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Ocytocine

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Tout ce qui a été posté par Ocytocine

  1. Ocytocine

    La dictée de Lili

    "expertise" est un mot à la mode dans le monde de l'entreprise. C'est hyp' branché! Je viens de découvrir que dans les castings de chanteurs ou chanteuses, il ne suffit pas d'avoir une belle voix,de l'allure, mais aussi avoir le lead. Quezako? Heureusement, l'affligée candidate a posé la question au jury sur ce que ça voulait dire: c'est juste avoir la petite touche qui fait que tu vibres en chantant, que ça te rend paranormal(e) ou quelque chose dans le genre...
  2. Exact! Il fut fabriqué par deux nains, Sindi et Brokk, fils d'Ivaldi, habiles forgerons qui habitaient chez les elfes sombres. Il avait la propriété de ne jamais rater son but et, une fois lancé, de toujours revenir dans la main de son propriétaire. à toi!
  3. Merci, merci... les flatteries, j'adore,moi. Aujourd'hui le menu est: les mots qu'on croit souvent au féminin et qui sont masculins, et les mots masculins qu'on croit féminins. Enfin, juste une série, parce qu'il y en a un paquet... abîme: masculin acné: masculin acoustique: féminin acre (surface): féminin aérolithe ou aérolite: masculin aigle: masculin pour l'oiseau, mais féminin quand il s'agit d'un blason, d'emblème (comme à l'époque napoléonienne) algèbre: féminin [c'est si sadique et sournois l'algèbre, non? ] alvéole: masculin autrefois, féminin aujourd'hui. ambre: masculin amiante: masculin arôme: masculin artifice: masculin astérisque: masculin astéroïde: masculin augure: masculin auspices: masculin balustre: masculin, mais balustrade: féminin benêt n'a pas de féminin bourse: féminin [sans doute parce qu'avant de désigner un attribut strictement masculin , elle désignait l'endroit où l'on rangeait son argent et que la femme est dépensière (soupir)] camée: masculin camélia: masculin cendre: féminin chausse-trappe ou chausse-trape: féminin chef: toujours masculin [pourquoi je précise ça, moi? ] chrysanthème: masculin congère: féminin crack: toujours masculin délice: masculin au singulier MAIS féminin au pluriel une dissension/un dissentiment duplicata: invariable ; c'est un pluriel déguisé, à cause du latin ébène: féminin échappatoire: féminin écritoire: féminin effluve: masculin égide: féminin emblème: masculin enseigne: féminin quand il s'agit d'un emblème, d'une marque/ masculin quand il s'agit d'un officier (enseigne de vaisseau) entrejambe: masculin [après tout, qui c'est qui se le tripote machinalement tout le temps, hein? ] enzyme: féminin éphéméride: féminin épigramme: féminin épithète: féminin [ça me donne envie de vous raconter celle-là: Toto est à l'école en cours de français très ennuyeux. Alors qu'il baille aux corneilles, la maîtresse lui demande "Toto, fais-moi une phrase avec un attribut et une épithète. Toto se creuse les méninges ; c'est vachement difficile. Puis il répond "Demain il pleut sur la tribu et pis p'têt que d'main il fera beau". Allez un peu de charité, quoi. Moi, elle me fait toujours rire. ] épître: féminin équinoxe: masculin espace: d'ordinaire masculin, il est féminin en imprimerie (ex.: une espace fine) espèce: féminin, même si ce qui suit est masculin (ex.: ce n'est qu'une espèce de glouton) exutoire: masculin faune: féminin quand il s'agit de l'ensemble des espèces animales ; masculin quand il s'agit de la divinité champêtre ou sylvestre des Grecs anciens filigrane: masculin frai: masculin fuschia: masculin gemme: féminin genèse: féminin girofle: masculin glu: féminin golf: masculin quand il s'agit du sport, féminin quand il s'agit de la voiture [je m'égare ] gueule: féminin pour la bouche humaine ou animal, mais masculin quand il s'agit d'un emblème sur un blason haltère: masculin harmonique (pour le nom, pas l'adverbe): masculin héliotrope: masculin hémisphère: masculin hyménée : masculin Je vous laisse sur ce dernier mot si poétique... La deuxième partie sur un prochain post.
  4. Ocytocine

