

mary.shostakov
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Tout ce qui a été posté par mary.shostakov
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Tu ne contredis pas le principe voulant que pour être heureux, il faut et il suffit de passer d'un état placé par soi à tel niveau sur une échelle d'appréciation personnelle à un autre état jugé celui-là par soi aussi comme plus élevé sur cette même échelle. Dans mon exposé, l'exemple par l'argent n'a qu'une valeur mesurable de saisie immédiate du phénomène. Aucune morale n'y est donc rattachée. ... ... ...
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... ... ... La loi interdit de tuer des humains et tout le monde est d'accord sur une telle interdiction, donc personne n'a jamais tué personne. C'est ça ? ... ... ... En Europe les interdictions de blasphémer ont été modifiées récemment en interdiction d'injurier. Aux États-Unis, les constitutions du Texas, du Mississipi, de la Caroline du Sud, du Tennessee et de l'Arkansas comportent des dispositions affirmant que seuls ceux qui reconnaissent l'existence de Dieu peuvent occuper une charge publique. Exemple : Constitution de l’Arkansas, Article 19, Section 1 : No person who denies the being of a God shall hold any office in the civil departments of this State, nor be competent to testify as a witness in any court. (Aucune personne qui nie l’existence d’un Dieu ne peut occuper un poste dans les services civils de cet État, ni être compétente pour témoigner devant un tribunal.) ... ... ...
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... ... ... Situation mondiale : Au Nigéria, au Yemen, au Soudan, en Somalie, en Mauritanie, au Qatar, aux Émirats Arabe Unis, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, en Iran, au Pakistan et en Malaisie, le fait d'être athée peut vous valoir d'être condamné à mort. De façon tout à fait officielle les 193 pays des nations unies au mieux discriminent, au pire emprisonnent les citoyens qui déclarent être athée. Il faut dire que les athées ne représentent que 15 % de la population mondiale. Autant dire que leur poids politique est proche de zéro. Il se trouve que les homosexuels et les athées forment le groupe le plus discriminé sur la planète. Discriminations : Remarquons d'abord que les discriminations envers les athées sont surtout vraies dans les pays où les droits de l'homme (et de la femme) ne sont pas franchement respectés. On conclura sans doute que dans les pays de l'occident le fait d'être athée ne pose plus de problème particulier. Hé bien détrompons-nous. Sait-on par exemple qu'en Islande, en Norvège, au Danemark, en Allemagne et en Grèce, critiquer la religion peut être considéré comme un discours de haine et valoir des peines de prison ? Le délit de blasphème existe donc bel et bien dans l'Union Européenne ! Alor ça, c'est en Europe, mais aux États-Unis la situation est encore plus stupéfiante puisque les athées ne peuvent pas accéder à certains postes de la fonction publique. Pour entrer en fonction il faut jurer sur un texte sacré, sur une Bible par exemple. (Petite remarque en passant, pour obtenir la nationalité canadienne il faut jurer, mais au choix : soit sur un Bible, soit sur l'Honneur.) Ça c'est pour le volet juridique, mais au pays du «free speech» et de la «Bible belt» il peut s'avérer extrêmement coûteux socialement de révéler son athéisme. Certains y ont perdu leur emploi, voire leur famille et leurs amis. Ce n'est malheureusement pas étonnant étant donné l'épouvantable réputation qu'ont les athées aux USA. La plupart des sondages montrent que les Américains ne voudraient pas d'un athée comme président alors que ceux-ci constituent aujourd'hui 25 % de la population. Racines de la haine : Pourquoi, mais pourquoi, les athées ont-ils si mauvaise réputation ? Pourquoi y a-t-ils tant de gens qui pensent que les athées sont immoraux, pervers, débauchés ? (Alors que, côté immoral. débauche et perversion, on ne peut pas dire que voilà des exclusivités athées !) Hé bien cette réputation vient de loin. Elle est attachée à un certains nombre de facteurs historiques, religieux, culturels dont on nous allons brosser ici un tableau rapide : Étymologiquement le mot «athée» vient du grec ancien qui est composé du préfixe «a», qui veut dire «sans» et du mot «théos», qui veut dire «les dieux». Littéralement «athéos» veut dire «sans les dieux». Or, dans la culture grecque de l'antiquité, ne pas honorer les dieux, ce n'est pas seulement un blasphème, mais c'est aussi commettre un grave acte d'incivilité. C'est précisément cela qui valut à Socrate sa condamnation à mort puisqu'il a été accusé de ne pas reconnaître les mêmes divinités que l'État, d'introduite des divinités nouvelles et surtout de corrompre la jeunesse. L'athée est donc dès la Grèce antique considéré comme un mauvais citoyen et donc un danger pour la société. Ça s'est fait aussi sous l'Empire romain ou on a utilisé le mot athée pour désigner les adeptes de nouvelles sectes, par exemple les premiers chrétiens. Ironie de l'histoire, puisqu'à partir de 312 l'Empire romain reconnaît aux chrétiens le droit de pratiquer librement leur culte, et qu'en 396, avec l'édit de Thessalonique, la chrétienté devient la religion officielle de l'Empire romain. Désormais, l'athée, c'est celui qui n'est pas chrétien. Il devient l'équivalent de l'infidèle, du mécréant, du schismatique, c'est-à-dire, grosso modo, un ennemi de la chrétienté. Autant dire que, du moyen âge jusqu'au 18e siècle, dans ce monde occidental presqu'exclusivement chrétien, se dire ouvertement athée peut nuire rapidement à la santé, comme le démontre par exemple l'affaire du chevalier François-Jean de la Barre condamné à mort pour blasphème à 19 ans en 1766 (il n'avait pas salué une procession religieuse). On peut avoir une idée du calvaire de ce jeune homme en portant son regard sur le monument qui lui est consacré à Abeville. https://voltairefoundation.files.wordpress.com/2016/09/iverson_figure1.jpg Périr impurement .. déplorable victime .. tant la religion su dicter de meurtres atroces, nous disait déjà Lucrèce en son temps ... Il ne faut pas oublier qu'à cette époque nous sommes dans l'alliance du glaive et du goupillon. L'ordre social du système féodal dépend entièrement de l'association très étroite entre le pouvoir de la noblesse légitimé par l'Église et le pouvoir religieux protégé par la noblesse. Or l'athée, de par sa simple existence, remet en cause ce mode politique. L'athée est un révolutionnaire : Ne pas croire en Dieu, c'est remettre en question l'autorité suprême du divin, et du même coup saper celle du noble, qui est légitimé et désigné par Dieu, ou du moins par ses représentants auto-proclamés. Douter de l'existence de Dieu, c'est donc pécher contre l'existence du trône divin et aussi remettre en question l'immuabilité de l'ordre social tel qu'il existe ainsi que la légitimité du pouvoir tel qu'il s'exerce. Et ça, pour qui détient ce pouvoir, c'est inacceptable. Alors pour protéger sa soi-disante autorité morale en même temps que son pouvoir et son pognon, le catholicisme va systématiquement dénigrer, diffamer, et poursuivre de sa vindicte les non-croyants et les libres-penseurs. Il faut spécifier que cette attitude de l'Église catholique n'est ni spécifique de cette religion ou de son histoire, puisqu'on constate le même phénomène dans toutes les sociétés traditionnellement religieuses encore de nos jours, comme on peut l'observer dans les pays où la religion musulmane s'impose culturellement, et ce quel que soit le régime politique du pays, car, que ce soit en république d'Iran ou en monarchie saoudienne, l'athée est considéré et traité comme un criminel. D'ailleurs le décret royal numéro 44 de l'Arabie Saoudite précise que l'appel à la pensée athée sous toutes ses formes relève du terrorisme et est punie de 3 à 20 ans de prison. Une paille ! ... Dans ce type de société il est donc vital que les pouvoirs tiennent absolument à ce que les choses ne changent pas et combattent les idées émancipatrices que porte l'athéisme. Les idées athées ont terriblement subversives et potentiellement séditieuses. Combattre la subversion : Quels sont donc les moyens utilisés traditionnellement par les religions pour lutter contre l'influence des athées ? D'abord la peur ! En Europe les Églises utilisent tous les moyens dont elles disposent pour faire taire ou chercher à faire taire les voies discordantes. Ces moyens vont des procès inquisitoriaux à des guerres, par exemple contre les cathares ou les protestants. En gros : ou tu la fermes, ou tu meurs. Il est cependant intéressant de noter que durant cette période