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Blue Gecko

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Billets posté(e)s par Blue Gecko

  1. Blue Gecko
    En contemplant la même peinture d'artiste, le premier dit " Cette oeuvre est remarquable, cet artiste a du génie, j'aime beaucoup ". Le second " Quelle effroyable peinture, sans intérêt. J'exècre ".

    Lequel a raison, lequel a tort ?

    Si nous considérons que le tableau ne fait que dispenser un message technique, mathématique, un message aussi stable que la structure des couleurs sur la toile, le même aux deux, alors, bien sûr, un seul a raison.

    Si par contre l'oeuvre est aussi vivante que l'artiste, nous dirons que cela continu sans fin. Sans vérité.

    Une seule vérité : la vie de l'incertitude.
     
     
    ( Ce n'est pas long mais c'est mon joyau. Je vous le confie et il en aura, ainsi, que d'avantage de valeur )
  2. Blue Gecko

    comme un aveu
    Non mais ça va pas la tête ?

    Je vous donne ma parole d'honneur que je n'avais qu'une définition partielle, voire erronée, du terme troll. En fait j'entendais " gnome". J'identifiait donc par là un utilisateur des réseaux sociaux qui s'immisce dans les conversations de manière légère, dérangeante mais sans plus de gravité que celle que procure une distraction et une déconcentration.
    Je me suis douté que le troll pouvait être victime de reproches et donc, par reflexe de protection, devenir agressif. L'agressivité engendrant l'agressivité, j'expliquais le phénomène troll par un débordement troublant l'ordre public et imposant ainsi (éventuellement) le bannissement.
    Et puis wiki.
    Alors là, chapeau. L'article qui se rapporte à "troll" est rudement bien fait. On sent qu'c'est des pros qu'ont fait l'boulot. Mais alors voilà...

    Non mais ça va pas la tête ?!?

    J'ai l'impression d'avoir été en presence d'un troll qui ne m'avait que furtivement titillé au stylo bille entre deux bulles de mousse dans mon bain. Mais là, de prendre connaissance avec cet article officiel de Wikipédia me donne plus l'impression d'avoir passé une soirée complète de pain complet accompagné de quatre rillettes avec, bien posé et bien mis, leur "bamboula".
    Alors que dire, que faire maintenant que j'ai perdu mon innocence. Oui, c'est sûr, il y a de quoi perdre la tête.
    Je n'ai que six ans mais j'ai été scout unitaire de France de 13 à 17 ans. Les bois, les fourrés, les coups de hachettes et les grandes veillées en chansons. Je vous fais ma promesse de scout que je n'avais pas saisi l'ampleur de ce terme. Si frêle à prononcer.
    J'ai compris que différentes formes de trollismes étaient répertoriées et que l'anonymat était un facteur essentiel. L'agressivité et l'escalade d'agressivité en raison d'un comportement défensif, ça, j'avais vu juste.

    Non mais ça va pas bien là dedans ? Un troll ? Un troll ?

    Que dire ? Que faire ? Peut être, tout simplement, la vérité. Nous sommes un cercle d'amis, équipés d'un outil de communication au point et informatique. Nous nous parlons. Nous voudrions nous parler et nous parvenons à le faire par amitié et synergie naturelle de la non solitude. Et puis le troll. Nous nous fâchons. Cela peut s'aggraver et puis nous ne nous parlons plus. Nous sommes toujours un cercle d'amis mais le troll a gagné.
    Nous sommes le troll. Nous voulons (nous) taire.
    ( Commenter mon billet en disant " moi je ne suis pas un(e) troll " sera aussitôt soldé d'un bannissement sur l'île noire aux trolls maudits) ( je rigole pas) ( enfin... peu !)
     
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