    La dictée de Lili

    Petit mémo sur la concordance des temps. Elle résulte de l'interdépendance des temps au sein d'une même phrase. Le temps du verbe de la proposition principale a de l'influence sur le temps du verbe de de la subordonnée. Il y a parfois des dérogations et puis l'oralité fait perdre les repères, mais dans tous les cas, il convient d'essayer d'être logique pour trouver la solution. Première partie. Si le verbe de la proposition principale est au présent de l'indicatif, le(s) verbes(s) de la subordonnée se met(tent) au temps imposé par le sens, déterminé lui-même par l'action décrite. Ainsi, si l'action est simultanée dans les deux parties, on emploie le présent de l'indicatif (ou le présent du subjonctif si l'on veut exprimer un doute). ex: Je viens voir ma grand-mère chez tante Jeanne, où elle se trouve ce jeudi. Ce n'est pas un saint, que je sache? Si l'action de la subordonnée est antérieure, on a recourt à l'imparfait (action récurrente), au passé simple (action ponctuelle), au passé composé, voire au plus-que-parfait (action très antérieure), ou bien au subjonctif passé, imparfait ou plus-que-parfait (toujours pour exprimer une incertitude). ex.: Je me trouve dans une position qui m'a fait perdre confiance. Il me semble que le présentateur du JT portait une cravate verte hier soir. J'y pense, maintenant, eut-il réussi son examen s'il n'avait pas emporté sa calculatrice? Si l'action est postérieure à celle de la proposition principale, on utilise le futur de l'indicatif ou le présent du subjonctif quand on émet un souhait. ex.: J'ai pris du poids, il faut que que je m'achète une jupe à ma taille. Reste à souhaiter qu'il ne pleuve pas le jour du pique-nique. La suite (proposition principale au passé) dans un prochain épisode, car j'ai sommeil et je travaille demain.
  5. Et voilà, on vient rendre service, faire du bénévolat presque , et on vous prend pour une crâneuse... Si je ne voyais pas tant de fautes d'orthographes sur les messages, je ne ferais pas ce genre de sujet.
  6. Aujourd'hui, petit mémo sur comment écrire quelques termes du langage parlé, de l'argot, des néologismes, etc. L'after eight est à la fois un petit carré de chocolat fourré à la menthe, mais aussi... une fellation pratiquée après un repas. Avoir les tchocks, remix du "avoir les chocottes". BO pour "bande originale" (d'un film, d'un clip, etc.) s'écrit sans points. Faire du bizness: se livrer à de petits trafics. Cela viendrait de l'anglais business (affaires). Laissez-passer: autrefois billet de cinq cents francs, aujourd'hui de cent euros. C'est vrai que ça peut ouvrir des portes. Lascar: gars des banlieues, pas forcément recommandable. L'origine du mot n'est pas précisément déterminée. Pétard: cigarette de cannabis (dit aussi: oinj, stick, cône, pét', splif, etc). Sans doute à cause de l'effet ; je sais pas moi, jamais touché. Le moule-boules désigne le jean très serré pour les garçons. Variante : moule-burnes. Toujours avec un tiret entre les deux. Overbooké= très occupé. Très francisé, donc on abandonne l'italique et on met un accent. Variante: overniqué, qui signifie "s'être fait avoir dans les grandes largeurs". prout-prout: pour désigner quelque chose de guindé et assez ennuyeux. sanisette: à l'origine une petite cabine pour faire office de WC publics. Par extension, la prostituée qui officie à l'intérieur . se la péter: faire le malin. Pas de circonflexe, même si ça peut occasionner un ^^ sur un tchat. trouyoter: faire des petits trous, avec une perforeuse par exemple. A donné trouyoteuse, du coup. allez, à la revoyure!
  7. Ocytocine