hégémonique de la chrétienté et malgré la menace permanente de représailles les historiens ont découvert partout en Europe des cas individuels ou collectifs d'athéisme. Ça, c'était pour la peur. Ensuite il y a la propagande diffamatoire. En gros, sermons après sermons, grâce aux textes sacrés, on va justifier et encourager chez les fidèles la détestation de l'athée, et cela ne va pas s'avérer une tâche difficile à remplir attendu que les textes bibliques foisonne littéralement de textes sacrés qui permettent de justifier à peu près n'importe quoi et surtout des horreurs, évidemment. C'est un procédé qui a très bien fonctionné par exemple avec les Juifs pour justifier l'antisémitisme avec l'accusation d'être un peuple déicide. Mais comme on ne peut pas gouverner que par la peur, il suffit dans une certaine mesure convaincre le plus grand nombre du bien-fondé de cette haine. Les théologiens vont donc développer un certain nombre d'arguments tendant à expliquer pourquoi les athées sont dans l'erreur et pourquoi ils sont légitimement détestables. Détestables parce qu'ils refusent la vérité, bien entendu. On les déteste pas, eux. On les excuse même d'être dans l'erreur. Un peu l'équivalent de «on ne hait pas les homosexuels, mais l'homosexualité». C'est complètement hypocrite tout en se donnant l'illusion d'être généreux, compassionnel et miséricordieux. Cette tentative de justification va donner lieu à un certain nombre de sophismes bien connus Ce qu'est un sophisme : C'est un argument, un raisonnement qui, partant de prémisses vraies ou considérées comme telle, et obéissant aux règles de la logique, aboutit cependant à une conclusion inadmissible. Typiquement, la flèche de Zénon d'Élée. Mais c'est aussi un raisonnement ayant l'apparence de la validité, de la vérité, mais en réalité faux et non concluant, généralement avancé avec mauvaise foi pour tromper ou faire illusion. C'est dans ce dernier sens que le sophisme est utilisé par les religieux. Nous n'allons pas examiner ici la totalité des sophismes anti-athée. Il y faudrait une vie entière. Propagande diffamatoire : Pendant des siècles ce sont les religieux qui on été en charge de l'éducation et en particulier de celle des élites. On comprend bien que dans cette situation ils n'allaient pas se gêner pour dénigrer cette minorité qui remettaient en cause et leur légitimité et leur pouvoir. Du coup, même dans les sociétés contemporaines sécularisées d'occident la plupart des gens ne savent des athées que ce qu'ils en ont entendu dire par des figures d'autorité, notamment religieuse, et ce que ces autorités leur ont dit, c'est que les athées étaient des personnes profondément immorales. Et stupides. Car il est évidemment impossibles de prouver l'inexistence de Dieu. Cette propagande a été si efficace que les préjugés les plus négatifs éminemment partagés par la société le sont non seulement par les croyants, mais aussi par les athées eux-mêmes. C'est dingue, non ? Et le résultat, c'est que beaucoup de nos contemporains sont absolument persuadés que les libres-penseurs sont des personnes arrogantes, cyniques, voire agressives, intolérantes, car voulant interdire la religions. Alors au mieux l'athée est vu comme un vieil original pas très fréquentable, au pire comme un véritable détraqué. Le truc est qu'il y a aussi une dimension symbolique, psychologique, dans la représentation de l'athée comme incarnation du mal. Car la première figure de rebellion contre Dieu, du refus contre l'autorité divine, c'est Lucifer, l'ange déchu, devenu par la suite le Diable. Et puis il y a aussi un caractère linguistique assez particulier au mot «athée», c'est que c'est une définition d'opposition. Il a de pas sa nature-même une connotation négative, or, se définir en usant d'un mot historiquement produit par des contpempteurs de l'athéisme, met l'athée mécaniquement en position de faiblesse face à ceux qui le critique. Le stigma social sur le mot «athée» est tel que de nombreuses personnes qui ne croient pas en Dieu répugne à user de ce mot pour se définir et préfère se dire «libre-penseur», ou «agnostique», ou «non-croyant» afin de ne pas froisser la susceptibilité des croyants. Prenons un exemple pour éclairer ce propos. Si vous ne croyez pas au Père Noël vous n'allez pas vous définir, vous, comme «a-père-noëliste», et il serait très étonnant que quelqu'un vous affuble d'un tel titre. Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce que dans notre société ne pas croire au Père Noël est la position par défaut, la position raisonnable de tout adulte sain d'esprit, l'avis principalement majoritaire. Il n'y a même pas débat. C'est la norme. Et dans notre société un adulte qui affirmerait qu'il croit au Père Noël commettrait un véritable suicide social puisque tout le monde sait bien que le Père Noël n'existe pas. Seulement pendant 2000 ans, de l'Europe au Moyen Orient, c'était de croire au Dieu d'Abraham dans une de ses trois versions officielles. Et dans ce contexte là, c'est celui qui ne croit pas qui est légitimement considéré comme un fou. Cette attitude est largement partagée de nos jours. Il n'y a qu'à voir l'incompréhension et la stupéfaction de gens qui vivent dans des pays très religieux quand on leur apprend que sur terre il y a des gens qui ne croient pas en Dieu. C'est pour ces croyant une idée si inconcevable qu'il considère qu'il faut être fou ou totalement idiot pour oser ne serait-ce que penser une chose pareille. Alors certain répliqueront que cette vision négative et caricaturale des athées n'est plus le fait que de quelques zélotes bornés ou de fondamentalistes qui ne représentent désormais qu'une infime minorité de croyants. C'est malheureusement faux. Le mépris de athée est largement justifié et enseigné par les trois monothéismes abrahamiques, Contentons-nous de deux exemples. Le premier est un petit extrait du catéchisme de l'Église catholique. «Article 2125, en tant qu'il rejette ou refuse l'existence de Dieu l'athéisme est un péché contre la vertu de la religion». Or, l'antonyme de la vertu, c'est le vice. Le message diffusé par l'Église catholique est clair comme de l'eau de roche : l'athéisme est un vice. Le second exemple est une doubles citation de la sourate 2 dite «de la vache» que l'on trouve au tout début du Coran : «Quand on leur dit croyez comme les gens ont cru» ils disent «croirons-nous comme ont cru les faibles d'esprit ?» «ce sont eux les véritables faibles d'esprit, mais il ne le savent pas». Plus loin «Quant aux infidèles ils se demandent «qu'a voulu dire Allah par un tel exemple», par cela nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide, mais il n'égare par cela que les pervers». Donc en Islam le non-croyant est soit un abruti, soit un pervers. Le nouvel athéisme : C'est pour combattre ces préjugés absolument ridicules que depuis depuis quelques années, en particulier dans le monde anglo-saxon, les associations d'athées livre une bataille à propos de la définition de ce qu'est l'athéisme et sur la représentation juste de ce que sont les non-croyants. Depuis 250 ans il y a eu un basculement du rapport de force entre les religieux et les non-croyants, qui, grâce à la popularisation de l'imprimerie, ont pu diffuser les idées des philosophes des Lumières qui présentaient leur arguments. Dans un mouvement similaire, l'explosion d'internet a permis aux croyants de se confronter aux idées des athées, d'en rencontrer et de discuter avec eux et de se rendre compte que ceux-ci n'étaient les monstres qu'on leur avait présentés. Et surtout ils ont pu entendre des athées donner leur propre définition de ce qu'était pour eux l'athéisme et quelle étaient véritablement l'idées qu'ils avaient de ne pas croire en Dieu. Leurs arguments se sont révélé beaucoup plus solide que prévu. En fait les athées considèrent généralement que la non croyance est la position naturelle, par défaut, de l'Homme, que nous naissons tous athées, que les nourrissons ne croient pas spontanément en Dieu et que c'est en grandissant que leur jeune esprit s'imprègne de ce concept d'un être supérieur créateur de l'univers, que cette idée leur est inculquée par leur environnement familial et socio-culturel au même titre que leur langue maternelle ou leurs habitudes alimentaires. Si l'on n'est pas convaincu voyons-y deux secondes. Un bébé né aux États-Unis deviendra probablement fanatique de base-ball et protestant. Le même bébé en Italie deviendra probablement un bon catholique et un fanatique de football. Et ce même bébé né en Inde deviendra probablement hindouiste et fanatique de cricket. Qu'est-ce que l'athéisme ? L'athée n'affirme pas l'inexistence de Dieu. Il se