-temporelle). Reste à voir - là, je m'avance un peu, mais c'est pour l'amusement intellectuel - si cette augmentation de volume de l'univers est exactement proportionnelle dans toutes les directions. Dans ce cas, ce ne serait pas l'univers qui changerait, mais sa relativité d'échelle. En clair, l'univers ne serait pas en expansion, ce serait la matière qu'il contient qui se condenserait, créant des espaces de plus en plus grand entre les points de matière. Un peu comme si voulant folâtrer avec la belle élue de notre c¿ur, nous devenions plus petit au fur et à mesure que nous essayons de nous en approcher, cette réduction étant plus rapide que notre course vers elle, nous aurions l'impression de nous en éloigner. Amusant, n'est-ce pas ?
  2. Juste que parce que je lis religieusement ce que tu écris et que la mécanique quantique est probablement le plus beau concept, depuis Dieu, créé par l'homme pour torturer ses méninges, je profite de ce passage pour t'inciter à parler de la décohérence, dont voici une définition que j'aime beaucoup car elle permettra sans doute à quelques-uns d'entrevoir quelques lueurs sur la chose dite quantique : La décohérence est la perte de cohérence d'un objet possédant plusieurs états superposés dans un système à x dimensions, par une observation à partir d'un système comportant moins de dimensions que le premier. Lorsque tu parles de l'imagination débordante des physiciens, je dirais que nous sommes bien là en pleine décohérence, et que c'est bien parce que la pensée de l'être humain est formatée par les quatres dimensions de son espace-temps qu'il a du mal à percevoir la "complexité" d'un système qui en compte 7 de plus. C'est un peu comme un observateur qui regarderait la très belle paire de seins d'une jeune femme, mais qui en raison de la détermination de sa position, ne pourrait en même temps fantasmer sur sa splendide paire de fesses. En vérité, Davoust, si tu veux expliquer quelque choses de complexe à des profanes sur un forum, il te faut inévitablement passer par leurs référentiels. Traduis tout dans le référentiel le plus universel qui soit (le sexe), et tu seras étonné comme les choses leurs deviennent tout à coup limpides Ainsi donc, dans la sexualité quantique, vous ne resteriez pas stupidement planté-là à contempler deux mamelles aussi superbes soit-elles, car grâce à la superposition d'état votre localisation serait indéterminée et donc vous auriez une vision orbitale complète de la créature de vos rêves. Alors, c'est pas beau la mécanique quantique ? Les jeunes femmes qui désirent comprendre la mécanique quantique peuvent remplacer les seins par "sexe turgescent" ou "testicules" suivant l'importance qu'elles prêtent à ces parties de l'anatomie masculine. Pour un enseignement plus attrayant de la science, Alan Shore
  3. C'est Confucius qui disait : "Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal." Lorsque la justice est rendue, il faut s'en contenter. Rejuger celui qui a été condamné, c'est faire fi de la justice. Il est du devoir de chacun de soutenir les décisions de justice, même lorsque l'on est la victime. Si la justice ne fait pas revivre les morts, aller contre les décisions de justice est le début du populisme. Alors la foule hurle, et elle exige le prix du sang. Ce n'est plus la justice qu'elle demande, c'est la vengeance. Veux-tu le retour de la peine de mort ? Auréliane, as-tu été la victime de Bertrand Cantat ? Non, je suppose. Fais-tu partie de sa famille ? Non plus, sans doute. Le respect dû aux familles de victimes est de ne pas rajouter la haîne à la douleur, car ce serait les mettre doublement dans la souffrance. ¿IL pour ¿il, dent pour dent, je ne suis pas pour. Heureusement, je n'ai pas à juger. Heureusement, je ne ne suis pas victime. Heureusement, je ne suis pas assassin. Alan Shore
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