    La dictée de Lili

    @ cbar: j'aimerais que tu sois plus charitable , aussi, avec les clips de chats que tu m'envoies, sadique! Voilà ma version: , ce sont soixante hommes et femmes à votre service. Professionnels et passionnés, [maladroit comme approche...] ils sauront être à votre écoute et vous apporter leur expertise chacun dans leur domaines de compétences : relations clients, devis, PAO, imposition [si c'est du jargon du métier, ça, c'est pas trop malin...ça fait trop penser aux impôs! ], impression, façonnage, gestion [inutile de le mettre s'il y a "devis" ou alors il faut préciser gestion de quoi]¿ Nous attachons beaucoup d'importance à chacun des dossiers de nos clients [manquerait plus que ça! ] et mettons tout en ¿uvre pour que leurs exigences soient satisfaites. Quelle que soit votre demande, vous aurez toujours un interlocuteur compétent pour vous conseiller. L'ensemble des Tous les cadres techniques de notre entreprise est dans le métier de exercent dans l'imprimerie depuis plus de trente [tous des vieux croulants, quoi ]. L'ensemble du personnel justifie possède également d'une expérience solide dans les métiers le secteur des arts graphiques. @cbar: effectivement, c'est navrant. C'est pas ta boîte au moins? Parce que je ne t'imaginais pas en vieux croulant.
  8. Bonjour ou bonsoir. je me propose de poster ici régulièrement des petits pièges ou des caractéristiques de la langue française. Ce sera un peu mélangé (mais c'est plus rigolo). Vous pouvez en mettre aussi... Dans la catégorie "pléonasme": Mais ils ont cependant: en fait on ne peut pas allier "mais" et "cependant" car ils ont exactement le même sens. On dira plutôt "Elle a cependant..." ou "Mais elle a...". Dans la catégorie "barbarisme": On n'écrit pas scénette, mais saynète pour désigner un texte théatral très court, pour parler d'une "petite scène", car le mot vient de l'espagnol sainete (morceau que l'on donne à un rapace). Petit rappel sur les adjectifs de couleur. L'accord des adjectifs de couleur n'est pas aussi simple qu'il y paraît¿ En principe ils s'accordent en genre et en nombre (ex. : des chaussures noires, une jupe verte¿). Cependant, si l'on apporte une idée de nuance en associant des adjectifs pour désigner la couleur, les adjectifs de couleur restent invariables (ex. : des cheveux châtain clair, un drap rose thé, des jupes vert émeraude¿). Les adjectifs formés sur un substantif (nom de choses) restent invariables à six exceptions près : - fauve - rose - écarlate - mauve - incarnat - pourpre On dira donc, par exemple: des yeux marron (qui vient du fruit) ou noisette/ des yeux bleus¿ Comment déterminer l'invariabilité ? Essayer, tout simplement de trouver si la couleur vient d'un objet, une matière, un liquide, un animal, une plante, un métal, etc. Voici une liste : abricot acajou aile-de-corbeau amadou amarante améthyste andrinople anthracite arc-en-ciel ardoise argent aubergine auburn aurore azur banane beurre frais biscuit bistre bitume bordeaux (en même temps, celui-là¿ ne peut pas varier ;-) bouton-d'or brique bronze brou-de-noix bulle caca d'oie cachou café et café-au-lait (qu'on peut écrire sans les traits d'union) canari capucine caramel carmélite carmin carotte céladon cerise chamois champagne châtaigne chocolat et chocolat au lait ciel citron cobalt coquelicot corail crème crevette cuisse-de-nymphe cuivre cul-de-bouteille cyclamen ébène écrevisse émeraude épinard feu feuille morte fraise framboise garance gentiane géranium gorge-de-pigeon grenat groseille havane indigo isabelle (pour la couleur d'un cheval) ivoire jade jonquille kaki lavallière lavande lie-de-vin lilas maïs marengo marine marron mastic miel moutarde nacarat nacre noisette ocre olive opéra or orange orchidée outremer paille pain-brûlé parme pastel pastèque pêche pelure-d'oignon perle pervenche pétrole pie (surtout pour les équidés également) pistache poivre et sel pomme ponceau poussin prune puce queue-de-vache réséda rouille rubis sable safran sang saphir saumon sépia serin soufre souris (en se terminant pas S¿ forcément) tabac tango terre de Sienne tête-de-Maure et tête-de-nègre thé tilleul tomate topaze tournesol tourterelle turquoise ventre-de-biche vermillon vert-de-gris zinc A noter que les traits d'union sont adoptés par certains dictionnaires ou rejetés par d'autres. Quand un nom propre entre dans la composition de l'adjectif, il garde sa majuscule, par contre. Là où les choses se compliquent c'est lorsque l'on associe des couleurs. 1/ à égalité, elles restent invariables (ex. : des velours bleu-vert). D'ailleurs on utilise le trait d'union pour les mettre sur un pied d'égalité. On dira plutôt « des vaches blanc et noir » si tout le troupeau est ainsi car écrire « des vaches blanches et noires » suppose alors qu'il y a soit des vaches blanches, soit des vaches noires. 2/ si dans la pensée de celui qui écrit la seconde couleur est de moindre importance et ne fait que nuancer, on enlève le trait d'union, mais l'invariabilité reste de rigueur (ex. : des velours bleu vert ; ils sont surtout bleus, mais tirent vers le turquoise par exemple). 3/ on garde l'invariabilité sur une description avec des couleurs bien distinctes et équivalentes (ex. des échiquiers noir et crème, un maillot de rugby rose et bleu). Pour notre drapeau national, on peut autant écrire : un « drapeau bleu-blanc-rouge », qu'un « drapeau bleu, blanc, rouge", même si la première version est plus usitée. 4/Il existe deux exceptions à connaître. En héraldique, « gueules » veut dire rouge. On peut masculiniser certains termes féminins (ex. : une rose entre l'orangé et le flamme).
  9. Quelle est l'origine du marteau de Thor dans la mythologie viking?
  10. Je dirai Osiris, tué par Seth et "reconstitué" par Isis ?
  11. Ocytocine