contente de douter de l'affirmation des croyants que celui-ci existe. La nuance peut paraître infime, triviale, alors qu'en fait elle est fondamentale. C'est à celui qui pose la première une information que devient l'obligation de la justifier par ce qu'on appelle la charge de la preuve. L'athée ne croit rien à propos de Dieu. Il se contente de douter de ce qu'on lui en dit. À ce titre, l'athéisme ne peut pas être considéré comme une croyance analogue à la foi, ce qu'illustre une analogie bien connue : «L'athéisme est autant une croyance que l'abstinence est une position sexuelle». Pour résumer, un athée, c'est quelqu'un qui ne croient pas en l'affirmation de l'existence de Dieu. De fait, un athée ne se définit pas tellement par ce qu'il est, mais surtout par ce qu'il n'est pas … Ainsi la définition de l'athée est si large qu'il n'y a pas à proprement parler de communauté athée. Qui sont donc les athées ? Il est très difficile de répondre à cette question. Prenons un exemple. Comment définir la communauté des «a-golfeurs»? Qu'ont-il en commun à part le fait de ne pas pratiquer le golf ? Pas grand chose ! Peut-être connaissent-il quelques mots techniques et le nom de quelques grands champions, mais la plupart d'entre eux ne connaissent pas les règles du golf. Mais cette analogie n'est pas tout à fait juste, parce qu'on a constaté que les athées connaissait plutôt bien les religions et que ça pouvait être l'une des raisons pour lesquelles ils étaient devenus athée ! En effet plusieurs études ont démontré que les athées connaissaient mieux les religions en général que ceux qui se disaient croyants, y compris même à propos de leur propre religion ! Il suffit d'avoir assisté un jour à quelque discussion entre juifs, chrétiens ou musulmans d'une part et Richard Dawkins, Christopher Hitchens ou Michel Onfray d'autre part pour s'en convaincre … Pourquoi est-on athée ? Certains athées le sont par ignorance pure et simple de la notion même de Dieu monothéiste, d'autres sont d'anciens croyant qui, pour une raison ou une autre, ont perdu la foi, d'autres encore, bien qu'élevés dans des environnements socio-culturel dans des familles religieuses n'ont jamais adhéré à l'idée. Certains sont de droite, d'autre écologistes, certains sont végétariens, d'autres peintres en bâtiment, on en trouve partout, y compris parfois même dans des bâtiments religieux, qu'ils visite pour des raisons artistiques, culturelles, architecturales. Digression : Il faut avoir ressenti ce que j'ai ressenti en 1999 face au renvoi d'Adam et Ève du paradis par Mazaccio, tableau impressionnant suspendu à Florence dans une petite église qu'on aborde par le Ponte Vechio. L'art est intemporel, atemporel, immuable, éternel. Il faut avoir entendu un jour les 100 musiciens jouer la neuvième symphonie du camarade Beethoven dans la basilique de Notre Dame de Montréal pour comprendre la philosophie de la sainte laïque qu'était Simone Weil. Je le redis, l''art est intemporel, atemporel, immuable, éternel. Fin de la dgression. Finalement, ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a autant de raisons et de façons de ne pas croire qu'il y a d'athées. Un peu comme il y a presque autant de définitions de ce qu'est réellement Dieu qu'il y a de croyants. Quelles revendications ? Mais alors que veulent réellement les athées ? Quelles sont leurs revendications ? Quels sont leur but et leur combat ? Pour les croyants cela, ne fait aucun doute, les athées, non contents de détester Dieu détestent les croyants et ne rêvent que d'interdire la pratique religieuse. C'est globalement faux ! Si certaines personnes se revendiquant de l'athéisme veulent en arriver à de telles extrémités, ils ne représentent qu'eux-mêmes et ne sont qu'une infime minorité de cette non-communauté. De toute façon il est ridicule d'imaginer que l'on puisse interdire à qui que ce soit de penser ou de croire quoi que ce soit. La pensée des athées est assez simple, en fait : c'est que personne ne puisse imposer à quiconque les pratiques, les obligations ou les interdits qui sont attachés à sa propre croyance, pourvu qu'elles respectent les définitions de l'éthique et de la morale les plus élémentaires. L'immense majorité des libres penseurs estiment que le débat d'idées, la controverse et la critique sont indispensables à la vie d'une démocratie