Manymen

En 14 ans, aucun autre ne m' a touchée et ça m'allait très bien. Normal, j'etais très éprise de lui. Je lui ai tout donné. Sauf que Ben ne déplace aucune montagne pour moi. Ma tristesse s'est muée en mélancolie. Forcément mon mari se dit que je le fais exprès. J'ai accepté de prendre des anti depresseurs, j'ai dû être interné en psychiatrie 1 mois sedatée. Le cauchemard. Parce que je ne supporte plus de vivre ici, dans un ennui le plus total, isolée, enfermée chez moi. Mes Belle-parents et ma belle sœur (Maria Christian et Anso) m'ont causé du tort aussi. Ben ne m'a jamais défendue contre elle. Je refuse de vivre sous antidépresseur alors que la cause est connue et peut changer. Jonas a fait volé en éclat toutes mes certitudes. Plusieurs mois auparavant, j'ai proposé à Ben de tout quitter pour vivre quelques années à Papeete. Le centre hospitalier recrute et mon rêve d'adolescente de vivre à plusieurs endroits ne s'est jamais réalisé. Après avoir gâché mon temps en Picardie j'espérais un juste retour des choses. Maintenant c'est mon tour. Ben à simplement refusé. Il y a eu à ce moment-là une nouvelle fêlure. J'ai quitté Montpellier, la Corse pour Amiens sans vouloir y rester. J'ai choisi de lui faire confiance. Aujourd'hui je n'en peux plus de cette vie. Loin de celle que j' espérais atteindre. Jonas coche beaucoup de cases. Et même si lui ne veut rien de moi malgré sa "faiblesse" pour moi. Je n'irai pas contre sa volonté. De mon côté Ben est déjà en train de me perdre. J'ai fini par lui dire que je ne l'aimais plus. Que j'avais besoin de me sentir aimée et respectée dans ma pratique spirituelle. Il est athée et méprise ma croyance. Je ressens l'immense besoin de partager ma spiritualité avec un homme pieux. Sa réaction à été de laisser couler quelques larmes. Sans tenter de me faire changer d'avis. Tenter de me récupérer. Lorsque notre fils eu 2 ans je lui ai parlé de mon envie d'agrandir la famille. Il m'a répondu "ce sera sans moi, trouve toi un autre papa." Nouvelle blessure. La violence de ses mots . À l'hôpital ce n'est pas ce qui manque des candidats pour tirer son coup. Mais ce n'est pas ce que je recherche. Hier soir encore il me rappelé mes mots et m'a conseillé de chercher son remplaçant. Je lui ai fais comprendre que je n'avais pas besoin de chercher, j'ai déjà le choix. Eli serait prêt à déplacer des montagnes pour moi. Il veut me baiser c'est clair mais aussi me rendre heureuse. Sauf que je ne veux pas mettre la pagaille dans son couple. En 14 ans les fait les plus marquant à part la naissance de nos 2 trésors sont là Leucémie de ma fille déclarée à l'âge de 4 ans, mon mari que je sauve d'une obstruction complète de la trachée par manœuvre de heimlich, mon mari que je soigne que je soutiens, que je guide lors de sa péritonite et de ses opérations. Il a eu une poche de stomie pendant 3 mois. Je me suis pris sa rage, sa colère d'être dans cet état-là, alors que je faisais de mon mieux pour l'aider. Il refusait d'y toucher pendant 1 mois. C'est moi qui ait tout géré. Maintenant que tout est derrière nous. Je veux profiter de la vie. Sauf que rien ne se passe. Merci pour vos reflexions avisés.

J'ai toujours été fidèle. Et si je m'a percevais qu'un homme s'intéressait de trop près à moi, je coupais court. Je croyais trouver de la bienveillance et pas du jugement. Je n'ai pas cherché à séduire. Ça m'est arrivé sans que je ne contrôle quoique ce soit. J'assume très bien mes enfants et je les protèges de ma vie de femme, qui ne les regarde pas. Mon mari me délaissé et ça me tue de constater que je suis malheureuse de notre vie au point de ressentir des sentimentspour un autre. Jonas. Eli serait venu depuis longtemps si j'avais accepté de le voir. En sachant ce qu'il risque de se passer, je n'ai aucun mal à refuser. Pour Jonas c'est tout autre chose.