    La dictée de Lili

    oula la, pas de blues à cause de ça, j'espère! C'est fait pour se remettre à niveau ou progresser (enfin j'essaye). Crois-moi, je suis souvent le nez dans les dictionnaires parce que je suis sans arrêt en train de douter. J'essaie d'en poster une autre très bientôt et d'ajouter un post sur la concordance des temps comme le demande Môssieu donjuan (ça va se payer, ça ).
  12. Ocytocine

    La dictée de Lili

    J'aurais préféré qu'on travaille la concordance d'autre chose... Mais, comme je ne sais rien te refuser - ou presque - je vais poster une note là-dessus (c'est bien parce que tu t'es tapé toute la vaisselle, hein! ).
  13. Ocytocine

    La dictée de Lili

    Corrigé: Je ne sais pas si par hasard vous même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel la boule vacille de numéro en numéro, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quadrangulaires, des bouts tourbillonnants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le râteau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une faucille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. Duquel est masculin car il se rapporte au rectangle vert. Numéro est au singulier car la boule passe d'une case numérotée à une autre case numérotée avant de s'arrêter quand la roulette a suffisamment ralenti: sans le système de cases, numéro aurait pu garder son S. Quadrangulaire remplace "quatrangulaire" car curieusement le préfixe se rapportant au chiffre quatre est toujours "quadr-" (ex.: quadrille). Râteau prend un circonflexe, comme tous les mots de cette famille bien qu'en se "'prenant un râteau" on peut se ratatiner. Faucille ne prend pas de cédille. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguets, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve prêt à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaînes cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrantes d'une immense impatience. Aguet ne prend pas de circonflexe (je fais une fixation là-dessus ou quoi? ). Antre est bien un nom masculin. J'ai remis l'éternel choix cornélien du "près" et du "prêt": ici bien sûr, l'image du fauve aide un peu à choisir, mais aussi le "à", car "près de" aurait été plus logique. Chaîne prend un accent circonflexe (décidément trop de t'chat ^^ ).Vibrantes est pris en adjectif ici, donc s'accorde comme nerveuses. Laissé comme verbe, on aurait mis "vibrant", mais ce n'est pas logique dans cette construction de phrase (on aurait eu "mais toutes étant nerveuses et vibrant d'impatience"). Assez parlé de choses vibrantes, ça n'existaient pas à l'époque... Malgré moi, je pensais chaque fois à un champ de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se cabrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter: griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore. Champ ne prend un S qu'au pluriel, mais courses est bien au pluriel parce que plusieurs types de course peuvent avoir lieu là-bas. Cabre ne prend pas le circonflexe (le thème de la journée? ) tout comme le cabri. Griffues prend deux F (imaginons que c'est parce qu'il y a forcément plusieurs griffes). Cent ne prend un S qu'avec un multiplicateur, mais aucun chiffre après: ainsi on dira "deux cent vingt-six", mais "deux cents". (...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'un chemise de smoking ou d'une gorge étincelante. On choisit ici l'imparfait pour le verbe oublier car l'action est régulièrement répétée, comme l'indique l'adverbe souvent. Col, vous le savez bien, désigne une partie de la chemise et non l'élément collant. Smoking vient de l'anglais et ne prend pas le H que j'ai placé traiteusement ici , mais comme ce costume est passé depuis longtemps dans notre langue il ne prend pas l'italique. Pour la gorge il ne risquait pas d'y avoir confusion: quel homme ou quelle femme ne sait pas comment s'écrit un soutien-gorge? Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardai étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprit d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Cette fois, le verbe regarder est au passé simple, car il s'agit d'un moment précis et soudain, comme l'indique la narratrice ("jentendis"). Vu reste invariable, car on a pas ici de relatif renvoyant aux mains ("comme je n'en avais jamais vu" et non "que je n'avais jamais vues"). Phalange prend toujours le PH, qu'il s'agissent d'une partie de la main ou du pied ou bien d'une formation de soldats ou encore d'une formation fasciste. Le verbe surprendre est ensuite à laisser au passé puisqu'il s'agit d'un récit concernant une action passée et là encore, l'action est brève dans le temps donc on prend le passé simple. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de forces qui concentrait toute sa passion dans les extrémités de ses doigts, pour qu'elle ne fît pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tomba dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier cria le numéro... à cette seconde les deux mains se séparèrent soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de course, que mes paroles sont impuissantes à le décrire. Pas de circonflexe à extrémités (je sais, là, ça commence à vous gaver ). Le verbe faire doit respecter la concordance des temps: cette dernière se perd ; on accepterait plus facilement aujourd'hui "pour qu'elle ne fasse", mais le récit reste fortement ancré dans le passé (bien sûr, c'est plus facile quand on connaît toute l'histoire ) et donc la traduction est bonne. Ensuite, plutôt du passé simple que de l'imparfait pour des actions soudaines dans le récit (on trouve d'ailleurs "soudain" juste après "se séparèrent" et "seconde" à plusieurs reprises). Deux L à illusion ou désillusion. Pour foudroyées, c'était juste pour rajouter quelques erreurs sinon on pourrait m'accuser de bâcler.
  14. Je n'ai pris la cause de personne, ni de donjuan ni d'un autre forumeur. J'ai expimé MES sentiments, MON indignation, MES opinions. S'il se trouve que donjuan s'est exprimé ici c'est son droit et je ne l'influence en rien dans ce qu'il dit. Il ne prend pas non plus mon parti, il sait que je peux me défendre seule ; il en a fait l'expérience lui-même à maintes reprises. Petite digression, donc, pour recadrer ce point. Autrement, il faut me le dire si je n'ai pas le droit de m'exprimer sur les mêmes sujets que mon mec et vice-versa. Il est vrai que j'ai reproché à Seth de me répondre à ta place: il a le droit d'avoir le même avis, mais c'est TA réponse qui m'intéressait et pas la sienne. A ce sujet, d'ailleurs, merci, ta réponse ultérieure a été claire et juste, et m'a rassurée.
  15. Je suis d'accord sur ce point. Etant une femme, le viol est quelque chose qui me touche peut-être plus? Il y a quelques années, à environ 300 m de chez moi, une jeune femme a été agressée à un arrêt de bus un soir ; un type l'a attrapée et balancée par dessus les remparts. Elle a eu la colonne vertébrale brisée et s'est évanouie, mais ce salaud a descendu tranquillement les marches pour la rejoindre... et la violer en bas dans les fourrés. Chaque fois que je suis passée devant cet arrêt de bus mon coeur s'est serré et j'y repense encore parfois avec ce pincement, cet écoeurement, bien que les années aient passé et que j'aie déménagé. Et pourtant je ne la connais pas ; je ne sais pas si elle est restée paralysée, je ne me rappelle pas son nom. Sur le forum, cet article sur cette fillette m'a frappée plus que d'autres horreurs ; je ne peux pas me résigner à oublier ce qui se passe, même si comme les autres je ne peux rien y changer. J'ai une carte de donneur de cornée dans mon portefeuille et mes proches savent qu'ils peuvent donner mes organes si je mourrais. On peut toujours faire un tout petit peu dans la limite de ses moyens, alors j'ai dû mal à comprendre une attitude cynique. Mais j'ai relu le topic en entier et je commence à comprendre certaines réactions. Mon apitoiement ne changera rien, mais ça me blesse qu'on le trouve ridicule.