et sont la mesure de la bonne santé démocratique, et si les athées sont si attachés à la liberté d'expression d'idées ou de leur convictions qui leur sont détestables, voire carrément odieuses, c'est aussi la garantie de leur droits à eux de les critiquer, y compris violemment. Alors si vous êtes croyant, avant de colporter des préjugés ridicules sur les athées, prenez le temps d'en rencontrer, prenez le temps de leur parler, de les questionner sur les raisons personnelles qu'ils ont de ne plus croire ou de ne pas croire. Vous pourrez être surpris par leur réponses, voire même intéressé. Et là, je vais m'adresser aux athées : Faire savoir votre athéisme ne vous coûte rien socialement, du moins en France. Si cela n'a pas de conséquence négative sur votre vie de famille ou sur votre travail, faite-le savoir, n'hésitez pas à le dire, cela peut servir à des personnes qui sont dans des situations compliquées à comprendre qu'elles ne sont pas seules et cela peut les motiver, les encourager à sortir de leur «placard». Références : De Natura Rerum (La naissance des choses) .. Lucrèce The God Delusion (Pour en finir avec Dieu) .. Richard Dawkins Traité d'athéologie .. Michel Onfray Breaking the Spell .. Daniel Denett The Freethough Society (société américaine de libres penseurs) .. Blog de Margaret Downy The Bright Net .. Site d'un point de vue naturaliste sur le monde Divers forums de discussion sur Internet … … …
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... ... ... Personne n'est heureux en demeurant en permanence dans une sorte de statique où tout serait égal d'un bout à l'autre de sa vie. À la rigueur, ça provoquerait de l'ennui. Mais rien de grave, ni de quoi sauter de joie au plafond, d'ailleurs. Pour être heureux, il faut et il suffit de passer d'un état placé par soi à tel niveau sur une échelle d'appréciation personnelle à un autre état jugé celui-là par soi aussi comme plus élevé sur cette même échelle. Pour être malheureux, c'est l'inverse. Il faut et il suffit de passer d'un état donné à un état jugé inférieur à cet état. Le fait de rester trop longtemps à un même état, quel qu'il soit, supérieur ou inférieur, annule tout bonheur ou tout malheur créé auparavant par la dynamique d'un changement d'état. Exemple proposé au moyen de l'argent : Si je possède 10 $ et que je trouve 20 $ dans la rue, ce qui me fait 30 $ au total, eh bien je suis heureux, car selon mes propres repères, 30 $, c'est mieux que 10 $. Le chiffre absolu n'a aucune importance, car si j'ai 300 000 $ et que le ministre du Revenu me prélève 50 000 $, ce qui me laisse après l'opération 250 000 $, eh bien je suis malheureux, car selon mes propres repères, 250 000 $, c'est moins que 300 000 $. Cela dit, je devrais quand même être plus heureux avec 250 000 $ qu'avec 30 $, eh bien non, ça ne marche pas comme ça, car ces deux chiffres ne sont rattachés entre eux par aucune dynamique d'élévation créatrice de bonheur ou de rabaissement provocateur de malheur. Re-cela dit, que ce soit avec le bonheur d'avoir gagné 20 $ ou le malheur d'avoir perdu 50 000 $, je finirai par m'habituer à la somme restante, ce qui finira par me procurer une état de neutralité dépourvu de tout bonheur et de tout malheur car aucune dynamique d'appropriation ou de perte de dollars n'y sera rattachée. À la limite, je finirai juste par m'ennuyer un peu, ce qui ne peut pas être forcément un état de bonheur me poussant à aimer mon prochain comme moi-même ou de malheur me forçant à me suicider sous l'effet d'un désespoir insupportable. Tout ça fonctionne comme ainsi dans les trois domaines préférés des tireuses de cartes et des voyants ultra-lucides, à savoir l'amour, la santé et bien sûr l'argent ... L'exemple par l'argent n'a qu'une valeur mesurable de saisie immédiate du phénomène. N'importe quelle sensation de changement d'état positif ou négatif dans quelque secteur psychologique fonctionne de la même façon. Si par exemple un être cher disparaît, alors le malheur s'impose. Mais si le même être cher re-apparaît un jour, alors c'est le bonheur qui s'impose. Si par exemple un travailleur est licencié, alors le malheur s'impose à lui. Mais si le même travailleur retrouve un emploi, alors c'est le bonheur qui s'impose à lui. Etc. ... ... ... Inspiré de Serge Marquis, psychiatre et médecin canadien. ... ... ...