Ça ne se décide pas. Ça se subit. Et quand c'est reciproque, ça devient une torture si chacun est déjà engagé. Un camarade du collège m'a avoué qu'il était amoureux de moi depuis ce temps-là. Ça m'a touchée comme notre fluidité dans la discussion. Nous avons 37 ans chacun, mariés des enfants et ne vivant pas dans la même région. Je croyais savoir couper court quand des sentiments commençaient à se développer pour un collègue. Là on s'est dit beaucoup de choses. Mais on n'ira pas plus loin. Il aime sa femme et moi j'ai le cœur brisé.

Bonjour, Voilà j'ai besoin de vous partager un bout de ma vie afin de trouver des réponses. Je suis complètement perdue et je cherche des réponses à mes nombreuses questions. Je m'appelle Rachele, j'ai 37 ans. Je suis mariée et j'ai 2 enfants. Ils ont 4 et 9 ans. Je travaille dans le domaine de la santé. Actuellement j'ai repris des études. J'ai épousé le coup de foudre de ma vie. L'homme de ma vie... après quelques difficultés. Nous nous sommes installés en octobre 2010. Mariés en juillet 2013. Je suis originaire du sud mais nous avons emménagé dans le nord, en Picardie. Depuis quelques années je souffre de dépression à cause de l'environnement Picard humide, gris froid. Les briques rouges me sortent par les yeux. J'ai toujours dis à mon mari que je souffrais de manque de chaleur et de soleil. Il m'a demandé de patienter. 14 ans plus tard je suis toujours dans la même plainte. Dernièrement j'ai décidé que nous partions nous installer dans le sud. Malheureusement mon mari m'a annoncé que pour lui ce serait des allers-retours. Impossible de vivre comme ça. Je suis mal très mal. Un soir je revois un message LinkedIn. Un contact que je venais d'accepter m'envoya ce message. "salut Rachel, je me souviens de toi me criant dessus dans la cour de recrée au collège." S'ensuit une discussion rapide sur des vérifications des souvenirs en communs. Je ne me souvenais pas de lui, Jonas. Puis nous nous quittâmes. J'en parlais à mon mari,il trouva ça drôle. Le lendemain, piquée au vif. Je tenais à me remémorer son souvenir. En principe j'ai une excellente mémoire. Je lui envoie mon numéro wattsap. Et là en 48h on passe de courtoisie de rencontre sans arrières pensées, en tout cas pour moi. À des "heureusement qu'on habite pas dans la même région". Chacun exprimant à l'autre le désir de se consumer charnellement. Ma libido s'en est trouvée boostée, je recentrais mon excitation intense vers mon mari. Qui me refusa. Par 2 fois. Je fini par me soulager par mes propres moyens, m'imaginant dans les bras de Jonas. Il faut savoir une chose Jonas ressemble à mon mari physiquement. Par la suite, nous avons fini par faire l'amour avec une intensité encore jamais ressentie. Je le devais à Jonas. Jonas n'était plus à l'aise avec cette idée de nous et il m'affirma qu'il était heureux, en couple et qu'il n'avait pas besoin ça. Il avoua avoir faibli lorsqu'il vit ma photo de profil. "Je su que c'etait dangereux", m'écrit-il sur watssap. Il me bloqua. J'en avais le cœur brisé. Complètement perdue je me mis à lui envoyer des messages sur LinkedIn. Il me bloqua. J'avais besoin de parler, j'ai donc appelé un ami que je m'interdisais de hoir. Cet ami, Eli, est marié, père de 2 enfants, Cadre à Paris. Il a toujours eu un faible pour moi. J'espérais que ça ne reste qu'un appel sans conséquences. Maintenant j'ai une libido affreusement boostée. Eli après m'avoir longuement écoutée, me propose des escapades en week end dans toute l'Europe et m'avoue qu'il a toujours envie de moi. Pour le coup, je refuse de le voir, même si j'en ai très envie. Je respecte mon mari, j'ai juré fidélité. Et moi je suis perdue, déçue. Je me sens coupable de tout ça. Et je n'avais pas du tout ce genre de choses en tête jusqu'à ce que Jonas me fassent des allusions qu'il n'a pas assumé par la suite. Alors qu'en pensez-vous ?

Bonjour, je m'appelle Rachel et j'ai besoin d'avis sur un sujet, l'amour. J'ai 37 ans, je suis mariée. Je ne cherche pas à faire des rencontres, juste discuter. J'ai besoin de votre recul pour y voir plus clair. Merci à ceux qui me liront...