  16. Tout à fait, je suis d'accord avec toi. saint thomas a dit sûrement pas toi, mais cela est déjà arrivé mais il est évident ce genre d'affaire ne s'ébruite pas. comme le dit SETH, si on envoi des militaires qui font partis d'un pays qui en ce qui concerne les droits de l'homme laissent à désirer, il n'est pas étonnant que ce genre de drame arrive SETH A DIT C'est ton droit, je n'ai moi même eu aucune réaction, sauf que je me suis dit ça m'étonne pas en voyant la nationalité des casques bleu effectivement rien de nouveau et c'est pas près de finir, don juan a dit ne compare pas ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas l'être. et au vu de ce que tu dis je pense qu'on devrait mettre une grande partie de la population en prison pour avoir laissé se commettre des délits en tout genre où ne pas les avoir dénoncés ou de ne pasd avoir apporté leur témoignage, il ya toujours moyen de faire quelque chose et je suis désolé il y a parfois des drames qui me font ni chaud ni froid et d'autres oui. allan007 a dit on ne peut sans cesse se morfondre sur la misère du monde (chaque seconde meurt une personne : est-ce que l'on s'offusque de la manière dont elle meurt ? SETH A DIT TU AS ENTIEREMENT RAISON Lilly_greycat a dit chacun est sensible à différent niveau, si l'insensibilté n'existerait pas certains métiers ne trouveraient pas preneur je ne pense pas -----------> réponse DE SETH JE CONFIRME SES DIRES L'indifférence beaucoup ont se comportement et pourtant ce sont les premiers à crier au loup. @manathanstory pour on premier post je suis entièrement d'accord avec toi et doit-on s'offusquer de certaines réactions, oui mais de la à en faire un roman , c'est inutile @chère ALTESSE, vos interventions sont toujours empreints de sagesse et de raison Brillante synthèse Weapon. Je pense que j'ai enfin compris ce que Valtesse et ses preux chevaliers veulent dire. Pourtant une question me taraude encore (on ne se refait pas à mon âge): puisque Seth Rotten n'aime pas les enfants, n'éprouve de compassion que pour ses proches (ou au moins quelque chose de proche géographiquement), a une vie sociale intense et une vie amoureuse épanouie, qu'est-il venu faire sur CE topic???
  17. Moi au moins je suis honnête. Je dis "je m'en fous" car je ne vais pas mentir pour passer pour un mec sympa qui se sent concerné par les problèmes des gens qu'il connait pas juste pour pas se faire traiter de sale con insensible. Je me sens concerné par les problèmes de ceux que j'aime et c'est déjà pas mal je pense. Tu as dit un peu plus haut, il me semble, que tu respectais le fait qu'on ne soit pas d'accord avec toi, alors accepte le fait que je ne sois pas d'accord, point final: je m'adressais à Valtesse et elle est capable de me répondre comme une grande. Je ne t'ai pas insulté ; je ne l'ai jamais fait ici je crois, sinon j'aurais eu un avertissement. Cela fait quelques jours que j'ai lu ce topic et ça me touche encore, tant pis pour toi si tu trouves ça débile. Je n'ai jamais laissé entendre que tu n'aiderais pas quelqu'un dans la détresse, même si tu ne le connaissais pas, alors ne m'accuse pas là-dessus, merci. Par contre je ressens comme une insulte sous-jacente de me considérer comme une hypocrite qui va faire partie de ceux qui n'y penseront plus dans quelques jours. Ce n'est pas moi, c'est tout, et tant pis si ça te gêne.
  18. Ocytocine