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Les romans qui nous mettent une grande claque
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Littérature
... ... ... Ah, j'allais l'oublier celui-là. Quelle claque, ce minuscule petit livre de rien du tout en apparence ! ... ... ... -
Les romans qui nous mettent une grande claque
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Littérature
... ... ... Avec cette guerre du feu me revient un souvenir particulier de ma folle et heureuse jeunesse. J'avais 9 ans aussi. À mon école, chaque vendredi après-midi, une heure avant la fin des cours, l'instituteur de ma classe avait une sorte de rituel auquel il ne dérogeait jamais. Il nous lisait un chapitre du roman qu'il avait choisi de nous raconter. La guerre du feu revient aujourd'hui à ma mémoire avec mon instituteur, Bartoli, et le nom de l'auteur du livre, J. Rosny ainé ... -
... ... ... Si l'on veut parler de l'âme en la dépouillant de toute connotation théologienne, religieuse, mystique, il suffit de remplacer le mot «âme» par le mot «personnalité». ... ... ... Exemple : Objets inanimés, avez-vous donc une personnalité, qui s'attache à notre personnalité et la force d'aimer ? ... ... ...
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... ... ... On pourrait en envoyer au moins un, au volant d'une Tesla, par exemple. ... ... ...
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«Fabricants de tabac» modernes.
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Sciences
... ... ... Peut-être qu'en étant publié depuis 180 ans Scientific American n'a pas eu besoin de trop se forcer pour être si bien diffusée aujourd'hui. Non ? Et puis si je comprends bien, puisque cette revue a pour clients des milliers d’universités et tous les centres de recherche scientifiques du monde, alors elle n'est pas scientifique. C'est ça ou je me trompe ? ... ... ... -
«Fabricants de tabac» modernes.
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Sciences
... ... ... Scientific American est largement diffusée sous son support papier dans les bibliothèques universitaires à travers le monde, où par ailleurs des consortiums académiques et des milliers d’universités et de centres de recherche ont un accès numérique à cette revue, qui est diffusée en anglais, français, allemand, espagnol, italien, portugais, japonais et chinois. ... ... ... -
... ... ... Copine ...
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Vera Danilina, championne de la guitare classique.
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Musiques
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Le test de QI est-il une immense arnaque ? (Explore Média)
mary.shostakov a commenté un(e) a video de Tequila Moor dans Divers
... ... ... La présence de Franck Ramus dans ce vidéo a un effet des plus positifs sur moi et ma petite personne. ... ... ... -
«Fabricants de tabac» modernes.
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Sciences
... ... ... Extrait du journal sans but lucratif Protégez-vous publié au Québec : Qui sait si un jour une telle annonce ne paraîtra pas sur la question du dédommagement des victimes d'une destruction de la psyché par Google, X et Facebook ? ... ... ... -
... ... ... Cela dit, de quelle philosophie est-il question dans mon plaidoyer ci-dessus ? Réponse : Il est question d'une philosophie qui a réussi à s'approprier UNE moitié de la philosophie. Et a en conséquence ignoré l'AUTRE moitié. La moitié de la philosophie à laquelle le premier venu pense automatiquement, c'est la philosophie ayant sa généalogie dans l'idéalisme platonicien et théologien, qui règne sur les esprits depuis 2500 ans. La moitié de la philosophie à laquelle personne ne pense, c'est la philosophie matérialiste démocriéen et épicurien, qui a été abolie il y a 17 siècles avec la décision de l'Emprerue Constantin de faire du christianisme la religion d'État, et qui a repris il y a 5 siècles avec Copernic et sa révolution scientifique. Alors oui, la philosophie idéaliste peut contester la science et la science peut contester la philosophie idéaliste, mais, nous l'avons vu, quelques philosophies ne voient pas la science d'un mauvais œil. Et alors oui aussi, la philosophie matérialiste ne conteste pas la science et la science ne conteste pas la philosophie matérialiste. Et pourquoi ces deux disciplines ne ne se contestent-elle pas ? Réponse : Parce que la philosophie matérialiste, c'EST la science, et que la science, c'EST la philosophie matérialiste ! .
