Il y a deux jour dans les toilettes chez un copain, je feuilletais le calendrier de la poste et suis tombé sur un petit article sur le passage du corset à l'ébauche du soutien gorge par une femme .
Croyez moi vous avez échappé au pire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corset
Messieurs réjouissez vous et surtout les éjaculateurs précoces, le temps d'enlever les "lacets" et de sortir de la carapace ...
Ce n'est pas un tintamarre, rien d'un tohu-bohu, pas plus qu'un tintouin, c'est deux consonnes , un son qui parait ordinaire, et pourtant .
Pourtant il met le chambard, même un raffut dans mon esprit mais en silence, il me donne envie de sautiller, de danser et de chanter, il me transforme, il me rend léger, je ne sais pas comment dire, peut être me rend il niais, change mon visage sérieux en un sourire idiot, mais je m'en fiche.
Ton prénom est unique, il est ta personnalité, ton caractère, un son différent des autres, et l'entendre me surprend toujours dans la bouche de ceux qui parlent de toi, c'est mon lien lorsque que je suis loin, lorsque tu es loin, c'est la cloche qui dirige l'embarcation frêle perdue dans la brume.
Alors je sens mon cœur battre en attendant sur le quai ou quelqu'un a crié ton prénom à quelqu'un d'autre
Je sais que tu vas descendre avec ton sourire, je vais ouvrir mes bras à ta course pour me rejoindre, je vais t'embrasser et oublier nos prénoms.
Ils se tiennent par la main comme des enfants de maternelle, accrochés l'un à l'autre elle fragile lui la regardant en silence, on sent toute la tendresse dans son regard au bord des larmes.
Ils s'assoient chaque jour sur le même banc et regarde le monde qui s'éloigne d'eux, ils murmurent des choses que je n'entends pas, il remet son écharpe avec gentillesse et compassion, les pétales des arbres en fleurs tombent doucement comme le temps qui passe.
Ils sont proches, parfois ils sourient aux gens qui passent mais ne les regardent pas, plus. Ils sont enfermés dans leur passé et les gens du présent ne s'en soucient pas, ils courent après leur vie et en oublient le reste.
Les amoureux du soir de leur vie ont quelque chose de tendre, dépourvu de toute mesquinerie, ils s'observent et plus besoin de parler beaucoup pour se raconter, et leurs mains se serrent encore avec cette passion libre des gens qui ne craignent plus rien, ne mentent pas, ils ne pensent que le moment présent et tourbillonnent comme un pétale de fleur au gré du vent printanier.
Les éternels amants ont quelque chose d'attendrissant.
C'est un arbre planté au milieu de nulle part, c'est un arbre sans tuteur qui pousse sous le vent dominant, penché, un peu recroquevillé et pourtant chaque printemps il bourgeonne, fleurit et tente de donner ses fruits que personne ne vient cueillir, ses efforts sont vains. Son courage, sa patience à donner le meilleur de lui même finit aussi par se faner et l'arbre sans tuteur sans personne pour ramasser ses fruits, tailler ses branches qui l'étouffent.
Puis il est attaqué de toutes parts, le lierre vient pousser sur son tronc déjà fragile, grimpe lentement jusqu'au bout de ses branches il finit par tomber sous le vent , le poids des remords et meurt en silence.