    OK CORRAL

    Tu es bien pressé, Simplicius: certains attendent le paradis et ses quarante vierges pour ça...
  19. Qui te dit que Seth laisserait qui que ce soit se faire violer devant sa porte (en plus, cela finirait par l'énerver, tous ces hurlements devant chez lui ...) ? Tu te permets de juger une personne parce-qu'elle n'a pas la même vision des choses que toi, parce-qu'elle ose affirmer ce que beaucoup pensent tout bas mais s'interdisent de crier haut et fort, de peur de froisser la société "bien-pensante". Enfin, qui se soucie réellement de ce fait tragique ? Dans quelques jours, plus personne n'y pensera et chacun retournera vaquer à ses petites occupations habituelles de beauf. Le Bien, le Mal...tout est relatif et rien n'est absolu. " Le Bien et le Mal ont leur place nécessaire dans l'ordre des choses. Sans le jeu constant entre ces contraires, le monde n'existerait plus. Dieu est le jour et la nuit, l'hiver et l'été, la guerre et la paix, la faim et la satiété." Et ce n'est pas moi qui ait l'honneur d'être l'auteur de cette sage citation, c'est Héraclite! La société est hypocrite. Beaucoup se disent offusqués (et je ne mets pas en cause cette réaction) mais n'agissent pas pour changer les choses. "La décadence d'une société commence quand l'homme se demande : "que va-t'il arriver ? "au lieu de se demander : "que puis-je faire ? ". " Le diable en personne mérite le respect, s'il a le courage de ses opinions, quelles qu'elles soient. Le nihilisme n'a que faire de la morale. A ce propos, la morale est, ELLE AUSSI, une invention de l'homme. Comme l'indifférence, la sensibilité, la loi, la non-assistance à personne en danger etc, etc, etc...que de mots donnés à des valeurs dont l'homme seul accorde une importance! Comme le soulignait Freud (encore une citation, quelle générosité de la part de son auguste majesté! ) : "Qu'est-ce que le mal, sinon la promesse de la paix rompue. Faute à Dieu!" Tu me déçois énormément là, Valtesse. Je ne te souhaite pas d'avoir une fille ou une nièce ou quelqu'un de proche se faire violer pour ressentir de la pitié, mais considérer que parce que ça arrive tous les jours partout et que de toute façon tout le monde va l'oublier et retourner à ses petites occupations parce qu'on ne peut rien y changer, et donc se résigner, je ne cautionne pas. Pourquoi ne pourrait-on pas éprouver de la douleur et de l'écoeurement, souffrir de son impuissance dans un cas comme celui-là tout ça parce qu'on est à des millers de kilomètres? Ce n'est pas forcément de l'hypocrisie ou une manière de se donner bonne conscience d'avoir pitié. On est toujours plus touché par ce qui est près que par ce qui est loin et les infos en rajoutent dans ce sens parce que c'est que les gens veulent. Et alors? On fait l'autruche? Oui, je me permets de juger que c'est mal de fermer les yeux et de ne pas éprouver - ne serait-ce que dix secondes? - "pourquoi arrivet-il de telles choses?". Je dois être une sacrée imbécile parce que le viol collectif d'une fillette me hante depuis que je l'ai appris, alors que la mort de Diana ne m'a pas fait verser une larme. Désolée de t'avoir jugée et peut-être mal jugée, mais qui peut s'empêcher de juger d'après ses critères et ses propres valeurs, de toute façon? Je voudrais comprendre ton point de vue, mais je n'y arrive pas.
  20. Ocytocine

    Au bureau ...

    j'ai envie de tuer mon chef, là tout de suite... j'ai un extincteur à 1 m de moi, ça pourrait le faire?
  21. Ocytocine

    PAO

    @ chapacha: j'adore ta nouvelle signature ; je te la piquerais bien volontiers! Et puis ta maquette... me laisse sans voix... @ cbar: je dis rien sur ton travail, je boude, parce que sinon tu vas encore m'envoyer des clips de chats massacrés!
  22. oui oui, bien sûr, j'avais bien noté: l'empathie chez toi c'est juste avec ton entourage et ceux qui sont pas comme ça ce sont des c* pleurnicheurs.
  23. je ne voulais pas dire "seul de ton espèce"
  24. Ouaip, en effet, je suis sûre que tu es très seul.
  25. Je suis sensible, ce qui n'est pas ton cas, visiblement. C'est peut-être un défaut, mais en tout cas, j'ai plein d'amis et ils m'apprécient pour ma capacité d'empathie, justement. Tu as l'air d'avoir pitié de moi? Ton cas n'est donc pas desespéré.
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