Bonjour et merci Manhattan.
Ma dépression et mon alcoolisme s'auto-alimente.
J'ai des anti dépresseur qu'il m'arrive de prendre quand je ne suis pas sous alcool. (J'ai un peu la trouille de mélanger les deux, malgré que mon médecin prétend que je oeux le faire). Alors cela signifie que je les prends 4 ou 5 jours, je les arrête, pour cause de défonce, et je recommence.
C'est une lutte sans fin. Et ce traitement entre-coupé n'est donc pas très efficace.
J'étais parvenu l'an dernier à arrêter totalement pendant six mois, et sans aucune aide ni médicamenteuse, ni soutien d'assoc, ou d'alcoologue, ou de cure ou de je ne sais quoi.
Seul, complètement seul, avec une volonté bien vissée et des motivations bien en place.
Je me suis cassé la gueule le soir où Zizou a pris son carton rouge. J'ai pris ma voiture et j'ai eu 4 mois de retrait, nuit au poste, la honte la honte la honte, à se mettre des baffes. El la rechute immédiate encore plus belle dès le lendemain. Ce n'est pas à cause de ce carton rouge que j'ai dérapé. Je l'ai senti venir qqs jours avant, en sachant que j'allais recevoir des invités, consommateurs normaux d'alcool, eux, et j'avais fait le plein du bar, en éprouvant à l'avance une certaine excitation.
Et bing, Coca s'est retrouvé avec une couleur de Whisky...
Et depuis, c'est à nouveau la bagarre contre cette saleté.
Saleté qui, donc, alimente une dépression, qui elle, me pousse à boire...
Coca.