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... ... ... «L'unité de l'humanité est celle d'une espèce biologique que nous ne saurions extraire de l'ensemble des formes de vie non humaine qui constituent bien plus que son environnement.» Jean-Marie Schaffer est un philosophe se livre à une critique radicale des fondements philosophiques de la pensée. Il y a avec ce type ce que j'appellerai une solide passerelle entre la pensée d'un philosophe et l'action de la science. Cela dit il y certainement de larges pans d'incompatibilité entre la science et la philosophie, mais ce n'est pas une raison pour se forcer à ne pas voir le peu de compatibilité qui existe entre ces deux disciplines. L'association entre ce qu'il est permis d'associer entre la philosophie et la science est une démarche trop récente pour s'être encore bien établie. ... ... ...
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... ... ... Mais... Mais... Mais qu'est-ce que c'est que ce mensonge ?! ... ... ...
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Les romans qui nous mettent une grande claque
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de Axo lotl dans Littérature
... ... ... Livres qui m'ont marqué : Les âmes grises, de Philoppe Claudel Le testament français, d'Andrei Makine À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust Le comte de Monte Cristo, d'Alexandre Dumas (à 10 ou 12 ans) ... .... ... -
«Fabricants de tabac» modernes.
mary.shostakov a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Sciences
... ... ... Les articles de revues scientifiques ont parfois quelque chose de surprenant, pas vrai ? ... ... ... -
Esprit et cerveau (de la revue Scientific American) ... ... ... Google, X et Facebook sont des fabricants de tabac modernes Tout comme les fabricants de tabac savaient qu'ils empoisonnaient les gens, les géants des réseaux sociaux d'aujourd'hui empoisonnent sciemment la politique, colportant des mensonges et attisant les divisions à des fins lucratives. ... ... ...
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... ... ... adenda CAL26 A DIT : Pour commencer il me semble utile de rappeler que nous sommes dans la section philosophie et qu'il est donc tout à fait inapproprié et arbitraire de décréter, sans bien démontrer pourquoi, le travail d'un scientifique serait plus pertinent que celui d'une philosophe, notamment parce que le sujet abordé est un sujet philosophique. Pour ce genre de sujet la science est certes une source précieuse de connaissances que peut utiliser la philosophie mais il est péremptoire d'affirmer la supériorité de la première sur la seconde, les deux domaines utilisant des méthodes différentes et constituant des champs d'investigation différents. ... ... ... Dans un colloques tenu en mars 2004, Angèle Kremer-Marietti a exposé une pensée intitulée « Kant, les sciences et l'épistémologie » dans laquelle elle souligne l'importance de la conjugaison entre la science et la philosophie, indiquant que la philosophie peut avoir un effet créateur sur la science, tandis que la science peut résoudre certains problèmes philosophiques. Pour mémoire, Kremer-Marietti est maîtresse de conférences de philosophie à l’Université d’Amiens, Docteur du troisième cycle en philosophie, Docteur d’État des lettres et sciences humaines. Elle a enseigné en France, aux États-Unis et en Allemagne. ... ... ...
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... ... ... La bombe ayant suivi la volonté de couture que tu évoques avec un humour que j'apprécie sincèrement, hé bien c'est un exemple du résultat particulier du libre arbitre, mon vieux. ... ... ...
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... ... ... Ce monde : un monstre de force, sans commencement, sans fin ; une grandeur fixe de force, une grandeur fixe de devenir, sans accroissement, sans diminution ; seulement un jeu de forces, un jeu de forces et d’ondes de forces en même temps, une multiplicité de devenirs : ce monde est le devenir lui-même — un jeu de forces et d’ondes de forces, en même temps un et multiple, s’augmentant et se diminuant, un océan de forces en tempête et en flux, éternellement changeant, éternellement revenant, avec d’immenses années de retour, avec un flux et un reflux de ses formes, jetant les formes les plus simples hors de lui, les reproduisant à partir des formes les plus simples, s’auto-rendant plus compliqué, s’auto-affermissant, s’auto-raffermissant — un monde sans but, sans volonté, sans fin, mais qui, précisément en tant que sphère sans fin, sans but, se justifie lui-même — un monde innocent de toute insuffisance, saturé de sens jusqu’au bord — un monde qui, tel un jeu de forces, doit éternellement se reproduire, tel un jeu de dés, tel un jeu de forces, tel un jeu de forces dans le devenir. Nietzche ... ... ...